honey
for petzi
structurotron
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tour
aellenf@hotmail.com
reviews
Honey For Petzi /// 1997
Teleski /// 1998
Heal All Monsters /// 2001
Nicholson /// 2003
Angels Camp /// 2003
Chevreuil For Petzi / Honey For Chevreuil /// 2003
Machnick /// 2004
Honey For Petzi / Seidenmatt /// 2004
miscellaneous (live reviews & articles)
In Search Of A Master - In Search Of A Slave (A Tribute To Nick Drake) /// 2000
not yet available
Teleski
/// 1998
--- Zweite Platte der Schweizer Indie-Rocker. Die Schweizer Indie-Rock-Band
Honey For Petzi präsentierte im Jahr 2000 mit "Teleski" ihren
zweiten Longplayer. Sami Benhardj, Christian Pahud und Phillippe Oberson kommen
dabei mit Gitarre, Bass und Schlagzeug in klassischer Besetzung und verbinden
Melancholie mit Melodie und extrem viel Energie. Eine gehörige Portion
Rock, die nie disharmonisch wirkt. Benhardjs charakteristische, sehr fragile
und prägnante Stimme passt sich perfekt ins Gefüge ein. Man kann weinen,
tanzen, singen und lachen und bleibt dabei nie unbeeindruckt.
http://www.indigo.de/unser_programm/titel/9081/
Heal
All Monsters /// 2001
--- Drei junge Schweizer mit wunderbar schräg klingenden Namen und eine
wunderschöne Postrock-Platte zwischen noisig-couchigen Momenten und notwisteskem
Gefrickel. Größtenteils instrumental gehalten, die Stimme selbst
nur ein Instrument, eingebettet in die Melodien. Eine Platte, auf die man sich
einlassen muss, die einen mitreißt und begeistert. Wie ein Sonnenaufgang
mitten am Tag durch Nebel und Wolken hindurch. Großartig.
johannes
http://14hoch2.net/oest/musik/honeyforpetzi.htm
--- Les Honey For Petzi ne sont pas du genre à faire dans la dentelle.
Ca cogne chez eux et ça cogne fort même. C'est pas le post-rock
à la Tarentel, Purr ou Early Day Miners. Non, vraiment, là, vos
oreilles en prennent pour leur grade. Personnellement, ça me plaît
bien ce côté sauvage, brutal et fougueux à la "peur
de rien", mais il faut savoir où on met les pieds, surtout lorsqu'on
est amateur de longue plages musicales tranquillement planantes.
Sans retenue aucune, les coups sont portés, et pas à moitié.
Le but n'est pas juste de faire mal ; l'adversaire (vous) doit être mis
à terre. Mais pour que cela demeure amusant – voyez le vice –,
il faut que la victime ne meure pas trop vite, d'où des moments d'accalmie.
Ainsi, pour ne pas effrayer l'auditeur sensible dois-je signaler la présence
de morceaux – les plus teintés d'électro(nica) – dont
les contours épousent la forme de l'oreille sans forcer le passage. Ce
serait néanmoins mentir que de nier les tendances parfois à la
limite du punk de cette entreprise quand les guitares et la section rythmique
s'emballent. Même lorsque Playdoh point le bout de son nez, c'est en accéléré.
Avec des morceaux qui font rarement plus de trois minutes trente, vous imaginez
le rythme imposé par ces "sauvageons" dont les petits arrangements
électro secs et abrasifs viennent aiguiser un peu plus ces compositions
déjà bien anguleuses.
Seul le dernier titre clôt cet album par un long bâillement dont
l'intérêt réside seulement dans le fait qu'il permet aux
oreilles de se reposer d'un long séisme sonore.
Entre les deux extrêmes, on n'est pas très loin de ce que Ganger
a pu faire de meilleur, en un peu moins fouillé, mais également
moins répétitif, dans un domaine où les boucles de batterie,
guitares et basse s'enchaînent, générant une surenchère
propice à l'explosion, trop systématique dans cette veine musicale,
mais tellement jouissive et source de frustration si elle ne vient pas.
Bien sûr, Honey For Petzi ne révolutionnera pas un genre déjà
bien usé, trituré dans tous les sens et dont les pionniers ont
déjà la carte vermeil. Cela dit, ne boudons pas le plaisir simple
que Fly Pan Am a maladroitement mis en phrase sur un de leur disque : "Ceux
qui inventent n'ont jamais vécu (?)"
Fred
http://www.popnews.com/popnews/honeyforpetzi/
--- lausanne teil 1. vergisst alles, was ihr über minimalismus und post-rock
gehört oder gelesen habt. hfp definieren diese begriffe absolut neu mit
ihrem dritten und mit abstand bestem album. diese scheibe trifft mich ins herz!
treibendes schlagzeug und epische gitarren auf der einen, fein kratzende elektrobeat-spielereien
und zuckersüsse melodien auf der anderen seite. durchgehend herrlich eingängige
basslinien und sehr verhaltener gesang in einigen wenigen stücken. ach,
vergesst alles, unbeschreiblich! nebenbei: produziert wurde die ganze geschichte
in chicago von keinem geringeren als steve albini (u.a. nirvana, sonic youth.)
die drei herren haben also was vor.
http://www.weboxx.com/winterlife/8/music/honey.html
--- C'est Zulyen qui va être content, Honey for Petzi vient de Lausanne...Je
n'inclus pas le plan dans la chronique ???
Gentlemen Records a sorti pas mal de perles depuis sa naissances. Les A Season
Drive, Favez et Toboggan ont déjà fait leurs preuves sur les pages
de Liability.
Ne pas classer Honey For Petzi dans un tiroir est la première chose à
faire. Parler de leur musique est la deuxième, et ce n'est pas une mince
affaire. Produit par Steve Albini, qu'il n'est plus nécessaire de présenter...cet
album a le mérite d'être franc. Honey For Petzi (dé)compose
ses titres complexes et inattendus. Les breaks se situent aux endroits les plus
masqués d'une portée musicale. Le rock des Suisses est succin
et efficace. Pas de complexes pour éditer des morceaux inhabituels: la
volonté d'aller plus loin est évidente.
Si l'on devait citer une influence, ou plutôt si l'on devait en trouver
une, cela serait peut être Tortoise. Post rock me direz vous ? pas forcément,
la désorganisation des morceaux donnent envie de regarder à l'horizon...plus
haut et plus loin. Pas la peine d'ajouter que le chant se résume à...une
présence mince et inopinée.
