DE FAUSSES CROYANCES...

 

 

 

Le conditionnement des enfants

 

Le Comité national du bétail et de la viande aux États-Unis se fait un devoir d'aller

"chercher les enfants du pays dès leur plus jeune âge "

et de

" les préparer à manger de la viande tout leur vie. "

L'institut américain distribue lui aussi du "matériel éducatif" à des milliers d'écoles.

Chaque jour, aux États-Unis, 9 millions de poulets, de poules, de cochons, de veaux et de vaches meurent par des mains humaines. Le nombre d'animaux tués est égal à la population entière de San Francisco.

Nos attitudes vis-à-vis de la viande sont profondément conditionnées. On nous a appris à croire que notre santé dépend de notre consommation de viande. Notre virilité, notre statut social.

La croyance populaire veut que les produits animaux constituent deux des quatre principaux groupes d'aliments et soient essentiels à la santé humaine. Mais les recherches les plus poussées sur les effets des régimes alimentaires sur la santé humaine démontrent le contraire.

Il n'y a pas si longtemps, tout le monde était spontanément convaincu que la viande était bonne pour la santé. Il y a 25 ans, tout le monde prétendait aussi que la cigarette était inoffensive.

 

 

 

 

Trois millions de cobayes humains

 

C'est après la première guerre mondiale que la communauté scientifique commença à s'interroger au sujet des effets de la consommation de viande sur la santé. A cette époque, le blocus des Alliés empêcha toute importation au Danemark.........le gouvernement Danois s'orienta vers une alimentation à partir de céréales réservées au bétail..... ce fut une vaste expérience de végétarisme dont l'échantillonnage était composé de 3 millions de sujets. Les scientifiques furent sidérés par les résultats. Lors de cette restriction alimentaire, le taux de mortalité baissa de 34%, le taux le plus faible depuis l'histoire de la ville de Copenhague. La même expérience fut tentée et réussie durant la seconde guerre mondiale. Dans plusieurs autres pays, la même découverte fut faite et il devint de plus en plus difficile d'ignorer l'avantage d'un régime végétarien sur la santé.

Pendant 99,99% de son histoire, l'humanité a mangé ce qu'elle pouvait trouver, cultiver, tuer ou élever. Mais après la seconde guerre mondiale, les scientifiques entreprirent pour la première fois de compiler les statistiques complètes établissant la corrélation entre les régimes alimentaires et la santé de toutes les populations du monde. Leurs recherches permirent d'établir une forte corrélation entre la consommation de viande et une courte espérance de vie. Les Inuit, les Lapons, les Groenlandais et les tribus Kurgi de Russie sont les populations qui consomment le plus de viande au monde et celles dont la durée de vie est la plus courte, environ 30 ans.

Les États-Unis possèdent la technologie médicale la plus perfectionnée du monde et l'un des climats les plus tempérés. Grands consommateurs de viande et de produits animaux, les Américains ont également l'une des espérances de vie les plus faibles des pays industrialisés. La moyenne de consommation de viande et produits animaux dans les populations à grand taux de longévité (de 90 à 100 ans) est de 1,5% en apport de calories.

 

 

 

Le préjugé voulant que les gens qui mangent de la viande soient en général plus forts et en meilleure forme que les végétariens est à ce point répandu dans le psychisme collectif que toute personne qui songe à devenir végétarienne a l'impression d'entendre une voix qui répète inlassablement : "La viande donne des forces, tu es en train de t'affaiblir.... " préjugé entretenu à coup de millions de dollars par les promoteurs de viande et les organismes officiels : "Le boeuf donne des forces, ne prenez pas le "risque" de ne pas manger de viande....... "

 

 

Même les végétariens bien renseignés ne peuvent demeurer insensibles à la force de cette pensée collective. Ils deviennent parfois irritables, inquiets et sentent le besoin de justifier leur choix alimentaire. Nous avons tellement foi en la viande qu'il est normal que certaines personnes se sentent mieux après sa consommation. Étant donné le lavage de cerveau que nous subissons, on peut comprendre cette réaction. Les préjugés même conscients sont difficiles à déraciner.

 

 

 

Résultats des recherches en laboratoire

 

 

De très nombreux tests d'endurance on été faits sur un grand échantillonnage comportant des consommateurs de viande, des athlètes végétariens et des végétariens sédentaires. En moyenne, les résultats des végétariens étaient de deux fois supérieurs à ceux des consommateurs de viande, tous athlètes.

Une autre expérience de tests à bicyclette a été réalisée avec un groupe d'hommes dont l'alimentation variait. Avant de faire les tests, on leur a fourni un régime mixte composé de viande et de légumes. Avec ce régime, ils pédalaient en moyenne 114 minutes. Les mêmes sujets reçurent ensuite un régime riche en viande, lait et oeufs et leur endurance musculaire diminua à 57 minutes. On leur donna peu après un régime strictement végétarien et leur endurance passa à 167 minutes.

En Belgique, les médecins ont comparé un groupe de végétariens et de consommateurs de viande serrant une pince à compteur. Les végétariens l'emportèrent facilement : 69 à 38.

Pratiquement, la plupart des champions mondiaux, toutes disciplines confondues, sont végétariens.

 

Les fameuses protéines

 

Nos amis les animaux

 

Retour à végétarienne

 

Retour à Pérou

 

 

 

 

 

 

 

 

1