Lors de
l'attaque de la ville, un haut fait d'armes accompli en compagnie de mon
ami Kedril nous a valu les honneurs de son Excellence le duc de
Köln, qui nous a accordé des places de choix au sein de son armée. Je
suis aujourd'hui Sergent dans l'armée impériale qui assiège la ville ;
prenez donc le temps, amis kislevites, de grimper sur les remparts pour
m'apercevoir dans le campement qui cerne la porte principale de la ville,
car vous n'aurez plus loisir de le faire lorsque nous aurons châtié von
Brecht le traître. Sigmar est mon maître, c'est Lui qui m'a accordé la
grâce de Le servir au sein de l'armée qui va abattre sa colère sur la
ville de Kislev. C'est dans la perspective glorieuse de Son retour que
s'inscrit mon action, et je n'aurai de cesse de châtier ceux qui auront
comploté contre le règne de mon Seigneur.
Des heures sombres arrivent pour les intrigants du Chaos. Il est encore
temps de réparer vos erreurs. Sigmar n'est pas Solkan, car Sa bonté est
grande, et Son pardon peut encore vous sauver ; mais ceux qui entraveront
malgré tout Sa marche périront par Ghal-Maraz, le Fendeur de Crânes.
Adieu, rêves illusoires de gloire et de richesses ; la vraie richesse
n'est pas à ta portée, toi qui portes le fardeau d'une infirmité héréditaire.
Ma tristesse est grande, car tu es l'image de ma propre indignité. Tous
les vins de Bordeleaux en Bretonnie ne suffiraient pas à noyer mon chagrin,
et c'est la rage au coeur que je me prépare à te combattre, Race de Khorne.
Que Sigmar me prête force et vie, et qu'il inspire tous ceux qui, au fond
d'eux-mêmes, savent où se trouve leur vérité. Je pars au combat, et n'en
reviendrai qu'amer et fourbu, mais victorieux pour Sigmar.
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