La vérité hypnotique (Suite: partie 4/6)

La version forte de la vérité-guérison

Résumons : selon la version forte de la théorie de la vérité-guérison, il faut impérativement amener le patient à retrouver, que ce soit avec l'aide de l'hypnose, avec des techniques qui en dérivent ou même sans, les souvenirs (pathogènes, amnésiés, dissociés) de ce qui s'est réellement passé pendant l'enfance pour qu'il puisse guérir.

Cette théorie est impraticable, néfaste et dangereuse pour les raisons suivantes :

1. Il est radicalement impossible de savoir avec certitude si un " souvenir qui revient ", que ce soit en hypnose ou autrement, est authentique. Seule une corroboration par des preuves externes indiscutables pourrait le valider, ce qui est rarement le cas.

2. L'hypnose non seulement ne peut aider en rien dans ce domaine, mais elle risque, par surcroît, de constituer un contexte qui favorise très nettement l'imaginaire au détriment de la mémoire. En effet, comme nous l'avons vu, elle déresponsabilise, elle désinhibe et elle débride l'imaginaire.

3. Le cadre thérapeutique est le plus souvent, comme en hypnose, un contexte relativement déresponsabilisant . Ainsi, si l'on demande au patient " d'associer librement ", on l'invite à laisser venir les choses à l'esprit et à les exprimer (12) . On lui propose donc de suspendre sa responsabilité de locuteur, ce qui ne peut que désinhiber l'imaginaire.

4. L' intralocution qui se manifeste si nettement en hypnose est de règle, même si c'est sous d'autres formes, dans toutes les thérapies de type interprétatif, dans la mesure où le patient y est implicitement invité à laisser le thérapeute devenir le détenteur du sens de ce qu'il (le patient) veut vraiment (c'est-à-dire " inconsciemment ") exprimer. On reconnaît là, clairement, la violation du principe d'altérité, même si elle s'effectue d'une manière soft , avec beaucoup de " peut-être " ou sous forme de questions lestées de présupposés. Dans le cas des thérapies de type interprétatif, c'est par l'intralocution que passe vers le patient une bonne partie des croyances du thérapeute, que celui-ci le veuille ou non, qu'il s'en avise ou non.

5. Plus généralement le cadre thérapeutique avec ou sans hypnose est totalement inadéquat, en raison du processus de conformation-confirmation , pour la recherche de la vérité concernant ce qui a pu réellement se dérouler dans le passé d'une personne, à plus forte raison s'il s'agit d'un passé reculé, et à plus forte raison encore si c'est à une période précoce de l'enfance, c'est-à-dire à un âge où la mémoire épisodique est loin d'être très opérationnelle. Il y aurait même lieu d'énoncer à ce propos un Principe d'Incertitude analogue à celui édicté par Heisenberg en physique quantique. Si on veut guérir on ne peut pas savoir, si on veut savoir, on ne peut pas guérir.

6. La motivation à guérir peut à elle seule expliquer pourquoi une bonne partie des patients en viennent à rendre une partie de leur mémoire (ou plutôt ce qu'ils tiennent pour telle) conforme aux attentes des thérapeutes. La pression culturelle et sociale (la croyance largement partagée que tel type de difficultés est dû à tel type de causes) y contribue également.

7. Dans la mesure où elle travaille sur des réalités vagues, floues et ambiguës, la thérapie ( a fortiori si elle utilise l'hypnose ou des techniques dérivées) favorise inévitablement l'influençabilité du patient. Or, " ce qui s'est réellement passé dans l'enfance " constitue une réalité vague floue et ambiguë sur laquelle le patient peut particulièrement être influencé par les attentes du thérapeute et par la culture ambiante, parfois pour le meilleur, souvent pour le pire. En outre les moyens utilisés pour reconstituer la mémoire (analyse des rêves, des fantasmes, des vécus corporels, de la valeur symbolique des symptômes...) portent également sur des réalités particulièrement vagues, floues et ambiguës, ce qui augmente encore la surface d'influençabilité du patient.