3,5 / 5
Dorian
http://perso.wanadoo.fr/liability/chroniques/honeyforpetzi.htm
--- Honey For Petzi semble, par cet album, entrer par la grande porte du rock
torturé se moquant ouvertement des principes de base et n'a, que comme
prétention, de laisser la voie libre à une créativité
née du simple assemblage guitare-basse-batterie. Comme ses ancêtres
Shellac ou Tortoise, le groupe suisse fonde ses morceaux à base de rythmiques
décalées et en perpétuel mouvement ainsi que de guitares
faussement mélodiques se laissant souvent aller à des répétitions
efficaces et prenantes. Honey For Petzi prend insolemment le temps de faire
évoluer son oeuvre à chaque piste jusqu'à surprendre l'auditeur
grâce à des courants d'air électriques intenses mais aussi
par quelques accalmies électroniques, véritables contre-pied dans
l'esprit d'un auditoire prétentieux.
Ce "Heal All Monsters" est une fois de plus une belle représentation
de la créativité suisse. Incroyablement mature, cet album ne souffre
d'aucun manque, nous prouve une fois de plus que la musicalité du rock
peut aussi se permettre l'absence régulière de chant pour laisser
s'exprimer chacun des instruments pouvant parfois accoucher de sonorités
inattendues mais toujours brutes. Les explorateurs sonores trouveront en ce
groupe une nouvelle destination qui, bien qu'abordable, transpire la curiosité
et l'intérêt. Conseillé? Evidemment...
Matthieu
30/01/2003
http://www.bokson.net/rock/chronique/674.html
--- Troisième album pour Honey For Petzi, trio suisse originaire de Lausanne.
Le premier à sortir sur Gentlemen et Aerinsk et le premier aussi à
bénéficier d'un producteur de choix.
En effet, « Heal All Monsters » a été enregistré
et mixé par Steve Albini dans son Electrical Audio Studio de Chicago
fin 2000 puis masterisé à Londres en mars dernier.
Honey For Petzi pratique un post-rock en grande partie instrumental, d'influence
post-hardcore, une écriture sèche et restreinte, toute en tensions
et énergies contenues, toujours sous-jacentes. Une écriture descendant
de celles de Seam, Codeine, Shipping News ou Slint mais qui est allée
vers quelque chose de plus aéré, pas forcément éloigné
de Couch, Kepler, 18th Dye ou Notwist, mais sous une forme plus impressionniste,
minimale, pure.
Il s'agit moins chez Honey For Petzi d'écrire et structurer un morceau
que de construire un assemblage de notes, d'accords et de tensions, à
vocation esthétique et émotionnelle.
Honey For Petzi n'a rien d'un groupe de poprock, pas plus qu'il n'est expérimental.
Le but ici semble de retranscrire des émotions dans une langue posthardcore
qui doit beaucoup au slowcore. Le rendre les plus palpables possible sans l'artefact
de couplets refrains, de répétions de batteries et d'arrangements
superfétatoires.
On retrouve ici la même intelligence et subtilité d'écriture,
la même alchimie de sons, que sur les premiers disques de Playdoh et Purr.
A la différence que contrairement aux Français, les Suisses de
Honey For Petzi laissent au chant une place secondaire.
« Heal All monsters » commence en force avec un « Structurotron
» tout en énergie tendues, en guitare rythmique posthardcore, tension
régénératrice. C'est un peu comme l'achèvement en
vélo de la montée d'une colline. La fatigue se fait sentir, mais
plutôt que de défaillir dans les derniers mètres, on jette
toute l'énergie qui reste dans une rage euphorisante pour se projeter
au sommet, crevé, les jambes et le pouls tremblant, mais heureux. Les
premières secondes au sommet sont alors les plus belles et tandis que
les battements du cœur et la respiration s'apaisent, on jette un regard
de victoire personnelle sur le paysage qui s'offre.
La batterie se retrouve remplacée par des sons électroniques minimalistes
sur l'instrumental « Snakes & Scorpions ». La rencontre un peu
entre Sonora Pine et Autechre.
Guitare, basse, batterie, explosives sur un « Morgan's Thrill »
jouissif et très court (1 min 30).
Première entrevue avec le chant. « Post-Teenage State »,
Sam chante de façon chuchotée, mais formidablement évocatrice
à la façon d'un Sooyoung Park sur une musique qui rappelle les
meilleurs instants du « Whales lead to the deep sea » de Purr. Très
beau morceau.
Suit un « Telecabine » plus groove et maritime, mais à la
rythmique étouffante qui empêche l'installation d'un climat et
nous laisse paumé dans une technique froide et efficace, sans chaleur
ni douleur. Même erreur sur « Safari Deluxe » qui vise à
l'apaisement, mais dont les capacités à planer sont réduites
par une rythmique trop sèche et la sensation d'être pris dans une
boucle qui nous empêche d'admirer le paysage.
« Labrador » essaie de nous emmener autre part, mais l'assemblage
d'idées géniales réminiscences - ici de Boys Life - n'a
jamais suffi à créer un morceau mémorable. Manque une alchimie.
Elle est présente sur « Formes Flottantes » où le
chant de Sam et la batterie viennent créer un pont entre Sonora Pine
et Bedhead. Il y a juste la fin du morceau en expérience électronique
qui est un peu vaine.
« Kraken » les voit céder à une explosion d'énergie
posthardcore, mais l'absence d'éléments poétique ou d'idées
novatrices n'en fait rien d'autre qu'un intermède. Sensations similaires
sur « Pandor » : on dirait que Honey For Petzi peine à terminer
ces morceaux qui ressemblent généralement à l'assemblage
de deux trois idées pas forcément coordonnées.
Ce sont les morceaux chantés qui s'en sortent le mieux car Sam y injecte
âme et fragilité qui font le contrepoids de l'efficacité
esthétique. Sans chant « Facteur cheval » aurait été
inbuvable par exemple.
Le disque continue avec deux instrumentaux intéressants, mais peu originaux
et en rien exceptionnels, « Thalassa » et « Alveole ».
On ne lèvera une oreille que pour un morceau caché qui laisse
dans un premier temps l'électronique remplacer la batterie tandis qu'une
paire guitare / basse à la Shipping News dessine des paysages. Celle-ci
retrouve alors la batterie avec laquelle elle fait bon ménage poétique.
Troisième album intéressant pour Honey For Petzi, beaucoup de
bonnes idées, une bonne production mais peut être pas l'aboutissement
de l'écriture. On espère que le trio progressera par la suite
dans l'élaboration de structures qui sont quand même le fondement
du post-rock.
