honey for petzi
structurotron
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reviews

Honey For Petzi /// 1997

Teleski /// 1998

Heal All Monsters /// 2001

Nicholson /// 2003

Angels Camp /// 2003

Chevreuil For Petzi / Honey For Chevreuil /// 2003

Machnick /// 2004

Honey For Petzi / Seidenmatt /// 2004

miscellaneous (live reviews & articles)

In Search Of A Master - In Search Of A Slave (A Tribute To Nick Drake) /// 2000


Honey For Petzi /// 1997

not yet available


Teleski /// 1998
 
--- Zweite Platte der Schweizer Indie-Rocker. Die Schweizer Indie-Rock-Band Honey For Petzi präsentierte im Jahr 2000 mit "Teleski" ihren zweiten Longplayer. Sami Benhardj, Christian Pahud und Phillippe Oberson kommen dabei mit Gitarre, Bass und Schlagzeug in klassischer Besetzung und verbinden Melancholie mit Melodie und extrem viel Energie. Eine gehörige Portion Rock, die nie disharmonisch wirkt. Benhardjs charakteristische, sehr fragile und prägnante Stimme passt sich perfekt ins Gefüge ein. Man kann weinen, tanzen, singen und lachen und bleibt dabei nie unbeeindruckt.

http://www.indigo.de/unser_programm/titel/9081/


Heal All Monsters /// 2001
 
--- Drei junge Schweizer mit wunderbar schräg klingenden Namen und eine wunderschöne Postrock-Platte zwischen noisig-couchigen Momenten und notwisteskem Gefrickel. Größtenteils instrumental gehalten, die Stimme selbst nur ein Instrument, eingebettet in die Melodien. Eine Platte, auf die man sich einlassen muss, die einen mitreißt und begeistert. Wie ein Sonnenaufgang mitten am Tag durch Nebel und Wolken hindurch. Großartig.
johannes

http://14hoch2.net/oest/musik/honeyforpetzi.htm
 
--- Les Honey For Petzi ne sont pas du genre à faire dans la dentelle. Ca cogne chez eux et ça cogne fort même. C'est pas le post-rock à la Tarentel, Purr ou Early Day Miners. Non, vraiment, là, vos oreilles en prennent pour leur grade. Personnellement, ça me plaît bien ce côté sauvage, brutal et fougueux à la "peur de rien", mais il faut savoir où on met les pieds, surtout lorsqu'on est amateur de longue plages musicales tranquillement planantes.
Sans retenue aucune, les coups sont portés, et pas à moitié. Le but n'est pas juste de faire mal ; l'adversaire (vous) doit être mis à terre. Mais pour que cela demeure amusant – voyez le vice –, il faut que la victime ne meure pas trop vite, d'où des moments d'accalmie.
Ainsi, pour ne pas effrayer l'auditeur sensible dois-je signaler la présence de morceaux – les plus teintés d'électro(nica) – dont les contours épousent la forme de l'oreille sans forcer le passage. Ce serait néanmoins mentir que de nier les tendances parfois à la limite du punk de cette entreprise quand les guitares et la section rythmique s'emballent. Même lorsque Playdoh point le bout de son nez, c'est en accéléré. Avec des morceaux qui font rarement plus de trois minutes trente, vous imaginez le rythme imposé par ces "sauvageons" dont les petits arrangements électro secs et abrasifs viennent aiguiser un peu plus ces compositions déjà bien anguleuses.
Seul le dernier titre clôt cet album par un long bâillement dont l'intérêt réside seulement dans le fait qu'il permet aux oreilles de se reposer d'un long séisme sonore.
Entre les deux extrêmes, on n'est pas très loin de ce que Ganger a pu faire de meilleur, en un peu moins fouillé, mais également moins répétitif, dans un domaine où les boucles de batterie, guitares et basse s'enchaînent, générant une surenchère propice à l'explosion, trop systématique dans cette veine musicale, mais tellement jouissive et source de frustration si elle ne vient pas.
Bien sûr, Honey For Petzi ne révolutionnera pas un genre déjà bien usé, trituré dans tous les sens et dont les pionniers ont déjà la carte vermeil. Cela dit, ne boudons pas le plaisir simple que Fly Pan Am a maladroitement mis en phrase sur un de leur disque : "Ceux qui inventent n'ont jamais vécu (?)"
Fred

http://www.popnews.com/popnews/honeyforpetzi/
 
--- lausanne teil 1. vergisst alles, was ihr über minimalismus und post-rock gehört oder gelesen habt. hfp definieren diese begriffe absolut neu mit ihrem dritten und mit abstand bestem album. diese scheibe trifft mich ins herz! treibendes schlagzeug und epische gitarren auf der einen, fein kratzende elektrobeat-spielereien und zuckersüsse melodien auf der anderen seite. durchgehend herrlich eingängige basslinien und sehr verhaltener gesang in einigen wenigen stücken. ach, vergesst alles, unbeschreiblich! nebenbei: produziert wurde die ganze geschichte in chicago von keinem geringeren als steve albini (u.a. nirvana, sonic youth.) die drei herren haben also was vor.

http://www.weboxx.com/winterlife/8/music/honey.html
 
--- C'est Zulyen qui va être content, Honey for Petzi vient de Lausanne...Je n'inclus pas le plan dans la chronique ???
Gentlemen Records a sorti pas mal de perles depuis sa naissances. Les A Season Drive, Favez et Toboggan ont déjà fait leurs preuves sur les pages de Liability.
Ne pas classer Honey For Petzi dans un tiroir est la première chose à faire. Parler de leur musique est la deuxième, et ce n'est pas une mince affaire. Produit par Steve Albini, qu'il n'est plus nécessaire de présenter...cet album a le mérite d'être franc. Honey For Petzi (dé)compose ses titres complexes et inattendus. Les breaks se situent aux endroits les plus masqués d'une portée musicale. Le rock des Suisses est succin et efficace. Pas de complexes pour éditer des morceaux inhabituels: la volonté d'aller plus loin est évidente.
Si l'on devait citer une influence, ou plutôt si l'on devait en trouver une, cela serait peut être Tortoise. Post rock me direz vous ? pas forcément, la désorganisation des morceaux donnent envie de regarder à l'horizon...plus haut et plus loin. Pas la peine d'ajouter que le chant se résume à...une présence mince et inopinée.
3,5 / 5
Dorian

