CENTRE D'ETUDES SUPERIEURES D'ØSTFOLD Français des Affaires et Commerce International Renaud Soufflot de Magny

Cette page est réalisée à partir des soirées électorales des deux principales chaînes de télévision (NRK, publique et TV2, privée) et des principaux sites Web consacrés à ces élections.

NB : Résultats définitifs : cliquez ICI

02h10 : LES INSTITUTS DE SONDAGE AVAIENT DONNE UNE IMAGE ASSEZ EXACTE DU PAYSAGE POLITIQUE
Les instituts de sondage ont eu à suivre l'évolution d'une opinion pour le moins fluctuante pendant deux mois. On ne peut qu'être frappé par les écarts ayant existé entre les organismes, quoique les chiffres se soient rapprochés en fin de campagne. L'institut MMI a eu peu de flair en créditant dans sa dernière enquête (réalisée du 8 au 11 septembre) les travaillistes d'un confortable 40 % des voix alors que les six autres instituts les plaçaient en dessous du seuil des 36,9 %. Autre "plantage", celui d'Opinion qui a nettement sous-évalué le Parti du progrès, lui accordant à peine 11,4 %.
Mais dans l'ensemble, la profession n'a pas à rougir de son travail. Les résultats quasi-définitifs actuellement disponibles sont très proches de la moyenne des dernières enquêtes publiées.
En ce qui concerne les "sortie des urnes", celui de Gallup, donnant à 21 heures 1,5 points d'avance aux conservateurs sur le Parti du progrès, a été moins proche de la réalité que celui de MMI.
 
 

	% des suffrages exprimés	Moyenne des derniers sondages publiés avant le scrutin (7 instituts)*	Moyenne des sondages publiés à 21h (2 instituts)**	Résultat réel Totalisation 96,4 % des suffrages
	RV (Alliance rouge)	1,8 (1)	1,5 (0)	1,6 (0)
	SV (Socialistes de gauche)	6,6 (10)	6,8 (10)	5,9 (9)
	AP (Travaillistes)	36,2 (68)	34,1 (62)	35,2 (65)
	SP (Parti du centre)	7,6 (11)	7,6 (12)	8,0 (11)
	KrF (Chrétiens-démocrates)	12,7 (22)	13,8 (25)	13,7 (25)
	V (Libéraux)	5,0 (7)	4,8 (7)	4,4 (6)
	H (Conservateurs)	14,3 (23)	15,5 (26)	14,2 (23)
	FrP (Parti du progrès)	14,1 (23)	14,4 (23)	15,3 (25)
	Andre (Divers)	1,7 (0)	1,5 (0)	1,6 (1)

*La moyenne des projections en sièges ne concerne que les 5 instituts qui ont publié de telles simulations.
** Seul MMI a proposé une projection en sièges à 21 h

01h10 : CARL I. HAGEN NE VOTERA PAS LA DEFIANCE A L'ISSUE DE LA DECLARATOIN DE POLITIQUE GENERALE DU NOUVEAU PREMIER MINISTRE
Carl I. Hagen a rappelé au cours du grand débat politique de ce soir que son parti jouera un rôle déterminant pour la survie du futur gouvernement. Les travaillistes étant clairement décidés à ne pas faire de cadeau à ceux qui leur succéderont, il suffirait que le Parti du progrès mêle ses voix aux leurs pour mettre le gouvernement en minorité.
Rappelant que les travaillistes quittent le pouvoir "de leur plein gré" car ils demeurent de loin la principale force politique du pays, il a souligné que le pays doit être gouverné et qu'en conséquence, il ne votera pas la censure à l'issue de la déclaration de politique générale du nouveau Premier ministre.

00h50 : COURTE BIOGRAPHIE DE KJELL MAGNE BONDEVIK, PROBABLE FUTUR PREMIER MINISTRE
Né le 23 septembre 1947 à Molde, marié, trois enfants.
Formation en théologie, a exercé la fonction de pasteur avant de se consacrer entièrement à la carrière politique.
Député à 23 ans, Ministre de l'enseignement de 1983 à 1986, ministre des affaires étrangères de 1989 à 1990.
Numéro un du Parti démocrate-chrétien de 1983 à 1995, président du groupe parlementaire démocrate-chrétien depuis 1993.
Hostile à l'entrée dans l'Union européenne, mais partisan de l'Espace économique européen qui associe la Norvège à l'UE.
Attache une grande importance aux valeurs familiales traditionnelles, hostile à l'avortement.
Ne refuse pas une certaine libéralisation de l'économie, mais à condition que le dimension sociale ne soit pas oubliée : situation des personnes âgées, système médical, ouverture de crèches et d'écoles maternelles, aide aux pays en voie de développement.
A des convictions, mais sait se montrer pragmatique. Il aura besoin de cette souplesse pour faire cohabiter dans un éventuel gouvernement de coalition libéraux et Parti du centre.

00h30 : LE LEADER DU PARTI CONSERVATEUR NE CROIT PAS A L'ALTERNATIVE REPRESENTEE PAR LA COALITION DU CENTRE
Jan Petersen a affirmé au cours du "débat des leaders" retransmis en direct par les principaux médias audiovisuels qu'il ne croit pas à la viabilité de l'alternative représentée par les trois partis de la coalition du centre et qu'il ne la cautionnera pas.

