VOYAGE

    EN  Espagne  

 

           De  

 

Gérard et Lucille  

 

          Du

22 DÉCEMBRE 2002

          Au

04 JANVIER 2003

 

 

 

Dimanche le 22 Décembre 2002

Jour du départ.  Il neige.  On a quand même réussi à bien dormir pour notre dernière nuit à la maison.  Derniers préparatifs à faire et on va déjeuner au Club de Golf avec Gaétan et Paulette. Ensuite, en route vers Dorval.    Air Canada Vol #870 à 19.30. Arrivés à Dorval, on est allé stationner l’auto dans un stationnement à long terme (#84 notre numéro de stationnement.) Ensuite, on a fait enregistrer nos bagages puis, on est allé manger un peu au Burger King. L’heure d’embarquement approche et on attend patiemment. Il n’y a pas de retard, bravo. C’est mon premier voyage en Europe, alors je suis un peu excitée.

Lundi, le 23 Décembre 2002

Le vol s’est très bien passé. Le repas était délicieux. Pas de turbulences. J’ai eu mal aux oreilles quand on a pris de l’altitude, c’était pire qu’une otite. On atterrit à Paris à l’aéroport Charles de Gaule à 8.20 A.M. (heure de Paris). L’aéroport est immense. On doit prendre une navette pour se rendre à l’Agence d’Air France pour notre correspondance. Longue attente à l’aéroport. On repart seulement à Midi trente. On est très fatigué. On essaie de se reposer un peu mais c’est bien difficile dans une salle d’attente. 

Nos photos    

Il y a beaucoup de brouillard à Paris. La ville de Paris est à environ 30 kilomètres de l’aéroport. Trop loin, on ne voit pas la Tour Eiffel.  Hélas.

L’heure d’embarquement arrive enfin, on prend le corridor de verre pour se rendre à une navette qui nous amène à l'avion. On est sur la piste et on monte dans l’avion à l’extérieur par l’escalier sur roulettes comme dans les films. On veut prendre une photo mais, défendu, l’agent de bord nous arrête.  Le vol est très bien. On arrive à Malaga à 15.30.

Mon oncle et ma tante sont déjà là et nous attendent avec impatience.

Beau soleil, environ 15°. On prend un taxi jusqu’à Torremolinos. On prend possession de notre appartement, un 41/2 au 5e étage d’une tour de 10 étages. La Torre de Roma. Nous avons un assez grand balcon vitré, genre de petit solarium, avec vue sur la mer Méditerranée. On s’installe et on va souper chez Rosaire et Dina qui habitent la tour en face au 2e étage.   Nos photos    

Après souper, on va marcher sur la promenade du bord de la mer (Paseo maritimo) et au centre-ville de Torremolinos. C’est beau comme on ne peut se l’imaginer si on n’est pas déjà allé en Europe. Le Paseo maritimo est un trottoir en tuile de ciment avec des motifs sur des kilomètres et des kilomètres qui longe la mer. Les gens se promènent à pied sur ce trottoir avec leurs amis ou avec leur chien, surtout l’après-midi et le soir. Le matin il y en a qui font leur jogging sur ce trottoir. C’est magnifique.

Pour aller en ville sur la « Calle San Miguel » c’est dans la montagne, alors il faut monter. Il y a au moins 3 escaliers qui montent à la ville. Il y a beaucoup de magasins et de bars tout au long du grand escalier qui monte par paliers jusqu’à la « Calle San Miguel » Cet escalier compte 181 marches. L’autre escalier qui part de la rue de la plage compte 130 marches et il y a un autre escalier un peu plus loin dans la ville, celui-là aussi on l’a monté mais je n’ai pas compté les marches. Arrivés en haut c’est la « Calle San Miguel » endroit recherché des touristes à Torremolinos. C’est un dédale de rues pour piétons en tuile de ciment avec motifs. Des magasins de toutes sortes, des restaurants, des bars, des cafés Internet, enfin tout ce qu’on cherche on peut le trouver à cet endroit. Les rues sont toutes décorées pour Noel c’est de toute beauté. Nos photos      

On s’est couché à 21.30 et on était au bout du rouleau. On s’est couché dans nos lits jumeaux et on s’est endormi à peine la tête sur l’oreiller. Pas besoin de se faire bercer. Si on compte le décalage horaire, çà faisait 43 heures qu’on avait pas dormi. Réveillés à 2.00 du matin, on a mangé un peu (ma tante nous avait donné un peu de nourriture en attendant qu’on fasse une petite épicerie) puis on s’est recouché pour se lever à 7.00 pour moi et 8.00 pour Gérard.