http://perso.wanadoo.fr/liability/chroniques/honeyforpetzi.htm
 
--- Honey For Petzi semble, par cet album, entrer par la grande porte du rock torturé se moquant ouvertement des principes de base et n'a, que comme prétention, de laisser la voie libre à une créativité née du simple assemblage guitare-basse-batterie. Comme ses ancêtres Shellac ou Tortoise, le groupe suisse fonde ses morceaux à base de rythmiques décalées et en perpétuel mouvement ainsi que de guitares faussement mélodiques se laissant souvent aller à des répétitions efficaces et prenantes. Honey For Petzi prend insolemment le temps de faire évoluer son oeuvre à chaque piste jusqu'à surprendre l'auditeur grâce à des courants d'air électriques intenses mais aussi par quelques accalmies électroniques, véritables contre-pied dans l'esprit d'un auditoire prétentieux.
Ce "Heal All Monsters" est une fois de plus une belle représentation de la créativité suisse. Incroyablement mature, cet album ne souffre d'aucun manque, nous prouve une fois de plus que la musicalité du rock peut aussi se permettre l'absence régulière de chant pour laisser s'exprimer chacun des instruments pouvant parfois accoucher de sonorités inattendues mais toujours brutes. Les explorateurs sonores trouveront en ce groupe une nouvelle destination qui, bien qu'abordable, transpire la curiosité et l'intérêt. Conseillé? Evidemment...
Matthieu
30/01/2003

http://www.bokson.net/rock/chronique/674.html
 
--- Troisième album pour Honey For Petzi, trio suisse originaire de Lausanne. Le premier à sortir sur Gentlemen et Aerinsk et le premier aussi à bénéficier d'un producteur de choix.
En effet, « Heal All Monsters » a été enregistré et mixé par Steve Albini dans son Electrical Audio Studio de Chicago fin 2000 puis masterisé à Londres en mars dernier.
Honey For Petzi pratique un post-rock en grande partie instrumental, d'influence post-hardcore, une écriture sèche et restreinte, toute en tensions et énergies contenues, toujours sous-jacentes. Une écriture descendant de celles de Seam, Codeine, Shipping News ou Slint mais qui est allée vers quelque chose de plus aéré, pas forcément éloigné de Couch, Kepler, 18th Dye ou Notwist, mais sous une forme plus impressionniste, minimale, pure.
Il s'agit moins chez Honey For Petzi d'écrire et structurer un morceau que de construire un assemblage de notes, d'accords et de tensions, à vocation esthétique et émotionnelle.
Honey For Petzi n'a rien d'un groupe de poprock, pas plus qu'il n'est expérimental. Le but ici semble de retranscrire des émotions dans une langue posthardcore qui doit beaucoup au slowcore. Le rendre les plus palpables possible sans l'artefact de couplets refrains, de répétions de batteries et d'arrangements superfétatoires.
On retrouve ici la même intelligence et subtilité d'écriture, la même alchimie de sons, que sur les premiers disques de Playdoh et Purr. A la différence que contrairement aux Français, les Suisses de Honey For Petzi laissent au chant une place secondaire.
« Heal All monsters » commence en force avec un « Structurotron » tout en énergie tendues, en guitare rythmique posthardcore, tension régénératrice. C'est un peu comme l'achèvement en vélo de la montée d'une colline. La fatigue se fait sentir, mais plutôt que de défaillir dans les derniers mètres, on jette toute l'énergie qui reste dans une rage euphorisante pour se projeter au sommet, crevé, les jambes et le pouls tremblant, mais heureux. Les premières secondes au sommet sont alors les plus belles et tandis que les battements du cœur et la respiration s'apaisent, on jette un regard de victoire personnelle sur le paysage qui s'offre.
La batterie se retrouve remplacée par des sons électroniques minimalistes sur l'instrumental « Snakes & Scorpions ». La rencontre un peu entre Sonora Pine et Autechre.
Guitare, basse, batterie, explosives sur un « Morgan's Thrill » jouissif et très court (1 min 30).
Première entrevue avec le chant. « Post-Teenage State », Sam chante de façon chuchotée, mais formidablement évocatrice à la façon d'un Sooyoung Park sur une musique qui rappelle les meilleurs instants du « Whales lead to the deep sea » de Purr. Très beau morceau.
Suit un « Telecabine » plus groove et maritime, mais à la rythmique étouffante qui empêche l'installation d'un climat et nous laisse paumé dans une technique froide et efficace, sans chaleur ni douleur. Même erreur sur « Safari Deluxe » qui vise à l'apaisement, mais dont les capacités à planer sont réduites par une rythmique trop sèche et la sensation d'être pris dans une boucle qui nous empêche d'admirer le paysage.
« Labrador » essaie de nous emmener autre part, mais l'assemblage d'idées géniales réminiscences - ici de Boys Life - n'a jamais suffi à créer un morceau mémorable. Manque une alchimie.
Elle est présente sur « Formes Flottantes » où le chant de Sam et la batterie viennent créer un pont entre Sonora Pine et Bedhead. Il y a juste la fin du morceau en expérience électronique qui est un peu vaine.
« Kraken » les voit céder à une explosion d'énergie posthardcore, mais l'absence d'éléments poétique ou d'idées novatrices n'en fait rien d'autre qu'un intermède. Sensations similaires sur « Pandor » : on dirait que Honey For Petzi peine à terminer ces morceaux qui ressemblent généralement à l'assemblage de deux trois idées pas forcément coordonnées.
Ce sont les morceaux chantés qui s'en sortent le mieux car Sam y injecte âme et fragilité qui font le contrepoids de l'efficacité esthétique. Sans chant « Facteur cheval » aurait été inbuvable par exemple.
Le disque continue avec deux instrumentaux intéressants, mais peu originaux et en rien exceptionnels, « Thalassa » et « Alveole ».
On ne lèvera une oreille que pour un morceau caché qui laisse dans un premier temps l'électronique remplacer la batterie tandis qu'une paire guitare / basse à la Shipping News dessine des paysages. Celle-ci retrouve alors la batterie avec laquelle elle fait bon ménage poétique.
Troisième album intéressant pour Honey For Petzi, beaucoup de bonnes idées, une bonne production mais peut être pas l'aboutissement de l'écriture. On espère que le trio progressera par la suite dans l'élaboration de structures qui sont quand même le fondement du post-rock.
Didier