00h25 : LE PREMIER MINISTRE THORBJØRN JAGLAND CONFIRME SA DEMISSION
Thorbjørn Jagland vient de confirmer qu'il présentera sa démission au roi à la mi-octobre, dès que le gouvernement actuel aura déposé son projet de budget. Il s'agit là de la procédure normale en Norvège.

00h20 : DERNIERE TOTALISATION (89% des bulletins dépouillés)

		Rappel 1993	SONDAGE 21H MMI/NRK	SONDAGE 21 H Gallup/TV2	TOTALISATION  00H18
	RV (Alliance rouge)	1,1 (1 siège)	1,6 (0)	1,4	1,6 (0)
	SV (Socialistes de gauche)	7,9 (13 sièges)	6,4 (10)	7,2	5,9 (8)
	AP (Travaillistes)	36,9 (67 sièges)	34,4 (62)	33,8	35,1 (64)
	SP (Parti du centre)	16,8 (32 sièges)	7,6 (12)	7,7	8,1 (12)
	KrF (Chrétiens-démocrates)	7,9 (13 sièges)	14,3 (25)	13,4	13,7 (25)
	V (Libéraux)	3,6 (1 siège)	4,6 (7)	5,0	4,4 (6)
	H (Conservateurs)	17,0 (28 sièges)	14,9 (26)	16,0	14,2 (23)
	FrP (Parti du progrès)	6,3 (10 sièges)	15,2 (23)	13,5	15,3 (26)
	Andre (Divers)	2,5	1,2 (0)	2,0	1,6 (1)

 
 

00h00 : LES DECLARATIONS DE THORBJØRN JAGLAND ATTENDUES AVEC IMPATIENCE
En raison de l'incertitude entourant les chiffres, le grand débat réunissant le Premier ministre et les grands leaders politiques, qui doit être retransmis en direct du Parlement par les chaînes de télévision, a été quelque peu retardé. Thorbjørn Jagland est la dernière personnalité à arriver au Storting et on attend de lui qu'il présente sa position plus explicitement que dans sa première déclaration.

23h50 : SOCIALISTES DE GAUCHE, TRAVAILLISTES ET PARTI DU CENTRE OBTIENNENT LA MOITIE DES SIEGES
Selon les chiffres provisoires, un gouvernement travailliste pourrait survivre si les socialistes de gauche et le Parti du centre l'acceptaient. Ces trois partis obtiendraient environ 83 sièges, ce qui correspond exactement à la majorité absolue.
Pendant la législature précédente (1993-1997), socialistes de gauche et Parti du centre ont refusé de renverser les travaillistes, ne voulant pas d'une alternative marquée à droite. Mais il n'y avait pas à proprement parler de majorité parlementaire car les votes des députés ont varié avec les sujets.
Bien que le sujet ait semblé tabou toute la soirée, il est probable que les travaillistes spéculent déjà sur les déboires de leurs probables successeurs et envisagent un retour au pouvoir en cours de législature.

23h40 : GRAPHIQUE : LE PARLEMENT EN 1993 ET EN 1997 (à partir des estimations disponibles à 23h)

23h25 : LE PREMIER MINISTRE SORTANT SE MONTRE PRUDENT DANS SES PREMIERS COMMENTAIRES
La première déclaration publique de Thorbjørn Jagland ce soir, devant ses partisans, a surtout consisté à féliciter ses plus proches collaborateurs dans la campagne, qu'il a fait venir à ses côtés sur la tribune. "Nous obtenons un bon résultat, alors que tous étaient contre nous", a-t-il déclaré, ajoutant "Je confirme ce que j'ai dit pendant la campagne. Ce pays a besoin d'une clarification politique". Il a semblé ainsi confirmer implicitement sa démission si les chiffres actuels se confirment, tout en semblant espérer un retour au pouvoir des travaillistes, sans en préciser le calendrier.
Ces propos ont suscité un certain flottement sur les plateaux de télévision, commentateurs et hommes politiques estimant le message assez peu clair.

23h05 : DERNIERE ESTIMATION NATIONALE : LES TRAVAILLISTES EN DESSOUS DES 36,9 %
En % et en sièges : RV 1,5 (0) - AP 35,3 (65)- SV 5,3 (8) - SP 8,2 (12) - KrF 13,3 (24) - V 4,4 (6) - H 12,8 (19) - FrP 17,5 (30) Source : NRK

22h50 : LE SEXE JOUE UN ROLE DETERMINANT DANS L'ORIENTATION PARTISANE
Selon le sondage MMI d'aujourd'hui, il y a deux fois plus d'hommes que de femmes parmi les électeurs du Parti du progrès. Le parti conservateur est également plutôt masculin. En revanche, le parti chrétien-démocrate séduit deux fois plus de femmes que d'hommes. Le Parti travailliste possède un électorat plus équilibré.