Didier
http://www.matamore.net/annexes/chr_honey.htm
--- dann hält der zug, die musik wechselt, die gegend wird etwas bekannter.
couch lächeln da aus den melodien hervor, es wird mächtig gepostrockt,
die bahn gleitet jetzt schneller durch eine weite ebene, das hihat treibt, es
wird vertrackter, rhythmisch kniffliger, auch lauter. von gar nicht so weit
her grüßen north of america aus noch nicht ganz so krachigen zeiten,
bei "snakes & scorpions" (bzw. "formes flottantes")
steigen notwist dazu, erzählen kurz von sich, es knackt und zischt. eine
fast komplett instrumentale platte ist dieses dritte werk der drei westschweizer
(selten so tolle namen wie sami benhadj, philippe oberson und christian pahud
gehört). der gesang ist nur eine weitere komponente, sticht kaum hervor.
der zug rauscht durch die landschaften richtung endstation, mogwai sehen kurz
vorbei, tortoise auch und dennoch ist das eigenständig. noch einmal kurz
bergan, dann wieder die weite fläche in der sich mühsam durch die
wolken kämpfenden sonne. wundervolle sache. (und ganz am rande produziert
von steve albini in chicago.)
[johannes|oestberlin.de]
http://www.biginberlin.de/simsalonaut/platten/rezis/honeyforpetzi-heal.htm
--- Honey for petzi, un groupe Suisse « nourri aux bonbons Suisses aux
plantes », nous délecte ici d'un album riche en émotion.
Une pop teinté d'électro (mais pas trop), d'une classe, qui passe
largement au dessus de la moyenne, même si la corde sur laquelle joue
nos 3 trublions est usée depuis bien belle lurette.
Les plages ici ne durent rarement plus de 3min30, et sont toutes musicales,
ou tout du moins pour la plupart
Les voix, pour les Honey for petzi sont ici renvoyé au second plan.
La musique se fait répétitive, je veux dire par là que
bien sûre, chaque morceau, a sa propre identité, et nous fourni
sa part d'émotion, mais que tout simplement la rythmique, est mécanique,
que les guitares, se font entêtante, et vous rentre dans la tête
et se pour chaque morceaux.
Et que s'il vous prenais d'écouter attentivement en vous concentrant
exclusivement sur les morceaux, vous vous sentirez attirer inconsciemment dans
leur univers. Tantôt explosive, tantôt calme, ou tout simplement
électro.
la musique de Honey for petzi, ne laisse pas insensible, les amateurs de Schellac,
vont aimer sans aucun doute.
Une preuve évidente, que l'émotion, ne passe pas forcément
par un duo voix hurlante et voix chantée et que écrire des morceaux
au milieu des vaches dans une prairie entourée de montagnes, inspire
incontestablement (c'est dingue l'idée que l'on peu avoir des Suisses
:-)). Nos 3 petits Suisses, nous présentent leur œuvre avec une
production clinique et brute (sans fioritures).
C'est sobre (pas dans le mauvais sens du terme) et surtout beau. Et j'en redemande
les amis.
A noter que les honey for petzi, vont nous faire l'honneur de venir en France
au mois d'avril, un groupe et un univers à ne pas louper.
En plus, ils passent à Nantes, les gars, vous avez déjà
un spectateur !
Par: Erick
http://erick.666.free.fr/Headinstars%20webzine%20v2.0/chronique_honey_for_petzi_heal_all_monsters.html
Nicholson
/// 2003
--- Honey For Petzi aus Lausanne haben 1997 als Indierockband à la Sebodah
angefangen. Im Zuge der kurzen Postrock-Welle haben sich ihre Einflüsse
Richtung Tortoise oder Trans Am verschoben. Der Hype um Postrock ist schon eine
Zeit lang vorbei, Honey For Petzi spielen aber immer noch Postrock, oder besser
gesagt, ihre Sichtweise davon. Nach dem Erfolg ihres letzten Werks "Heal
all monsters", das von Steve Albini (Bush, Cheap Trick, Nirvana) produziert
wurde, ist das neue Album "Nicholson" eine Verfeinerung ihrer Ideen.
Die Songs nehmen immer wieder unerwartete Wendungen oder wechseln zwischen laut
und leise! Einer der gelungensten Tracks - neben vielen anderen - ist "Sauvabelin",
das sich durch verschiedene Stimmungen und Ebenen führt und eine gewaltige
Dynamik und Spannung erzeugt. (RPA)
http://www.swiss-music-news.ch/cd/reviews/Honey_For_Petzi_03.html
--- Le fait d'avoir enregistré leur précédent album «
Heal all monsters » aux côtés de Steve Albini n'a apparemment
pas suffit à la formation suisse pour assouvir sa passion pour Chicago.
Il flotte en effet dans les « airs » de « Nicholson »
un doux parfum d' ambiances « chicagoanes » (June of 44, Shellac…).
Entre noise mélodique et rock instrumental, Honey for petzi nous entraîne,
par le biais de cet album, dans des atmosphères énergiques et
tendues empruntes de la fraîcheur d'une rosée du petit matin. Si
le groupe privilégie par instant la « démonstration »
au détriment de l'émotion, les huit compositions de cette production
restent tout de même agréables grâce notamment à une
orchestration axée en grande partie autours de la batterie. Un dynamisme
positif se dégage incontestablement de cet album et il en devient rapidement
communicatif. Si « Nicholson » est une production difficile d'accès
dans sa globalité, il reste cependant la preuve qu'Honey For Petzi est
un digne représentant du post rock européen.
Note : 6,5 / 10
remi
http://www.gentlemen.ch
on vous conseille : Slint, Shellac, June of 44, Unwed Sailor, Chevreuil…
http://www.nobrainnoheadache.com/chro/index.php?id_alb=1040
--- Déjà remarqués par leur précédent disque
"Heal All Monsters" enregistré par Steve ALBINI, HONEY FOR
PETZI réapparaissent avec ce nouvel album juste après leur tournée
francaise en compagnie du nantais CHEVREUIL ! Pour ceux qui les ont vus en concert,
il n'y a aucun doute quant à ces 8 nouveaux morceaux ! Juste mixture
des lourdeurs Noise rythmiques d'un SHELLAC et des ambiances plus calmes et
tranquilles de l'univers des groupes de CHICAGO(MINOR FOREST...), HONEY FOR
PETZI a laissé ce coup ci de côté tout cet univers empli
d'électronica qu'on avait pu apprécier sur leur précédente
production ! Ce nouveau mini album s'inscrit parfaitement dans la lignée
"avant rock" très rythmique et "nicholson" se décale
plus vers le rock brutal que vers l'univers ambivalent de leur premier disque
! De longues plages à divaguer, l'âme tranquille, de spacieuses
ambiances au cachet particulièrement fin... On aime à penser au
goût mélodique développé par un EXPLOSIONS IN THE
SKY tout en s'imaginant une certaine adéquation avec l'énorme
part rythmique "SHELLAC-isée" du jeu de la batterie ! Réellement
sensibles et talentueux, ces 3 suisses débarqueront dans votre discothèque
non pas d'une manière révolutionnaire mais titilleront certainement
l'oreille avide des adorateurs de la chose musicale influencée par le
rock soft et stylé de CHICAGO !
erwan (14/05/03)
http://www.stnt.org/UneChroniqueDeDisque.php3?i=478
--- Obwohl Honey For Petzi aus Lausanne kommen und dem Favez-, Chewy- etc.-Umfeld
zuzuordnen sind, verfolgen sie einen anderen musikalischen Ansatz als die Erstgenannten.