http://www.matamore.net/annexes/chr_honey.htm
 
--- dann hält der zug, die musik wechselt, die gegend wird etwas bekannter. couch lächeln da aus den melodien hervor, es wird mächtig gepostrockt, die bahn gleitet jetzt schneller durch eine weite ebene, das hihat treibt, es wird vertrackter, rhythmisch kniffliger, auch lauter. von gar nicht so weit her grüßen north of america aus noch nicht ganz so krachigen zeiten, bei "snakes & scorpions" (bzw. "formes flottantes") steigen notwist dazu, erzählen kurz von sich, es knackt und zischt. eine fast komplett instrumentale platte ist dieses dritte werk der drei westschweizer (selten so tolle namen wie sami benhadj, philippe oberson und christian pahud gehört). der gesang ist nur eine weitere komponente, sticht kaum hervor. der zug rauscht durch die landschaften richtung endstation, mogwai sehen kurz vorbei, tortoise auch und dennoch ist das eigenständig. noch einmal kurz bergan, dann wieder die weite fläche in der sich mühsam durch die wolken kämpfenden sonne. wundervolle sache. (und ganz am rande produziert von steve albini in chicago.)
[johannes|oestberlin.de]

http://www.biginberlin.de/simsalonaut/platten/rezis/honeyforpetzi-heal.htm
 
--- Honey for petzi, un groupe Suisse « nourri aux bonbons Suisses aux plantes », nous délecte ici d'un album riche en émotion. Une pop teinté d'électro (mais pas trop), d'une classe, qui passe largement au dessus de la moyenne, même si la corde sur laquelle joue nos 3 trublions est usée depuis bien belle lurette.
Les plages ici ne durent rarement plus de 3min30, et sont toutes musicales, ou tout du moins pour la plupart
Les voix, pour les Honey for petzi sont ici renvoyé au second plan.
La musique se fait répétitive, je veux dire par là que bien sûre, chaque morceau, a sa propre identité, et nous fourni sa part d'émotion, mais que tout simplement la rythmique, est mécanique, que les guitares, se font entêtante, et vous rentre dans la tête et se pour chaque morceaux.
Et que s'il vous prenais d'écouter attentivement en vous concentrant exclusivement sur les morceaux, vous vous sentirez attirer inconsciemment dans leur univers. Tantôt explosive, tantôt calme, ou tout simplement électro.
la musique de Honey for petzi, ne laisse pas insensible, les amateurs de Schellac, vont aimer sans aucun doute.
Une preuve évidente, que l'émotion, ne passe pas forcément par un duo voix hurlante et voix chantée et que écrire des morceaux au milieu des vaches dans une prairie entourée de montagnes, inspire incontestablement (c'est dingue l'idée que l'on peu avoir des Suisses :-)). Nos 3 petits Suisses, nous présentent leur œuvre avec une production clinique et brute (sans fioritures).
C'est sobre (pas dans le mauvais sens du terme) et surtout beau. Et j'en redemande les amis.
A noter que les honey for petzi, vont nous faire l'honneur de venir en France au mois d'avril, un groupe et un univers à ne pas louper.
En plus, ils passent à Nantes, les gars, vous avez déjà un spectateur !
Par: Erick

http://erick.666.free.fr/Headinstars%20webzine%20v2.0/chronique_honey_for_petzi_heal_all_monsters.html


Nicholson /// 2003
 
--- Honey For Petzi aus Lausanne haben 1997 als Indierockband à la Sebodah angefangen. Im Zuge der kurzen Postrock-Welle haben sich ihre Einflüsse Richtung Tortoise oder Trans Am verschoben. Der Hype um Postrock ist schon eine Zeit lang vorbei, Honey For Petzi spielen aber immer noch Postrock, oder besser gesagt, ihre Sichtweise davon. Nach dem Erfolg ihres letzten Werks "Heal all monsters", das von Steve Albini (Bush, Cheap Trick, Nirvana) produziert wurde, ist das neue Album "Nicholson" eine Verfeinerung ihrer Ideen. Die Songs nehmen immer wieder unerwartete Wendungen oder wechseln zwischen laut und leise! Einer der gelungensten Tracks - neben vielen anderen - ist "Sauvabelin", das sich durch verschiedene Stimmungen und Ebenen führt und eine gewaltige Dynamik und Spannung erzeugt. (RPA)

http://www.swiss-music-news.ch/cd/reviews/Honey_For_Petzi_03.html
 
--- Le fait d'avoir enregistré leur précédent album « Heal all monsters » aux côtés de Steve Albini n'a apparemment pas suffit à la formation suisse pour assouvir sa passion pour Chicago. Il flotte en effet dans les « airs » de « Nicholson » un doux parfum d' ambiances « chicagoanes » (June of 44, Shellac…). Entre noise mélodique et rock instrumental, Honey for petzi nous entraîne, par le biais de cet album, dans des atmosphères énergiques et tendues empruntes de la fraîcheur d'une rosée du petit matin. Si le groupe privilégie par instant la « démonstration » au détriment de l'émotion, les huit compositions de cette production restent tout de même agréables grâce notamment à une orchestration axée en grande partie autours de la batterie. Un dynamisme positif se dégage incontestablement de cet album et il en devient rapidement communicatif. Si « Nicholson » est une production difficile d'accès dans sa globalité, il reste cependant la preuve qu'Honey For Petzi est un digne représentant du post rock européen.
Note : 6,5 / 10
remi
http://www.gentlemen.ch
on vous conseille : Slint, Shellac, June of 44, Unwed Sailor, Chevreuil…

http://www.nobrainnoheadache.com/chro/index.php?id_alb=1040
 
--- Déjà remarqués par leur précédent disque "Heal All Monsters" enregistré par Steve ALBINI, HONEY FOR PETZI réapparaissent avec ce nouvel album juste après leur tournée francaise en compagnie du nantais CHEVREUIL ! Pour ceux qui les ont vus en concert, il n'y a aucun doute quant à ces 8 nouveaux morceaux ! Juste mixture des lourdeurs Noise rythmiques d'un SHELLAC et des ambiances plus calmes et tranquilles de l'univers des groupes de CHICAGO(MINOR FOREST...), HONEY FOR PETZI a laissé ce coup ci de côté tout cet univers empli d'électronica qu'on avait pu apprécier sur leur précédente production ! Ce nouveau mini album s'inscrit parfaitement dans la lignée "avant rock" très rythmique et "nicholson" se décale plus vers le rock brutal que vers l'univers ambivalent de leur premier disque ! De longues plages à divaguer, l'âme tranquille, de spacieuses ambiances au cachet particulièrement fin... On aime à penser au goût mélodique développé par un EXPLOSIONS IN THE SKY tout en s'imaginant une certaine adéquation avec l'énorme part rythmique "SHELLAC-isée" du jeu de la batterie ! Réellement sensibles et talentueux, ces 3 suisses débarqueront dans votre discothèque non pas d'une manière révolutionnaire mais titilleront certainement l'oreille avide des adorateurs de la chose musicale influencée par le rock soft et stylé de CHICAGO !
erwan (14/05/03)