Mardi, 24 Décembre 2002

Ce matin on s’est levé tôt pour se faire au plus vite au décalage horaire. On est invité à déjeuner chez Rosaire. Après le déjeuner on est allé faire l’épicerie au Llyd. C’est un magasin genre IGA. À pied c’est assez loin. Pour revenir, mon oncle ne voulait pas qu’on prenne un taxi. On avait des sacs à dos, alors, on a placé la commande de chacun dans nos sacs à dos et on est revenu à pied. On avait l’air des itinérants mais on a bien rit.  On avait bien hâte d’arriver. Le coût des denrées n’est pas bien élevé.  On a acheté de la bouffe pour 2 semaines (cannage, pain, viande, biscuits, jus, fruits et légumes etc) du vin , de l’amaretto  pour seulement $54.Euros (Environ $84. canadiens).

Dans l’après-midi, on est parti à la recherche d’un café Internet. On est monté à la « Calle San Miguel » et on s’est informé. On en a trouvé un dans une petite rue en face du terminus de la gare de train. C’est la veille de Noël, alors on a envoyé un message à Pauline (ma sœur) et à Richard (le fils de Rosaire) et aussi à Big (un ami). Nos photos    

On a invité Rosaire et Dina à souper dans notre appartement. J’ai fait un spaghetti avec pain croûté et vin rouge. On a bien mangé, alors pour faire descendre tout çà, après souper, on est retourné marcher sur la « Calle San Miguel ». On a monté le grand escalier en paliers, c’était très calme. La veille de Noël, il n’y avait pas beaucoup de monde dans les rues. Mais, le soir quand toutes les décorations sont allumées, c’est magnifique. On a rencontré des Espagnols qui s’en allaient sans doute veiller quelque part pour fêter Noël parce qu’ils étaient bien chic. On est redescendu en bas près de la mer et on est allé prendre un café chez Rosaire (mon oncle). Nos photos     

Arrivés à notre appartement, on a relaxé un peu en regardant la télé en Espagnol, puis on s’est couché à 22.00 vidés. Mal aux pieds et aux jambes. On en marche un coup. Ce soir, il fait 19° à 20.45, merveilleux.

Mercredi, 25 Décembre 2002

Aujourd’hui, c’est Noël. Çà fait tout drôle, il fait un beau soleil mur à mur et il fait chaud. Je suis assise dans le solarium et ce que je vois c’est la mer bleue à l’infinie d’un côté et la majestueuse montagne de l’autre côté. En bas, les pelouses sont très vertes, des piscines partout et des fleurs, des palmiers, des bananiers, c’est tellement beau, on se croirait au paradis.

Je n'ai pas bien dormi. Je me suis réveillée à 3.00 du matin et toute la misère du monde pour me rendormir. Je me suis levée à 8.30 avec la clarté du jour. Parce qu’ici le soleil se lève à 8.30 tous les matins. Nous avons déjeuné dans notre appartement. C’est mon Bébé (Gérard) qui a fait la bouffe. Des œufs, jambon, fromage, toast, jus d’orange et café. C’était délicieux. Bon cordon bleu, mon bébé. Nos photos  

Comme c’est Noël, aujourd’hui c’est fermé presque partout. Alors, on est allé se promener sur le bord de la mer. On s’est mis les pieds à l’eau. L’eau est très claire, pas très chaude à ce temps-ci de l’année mais baignable si on compare çà à Old Orchard. Ensuite, on a marché sur le Paseo maritimo jusqu’à « La Carhuella » un arrondissement qui fait partie de Torremolinos. Eux, ils n’ont presque pas de bord de mer ou de plage si on veut. C’est un peu comme en Gaspésie. Tu as le rocher qui est en pierre de lave, le paseo maritimo et la mer. La ville est sur le rocher et il y a plein d’escaliers qui descendent des hôtels pour se rendre sur le paseo maritimo et à la mer. Çà donne un magnifique paysage et les fleurs poussent à même le rocher. C’est génial. Moi qui aime les fleurs je suis servie à souhait. Il fait 24° avec un ciel bleu sans nuage et un soleil mur à mur. Nos photos    