Statt wuchtig-emotional-kantige Pop-Songs im Rockgewand zu schreiben, arbeitet
das Trio verstärkt mit rhythmischen und repetitiven Elementen und verzichtet
auf Gesang. Das Resultat ist atemberaubender Post-Rock, der einen immer wieder
in Staunen versetzt ob der Vielseitigkeit, die sich mit lediglich Bass, Gitarre
und Drums (wobei alle Instrumente gleichberechtigt verwendet werden) erreichen
lässt. Musik die man wohl liebt oder hasst. Ich liebe sie, definitiv. (jdw)
http://www.bandorama.ch/CPcdtipps/CPfj2003honeyforpetzi.htm
--- "Heal All Monster" avait mis tout le monde d'accord, il en est
de même avec "Nicholson", Honey For Petzi dore en bonne partie
l'image du rock marginal européen. Déjà expérimental
lors de son premier effort, le groupe poursuit ici son chemin en repoussant
encore plus loin les limites de son talent pour jouer insolemment d'originalité.
Honey For Petzi est mystérieux et cache jusqu'au dernier moment les surprises
que contiennent "Nicholson". Véritable laboratoire, cet album
prouve une nouvelle fois la suffisance de l'instrumental, qui peut ainsi s'aventurer
dans des voies quasi inexplorées auparavant. Si l'écoute globale
est cependant difficile à cause du besoin constant de concentration,
les talents du groupe mettent peu de temps à sauter aux oreilles des
éventuels aventuriers qui reconnaîtront tour à tour quelques
ressemblances avec Fugazi ("La Maison") ou Shellac ("Sauvabelin"),
ressemblances pas si exagérées que cela.
Puisant tant dans la noise que dans le rock, Honey For Petzi intercale subtilement
expériences sonores, bruits stridents, et mélodies pour un résultat
varié, homogène et des plus intéressants. Un groupe qui
mérite largement une plus grande reconnaissance...
Matthieu
07/05/2003
http://bokson.net/rock/chronique/844.html
--- Figure de proue du rock lausannois au même titre que Favez, Honey
for Petzi vient de sortir Nicholson, son quatrième album. Après
le succès de Heal all monsters qui leur a valu une estime méritée
outre-Helvétie, les trois Vaudois poursuivent l'édification de
leur cathédrale instrumentale.
Lassé des schémas traditionnels, Honey for Petzi démembre
ses compositions, lance d'un côté une guitare furtive, maintient
le cap grâce à une basse aventureuse, retrouve au coin d'un silence
sa guitare échappée. A l'avant-garde du rock, le trio lausannois
pratique le concept et invente une musique qui touche davantage l'intellect
que les émotions.
Dépourvu de sa voix pour l'occasion, Honey for Petzi pallie l'absence
de textes par une construction très narrative et architecturale de sa
musique. Un peu à l'image d'une bande originale de film, où les
images seraient remplacées par des fragments de guitares en perdition.
Une quête qui, malgré son ascétisme, révèle
un monde imaginaire particulièrement ambitieux.
http://www.lagruyere.ch/culture/disques/p.htm
--- Following the successful and monumental album "Heal All Monsters"
released on Gentlemen records in May 2001, nobody can pretend not to have heard
of the brilliant and unique post-rock/rock music of the Lausanne-based band
HONEY FOR PETZI. They have released 3 albums up to now. 2001 was the year of
the "Heal All Monsters" full length recorded by STEVE ALBINI.
Since that album, one of the most original and entertaining albums of our time,
the band has been brought to the front of the Swiss indie rock scene and received
massive press exposure while gaining a growing and solid fan base.
After the release of "Heal All Monsters", the young trio hasn't taken
a break, but instead toured in Switzerland, France and Germany performing their
incredibly precise and brilliant shows and then worked hard on some new materials,
while recording the original soundtrack for Emanuelle Antille's movie "Angel's
Camp".
At last, the "?post-rock?" heroes are back with the marvelous mini
album "Nicholson" that contains 8 stunning tracks from their brand
new material, recorded in February in Geneva by TVO in four days. Fans of "Heal
all Monsters" will be far from disapointed, and everybody is bound to agree
that the band's compositions are becoming even more mature and accomplished.
This new release still explores unknown musical territories. With their entertaining,
intelligent and original instrumental rock music, the band has definitely found
a particular and new way to play music that has become impossible to classify
among the variety of nowadays' pre-defined actual music.
"Nicholson" is more aggressive sounding, and has efficient angular
rock structures, imaginative sound landscapes, hypnotic feelings, autistic atmospheres,
static or rocking bass lines all of this supported by heavy precise drum patterns…
HONEY FOR PETZI happily destroys all the clichés related to the present
day rock scene, thus bringing something fresh, new and innovative.
For fans of : SHELLAC, DON CABALLERO, DIANOGAH,…
http://www.punx.ch/shop/produkt.php?artnr=2396
--- Depuis que don caballero (les maîtres du genre) a décidé
de splitté, une ribambelle de groupes issus de divers horizons, essaye
de relever le défi lancé il y plus de dix ans par slint et fugazi.
On a vu ses derniers l'émergence de groupes français tels que
cheval de frise ou chevreuil. Honey for petzi sont suisses et plus précisément
de la riante cité de Lausanne. Leur musique est faite de tension, de
loops de guitares répétés jusqu'à mort s'en suive.
Cependant s'il est vrai qu'il est dur d'innover dans un tel style, le groupe
helvète se démarque le long de ces huit titres par de superbes
passages calmes, lorgnant plus du côté de chokebore que de hella.