8. La théorie de la résistance développée par Freud aggrave encore nettement les choses en matière d'influençabilité. C'est ainsi que, dans la foulée de la psychanalyse, les partisans de la théorie trauma-dissociation estiment que le patient est " dans le déni " tant qu'il ne reconnaît pas avoir été traumatisé. Il doit " vaincre son déni " s'il veut avoir une chance d'aller mieux. Cette conception auto-immunise évidemment la théorie du trauma-dissociation contre tout démenti que pourrait lui infliger le réel.

9. Les partisans de la vérité-guérison tiennent pour acquis que nos vécus d'autrefois ont forcément quelque chose à voir dans nos vécus d'aujourd'hui. On ne saurait évidemment leur donner tort puisque, à un degré ou à un autre, tout a toujours quelque chose à voir avec tout. Mais à quel degré ? Est-il si certain que nos vécus de l'enfance influencent directement nos difficultés d'aujourd'hui ? On peut certes toujours dire que le présent trouve son origine dans le passé : mais à qui cela viendrait-il à l'idée de vouloir expliquer le déclenchement de la Guerre du Golfe en remontant à ce qui s'est passé quand Charles Martel arrêta les Sarrasins à Poitiers en 732, voire même en remontant aux guerres puniques ou aux conquêtes d'Alexandre le Grand ? Autant remonter au Big Bang, si l'on veut vraiment être totalement exhaustif ! Si une personne développe une phobie à l'âge de 27 ans, divorce à 34 ans, fait une dépression à 42 ans ou développe des migraines vers 50 ans, pourquoi diable vouloir à tout prix en faire remonter l'origine à ses émois infantiles de l'âge de trois ou quatre ans ?

10. Cette obsession des causes lointaines pouvait se comprendre chez les pères de la thérapie moderne, au 19ème siècle, alors que la seule forme de causalité clairement reconnue était la causalité linéaire . Depuis la prise en compte des causalités circulaires (13) (boucles de rétroaction), nous n'en sommes plus là aujourd'hui, mais le vieux schéma linéaire semble curieusement rester extrêmement prégnant en psychothérapie, empêchant ainsi de pouvoir concevoir et pratiquer d'autres formes d'intervention thérapeutique.

11. Même si après avoir " retrouvé des souvenirs traumatiques " le patient va nettement mieux, cela ne prouve en rien que ces souvenirs soient authentiques. On peut aller mieux après avoir " retrouvé des souvenirs " de " vies antérieures ", ce qui ne saurait démontrer en rien l'authenticité de ces vies antérieures ni de ce qui s'y serait déroulé. On peut aussi découvrir que l'on est squatté par " l'esprit d'un défunt " et se sentir beaucoup mieux après qu'il ait consenti à s'en aller, ce qui ne prouve évidemment pas l'existence de ces esprits ni le fait que l'un d'entre eux se soit un beau jour installé " à l'intérieur " du patient (14) .

12. Non seulement le fait que le patient aille mieux après que les " souvenirs " ont été " retrouvés " ne prouve en rien leur authenticité, mais de plus, à supposer même qu'ils aient été authentiques, cela ne prouve en rien l'existence d'un lien causal entre ces événements du passé et les difficultés actuelles. Le croire reviendrait à commettre l'erreur classiquement connue sous comme post hoc ergo propter hoc (" après cela donc à cause de cela "). De la même façon, quand une pilule de sucre présentée comme un médicament guérit, comme on dit (faute de mieux) (15) , par Effet placebo, cela ne prouve en rien la vertu du sucre pour la maladie en question. Cela montre seulement que la mise en place d'une dramaturgie, accréditée culturellement par un spécialiste en position d'expert, dans laquelle tout se passe comme si cela allait être efficace peut donner d'excellents résultats. On oublie trop souvent que pour savoir avec certitude si une situation (ou une série de situations) ayant eu lieu dans un passé éloigné est la cause des symptômes d'aujourd'hui, la seule expérience susceptible d'être démonstrative serait celle qui consisterait à faire revivre au patient toute sa vie depuis sa naissance et même depuis sa fécondation, sans rencontrer la situation en question, pour voir si, dans ce cas, les mêmes symptômes se développeraient. Expérience évidemment impraticable.

