Nos Ancêtres Fournier
Selon nos recherches effectuées jusqu'à ce jour,
32 personnes portant le patronyme Fournier ont traversé l'Atlantique entre 1650 et 1800. La plupart de ces Fournier se sont mariés après leur arrivée en Nouvelle France. Quatorze de ces Fournier furent des soldats, dont 9 se marièrent et cinq sont décédés célibataires .De ces 32 Fournier, 19 ont fait souche et 11 d'entre eux, ont laissé une descendance dont nous pouvons suivre la trace jusqu'à nos jours, les autres ayant laissé une descendance sur deux à quatre générations, pour ensuite perdre leurs traces.--. Quatre autres Fournier mariés sont sans descendance et les 4 autres sont restés célibataires.
1-
Il semble que le premier de nos ancêtres à fouler le sol de la Nouvelle France soit Guillaume Fournier.Il est le fils de Gilles Fournier et Noëlle Gageult de Coulmer en Normandie. La date de son arrivée peut être approximative, puisque nous n'avons retrouvé aucun document prouvant son arrivée au pays avant son mariage avec Françoise Hébert, le 20 novembre 1651, à Québec. Guillaume Fournier et Françoise Hébert laisseront la descendance la plus nombreuse.
2-
Le deuxième Fournier à arriver au pays, est Jacques Fournier de la Ville. Il est natif de la paroisse St-Jean-en Grève de Paris. Fils de Michel Fournier, conseiller du roi, et de Michelle Croyer. Il se marie à Trois-Rivières avec Marguerite Crevier , le 14 mai 1657. Ce mariage sera annulé quelques années plus tard. Il n'y aura pas d'enfant de ce mariage. Jacques Fournier se remariera avec Hélène du Figuier , le 24 octobre 1663 à Québec. De cette union naîtront plusieurs enfants. Nous n'avons toutefois pas retracé de descendants après la troisième génération portant le patronyme Fournier.
3
-Nicolas Fournier arrive en Nouvelle France le 25/05/1664 sur le bateau le "Noir de Hollande".Originaire de St-Étienne des Marans, fils de Hugues Fournier et Jeanne Huguette. Il travaille comme domestique avant de prendre épouse. Nicolas se mariera le 30 septembre 1670 avec Marie Hubert, à Québec. Nicolas et Marie Hubert laisseront la deuxième plus importante descendance, à travers tout le Canada et la Nouvelle Angleterre.
4-
Sur le même bateau, le "Noir de Hollande", vient aussi en 1664, un autre Fournier, Pierre dit des Forges . Il est meunier, engagé au service de Jean Bourdon et il est originaire du Poitou. Ce Pierre semble cependant avoir gardé le statut de célibataire. Nous n'avons aucune trace d'un possible mariage.
5-
Robert, originaire de la paroisse St-Ouen de Lampar, Normandie, signe un contrat d'engagement le 15 juin 1661 à Dieppe . Au recensement de 1681 à Lachine, il est âgé de 62 ans .Il semble être demeuré célibataire. Frère de Jean Fournier qui suit.
6-
Jean Fournier ,venant de St-Ouen de Lampar aussi, frère de Robert. On ignore s'il s'était marié en France ou après son arrivée au Canada. Sa date de mariage, avec Marie Crispin, est notée comme étant 1667 et le lieu est inconnu. Ce couple ne semble pas avoir eu d'enfant. Au recensement de 1681 à Lachine, il est âgé de 54 ans, son épouse de 42 ans. Il possède 2 fusils, 14 bêtes à cornes, 50 arpents en valeur.
7-
François Fournier dit "LaRoche", arrive au pays vers 1663. Il habite Québec, lors du recensement de 1666. On le retrouvera ensuite à Montréal. Il est maçon de son métier.
8-
Gabriel Fournier dit "Laverdure", soldat de la compagnie Carignan-Sallière, passe un contrat chez le notaire Bégnine Basset pour une obligation , à Montréal en l'an 1667.
9-
Claude Fournier est le quatrième Fournier qui fera souche en Nouvelle-France. Il est le fils de Étienne Fournier et Michelle Gendray, de Pouilly-en Auxois, en Bourgogne. Il est tonnelier de son métier. La date de son mariage, avec Jeanne Renault, (fille de Jacques Renault et Marie Charrier le 11 novembre 1681, à Château -Richer. Nous retrouvons leurs descendants sur cinq générations.