http://www.stnt.org/UneChroniqueDeDisque.php3?i=478
 
--- Obwohl Honey For Petzi aus Lausanne kommen und dem Favez-, Chewy- etc.-Umfeld zuzuordnen sind, verfolgen sie einen anderen musikalischen Ansatz als die Erstgenannten. Statt wuchtig-emotional-kantige Pop-Songs im Rockgewand zu schreiben, arbeitet das Trio verstärkt mit rhythmischen und repetitiven Elementen und verzichtet auf Gesang. Das Resultat ist atemberaubender Post-Rock, der einen immer wieder in Staunen versetzt ob der Vielseitigkeit, die sich mit lediglich Bass, Gitarre und Drums (wobei alle Instrumente gleichberechtigt verwendet werden) erreichen lässt. Musik die man wohl liebt oder hasst. Ich liebe sie, definitiv. (jdw)

http://www.bandorama.ch/CPcdtipps/CPfj2003honeyforpetzi.htm
 
--- "Heal All Monster" avait mis tout le monde d'accord, il en est de même avec "Nicholson", Honey For Petzi dore en bonne partie l'image du rock marginal européen. Déjà expérimental lors de son premier effort, le groupe poursuit ici son chemin en repoussant encore plus loin les limites de son talent pour jouer insolemment d'originalité.
Honey For Petzi est mystérieux et cache jusqu'au dernier moment les surprises que contiennent "Nicholson". Véritable laboratoire, cet album prouve une nouvelle fois la suffisance de l'instrumental, qui peut ainsi s'aventurer dans des voies quasi inexplorées auparavant. Si l'écoute globale est cependant difficile à cause du besoin constant de concentration, les talents du groupe mettent peu de temps à sauter aux oreilles des éventuels aventuriers qui reconnaîtront tour à tour quelques ressemblances avec Fugazi ("La Maison") ou Shellac ("Sauvabelin"), ressemblances pas si exagérées que cela.
Puisant tant dans la noise que dans le rock, Honey For Petzi intercale subtilement expériences sonores, bruits stridents, et mélodies pour un résultat varié, homogène et des plus intéressants. Un groupe qui mérite largement une plus grande reconnaissance...
Matthieu
07/05/2003

http://bokson.net/rock/chronique/844.html
 
--- Figure de proue du rock lausannois au même titre que Favez, Honey for Petzi vient de sortir Nicholson, son quatrième album. Après le succès de Heal all monsters qui leur a valu une estime méritée outre-Helvétie, les trois Vaudois poursuivent l'édification de leur cathédrale instrumentale.
Lassé des schémas traditionnels, Honey for Petzi démembre ses compositions, lance d'un côté une guitare furtive, maintient le cap grâce à une basse aventureuse, retrouve au coin d'un silence sa guitare échappée. A l'avant-garde du rock, le trio lausannois pratique le concept et invente une musique qui touche davantage l'intellect que les émotions.
Dépourvu de sa voix pour l'occasion, Honey for Petzi pallie l'absence de textes par une construction très narrative et architecturale de sa musique. Un peu à l'image d'une bande originale de film, où les images seraient remplacées par des fragments de guitares en perdition. Une quête qui, malgré son ascétisme, révèle un monde imaginaire particulièrement ambitieux.

http://www.lagruyere.ch/culture/disques/p.htm
 
--- Following the successful and monumental album "Heal All Monsters" released on Gentlemen records in May 2001, nobody can pretend not to have heard of the brilliant and unique post-rock/rock music of the Lausanne-based band HONEY FOR PETZI. They have released 3 albums up to now. 2001 was the year of the "Heal All Monsters" full length recorded by STEVE ALBINI.
Since that album, one of the most original and entertaining albums of our time, the band has been brought to the front of the Swiss indie rock scene and received massive press exposure while gaining a growing and solid fan base.
After the release of "Heal All Monsters", the young trio hasn't taken a break, but instead toured in Switzerland, France and Germany performing their incredibly precise and brilliant shows and then worked hard on some new materials, while recording the original soundtrack for Emanuelle Antille's movie "Angel's Camp".
At last, the "?post-rock?" heroes are back with the marvelous mini album "Nicholson" that contains 8 stunning tracks from their brand new material, recorded in February in Geneva by TVO in four days. Fans of "Heal all Monsters" will be far from disapointed, and everybody is bound to agree that the band's compositions are becoming even more mature and accomplished. This new release still explores unknown musical territories. With their entertaining, intelligent and original instrumental rock music, the band has definitely found a particular and new way to play music that has become impossible to classify among the variety of nowadays' pre-defined actual music.
"Nicholson" is more aggressive sounding, and has efficient angular rock structures, imaginative sound landscapes, hypnotic feelings, autistic atmospheres, static or rocking bass lines all of this supported by heavy precise drum patterns… HONEY FOR PETZI happily destroys all the clichés related to the present day rock scene, thus bringing something fresh, new and innovative.
For fans of : SHELLAC, DON CABALLERO, DIANOGAH,…

http://www.punx.ch/shop/produkt.php?artnr=2396
 
--- Depuis que don caballero (les maîtres du genre) a décidé de splitté, une ribambelle de groupes issus de divers horizons, essaye de relever le défi lancé il y plus de dix ans par slint et fugazi. On a vu ses derniers l'émergence de groupes français tels que cheval de frise ou chevreuil. Honey for petzi sont suisses et plus précisément de la riante cité de Lausanne. Leur musique est faite de tension, de loops de guitares répétés jusqu'à mort s'en suive. Cependant s'il est vrai qu'il est dur d'innover dans un tel style, le groupe helvète se démarque le long de ces huit titres par de superbes passages calmes, lorgnant plus du côté de chokebore que de hella. Alors on se dit qu'on tient là un client sérieux, peut être le groupe que l'on attendait depuis la triste mort de don caballero. Malheureusement, après plusieurs écoutes, certes la musique fait toujours son effet, mais la redescente se fait sentir. Ceci dit ce disque se détache un peu du reste du peloton et vaut largement une écoute. Ils ont au moins le mérite de nous faire vaciller comme au bon vieux temps d'un what burns never returns. L'avenir leur est ouvert espérons qu'ils sauront exploiter leur côté plus émotionnel plus mélancolique comme sur la dernière piste qui ressemble un peu au dernier mogwai. On leur fait confiance. En vous remerciant.
Vinz