C'est à partir d'erreurs de Charcot que Freud donna la priorité aux traumatismes.

13. La contamination de la psychologie par le modèle médical est ici tout à fait flagrante. En médecine, de nombreuses expérimentations sont possibles permettant effectivement de savoir assez bien (en négligeant quand même les facteurs dits psychologiques) si un virus, par exemple, est cause ou non d'une maladie caractérisée par une série de symptômes. L'anamnèse (par exemple, le patient a-t-il été mordu par un chien enragé ?) peut donner des informations. L'expérimentation sur l'animal peut souvent aider à y voir plus clair. Et même sans elle, les tests biologiques permettent fréquemment de rendre des verdicts pratiquement sans appel. Sans doute est-ce parce que ce sont des médecins, notamment des neurologues (comme par exemple Charcot ou Freud) qui sont à l'origine de la psychothérapie moderne que ce mode de raisonnement médical a été indûment importé en psychothérapie où il n'a que faire. Nous n'avons vraiment pas fini de " déneurologiser " la psychothérapie et plus généralement la psychologie : nous avons à peine commencé.


14. Le fait que le patient aille mieux après " avoir retrouvé des souvenirs de traumatismes " ne prouve donc nullement que ces situations ont réellement existé ni qu'elles aient vraiment été la cause des difficultés d'aujourd'hui. Mais en outre on peut encore bien moins en conclure que des situations analogues sont de nature à nécessairement susciter des troubles du genre de ceux qui affectent ces patients ou d'autres genres de troubles. En considérant que ces " souvenirs retrouvés " offrent une base certaine pour une politique de prévention, comme on ferait de la prophylaxie en médecine, on commet à nouveau l'erreur post hoc ergo propter hoc et on l'aggrave encore en en généralisant les conclusions. On oublie que l'échantillon de population auquel a affaire le psy est très fortement biaisé puis qu'il n'est constitué que par des personnes qui souffrent de difficultés (16) . Après avoir " trouvé " une série de causes plus ou moins traumatiques à celles-ci, on en conclut que ces causes sont inévitablement traumatisantes pour tout le monde . Or, même si l'on pouvait démontrer, chose impossible, que certaines personnes ont effectivement développé des symptômes à cause de ce qu'elles ont vécu alors, rien ne permettrait de généraliser à partir de là que toute personne exposée à ce genre de situation devrait nécessairement développer les mêmes symptômes (ou d'autres). Le croire reviendrait à croire que, puisque certaines personnes ont le mal de mer en bateau, le bateau donne inévitablement le mal de mer à tout le monde.

15. Ces raisonnements fallacieux qui aboutissent à l'idée que certaines situations sont la cause traumatique indéniable ou très probable de certains symptômes mène ainsi nombre de psy et autres travailleurs sociaux en mal de prophylaxie à donner une signification traumatique ou traumatogène à des situations qui ne l'ont pas ou qui ne l'ont qu'occasionnellement. C'est alors que, par self-fulfilling prophecy , ils finissent par en faire des situations effectivement souvent traumatisantes, confirmant ainsi la croyance initiale (17) . S'ils sont certes animés de bonnes intentions, ils semblent oublier que les bonnes intentions ne suffisent pas (l'enfer, dit-on, en est pavé) et ils ne se rendent pas compte que leurs théories et leurs actes rendent bien plus difficiles à vivre nombre de situations de vie.