10-
Antoine Fournier dit Préfontaine, qui se marie à Boucherville avec Marie Ronceley, le 11février 1688, s'établira dans la région de Longueil. Il est fils de Denis Fournier-Préfontaine et de Catherine Desallières, de Beaumont-les-Nonains, diocèse de Beauvais, Ile-de-France. Il se remariera le 16 juillet 1696 avec Marie-Madeleine Ozannes à Notre-Dame de Montréal. Antoine Fournier et Marie Ronceley laisseront une descendance qui portera tantôt le patronyme Fournier et tantôt celui de Préfontaine à partir de 1800, pour finalement porter presque uniquement le nom de Préfontaine à compter de 1925, sauf quelques exceptions.
11-
En 1690, le 30 avril, nous retrouvons le mariage de Jean Fournier avec Anne Massard. Il est originaire de St-Sauveur de La Rochelle, en Aunis. Le contrat de mariage est passé devant le notaire Gilles Rageot. Nous n'avons aucune trace de descendant de ce couple.
12-
Vient ensuite Jules Le Fournier Du Vivier, lieutenant-cadet d'une Cie d'infanterie, fils de Jacques Fournier et Marguerite Carpentier, qui se marie avec Madeleine Thérèse Gadbois le 16 août 1692, à Montréal. Il laissera une descendance sur deux ou trois générations, qui portera surtout le patronyme DuVivier.
13-
Le mariage de Pierre Fournier De Belval, à Québec, avec Marie Ancellin est célébré le 30 juillet 1693.Pierre est le fils de Jacques Fournier de Belval et Ursule Gaucher de la paroisse Ste-Catherine d'Orléans en Orléanais. Leur descendance s'établira dans la région du Richelieu et de Sorel. Pierre Fournier et Marie Ancellin laisseront une descendance jusqu'à nos jours qui portera surtout le patronyme Belval à compter de 1800 sauf quelques exceptions.
14
-Il va se passer une trentaine d'années avant que nous ne trouvions trace d'un autre Fournier qui vient prendre souche au pays. Lyvrain Fournier dit Liévain se marie le 6 avril 1728, avec Marie-Suzanne Fauteux, à Pointe aux Trembles de Neuville. Il est le fils de Antoine et Anne Gourdon de Maurage, près de Mons en Hainault en Belgique. Ses descendants s'établiront dans la région de Sorel et de Portneuf. Les descendants porteront d'abord le patronyme Fournier, puis Lyévain, Clément, Guévin ou Guérin. Cette souche a des descendants jusqu'à nos jours
15-
Un Fournier dont nous ignorons la date d'arrivée au pays ainsi que la date et le lieu de son mariage, est Joseph Fournier, marié avec Marie Jolliet. Toutefois, nous retrouvons leurs descendants sur quatre générations dans la région de Montréal et de L'Acadie.(Cté St-Jean).
16-
Entre 1740 et 1750, trois autres Fournier viennent prendre souche ou se marier au pays. Pierre Fournier, fils de Guillaume Fournier et Madeleine Poirier de St-Martin-de-Seure,, en Orléanais, se marie à Beaumont, avec Françoise Couture, fille de Guillaume Couture et Marie-Anne Adam, le 5 février 1743. Il est meunier, et demeure quelques années à Québec avant de s'établir en 1747 à Montmagny. Pierre et Françoise Couture laisseront une importante descendance jusqu'à nos jours.
17-
Le dernier de cette décennie, un autre soldat, Caporal de Lanaudière, Pierre Fournier dit Brisefer, fils de Pierre Fournier et de Marguerite Métayer, de Notre-Dame de Niort, diocèse de Poitiers, au Poitou. Il se marie avec à Marie-Louise Liénard, fille de Sébastien Liénard et de Catherine Bonhomme, à Québec, le 29 septembre 1749. Nous retrouvons leurs traces sur deux générations.
18
-Pierre Fournier dit "Polard", jeune soldat du Camp de Chasaille, meurt à Montréal, en 1756, à l'âge de 27 ans.
19-
François Fournier dit "Latulipe", natif de Nasseau, soldat du bataillon de Béarn , décède à Notre-Dame de Montréal, le 26/10/1756.
20-
Le suivant parvenu à Québec, sera Eméry Amiens, qui, une fois rendu au pays, prendra le patronyme de sa mère :Fournier et la lignée portera plus tard le nom de Fournier dit Larose. Éméry se marie à Québec, le 14 février 1757 avec Marguerite Guénet. Éméry et Marguerite Guénet laisseront une descendance qui portera, à partir des années 1800, autant le patronyme Fournier que celui de Larose.