http://www.chez.com/adcouvrirabsolument/nicholson.htm


Angels Camp /// 2003
 
--- Quelques semaines seulement après la sortie de son album Nicholson, lequel fait la part belle aux guitares rock, le trio de Lausanne est de retour dans nos oreilles avec une production bien différente. Angels Camp est en effet la bande-son originale du film d'Emmanuelle Antille qui sera projeté lors de la Biennale d'art contemporain de Venise. Ce projet moderniste permet ainsi à Honey For Petzi d'ouvrir un nouveau chapitre de ses élucubrations métaphysico-esthétiques.
Il est difficile d'appréhender une musique sans les images qu'elle est censée soutenir, mais on peut s'amuser à imaginer des ambiances et des paysages. Les titres mystérieux des compositions portent dans un univers forestier: "Forest Lament", "Melody of a spectral Tree", "Branches Revolt" ou encore "Evil on the Edge of Wood". Ce premier indice est corroboré par un post-rock recréant le bruit du vent et des feuilles qui virevoltent ("On the Road"), quand ce n'est pas le pas de créatures animales ("Manimal"). Plus on avance, plus on croit entrer dans un univers à la Tolkien. La forêt est dense et pénétrante, les luttes y sont nombreuses, que ce soit avec des ennemis extérieurs ou des tentations internes. La lumière se cache, laissant la vue à la merci des autres sens. Les arbres parlent, la faune frémit. C'est alors que surgit un îlot d'apaisement et de clarté ("The Creek"), vite recouvert par l'ombre sombre de l'angoisse, ultime tempête avant le réveil des anges venus éclairer la forêt de leur sérénité ("Angels Camp").
Honey For Petzi continue donc dans son univers de rock-fiction avec toujours autant d'imagination. Angels Camp ne sera cependant réservé qu'aux passionnés, puisque le tirage a été limité à 500 copies...
Isti

http://www.frequencerock.com/cd/artistes.php
 
--- Barely a few weeks after releasing their latest record (Nicholson), HONEY FOR PETZI are back with yet some more candy for the ear. It seems like the Lausanne based band HONEY FOR PETZI will be surprising us forever. With the release of the original soundtrack album "Angels Camp", the band shows us another side of their talent "Angels Camp" is the original soundtrack composed by the band for Emmanuelle Antille's movie "Angels Camp" that will be shown at the contemporary art Biennale in Venice. This project has already received massive press coverage and word of mouth of the work of HONEY FOR PETZI on the soundtrack makes it a much anticipated release. While the other records showed us a breath-taking ability to master rhythm as well as a new intelligent way to play instrumental rock music, "Angels Camp" features a more ambient quieter HONEY FOR PETZI style.
The band wrote the 10 songs of the soundtrack as the images of the movie were submitted to them during the making of the movie, making this album a truly coherent and accomplished record. They gracefully play with the "clichés" of classical film music and bring us variations of a main musical theme. This marvellous soundtrack is balanced between beautiful cold musical atmospheres and crispy bright harmonies all the while losing us in strange and dreamy feelings. HONEY FOR PETZI still explore a new way to make music, they bring us a quieter side of themselves and yet it is as complex, imaginative and brilliant as their more "rocking" albums. The album, apart from being included in The Angels Camp book created by Emmanuelle Antille (3000 copies), will be limited at 500 copies.

http://www.punx.ch/shop/produkt.php?artnr=2416


Chevreuil For Petzi / Honey For Chevreuil /// 2003

not yet available


Machnick /// 2004

not yet available


Honey For Petzi / Seidenmatt /// 2004

--- die rückkehr der heimlichen. endlich ein lebenszeichen zweier bands, über die man eigentlich gar nichts weiß: honey for petzi aus lausanne und seidenmatt aus berlin veröffentlichen jeweils zwei neue stücke auf dem schönsten aller formate, der 10".wesentlich kompakter und roher als noch auf ihrer letzten veröffentlichung "nicholson" (gentlemen) gehen honey for petzi mit den zwei vorliegenden stücken konsequent weiter in die richtung, die sie von dem fantastischen "heal all monsters" (gentlemen; in deutschland supermodern) aus gesehen mit eben jenem "nicholson" einschlugen. weniger in seperaten songs gedacht als eher in bewegungen spielt die band ihre verknotete rockmusik scharf an seltsamen rockismen vorbei, vermeidet aber geschickt den direkten kontakt. so thront auch hier wieder das kräftige, sparsame schlagzeugspiel in der mitte und wird von gitarre und bass durch gewohnt trockene, knorpelige figuren in unvollkommen kreisen umspielt. der rabiate und dichte sound und im gegensatz dazu die wunderschön ausholenden harmoniebewegungen, gerade auch im zweiten ihrer beiden stücke, zeigen wieder einmal die beeindruckende entwicklung dieser band innerhalb der durch den reduzierten umgang mit ihren instrumenten gesetzten koordinaten und die leichtigkeit, mit der honey for petzi diese dann doch einfach aufzubrechen vermögen. während honey for petzi mehr und mehr ihre musik verdichten, beschreiten seidenmatt eher den umgekehrten weg. um einiges luftiger im gewand als auf ihrem album "wasser luft" (sinnbusrecords) brechen sie mit ihrem zuvor noch akribisch ausgeloteten prinzip ihrer an- und abschwellenden dynamik, um einem weicheren fluss ihrer stücke platz zu lassen. die vorher aufwändig zelebrierten krachigen passagen sind kurzen und präzisen eruptionen gewichen oder deren andeutungen, wenn wie in "durchlicht" allein das einsetzen des mehr gestrichenen schlagzeuges reicht, vor allem durch das fehlen expliziter lautstärke die wirkung von eben lautstärke zu erzeugen. seidenmatt haben auf ihrer suche nach der wirkung von klang die kleineren formen endeckt, den moment des innehaltens, die lockereren strukturen. die band geht hörbar entspannter an ihre musik und agiert gerade dadurch weit eindringlicher und konkreter als auf älteren aufnahmen.
die split-10" von honey for petzi und seidenmatt erscheint am 25.10.2004 bei sinnbusrecords/berlin und gentlemen/lausanne im vertrieb der alive ag.