16. Ces bonnes intentions sont par ailleurs loin d'être neutres en termes de morale ou de politique : ainsi comme le fait remarquer Hacking (2001) et comme j'ai eu personnellement l'occasion de le constater lors de différents congrès internationaux d'hypnose (18) , les partisans les plus acharnés de la théorie traumatique sont assez fréquemment des Américains fondamentalistes chrétiens, autrement dit, des intégristes puritains soucieux de propager leur foi et de sauver des âmes et/ou des féministes américaines mettant massivement l'accent sur une conception totalement victimaire de la femme (et qui ainsi finissent malheureusement par en faire effectivement une victime) (19) .

17. Il serait parfois bon de repenser à l'histoire de la masturbation (20) . Elle nous montre que celle-ci constituait une activité agréable et relativement innocente jusqu'aux environs du début 18ème siècle, malgré le fait qu'elle était, de manière assez théorique , réprouvée par la religion. Elle fit alors l'objet d'un discours médical la pathologisant à l'extrême. Elle fut ainsi considérée comme une pratique des plus dangereuses, des plus nocives et on la rendit responsable d'à peu près toutes les maladies mentales et organiques possibles. Cet exemple témoigne particulièrement bien des énormes dégâts que peut provoquer la construction sociale de pathologies dans le domaine psy. Et ces dégâts ne peuvent, bien sûr, qu'être aggravés par les politiques de prévention bien intentionnées que ces pathologisation inspirent. Cet exemple insuffisamment médité devrait nous mettre sérieusement en garde par rapport aux boucles de rétroaction aggravantes qui peuvent sévir dans les relations humaines, notamment du fait des discours " théoriques " qui sont tenus à leurs propos dans les " sciences humaines ".

18. En psychologie ou en psychiatrie et dans les sciences humaines en général, aucun discours ne peut rester purement théorique (à plus forte raison s'il s'articule à une pratique), à moins qu'il ne reste enfermé dans un tiroir. Dès qu'il y a interaction suffisamment forte entre destinateurs et destinataires, il a toujours inévitablement des effets sur son objet parce que dans ce cas, exactement comme dans le cas des inductions hypnotiques, le référent du discours et ses destinataires sont inclus l'un dans l'autre, ou, si l'on préfère, parce que le fait de l'énonciation interfère avec l'objet de l'énoncé. Il interfère, c'est dire que ces discours ne ré-fèrent pas mais pro-fèrent . C'est ainsi que quand un gourou de Wall Street annonce publiquement que le cours de telle catégorie d'action va monter, il y a de grandes probabilités qu'il se mette effectivement à monter puisque les destinataires du messages se mettront plus volontiers à acheter. Autre exemple : il est clair que si même quelque chose comme la lutte des classes existait avant que Marx ne la théorise, son discours a évidemment contribué à l'intensifier pendant au moins un siècle ou deux.

19. La question-clé, s'agissant des discours " théoriques " qui règnent en psychothérapie, devrait donc être infiniment moins celle de leur vérité (souvent impossible à démontrer) que celle de leurs effets : quels sont ces effets ? Comment ces théories aident-elles les patients à résoudre leurs difficultés ? À quel prix ? Quels effets la diffusion de ces discours a-t-elle sur les façons de vivre dans la société en général ? Comment construisent-ils le monde et le vivre-ensemble des hommes ? Comment modulent-ils le rapport de l'homme au plaisir ? Quelles valeurs morales et politiques sécrètent-ils explicitement ou (le plus souvent) implicitement ? Dans quelle mesure nous aident-ils à vivre ou rendent-ils les choses plus difficiles, plus douloureuses, plus compliquées ?

20. En dépit du fait que la théorie sous-jacente sur laquelle elle s'appuie soit erronée, une thérapie qui travaille à la recherche des causes traumatiques peut évidemment donner lieu à des effets de guérison (tout comme celles qui explorent les " vies antérieures ", par exemple). Elle n'est donc pas à proscrire radicalement pour autant qu'elle s'effectue dans une perspective constructiviste, c'est-à-dire dans une perspective qui reste consciente des effets de construction qui se jouent, ce qui implique une distance critique du thérapeute par rapport à la " vérité ". Bien d'autres voies thérapeutiques potentiellement moins coûteuses (en termes " d'effets secondaires " et de " dommages collatéraux ") sont toutefois disponibles et ce n'est qu'après les avoir épuisées sans résultat que la thérapie par " recherche des causes traumatiques " pourrait à nos yeux se justifier déontologiquement.