21-
Venant de Bretagne, Pierre Fournier dit Lapierre, un autre soldat, fils de Julien Fournier et de Périne Aubin, de St-Pierre de Rétiers, diocèse de Rennes, en Bretagne. Il épouse en premier lieu Catherine Audon-Rochefort, fille de Bernard Audon/Rochefort et Marie-Josephte Desforges, le 18 mai 1757, à Lachine. Un second mariage avec Suzanne Campagnac, fille de Louis Campagnac et de Marie-Catherine Bernier, est célébré le 25 avril 1763, à Montréal. De ces deux mariages, nous n'avons trouvé trace que de celui de deux filles.
22-
Jean Fournier dit "Labonté", natif de Bressenègre en Rouargue, soldat au régiment de Béarn, cie Mazerac, décède à L'Hôpital Général de Québec le 30 sept. 1759.
23-
Plusieurs Fournier, soldats ou autres, s'établissent en Nouvelle-France après la Guerre de Sept Ans. Maurice Fournier, canonnier bombardier, fils de Joseph-Benoît Fournier et Marie Molar de St-Laurent-de-la Roche en ………prend Marie-Josephte Forget/LeNormand pour épouse à Varennes, le 18 février 1760. Il vient ensuite s'établir à Lévis. Nous retraçons ses descendants sur deux générations.
24-
Joseph Fournier originaire de Franche-Comté se marie avec Françoise Carlos le 26 janvier 1761, à Cap-St-Ignace et s'installe dans cette paroisse. Joseph Fournier et Françoise Carlos ne laisseront pas une grosse descendance, mais elle existe encore aujourd'hui.
25-
Un autre Fournier, Pierre, dont nous ignorons la provenance, épouse à St-Joachim ,le 31 mai 1762, Marie-Josephte De LaVoye. Nous n'avons pas encore retracé de descendant de ce couple.
26-
Soldat du Régiment de la Reine, Augustin Fournier dit La Grenade se marie après la guerre avec Thérèse Demers, à Chambly le 24 novembre 1760. Même si leur descendance n'est pas très nombreuse, nous la suivons jusqu'à nos jours.
27
-Pierre Fournier dit St-Pierre, ancien soldat, décède à Notre-Dame-de-Montréal, en 1770, à l'âge de 46 ans.
28-
Le dernier soldat de cette guerre, Claude Fournier dit L'Esprit, originaire du Languedoc, épouse Marie-Anne Besset le 30 juin 1772, à Chambly. Claude et Marie- Anne Besset laisseront une bonne descendance dans la région de l'Outaouais et ailleurs.
29
-Joseph Fournier dit "Champagne", marié à Julie Pominville, demeure à St-Martin de Laval en 1787. Son origine nous est encore inconnu.
30-
Etienne Fournier, marié avec Denise Debron. Il est natif de Lyon, en France et exerce le métier de marchand. Nous savons peu de chose sur cet ancêtre .Nous retrouvons des actes de baptêmes en 1786 à Notre-Dame de Montréal puis à l'Assomption où il s'établira. Possible qu'il soit arrivé au Québec avec deux jeunes enfants. La descendance de Étienne Fournier et de Denise Debron sera la plus petite, transmise par trois fils, dont nous suivons la trace jusqu'à nos jours.
31-
Pierre Fournier, fils de Louis Fournier et Marie-Anne Monin de la paroisse St-Benoît du Retour d'Orléans, en Orléanais .Il se marie à l'Église Christ Church de Sorel, le 24/06/1816, avec Angélique Carpentier.
32-
Vincent-Charles Fournier, venant de la paroisse d'Orléans en France, né vers 1771, viendra au Québec comme prêtre missionnaire. Il eut durant plusieurs années la cure de St-Antoine de Baie du Fèbvre et décède à cet endroit en 1839.
N.B.-
Deux autres Fournier sont mentionnés dans le registre de catholicité des Canadiens de 1589 à 1713, comme étant originaires de Tourouvre en Perche:1-
Jeanne Fournier, fille de Jean Fournier et Hélène Aubry. Elle fut baptisée le 8 novembre 1641. Elle pourrait être une "fille du roi".2-
Nicolas Fournier, fils de Sébastien Fournier et Jehanne Piau. Il est né le 9 juillet 1610.Nous n'avons toutefois trouvé aucune preuve de l'existence de ces deux personnes en Nouvelle-France.
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