http://www.label.sinnbus.de/content/sbr008.html


miscellaneous (live reviews & articles)
 
--- UPStage, jeudi 7 août 2003, 23h00 [CH]
La plus puissante machine à groover du pays de Vaud est de retour avec deux disques fantastiques: d'abord Nicholson, un 8 titres plein de hargne, tendu jusqu'aux os et rustique de la tête aux pieds, puis la BO du film d'Emmanuelle Antille Angels Camp, plus délicat et expérimental, qui sera présentée à la biennale de Venise cet été. On ne prend pas de risque en prédisant que leur performance sur la chaleureuse UPStage sera belle, nerveuse, douce, fantasque et, dans tous les cas, mémorable comme chacun de leurs concerts.

http://www.fornoise.ch/fornoise2003/honeyforpetzi.html
 
--- CHEVAL DE FRISE + CHEVREUIL + HONEY FOR PETZI - nantes (17/04/03) olympic: HONEY FOR PETZI ouvre la soirée devant un public attentif venu nombreux à l'Olympic de NANTES ! 2 morceaux pour se mettre en jambe, régler le son et oups c'est parti pour du rock mellant SHELLAC, post rock et autres influences rock from CHICAGO ! Un batteur ultra présent, qui frappe fort, les deux autres se chantant tranquillement leur chanson dans leur tête, manquant peut être d'énergie et de mal de ventre pour que l'on puisse rentrer complètement dedans... Bon concert néanmoins... Et puis le meilleur groupe francais arrive sur scène, le public ne s'y trompe pas, CHEVAL DE FRISE est énorme, on ne peut qu'admirer la musique de ces deux là, mélangeant aussi bien infuence rock, noise que jazz ou free jazz... on sent réellement le boulot derrière, tout bénef' pour la liberté entre eux deux ! Vincent à la batterie laisse de plus en plus d'espace dans son jeu permettant à la guitare de thomas de s'y infiltrer en totale liberté, pour mieux s'accorder et rentrer en totale synergie dans les passages plus cinglants ! Je ne sais pas où ils s'arrêteront mais on atteint quand même ici le summum de la musique francaise ni plus ni moins ! Génial ! Un temps de pause au bar et CHEVREUIL deboule sur scène... pas facile après CHEVAL DE FRISE (erreur tactique ???)... Fini la fraîcheur, place à la lourdeur et au martellement ! Le problème de CHEVREUIL en concert est intimement lié au manque de prise de risque, le delay de la guitare ne permettant pas au groupe de se mettre réellement en danger... Et comme on se repose (et qu'on en dépend réellement...) sur le rythme initial de la guitare, on n'est obligé de suivre.... et on suit... du coup, il suffit que le rythme du départ soit peu incisif pour que le morceau soit gaché ! Je trouve donc que ca marche par moment, quand justement les deux peuvent entrer en communication sans dépendre de quoi que ce soit d'autre... Là, ca frappe fort et l'énergie est au rendez vous... mais la plupart du temps, on a vite l'impression de longueur... Une histoire loin d'être terminée donc... Bonne soirée nantaise !
erwan(17/04/03)

http://www.stnt.org/UneChroniqueDeConcert.php3?i=19
 
--- Chevreuil + Honey For Petzi + Cheval de Frise (Poitou-Charentes) Spectacle - Le jeudi 17 avril 2003 - POITIERS - (86)
- Chevreuil
Une batterie frappée d'un son brut et précis, entourée de quatre gros amplis double-corps pour la guitare anguleuse et méthodique, suffisent aux deux Nantais pour créer l'atmosphère épileptique de leurs compositions instrumentales. Leur deuxième album Chateauvallon, évoque bien quelques influences brillantes, entre le son austère et rugueux de Shellac, et le rock mathématique de Don Caballero.
Si le légendaire marabout Albini a versé quelques gouttes de son génie à la production, l'enregistrement est fait au vol et sans filet, à l'image du concert : une expérience vivante de ruptures, contrastes, boucles minutieuses et rythmique chaotique. Les riffs tournoyants, la superposition de longues plages auto-samplées de guitare soyeuse ou abrasive, construisent ces phrases millimétrées.
Le duo fait preuve d'une audacieuse détermination au cours de cette avancée sur le fil du rasoir, que l'on imagine sur la pointe des pieds, à l'affût d'un frêle équilibre.
- Cheval de Frise
Intriguant duo bordelais, cette formation atypique construit son post-rock à tour de rôle baroque, classique et mélodique. Une batterie méthodique, ciselée et précise, une guitare classique amplifiée, aux constructions complexes et cristallines, tissent un méandre de notes, juxtaposées et enchevêtrées.
A l'image du nom de leur deuxième album Fresques, sur les parois secrètes du crâne, l'écoute délivre une écriture calculée, faites d'intervalles, de ponctuations et d'un nombre incalculable de variables superposées. Il est difficile d'imaginer que quatre mains suffisent à jouer de telles phrases musicales. Leur concert suffit à peine à délivrer la solution de cette équation dont on ne comprendra que l'intensité, l'intelligence et l'émotion.
- Honey for Petzi
Ce trio suisse ouvrira le bal de ces musiques que l'on qualifie facilement de post quelque chose. L'après quoi ? Ces influences de plus en plus actuelles creusent un sillon réunissant le rock, le jazz, la noise et le hardcore, explorées ici, de Lausanne à Chicago, de Nantes à Bordeaux…