Pour revenir à la maison, au lieu d’utiliser la promenade du bord de la mer, on est monté par l’escalier qui compte 130 marches.   C’est un peu comme à Québec quand tu passes de la basse ville à la haute ville, mais en plus beau.    Les marches sont en marbre blanc et il y a des paliers aux 10 marches environ.   Les paliers sont en tuiles de ciment à motifs comme plusieurs trottoirs ici.   À mi-hauteur de l’escalier, il y a une halte.   C’est une grande place avec des télescopes d’observation sur la mer.    C’est magnifique. Nos photos    

Arrivés en haut on a fouiné un peu. Il y avait quelques boutiques marocaines d’ouvertes. Je me suis achetée un sac à main en cuir pour 15Euros ($22. canadien) On est revenu à notre appartement par la ville, alors au lieu de descendre l’escalier, ce sont les côtes qu’il fallait descendre. Sur le trottoir il y a des orangers plein d’oranges. Gérard  en a cueilli 2. Ce qu’on ne savait pas, c’est que ces oranges ne sont pas mangeables. Elles sont très amères. Ce sont des orangers décoratifs tout simplement. Nos photos 

On a soupé chez mon oncle et ma tante nous a donné pour Noël,  2 belles nappes brodées à la main. (Une pour ma soeur Pauline et l’autre pour moi. Après souper, encore une grande marche et dodo. On s’est couché à 22.00.

Jeudi, 26 Décembre 2002

Ce matin, on s’est levé très tard. (9.00) On s’est réveillé à minuit et demi et encore une fois, difficile de se rendormir. Nous somme très chanceux, nous avons encore un ciel sans nuage et un soleil radieux. Le matin et le soir c’est un peu frais mais le jour il fait chaud. Aujourd’hui encore 24°. On le prend bien.

On est allé au marché aux puces dans le haut de la ville. On a marché évidemment, et c’est assez loin. C’est très gros, c’est en plein air et seulement le Jeudi. On a trouvé beaucoup de souvenirs pour les amis à très bons prix et aussi des choses pour nous. Gérard s’est acheté 2 ceintures de cuir (15Euros) et moi des sandales (9Euros). C’est pas cher du tout. Aussi des CD de musique espagnole.

En revenant, Rosaire voulait absolument nous montrer le Club de L’âge d’or où ils vont danser. C’était sur notre chemin, alors on s’est arrêté prendre un café. Çà fait du bien de se reposer les jambes et les pieds. Ouf!!! Nos photos  

On a continué notre chemin, toujours à pied, pour s’arrêter à notre café internet pour prendre nos messages et en envoyer. Le propriétaire du Café Internet est très gentil. On est redescendu à notre appartement et on est allé encore souper chez Rosaire et Dina. Elle ne veut pas qu’on se fasse à souper. Elle dit qu’on est en vacances, alors on en profite. Après le souper, on est retourné marcher sur la Calle San Miguel jusqu’à 21.00. Ici, entre 14.00 et 16.00 tout est fermé. C’est la siesta. Les magasins, les banques etc. etc. ouvrent à nouveau vers les 16.30 ou 17.00 jusqu’à 20.30 ou 21.00. Il est maintenant, 21.00 et plusieurs magasins sont déjà fermés et les derniers se préparent à fermer leurs portes. C’est bientôt l’heure du Dodo. On redescend à notre appartement. Ce soir il fait 14°, pas très chaud.

Vendredi, 27 Décembre 2002

Aujourd’hui, il pleut. C’est ennuyeux. C’est très humide. La mer est un peu houleuse. Ici, il n’y a pas de marée. La mer est toujours de la même hauteur. Bizarre hein!