Alors on se dit qu'on tient là un client sérieux, peut être
le groupe que l'on attendait depuis la triste mort de don caballero. Malheureusement,
après plusieurs écoutes, certes la musique fait toujours son effet,
mais la redescente se fait sentir. Ceci dit ce disque se détache un peu
du reste du peloton et vaut largement une écoute. Ils ont au moins le
mérite de nous faire vaciller comme au bon vieux temps d'un what burns
never returns. L'avenir leur est ouvert espérons qu'ils sauront exploiter
leur côté plus émotionnel plus mélancolique comme
sur la dernière piste qui ressemble un peu au dernier mogwai. On leur
fait confiance. En vous remerciant.
Vinz
http://www.chez.com/adcouvrirabsolument/nicholson.htm
Angels
Camp /// 2003
--- Quelques semaines seulement après la sortie de son album Nicholson,
lequel fait la part belle aux guitares rock, le trio de Lausanne est de retour
dans nos oreilles avec une production bien différente. Angels Camp est
en effet la bande-son originale du film d'Emmanuelle Antille qui sera projeté
lors de la Biennale d'art contemporain de Venise. Ce projet moderniste permet
ainsi à Honey For Petzi d'ouvrir un nouveau chapitre de ses élucubrations
métaphysico-esthétiques.
Il est difficile d'appréhender une musique sans les images qu'elle est
censée soutenir, mais on peut s'amuser à imaginer des ambiances
et des paysages. Les titres mystérieux des compositions portent dans
un univers forestier: "Forest Lament", "Melody of a spectral
Tree", "Branches Revolt" ou encore "Evil on the Edge of
Wood". Ce premier indice est corroboré par un post-rock recréant
le bruit du vent et des feuilles qui virevoltent ("On the Road"),
quand ce n'est pas le pas de créatures animales ("Manimal").
Plus on avance, plus on croit entrer dans un univers à la Tolkien. La
forêt est dense et pénétrante, les luttes y sont nombreuses,
que ce soit avec des ennemis extérieurs ou des tentations internes. La
lumière se cache, laissant la vue à la merci des autres sens.
Les arbres parlent, la faune frémit. C'est alors que surgit un îlot
d'apaisement et de clarté ("The Creek"), vite recouvert par
l'ombre sombre de l'angoisse, ultime tempête avant le réveil des
anges venus éclairer la forêt de leur sérénité
("Angels Camp").
Honey For Petzi continue donc dans son univers de rock-fiction avec toujours
autant d'imagination. Angels Camp ne sera cependant réservé qu'aux
passionnés, puisque le tirage a été limité à
500 copies...
Isti
http://www.frequencerock.com/cd/artistes.php
--- Barely a few weeks after releasing their latest record (Nicholson), HONEY
FOR PETZI are back with yet some more candy for the ear. It seems like the Lausanne
based band HONEY FOR PETZI will be surprising us forever. With the release of
the original soundtrack album "Angels Camp", the band shows us another
side of their talent "Angels Camp" is the original soundtrack composed
by the band for Emmanuelle Antille's movie "Angels Camp" that will
be shown at the contemporary art Biennale in Venice. This project has already
received massive press coverage and word of mouth of the work of HONEY FOR PETZI
on the soundtrack makes it a much anticipated release. While the other records
showed us a breath-taking ability to master rhythm as well as a new intelligent
way to play instrumental rock music, "Angels Camp" features a more
ambient quieter HONEY FOR PETZI style.
The band wrote the 10 songs of the soundtrack as the images of the movie were
submitted to them during the making of the movie, making this album a truly
coherent and accomplished record. They gracefully play with the "clichés"
of classical film music and bring us variations of a main musical theme. This
marvellous soundtrack is balanced between beautiful cold musical atmospheres
and crispy bright harmonies all the while losing us in strange and dreamy feelings.
HONEY FOR PETZI still explore a new way to make music, they bring us a quieter
side of themselves and yet it is as complex, imaginative and brilliant as their
more "rocking" albums. The album, apart from being included in The
Angels Camp book created by Emmanuelle Antille (3000 copies), will be limited
at 500 copies.
http://www.punx.ch/shop/produkt.php?artnr=2416
Chevreuil For Petzi / Honey For Chevreuil /// 2003
not yet available
not yet available
Honey For Petzi / Seidenmatt /// 2004
--- die rückkehr der heimlichen. endlich
ein lebenszeichen zweier bands, über die man eigentlich gar nichts weiß:
honey for petzi aus lausanne und seidenmatt aus berlin veröffentlichen
jeweils zwei neue stücke auf dem schönsten aller formate, der 10".wesentlich
kompakter und roher als noch auf ihrer letzten veröffentlichung "nicholson"
(gentlemen) gehen honey for petzi mit den zwei vorliegenden stücken konsequent
weiter in die richtung, die sie von dem fantastischen "heal all monsters"
(gentlemen; in deutschland supermodern) aus gesehen mit eben jenem "nicholson"
einschlugen. weniger in seperaten songs gedacht als eher in bewegungen spielt
die band ihre verknotete rockmusik scharf an seltsamen rockismen vorbei, vermeidet
aber geschickt den direkten kontakt. so thront auch hier wieder das kräftige,
sparsame schlagzeugspiel in der mitte und wird von gitarre und bass durch gewohnt
trockene, knorpelige figuren in unvollkommen kreisen umspielt. der rabiate und
dichte sound und im gegensatz dazu die wunderschön ausholenden harmoniebewegungen,
gerade auch im zweiten ihrer beiden stücke, zeigen wieder einmal die beeindruckende
entwicklung dieser band innerhalb der durch den reduzierten umgang mit ihren
instrumenten gesetzten koordinaten und die leichtigkeit, mit der honey for petzi
diese dann doch einfach aufzubrechen vermögen. während honey for petzi
mehr und mehr ihre musik verdichten, beschreiten seidenmatt eher den umgekehrten
weg. um einiges luftiger im gewand als auf ihrem album "wasser luft"
(sinnbusrecords) brechen sie mit ihrem zuvor noch akribisch ausgeloteten prinzip
ihrer an- und abschwellenden dynamik, um einem weicheren fluss ihrer stücke
platz zu lassen. die vorher aufwändig zelebrierten krachigen passagen sind
kurzen und präzisen eruptionen gewichen oder deren andeutungen, wenn wie
in "durchlicht" allein das einsetzen des mehr gestrichenen schlagzeuges
reicht, vor allem durch das fehlen expliziter lautstärke die wirkung von
eben lautstärke zu erzeugen. seidenmatt haben auf ihrer suche nach der
wirkung von klang die kleineren formen endeckt, den moment des innehaltens,
die lockereren strukturen. die band geht hörbar entspannter an ihre musik
und agiert gerade dadurch weit eindringlicher und konkreter als auf älteren
aufnahmen.