http://fr.news.yahoo.com/030407/49/1r0w.html
 
--- Honey For Petzi, Paris [Les Instants Chavirés] - samedi 19 avril 2003
Cela valait le coup de traverser tout Paris pour assister à cette soirée Post Rock aux Instants Chavirés.
Honey For Petzi partagent l'affiche avec Cheval de Frise et Chevreuil. Programmation animalière en somme.
Nos ours de Lausanne commencent les premiers, comme inscrit sur le billet.
La salle est minuscule et elle ne paye pas de mine; idem pour la scène. Avec le minimum de matèriel, Honey For Petzi a fait le maximum et nous a donné la définition exacte de ce qu'est le talent.
Les titres du dernier album « Nicholson » sonnent furieusement et semblent avoir été façonnés pour le live. Basse directe, batterie rentre dedans avec étouffés de cymbales à la Shellac, guitare aux arpèges sublimes, tout est là pour faire de ce moment quelque chose d'intense et magique. Le rock est minimaliste et en majorité instrumental. Le guitariste ne se servira de son micro que sur « Post Teenage State » (probablement leur meilleure chanson) ainsi que pour présenter fort timidement son groupe. Il parle peu, il exprime ses sentiments grace à un de ses meilleurs vecteurs : la musique.
Les chansons se suivent et me transportent loin, très loin. Il y a du monde autour de moi, mais malgré cela je me sens très seul, comme happé par le tourbillon de cette hypnose calculée, infernale et étourdissante. « Nicholson » jouée un moment aux pouces sur les jacks débranchés, la fracassante « Les Impôts », mais aussi un « Kraken » massacrant me propulsent en un territoire inconnu. Je suis dans ma bulle. Le rappel « Easy Rider » et sa structure linéaire que l'on a pas l'habitude d'entendre chez eux clôture le set en beauté.
Pas une fois je n'ai regardé ma montre. Je suis parti ailleurs, je suis rentré dans leur monde. Un sourire béat, sûrement niais s'est affiché sur mon visage. Peu importe. J'ai à nouveau pu constater quel pouvoir la musique pouvait avoir.
Excellent ! 18/20
par Oneair

Set List: (par Sbd)

-Structurotron
-Les Impôts
-Post Teenage State
-Hazel
-Golem
-Morgan's Thrill
-Mini Biche
-Pandor
-Sauvabelin
-Kraken
-Telecabine
---
-Easy Rider

http://www.xsilence.net/concert-110.htm
 
--- Honey for Petzi vient de Suisse. Ses influences de plus en plus actuelles creusent un sillon réunissant le rock, le jazz, la noise, le hardcore, explorées ici de Lausanne à Chicago, de Nantes à Bordeaux. Le trio basse guitare batterie saupoudré d'une discrète couche électro, tisse ses ambiances instrumentales, sages ou ponctuées d'explosions soniques. Ces constructions musicales étranges proviennent sans doute de leurs instruments, produits de leur propre fabrication. L'intensité naît également de l'échange sur scène entre ces musiciens, qui s'écoutent et s'assemblent, explorant les multiples façons d'assembler les éléments d'un puzzle à trois pièces.

http://seine-saint-denis.cityvox.com/profil/0,3997,D93FRAPCOCIT138918,00.html



In Search Of A Master - In Search Of A Slave (A Tribute To Nick Drake)
/// 2000
 
--- "Tribute To"-Platten gibt es unzählige, die meisten davon sind mäßig, viele sogar schlecht. Nur wenige Künstler verstehen es, einen fremden Song zu veredeln. R.E.M. können es, Nick Cave auch und Jimi Hendrix sowieso. In den Räumen des kleinen Plattenlabels bluNoise Records im Rheinland grassierte schon lange der Gedanke, einen Sampler mit Coverversionen des verstorbenen Sänger/Songschreiber-Genies Nick Drake aufzunehmen. Zumal der Name des Briten immer wieder Thema auf dem Label war. Gilbert Isbin hat mit Plays Nick Drake ein ganzes Album mit Akustik-Versionen veröffentlicht und der bluNoise-Headliner Blackmail covert "River Man" auf dem superben Werk Science Fiction.
In Search Of A Master - In Search Of A Slave bietet alle Höhen und Tiefen einer Tribute-Platte. Blackmail nehmen "Parasite" (von Pink Moon) recht ruppig auseinander und auch Scumbucket lassen von der traurigen Ballade "Place To Be" (Pink Moon) nur Melodiefetzen übrig, während sie den Song mit ihren Gitarren umpflügen. Blimps Go '90 machen aus dem 60-sekündigen "Harvest Breed" (Pink Moon eine recht gelungene Rocknummer mit etlichen Breaks. Pendikel gehen mit "River Man" (Five Leaves Left) trotz wuchtiger Gitarreneinsätze respektvoll und doch eigenständig um, was auch für Blackmail beim selben Song gilt. Miles dagegen gelingt mit "Mayfair" (Time Of No Reply) nur eine recht belanglose Version und Favez scheitern komplett an "Saturday Sun" (Five Leaves Left). Honey For Petzi aber schaffen es, sich sehr liebevoll und naiv mit "Horn" (Pink Moon) auseinander zu setzen. Die fünfzehn Beitrage halten sich mal dicht am Original, mal entfernen sie sich weit und dienen nur als Basismaterial in der eigenen Soundwelt. Mehr war nicht zu erwarten, und wer sich an einen Drake-Song wagt, läuft eh Gefahr, daran zu scheitern. In diesem Fall muss sich Nick Drake jedenfalls nicht vor Wut im Grabe umdrehen.
Sven Niechziol (Aus der Amazon.de-Redaktion)

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--- bluenoise bands geben sich die Ehre, 10. Oktober 2001
Nick Drake war ein Virtuose seiner Zunft.Nicht nur konnte er sein Leiden zeitlebens auf den offiziellen drei LP's wunderschön vertonen,sondern wurde nach seinem Tod eine, wenn es auch anmaßend klingt, Legende.Nun haben sich u.a. Blackmail,Scumbucket oder auch Favez bereiterklärt seine Stücke zu covern. Leider ist dies sehr durchwachsen ausgefallen und kann nicht wirklich begeistern, bis auf wenige Ausnahmen wie das wunderschöne Stück "Place to be " von Scumbucket oder das beste Lied der Cd "Riverman" von Blackmail. Schade eigentlich, der Ansatz war ja löblich, nur weiß man nicht ob man Nick Drake damit einen Gefallen getan hat.
Rezensentin/Rezensent: rabenkopfe@hotmail.de aus berlin, redaktion