On s’est levé très tard ce matin. Moi 9.30 et Gérard 10.30. J’ai presque pas dormi la nuit dernière. Couchée à 22.00, me suis endormie vers 1.30. Réveillée par la pluie vers 3.00 pour me rendormir vers 5.00. Le réveille-matin a sonné à 7.00 mais comme il pleuvait, je ne me suis pas levée. (La mélodie du réveille-matin c’est : « Le cowboy fait le tour de la montagne ») Je me dépêche à l’arrêter aussitôt que je l’entend. Je me suis levée à 9.30. On a déjeuné chez nous et on est allé rejoindre Rosaire et Dina chez eux.  Vers midi, le soleil est apparu et le ciel s’est dégagé. On a décidé d’aller à Malaga en train.

Avant de partir, on est passé par la banque « Banco Popular » pour s’ouvrir un compte en Euros. Comme çà, si on veut s’acheter une maison ou un condo, on aura déjà un compte de banque en Espagne.

On a marché jusqu’à « La Collina » pour prendre le train de banlieue pour Malaga. Çà coûte 1.05 Euros et c’est très bien indiqué. Les transports en commun sont efficaces.

Nous sommes allés voir un gros magasin qui ressemble un peu à « Macy’s » à New York. C’est le « Corte Ingles ». C’est un gros magasin sur plusieurs étages dont chacune des étages contient une spécialité. Ex : le premier étage, les parfums et les produits de beauté, le 2e étage, les vêtements pour dame etc. etc. C’est très grand et très cher. On aurait voulu visiter l’Ayuntamiento de Malaga et Gibralfaro mais il était trop tard et on était bien fatigué. Il faisait très chaud dans le grand magasin, çà nous a amorti. On a repris le train pour Torremolinos et on est descendu à la gare de Torremolinos et non à « La collina » . La gare se trouve en dessous de la terre en haut de la ville.

On s’est pris un poulet chaud en passant et on est revenu souper chez Dina. Tous les 4 , on était vidé. Gerry et moi, on est revenu à notre appartement vers 20.00. Pas de sortie ce soir. On a écouté les nouvelles en Espagnol et on s’est couché.

Samedi, 28 Décembre 2002

Aujourd’hui, je suis reposée. Je me suis levée à 7.00. J’ai dormi comme un loir. Hier soir, on a rassemblé les lits jumeaux pour faire un lit double et j’ai très bien dormi. J’étais trop loin de mon bébé, çà doit être pour çà que je ne dormais pas bien.

Le soleil s’est levé à 8.30 comme d’habitude. Il y a quelques petits nuages blancs, mais le ciel est d’un bleu limpide et la mer aussi. Pas très chaud aujourd’hui, seulement 20°.

On a déjeuné et on est allé rejoindre Rosaire et Dina chez eux.

On est monté en haut de la ville toujours à pied pour aller prendre l’autobus locale pour se rendre à Benalmadena Pueblo. C’est complètement en haut de la montagne. Çà coûte 0.85Euros et les autobus sont très bien identifiées pour savoir laquelle prendre. C’est pas compliqué du tout.

On monte dans l’autobus en avant et on descend en arrière. Le trajet dans les petites rues de montagne, des fois on se demande si l’autobus va pouvoir tourner dans un espace si restreint, mais çà passe. Les chauffeurs sont habitués. C’est magnifique comme village. Belles petites maisons blanches avec des vues à vous couper le souffle. J’aimerais beaucoup avoir une maison dans la montagne. On est descendu de l’autobus tout en haut. On s’est promené un peu dans le village. Nos photos    

Il nous faut redescendre un peu à pied pour aller visiter « Le Château de L’Aigle ». C’est une réplique beaucoup plus petite du château du Roi Ferdinand et de la Reine Isabelle et c’est aussi un mémorial en l’honneur de Christophe Colomb. C’est très joli et la fille qui était là a été très gentille. Elle nous a raconté toute l’histoire. Ce château a été construit sur le terrain où a eu lieu la dernière bataille des Moers. C’est un très beau mémorial à Christophe Colomb. Il  y  a une miniature de ses 3 bateaux, « La Nina » « La Pinta » et « La Santa Maria » sculptée sur chacune des tours du château. Du balcon on a une vue imprenable sur la mer.  Nos photos     