die split-10" von honey for petzi und seidenmatt erscheint am 25.10.2004
bei sinnbusrecords/berlin und gentlemen/lausanne im vertrieb der alive ag.
http://www.label.sinnbus.de/content/sbr008.html
miscellaneous
(live reviews & articles)
--- UPStage, jeudi 7 août 2003, 23h00 [CH]
La plus puissante machine à groover du pays de Vaud est de retour avec
deux disques fantastiques: d'abord Nicholson, un 8 titres plein de hargne, tendu
jusqu'aux os et rustique de la tête aux pieds, puis la BO du film d'Emmanuelle
Antille Angels Camp, plus délicat et expérimental, qui sera présentée
à la biennale de Venise cet été. On ne prend pas de risque
en prédisant que leur performance sur la chaleureuse UPStage sera belle,
nerveuse, douce, fantasque et, dans tous les cas, mémorable comme chacun
de leurs concerts.
http://www.fornoise.ch/fornoise2003/honeyforpetzi.html
--- CHEVAL DE FRISE + CHEVREUIL + HONEY FOR PETZI - nantes (17/04/03) olympic:
HONEY FOR PETZI ouvre la soirée devant un public attentif venu nombreux
à l'Olympic de NANTES ! 2 morceaux pour se mettre en jambe, régler
le son et oups c'est parti pour du rock mellant SHELLAC, post rock et autres
influences rock from CHICAGO ! Un batteur ultra présent, qui frappe fort,
les deux autres se chantant tranquillement leur chanson dans leur tête,
manquant peut être d'énergie et de mal de ventre pour que l'on
puisse rentrer complètement dedans... Bon concert néanmoins...
Et puis le meilleur groupe francais arrive sur scène, le public ne s'y
trompe pas, CHEVAL DE FRISE est énorme, on ne peut qu'admirer la musique
de ces deux là, mélangeant aussi bien infuence rock, noise que
jazz ou free jazz... on sent réellement le boulot derrière, tout
bénef' pour la liberté entre eux deux ! Vincent à la batterie
laisse de plus en plus d'espace dans son jeu permettant à la guitare
de thomas de s'y infiltrer en totale liberté, pour mieux s'accorder et
rentrer en totale synergie dans les passages plus cinglants ! Je ne sais pas
où ils s'arrêteront mais on atteint quand même ici le summum
de la musique francaise ni plus ni moins ! Génial ! Un temps de pause
au bar et CHEVREUIL deboule sur scène... pas facile après CHEVAL
DE FRISE (erreur tactique ???)... Fini la fraîcheur, place à la
lourdeur et au martellement ! Le problème de CHEVREUIL en concert est
intimement lié au manque de prise de risque, le delay de la guitare ne
permettant pas au groupe de se mettre réellement en danger... Et comme
on se repose (et qu'on en dépend réellement...) sur le rythme
initial de la guitare, on n'est obligé de suivre.... et on suit... du
coup, il suffit que le rythme du départ soit peu incisif pour que le
morceau soit gaché ! Je trouve donc que ca marche par moment, quand justement
les deux peuvent entrer en communication sans dépendre de quoi que ce
soit d'autre... Là, ca frappe fort et l'énergie est au rendez
vous... mais la plupart du temps, on a vite l'impression de longueur... Une
histoire loin d'être terminée donc... Bonne soirée nantaise
!
erwan(17/04/03)
http://www.stnt.org/UneChroniqueDeConcert.php3?i=19
--- Chevreuil + Honey For Petzi + Cheval de Frise (Poitou-Charentes) Spectacle
- Le jeudi 17 avril 2003 - POITIERS - (86)
- Chevreuil
Une batterie frappée d'un son brut et précis, entourée
de quatre gros amplis double-corps pour la guitare anguleuse et méthodique,
suffisent aux deux Nantais pour créer l'atmosphère épileptique
de leurs compositions instrumentales. Leur deuxième album Chateauvallon,
évoque bien quelques influences brillantes, entre le son austère
et rugueux de Shellac, et le rock mathématique de Don Caballero.
Si le légendaire marabout Albini a versé quelques gouttes de son
génie à la production, l'enregistrement est fait au vol et sans
filet, à l'image du concert : une expérience vivante de ruptures,
contrastes, boucles minutieuses et rythmique chaotique. Les riffs tournoyants,
la superposition de longues plages auto-samplées de guitare soyeuse ou
abrasive, construisent ces phrases millimétrées.
Le duo fait preuve d'une audacieuse détermination au cours de cette avancée
sur le fil du rasoir, que l'on imagine sur la pointe des pieds, à l'affût
d'un frêle équilibre.
- Cheval de Frise
Intriguant duo bordelais, cette formation atypique construit son post-rock à
tour de rôle baroque, classique et mélodique. Une batterie méthodique,
ciselée et précise, une guitare classique amplifiée, aux
constructions complexes et cristallines, tissent un méandre de notes,
juxtaposées et enchevêtrées.
A l'image du nom de leur deuxième album Fresques, sur les parois secrètes
du crâne, l'écoute délivre une écriture calculée,
faites d'intervalles, de ponctuations et d'un nombre incalculable de variables
superposées. Il est difficile d'imaginer que quatre mains suffisent à
jouer de telles phrases musicales. Leur concert suffit à peine à
délivrer la solution de cette équation dont on ne comprendra que
l'intensité, l'intelligence et l'émotion.
- Honey for Petzi
Ce trio suisse ouvrira le bal de ces musiques que l'on qualifie facilement de
post quelque chose. L'après quoi ? Ces influences de plus en plus actuelles
creusent un sillon réunissant le rock, le jazz, la noise et le hardcore,
explorées ici, de Lausanne à Chicago, de Nantes à Bordeaux…
http://fr.news.yahoo.com/030407/49/1r0w.html
--- Honey For Petzi, Paris [Les Instants Chavirés] - samedi 19 avril 2003
Cela valait le coup de traverser tout Paris pour assister à cette soirée
Post Rock aux Instants Chavirés.
Honey For Petzi partagent l'affiche avec Cheval de Frise et Chevreuil. Programmation
animalière en somme.
Nos ours de Lausanne commencent les premiers, comme inscrit sur le billet.
La salle est minuscule et elle ne paye pas de mine; idem pour la scène.
Avec le minimum de matèriel, Honey For Petzi a fait le maximum et nous
a donné la définition exacte de ce qu'est le talent.