22h30 : UN POLITOLOGUE ESTIME QUE LES TRAVAILLISTES POURRAIENT ATTEINDRE 36,9 %
Le politologue William Lafferty estime au vu des totalisations provisoires que les travaillistes pourraient atteindre 36, 9 % car les grandes villes encore peu comptabilisées votent d'avantage travailliste.
Cependant, la plupart des analystes semblent estimer ce soir qu'il est très peu probable que Thorbjørn Jagland gagne son pari.

22h20 : LES VOTES PAR LA POSTE FAUSSENT LES TOTALISATIONS PROVISOIRES
Totalisation nationale à 22h15 et projection en sièges si ces chiffres se confirmaient : RV 1,5 (1) - SV 5,2 (7) - AP 32,9 (68) - SP 9,8 (11) - KrF 15,1 (223) - V 4,6 (6) - H 18,0 (17) - FrP 16,3 (32) - Autres 1,8 (0).
On peut toutefois douter de la représentativité des 600 000 bulletins dépouillés ici. En effet, on peut en Norvège voter à l'avance par la poste, ce qu'a fait près d'un électeur sur six. Or la plupart de ces bulletins postaux sont dépouillés en priorité, avant les votes en urne. Or les personnes qui votent de cette façon n'ont pas forcément le même profil que le reste du corps électoral.
De plus, les chiffres définitifs ne seront connus que mercredi car afin de préserver la confidentialité du vote, environ 10 % des bulletins postaux déjà reçus ont été mis de côté et ne seront dépouillés qu'après-demain, en même temps que les bulletins qui arriveront seulement mardi ou mercredi matin du fait des retards de la poste.

22h00 : BONDEVIK FAVORI POUR LE POSTE DE PREMIER MINISTRE
Anne Enger Lahnstein vient de confirmer sur TV2 que Kjell Magne Bondevik, du Parti démocrate-chrétien ferait "un Premier ministre remarquable". Celui-ci est donc désormais le candidat unique pour la coalition du centre.
Toutefois, cette coalition ne disposerait que de 44 sièges sur 165 selon le sondage MMI/NRK, contre 62 pour les travaillistes sortants. Même en ajoutant les députés du Parti conservateur, on n'arrive qu'à 70 sièges pour les partis "bourgeois" modérés. Pour ne pas être renversé, un gouvernement du centre devra donc bénéficier de la bienveillance soit de la droite populiste (Parti du progrès), soit de certains élus de gauche. Cette question de la fragilité d'un gouvernement du centre,

21h35 : LES PREMIERS DEPOUILLEMENTS CONFIRMERAIENT L'ECHEC DES TRAVAILLISTES
Au vu des premiers chiffres des bulletins dépouillés, le politologue Frank Aarebrot, associé à la soirée électorale de TV2, estime sauf surprise statistique, les travaillistes devraient se trouver en dessous de 36,9 %, comme les instituts MMI et Gallup l'annonçaient dès 21 heures.

21h25 : LA COALITIN DU CENTRE PRETE A ASSURER LE POUVOIR
Le leader du Parti du centre, Anne Enger Lahnstein, tout en regrettant le score de son parti, qui recule de 9 points par rapport à 1993, confirme que son mouvement est prêt à participer à un gouvernement avec le Parti démocrate-chrétien et le parti libéral.
Ces trois partis ne représentent pourtant qu'un quart des électeurs à en croire les chiffres communiqués par MMI et Gallup (mais il ne s'agit encore que de sondages et non d'estimations à partir de bulletins réels), qu'un quart des électeurs et ne devraient également disposer que d'un quart des sièges au Parlement.
Mais le Premier ministre Thorbjørn Jagland, également leader du Parti travailliste avait affirmé tout au long de la campagne que sa formation quitterait le pouvoir en cas de recul par rapport aux 36,9 % recueillis en 1993.
C'est maintenant Kjell Magne Bondevik, du Parti démocrate-chrétien qui fait figure de favori pour diriger le nouveau gouvernement.

21h10 : SONDAGES SORTIE DES URNES

		Rappel 1993	SONDAGE 21H MMI/NRK	SONDAGE 21 H Gallup/TV2
	RV (Alliance rouge)	1,1 (1 siège)	1,6 (0)	1,4
	SV (Socialistes de gauche)	7,9 (13 sièges)	6,4 (10)	7,2
	AP (Travaillistes)	36,9 (67 sièges)	34,4 (62)	33,8
	SP (Parti du centre)	16,8 (32 sièges)	7,6 (12)	7,7
	KrF (Chrétiens-démocrates)	7,9 (13 sièges)	14,3 (25)	13,4
	V (Libéraux)	3,6 (1 siège)	4,6 (7)	5,0
	H (Conservateurs)	17,0 (28 sièges)	14,9 (26)	16,0
	FrP (Parti du progrès)	6,3 (10 sièges)	15,2 (23)	13,5
	Andre (Divers)	2,5	1,2 (0)	2,0

21h00 : SELON DEUX SONDAGES SSU, LES TRAVAILLISTES REALISERAIENT ENVIRON 34 % DES VOIX. SI LES ENGAGEMENTS DE CAMPAGNE SONT TENUS, THORBJØRN JAGLAND DEVRAIT PRESENTER SA DEMISSION

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