NOTES

(12) La règle fondamentale (libre association) promulguée par Freud en psychanalyse et qui est aujourd'hui largement utilisée en thérapie (et pas seulement dans les thérapies d'obédience strictement psychanalytique) favorise, comme l'hypnose, une dissociation entre le sujet conscient-volontaire (mis sur la touche, en position de simple observateur) et un autre sujet, un sujet métonymique, " l'inconscient ", qui peut alors s'exprimer librement. Cette déresponsabilisation n'a certes rien de négatif en soi, elle peut même avoir une grande valeur thérapeutique, mais à la condition expresse de ne pas cautionner comme " vrai " tout ce qui peut alors s'exprimer. Retour au texte

(13) Ces causalités sont sans doute moins circulaires qu'en spirale, d'ailleurs. Et l'on peut se demander dans quelle mesure les penser radicalement ne revient pas à abandonner complètement la notion de cause au profit d'un penser du processus génératif. Retour au texte

(14) Cet exemple n'a rien de fictionnel. J'ai eu l'occasion d'assister à plusieurs reprises à des démonstrations d'un tel travail au début des années '90, avec David Cheek, un des grands noms de l'hypnothérapie américaine, quelques années avant sa mort. Cheek (qui était gynécologue, à l'origine) croyait aussi beaucoup aux " mauvaises expériences in utero ". Il interrogeait l'inconscient des patients pour lui demander s'il pouvait parler de ces mauvaises expériences. Retour au texte

(15) Sur l'Effet Placebo on consultera les ouvrages de Philippe Pignarre, notamment Pignarre (1997). Retour au texte

(16) Il est proprement sidérant de voir à quel point cette évidence ne semble pas en être une pour de nombreux auteurs ou acteurs dans le champ psy. On notera toutefois, parmi quelques autres, la remarquable et brillante exception de Cyrulnik (1999) : sa conception de la " résilience " nous parait pécher néanmoins en ceci qu'elle semble continuer à présupposer qu'une " situation traumatique " est quelque chose qui existerait en soi, que quelque chose peut être donc être objectivement traumatique et qu'il faut donc toujours une capacité très spéciale (la " résilience ") pour pouvoir la supporter sans trop de dommages. Retour au texte

(17) À l'exception peut-être de cas extrêmes, une situation traumatisante n'est évidemment pas quelque chose qui serait traumatisant " en soi " : elle ne sera " traumatique " qu'en fonction du sens qu'elle prend, sens qui dépend massivement du sens qui lui est accordé par la culture où baignent les individus concernés. En Occident, de nos jours, cette culture est largement influencée par les discours " psy ", ce qui leur confère une responsabilité particulièrement grande. Sur ce point voir notamment Hacking (1998, 2001) et Borch-Jacobsen (2002, particulièrement le chapitre intitulé " Comment prédire le passé "). Retour au texte

(18) Entre autres exemples, John et Helen Watkins, fondateurs de l' Ego State therapy , qui a joué un rôle important dans la diffusion de la théorie trauma-dissociation et donc dans l'épidémie de personnalités multiples aux États-Unis, distribuaient à la fin de leur atelier un texte évangélique assorti d'une prière. Retour au texte

(19) Sur ces dérives féministes américaines ainsi que sur le problème des personnalités multiples ou la problématique de plus en plus délirante du harcèlement sexuel aux États-Unis, voir l'enquête d'Edward Behr (1995). Sur la perversion du féminisme aux États-Unis, voir aussi le salutaire petit livre de Véronique Botte-Hallée (1998). Retour au texte

(20) Voir Jean Stengers et Anne Van Neck ( 1998). Retour au texte

 

 

 

 

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