Les titres du dernier album « Nicholson » sonnent furieusement et
semblent avoir été façonnés pour le live. Basse
directe, batterie rentre dedans avec étouffés de cymbales à
la Shellac, guitare aux arpèges sublimes, tout est là pour faire
de ce moment quelque chose d'intense et magique. Le rock est minimaliste et
en majorité instrumental. Le guitariste ne se servira de son micro que
sur « Post Teenage State » (probablement leur meilleure chanson)
ainsi que pour présenter fort timidement son groupe. Il parle peu, il
exprime ses sentiments grace à un de ses meilleurs vecteurs : la musique.
Les chansons se suivent et me transportent loin, très loin. Il y a du
monde autour de moi, mais malgré cela je me sens très seul, comme
happé par le tourbillon de cette hypnose calculée, infernale et
étourdissante. « Nicholson » jouée un moment aux pouces
sur les jacks débranchés, la fracassante « Les Impôts
», mais aussi un « Kraken » massacrant me propulsent en un
territoire inconnu. Je suis dans ma bulle. Le rappel « Easy Rider »
et sa structure linéaire que l'on a pas l'habitude d'entendre chez eux
clôture le set en beauté.
Pas une fois je n'ai regardé ma montre. Je suis parti ailleurs, je suis
rentré dans leur monde. Un sourire béat, sûrement niais
s'est affiché sur mon visage. Peu importe. J'ai à nouveau pu constater
quel pouvoir la musique pouvait avoir.
Excellent ! 18/20
par Oneair
Set List: (par Sbd)
-Structurotron
-Les Impôts
-Post Teenage State
-Hazel
-Golem
-Morgan's Thrill
-Mini Biche
-Pandor
-Sauvabelin
-Kraken
-Telecabine
---
-Easy Rider
http://www.xsilence.net/concert-110.htm
--- Honey for Petzi vient de Suisse. Ses influences de plus en plus actuelles
creusent un sillon réunissant le rock, le jazz, la noise, le hardcore,
explorées ici de Lausanne à Chicago, de Nantes à Bordeaux.
Le trio basse guitare batterie saupoudré d'une discrète couche
électro, tisse ses ambiances instrumentales, sages ou ponctuées
d'explosions soniques. Ces constructions musicales étranges proviennent
sans doute de leurs instruments, produits de leur propre fabrication. L'intensité
naît également de l'échange sur scène entre ces musiciens,
qui s'écoutent et s'assemblent, explorant les multiples façons
d'assembler les éléments d'un puzzle à trois pièces.
http://seine-saint-denis.cityvox.com/profil/0,3997,D93FRAPCOCIT138918,00.html
In Search Of A Master - In Search
Of A Slave (A Tribute To Nick Drake)
/// 2000
--- "Tribute To"-Platten gibt es unzählige, die meisten davon
sind mäßig, viele sogar schlecht. Nur wenige Künstler verstehen
es, einen fremden Song zu veredeln. R.E.M. können es, Nick Cave auch
und Jimi Hendrix sowieso. In den Räumen des kleinen Plattenlabels bluNoise
Records im Rheinland grassierte schon lange der Gedanke, einen Sampler mit
Coverversionen des verstorbenen Sänger/Songschreiber-Genies Nick Drake
aufzunehmen. Zumal der Name des Briten immer wieder Thema auf dem Label war.
Gilbert Isbin hat mit Plays Nick Drake ein ganzes Album mit Akustik-Versionen
veröffentlicht und der bluNoise-Headliner Blackmail covert "River
Man" auf dem superben Werk Science Fiction.
In Search Of A Master - In Search Of A Slave bietet alle Höhen und Tiefen
einer Tribute-Platte. Blackmail nehmen "Parasite" (von Pink Moon)
recht ruppig auseinander und auch Scumbucket lassen von der traurigen Ballade
"Place To Be" (Pink Moon) nur Melodiefetzen übrig, während
sie den Song mit ihren Gitarren umpflügen. Blimps Go '90 machen aus dem
60-sekündigen "Harvest Breed" (Pink Moon eine recht gelungene
Rocknummer mit etlichen Breaks. Pendikel gehen mit "River Man" (Five
Leaves Left) trotz wuchtiger Gitarreneinsätze respektvoll und doch eigenständig
um, was auch für Blackmail beim selben Song gilt. Miles dagegen gelingt
mit "Mayfair" (Time Of No Reply) nur eine recht belanglose Version
und Favez scheitern komplett an "Saturday Sun" (Five Leaves Left).
Honey For Petzi aber schaffen es, sich sehr liebevoll und naiv mit "Horn"
(Pink Moon) auseinander zu setzen. Die fünfzehn Beitrage halten sich
mal dicht am Original, mal entfernen sie sich weit und dienen nur als Basismaterial
in der eigenen Soundwelt. Mehr war nicht zu erwarten, und wer sich an einen
Drake-Song wagt, läuft eh Gefahr, daran zu scheitern. In diesem Fall
muss sich Nick Drake jedenfalls nicht vor Wut im Grabe umdrehen.
Sven Niechziol (Aus der Amazon.de-Redaktion)
http://www.amazon.de
--- bluenoise bands geben sich die Ehre, 10. Oktober 2001
Nick Drake war ein Virtuose seiner Zunft.Nicht nur konnte er sein Leiden zeitlebens
auf den offiziellen drei LP's wunderschön vertonen,sondern wurde nach
seinem Tod eine, wenn es auch anmaßend klingt, Legende.Nun haben sich
u.a. Blackmail,Scumbucket oder auch Favez bereiterklärt seine Stücke
zu covern. Leider ist dies sehr durchwachsen ausgefallen und kann nicht wirklich
begeistern, bis auf wenige Ausnahmen wie das wunderschöne Stück
"Place to be " von Scumbucket oder das beste Lied der Cd "Riverman"
von Blackmail. Schade eigentlich, der Ansatz war ja löblich, nur weiß
man nicht ob man Nick Drake damit einen Gefallen getan hat.
Rezensentin/Rezensent: rabenkopfe@hotmail.de aus berlin, redaktion
http://www.amazon.de
--- There was a time in my life when the highlight of the week was a Swedish
Sunday evening radio show called Bommen. A two-hour music show dedicated solely
to indie rock. I became a young Alternative Nation citizen and I sacrificed
much of my time and money to the Great Gods of the Nation - Sonic Youth, Pixies,
Dinosaur Jr, Hüsker Dü et al. God knows I did also pay my fees to
the, well, less great subgods.
Now, this was the era around 1988-1991 when the word indie actually meant
something. The line between the alternative and the mainstream was clearly
drawn and choosing side was a choice of identity. Looking back at the time,
and skimming through my poor sounding tapes from the broadcasts, it's easy
to realise how much fine music I ignored in favor of an endless stream of
guitar massacre and spotty, unsexy shoegazers.
