Introduction
Nos six principales propositions
I - Pédagogie
II - Organisation interne
III - Le recrutement

 

Nos six principales propositions


1/ Des " cours de pige " et de " vraie vie "

Il est indispensable d'avoir une connaissance du statut de pigiste que nous connaîtrons tous dans les mois qui suivront notre sortie du CFJ. C'est un mode de travail à comprendre. Nous proposons d'instaurer en deuxième année des modules obligatoires de connaissance de la pige : comment proposer des articles? Ce qu'il faut faire et ne pas faire? Quels sont les grilles de salaires, les cas d'arnaque à éviter…
A cet effet, il faut que les étudiants travaillent avec des associations ou des collectifs de pigistes pour apprendre concrètement le métier de pigiste, et être conseillé sur des difficultés précises, plutôt que de se retrouver du jour au lendemain sur le marché du travail.
Il serait souhaitable d'avoir une meilleure connaissance de nos droits: que faire en cas de licenciement ? Comment fonctionnent le système Assedic, l'ANPE? Quelle est la fiscalité? Comment marche la clause de cession, les " carences " ? etc.

2/ Une ouverture internationale
Nous suggérons que quelques mois soient passés à l'étranger pour ceux qui le souhaitent. Ces stages permettraient d'améliorer leur connaissance d'un pays et d'une langue, de recréer un réseau de relations internationales que l'abolition de la conscription va faire disparaître, mais également de prendre du recul sur les pratiques journalistiques franco-françaises. Le principe de l'échange universitaire, peu coûteux, nous semble approprié. Mais ces stages pourraient également se dérouler dans des rédactions étrangères, selon des modalités qui restent à définir.

3/ Un conseil pédagogique
Pour rétablir un dialogue serein entre étudiants et direction, nous préconisons d'habiliter un conseil pédagogique, instance qui pourrait compter :
- le directeur du CFJ
- un ou deux représentants de chaque groupe (1e année)
- un ou deux représentants de chaque spécialisation (2e année)
- un ou deux observateurs de l'Association des anciens
- quelques professeurs
Il s'agit de restaurer une transparence, un dialogue et de lever les incompréhensions et malentendus. L'officialisation d'un conseil pédagogique permettra d'éviter les dérives du " Si vous avez un problème, venez en parler dans mon bureau ", qui ces dernières années, est surtout apparu comme un moyen de faire taire les débats.

4/ Des modules de prosélytisme
Ces modules consisterait à envoyer des étudiants de deuxième année volontaires dans les lycées de quartiers. Ce qui leur permettrait d'expliquer ce qu'est le métier de journaliste, la passion et souligner que le CFJ n'est pas inaccessible à condition de travail et de méthode. On a le plus souvent un éveil de vocation journalistique lorsque l'on croise un journaliste passionné. Nous pourrions peut-être instaurer ce module lors de la semaine de la presse.

5/ Une baisse ou une modulation des droits d'inscription
Nous défendons depuis plusieurs années l'idée d'une baisse des droits d'inscription, qui nous semblent trop élevés et dissuasifs pour de nombreux bons élèves. A défaut, il nous semble impératif et urgent d'introduire un système de modulation des droits d'inscription, basé sur le revenu des familles des étudiants, à l'image de ce que vient d'annoncer l'IEP de Paris. C'est une mesure facile à mettre en place, qui permettrait d'être certain que la forte sélectivité à l'entrée du CFJ ne se base pas sur des critères de fortune, mais de talent.

6/ Une " année zéro "
Nous souhaiterions réfléchir à une "année zéro" de préparation (de six mois), spécialement ouverte aux étudiants " atypiques " (choisis par la direction, aidée si elle le souhaite par l'Association des anciens) qui conduirait à passer le même concours que les autres. Cette formule, qui va être mise en place par l'IEP d'Aix-en-Provence, serait le meilleur moyen de casser l'influence de préparations privées, qui avantagent ceux qui les moyens d'y recourir.


Haut de page

Retour à l'accueil

1