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--- There was a time in my life when the highlight of the week was a Swedish Sunday evening radio show called Bommen. A two-hour music show dedicated solely to indie rock. I became a young Alternative Nation citizen and I sacrificed much of my time and money to the Great Gods of the Nation - Sonic Youth, Pixies, Dinosaur Jr, Hüsker Dü et al. God knows I did also pay my fees to the, well, less great subgods.
Now, this was the era around 1988-1991 when the word indie actually meant something. The line between the alternative and the mainstream was clearly drawn and choosing side was a choice of identity. Looking back at the time, and skimming through my poor sounding tapes from the broadcasts, it's easy to realise how much fine music I ignored in favor of an endless stream of guitar massacre and spotty, unsexy shoegazers.
To get to the point: I thought this alternative scene was dead and gone a long time ago. But I'm proved wrong. It's alive and well and living in Germany.
The presenter of Bommen would have been proud to air at least ten tracks on IN SEARCH OF A MASTER-IN SEARCH OF A SLAVE - A TRIBUTE TO NICK DRAKE, released by bluNoise (whose sublabel Traurige Tropen is responsible for the release of Gilbert Isbin's tribute album earlier this year).
The trademarks are all present: massive walls of detuned guitars, dissonant feedback noise, and young men's nasal voices, usually contemplating the boredom of suburbian life - only in this case, the songs were originally recorded by an upper-class bohemian from the English countryside.
Each band on this album has been given the opportunity to choose their own favorite Nick Drake song. RIVER MAN, PLACE TO BE and FROM THE MORNING are featured twice, and MAYFAIR is covered for the first time since Millie Small's attempt in the early 70's. Swiss combo Honey For Petzi have, interestingly enough, decided that their favorite Drake tune is the short instrumental piece called HORN, here extended to nearly three minutes.
The majority of the songs are taken from the PINK MOON album, which is appropriate enough for the alternative approach. That stripped-down album is full of guitar riffs which can quite effectively be transformed into an electric feedback-festival. The best attempt, in my opinion, is Blackmail's PARASITE, although this track shares a common tendency to go on too long, in this case well beyond 5 minutes. Blackmail is described as "maybe the best known German indie-band", and they manage to preserve an unsettling nerve throughout the song. The singer does however sound a bit too indifferent to really crawl under the listener's skin.
Scumbucket, Blimps Go '90, Pendikel, Ulme, Bugs Know Best and Sandycoates (the last mentioned from the U.S.A.) delivers more of the old school indie/hardcore. Sonic Youth, Pixies, Nine Inch Nails and early Alice In Chains, as well as shoegazers like Ride and Swervedriver, are most likely represented in these bands' record collections. BLACK EYED DOG has been covered similarly, but to better effect, by Peter Bruntnell, and I fail to see any point in Blimps Go '90's 5-minute rendition of HARVEST BREED, but the rest in this category have come up with decent cover versions, bar the pathetic spoken lyrics of French band Bugs Know Best's PINK MOON.
RIVER MAN in the hands of Pendikel (described as "German trash-hardcore") is not bad at all. I like the switches between acoustic and electric guitars, and the song takes some unexpected turns. It comes out a bit stiff-legged though, while the original's standout quality is very much due to the vague, floating feeling of a song that can't decide if it's in a major or a minor key.
Mumble & Peg (from the U.S.A.) do some interesting things with WHICH WILL. It's a disturbing and chilling piece, backed up by dissonant feedback and samplings, that takes the tune to the opposite side of Lucinda Williams' tender camp-fire rendition from 1989. And, here's a singer who sounds like he means every word he sings.
The same must be said about the singer of Swiss band Favez, who tackle SATURDAY SUN in a fine way. A delicate whisper in the midst of all the noise on this album. An after hours sit-in at the smoky jazz cafe on the corner. It's a highlight of the album and it makes me wonder what Nick Cave would be able to do with this song.
The last track on the album is really an odd bird. At first I'm confused: is it Wagner? is it Carmina Burana? Is it a joke? But no, it's just Lude playing WAY TO BLUE as a 7-minute long medieval death mass. Perhaps it gives us a hint how Joy Division would have done it had they been more bombastic. It may sound strange in theory, but it actually works! It's one of the few tracks here that makes me go back to the original and listen to it with fresh ears. The chanteuse is struggling to keep her voice in tune, but it's really the instrumental arrangement that matters here.
Mikael Ledin
Rating: 3 (out of 5)
SOME OTHER VOICES:
"A monument dedicated to the famous British songwriter " (KöLNER)"
"The cream of the German Indie-pop meet in order to record their interpretations of Nick Drake songs. An outstanding performance!" (VISION)
"This sampler really makes sense!" (TRUST)
"It would be a crime to ignore this disc. It surely deserves greater attention in reviews and webzines." (MUSICBOOM/Italy)

http://www.algonet.se/~iguana/DRAKE/germantribute.html
 
--- Wer zum Teufel ist eigentlich NICK DRAKE? Muss ja schon wer Wichtiges sein, wenn ihm ein komplettes Tribute Album gewidmet wird. Aber wohl wissend, dass Leute in meinem Alter nicht zwingend über solch' Wissen verfügen, haben BluNoise gleich einen ausführlichen Info-Artikel beigelegegt. Aha, also ein grosser englischer Künstler, der zwischen 1969 und 1972 drei Platten veröffentlicht hat, psychisch völlig krank war, nicht zuletzt der Drogen wegen. Ausserdem völlig depressiv. Von Kritikern in den Himmel gelobt und trotzdem keine Platten verkauft, wegen der Psyche halt. Und dann auch noch dramatisch gestorben: an einer Überdosis Antidepressiva. Soviel zur NICK DRAKE-Kurzfassung.
Ob man Nick Drake nun kennt oder nicht. Diese Compilation zu kennen ist bestimmt kein Fehler. Denn musikalisch hat diese Platten eigentlich alles zu bieten, was Indie bieten kann. Schwermütige Songs mit krachigen Gitarren, traurige ruhige Songs, spannungsgeladenere Stücke ... Mal mit quietschenden Gitarren und heftigem Schlagzeug, dann wieder etwas poppiger. Dunkle, schwere Melodien wechseln mit harmonischem Gesang. Dann plötzlich rockigere Töne und ganz am Ende ein Song einer Band namens LUDE, der mit seinen Streichern und dem sirenenhaften Gesang fast schon Richtung Gothic geht. Die Schönheiten dieser Compilation haben meiner Meinung nach MILES, FAVEZ und PORF beigesteuert. FAVEZ betont ruhig, fast akkustisch mit einigen Piano-Passagen. Auch MILES eher ruhig, obwohl auch irgendwie stimmungsvoll beschwingt. PORF hingegen seien besonders dem Emo-Freund empfohlen: dieser Song ist intensiv und ein klein wenig dramatisch. Grossartig. Fazit: Auch nicht-NICK-DRAKE-Kenner können ruhig mal reinhören.
Jana (65%)

http://www.wasteofmind.de/reviews/texte/alt0101.shtml

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