To get to the point: I thought this alternative scene was dead and gone a
long time ago. But I'm proved wrong. It's alive and well and living in Germany.
The presenter of Bommen would have been proud to air at least ten tracks on
IN SEARCH OF A MASTER-IN SEARCH OF A SLAVE - A TRIBUTE TO NICK DRAKE, released
by bluNoise (whose sublabel Traurige Tropen is responsible for the release
of Gilbert Isbin's tribute album earlier this year).
The trademarks are all present: massive walls of detuned guitars, dissonant
feedback noise, and young men's nasal voices, usually contemplating the boredom
of suburbian life - only in this case, the songs were originally recorded
by an upper-class bohemian from the English countryside.
Each band on this album has been given the opportunity to choose their own
favorite Nick Drake song. RIVER MAN, PLACE TO BE and FROM THE MORNING are
featured twice, and MAYFAIR is covered for the first time since Millie Small's
attempt in the early 70's. Swiss combo Honey For Petzi have, interestingly
enough, decided that their favorite Drake tune is the short instrumental piece
called HORN, here extended to nearly three minutes.
The majority of the songs are taken from the PINK MOON album, which is appropriate
enough for the alternative approach. That stripped-down album is full of guitar
riffs which can quite effectively be transformed into an electric feedback-festival.
The best attempt, in my opinion, is Blackmail's PARASITE, although this track
shares a common tendency to go on too long, in this case well beyond 5 minutes.
Blackmail is described as "maybe the best known German indie-band",
and they manage to preserve an unsettling nerve throughout the song. The singer
does however sound a bit too indifferent to really crawl under the listener's
skin.
Scumbucket, Blimps Go '90, Pendikel, Ulme, Bugs Know Best and Sandycoates
(the last mentioned from the U.S.A.) delivers more of the old school indie/hardcore.
Sonic Youth, Pixies, Nine Inch Nails and early Alice In Chains, as well as
shoegazers like Ride and Swervedriver, are most likely represented in these
bands' record collections. BLACK EYED DOG has been covered similarly, but
to better effect, by Peter Bruntnell, and I fail to see any point in Blimps
Go '90's 5-minute rendition of HARVEST BREED, but the rest in this category
have come up with decent cover versions, bar the pathetic spoken lyrics of
French band Bugs Know Best's PINK MOON.
RIVER MAN in the hands of Pendikel (described as "German trash-hardcore")
is not bad at all. I like the switches between acoustic and electric guitars,
and the song takes some unexpected turns. It comes out a bit stiff-legged
though, while the original's standout quality is very much due to the vague,
floating feeling of a song that can't decide if it's in a major or a minor
key.
Mumble & Peg (from the U.S.A.) do some interesting things with WHICH WILL.
It's a disturbing and chilling piece, backed up by dissonant feedback and
samplings, that takes the tune to the opposite side of Lucinda Williams' tender
camp-fire rendition from 1989. And, here's a singer who sounds like he means
every word he sings.
The same must be said about the singer of Swiss band Favez, who tackle SATURDAY
SUN in a fine way. A delicate whisper in the midst of all the noise on this
album. An after hours sit-in at the smoky jazz cafe on the corner. It's a
highlight of the album and it makes me wonder what Nick Cave would be able
to do with this song.
The last track on the album is really an odd bird. At first I'm confused:
is it Wagner? is it Carmina Burana? Is it a joke? But no, it's just Lude playing
WAY TO BLUE as a 7-minute long medieval death mass. Perhaps it gives us a
hint how Joy Division would have done it had they been more bombastic. It
may sound strange in theory, but it actually works! It's one of the few tracks
here that makes me go back to the original and listen to it with fresh ears.
The chanteuse is struggling to keep her voice in tune, but it's really the
instrumental arrangement that matters here.
Mikael Ledin
Rating: 3 (out of 5)
SOME OTHER VOICES:
"A monument dedicated to the famous British songwriter " (KöLNER)"
"The cream of the German Indie-pop meet in order to record their interpretations
of Nick Drake songs. An outstanding performance!" (VISION)
"This sampler really makes sense!" (TRUST)
"It would be a crime to ignore this disc. It surely deserves greater
attention in reviews and webzines." (MUSICBOOM/Italy)
http://www.algonet.se/~iguana/DRAKE/germantribute.html
--- Wer zum Teufel ist eigentlich NICK DRAKE? Muss ja schon wer Wichtiges
sein, wenn ihm ein komplettes Tribute Album gewidmet wird. Aber wohl wissend,
dass Leute in meinem Alter nicht zwingend über solch' Wissen verfügen,
haben BluNoise gleich einen ausführlichen Info-Artikel beigelegegt. Aha,
also ein grosser englischer Künstler, der zwischen 1969 und 1972 drei
Platten veröffentlicht hat, psychisch völlig krank war, nicht zuletzt
der Drogen wegen. Ausserdem völlig depressiv. Von Kritikern in den Himmel
gelobt und trotzdem keine Platten verkauft, wegen der Psyche halt. Und dann
auch noch dramatisch gestorben: an einer Überdosis Antidepressiva. Soviel
zur NICK DRAKE-Kurzfassung.
Ob man Nick Drake nun kennt oder nicht. Diese Compilation zu kennen ist bestimmt
kein Fehler. Denn musikalisch hat diese Platten eigentlich alles zu bieten,
was Indie bieten kann. Schwermütige Songs mit krachigen Gitarren, traurige
ruhige Songs, spannungsgeladenere Stücke ... Mal mit quietschenden Gitarren
und heftigem Schlagzeug, dann wieder etwas poppiger. Dunkle, schwere Melodien
wechseln mit harmonischem Gesang. Dann plötzlich rockigere Töne
und ganz am Ende ein Song einer Band namens LUDE, der mit seinen Streichern
und dem sirenenhaften Gesang fast schon Richtung Gothic geht. Die Schönheiten
dieser Compilation haben meiner Meinung nach MILES, FAVEZ und PORF beigesteuert.
FAVEZ betont ruhig, fast akkustisch mit einigen Piano-Passagen. Auch MILES
eher ruhig, obwohl auch irgendwie stimmungsvoll beschwingt. PORF hingegen
seien besonders dem Emo-Freund empfohlen: dieser Song ist intensiv und ein
klein wenig dramatisch. Grossartig. Fazit: Auch nicht-NICK-DRAKE-Kenner können
ruhig mal reinhören.
Jana (65%)
http://www.wasteofmind.de/reviews/texte/alt0101.shtml