La visite terminée, on est remonté à pied au village en haut de la montagne. On avait la langue longue en tabarnouche.  On a cherché une place pour manger. Il est autour de 14.00. C’est l’heure du déjeuner pour les Espagnols. On s’est arrêté dans un petit café et on a mangé de « Pinchitas huevos y patatas fritas » (brochettes de porc, oeufs et patates frites). C’était très bon. Ici tout est cuit dans l’huile d’olive, pas gras du tout et c’est délicieux. On a aussi goûté à leur vin de la façon dont ils le prennent le midi. « Vino tinto con gaciosa » (Vin rouge avec 7up). C’est très bon et beaucoup plus léger et aussi très frais. Alors, ils peuvent aller travailler sans problèmes après le déjeuner (dîner). Nos photos      

On a repris l’autobus pour redescendre jusqu’à Torremolinos. On s’est arrêté au café Internet et on a lu nos messages et on en a envoyé à ma  soeur et nos amis pour leur faire partager un peu notre beau voyage.

Revenus à la maison, on a soupé chez Rosaire et Dina. Elle a fait de la saucisse Espagnole. Gérard y a goûté et je dirais même qu’il lui a fait honneur. Moi aussi, j’ai goûté, çà bon goût, mais je ne raffole pas des saucisses. On est bien chanceux parce que ma tante est Espagnole, alors elle nous fait des mets typique de la cuisine espagnole, pas la cuisine de restaurants, mais la cuisine que les gens mangent dans leurs maisons.

Après souper, on est allé marcher seulement tous les deux. On est monté par le grand escalier à 181 marches sur « La Calle San Miguel ». On a rencontré 2 couples de Québécois. Ils vivent ici pendant 5 mois par année. Un couple vient de Laval et l’autre de Dorion. Les chanceux. On s’est couché vers 23.00. C’est tard pas mal.

Dimanche, 29 Décembre 2002

Lever à 7.00, il fait encore nuit. Comme je l’ai dit plus tôt, le jour se lève à 8.30. Il ne fait pas exception aujourd’hui. Il fait encore très beau. Du soleil, un ciel bleu et pas un nuage à l’horizon. Gérard a fait un bon déjeuner et nous repartons pour un autre périple.

C’est Dimanche et tout est fermé. On est monté en ville pour réserver des billets pour la Corrida mais les agences pour les tours organisés étaient tous fermées. Alors, « Adios la Corrida » parce que c’est seulement le Dimanche et nous on sera déjà parti Dimanche prochain.

Donc, on a fouiné un peu dans les magasins qui étaient ouverts et Gérard s’est trouvé un jacket de cuir pour faire de la moto à un bon prix .

Aujourd’hui, on a mangé à l’heure des Espagnols. On a acheté un poulet prêt à manger et on est allé dîner chez Dina. Après le dîner, Rosaire et Gérard on fait la Siesta et à 16.30 un ami de Rosaire et Dina est venu les visiter. Il s’appelle José Martin Lopez. Il est né à Casablanca au Maroc, puis plus tard est parti vivre en France où il s’est marié et a eu 2 enfants. Il a divorcé, ses enfants sont restés en France et lui il est venu s’installer en Espagne. Il y vit depuis une quinzaine d’année. Il demeure à Malaga dans son Condo. On a soupé tous ensemble et Dina a fait 2 « Tortillas y patatas » c’est comme une quiche aux patates. C’est délicieux. On a jasé beaucoup de l’acquisition d’une propriété en Espagne et aussi on lui a demandé s’il pouvait nous conduire la semaine prochaine pour aller visiter de beaux endroits. Il va vérifier pour nous afin de nous trouver une maison ou un appartement. Il nous a aussi dit qu’il viendrait nous chercher pour faire la côte jusqu’à Tarifa en auto avec lui. Tarifa c’est la ville sur la pointe, d’un côté il y a l’Atlantique et de l’autre c’est la Méditerranée et en face le détroit de Gibraltar. Il est parti à 23.00 c’est qu’il parle beaucoup Pepe (C’est son surnom). On s’est couché assez tard et on était bien fatigué.

Lundi, 30 Décembre 2002

Une nouvelle semaine qui commence. Je me suis levée à 8.30 avec le soleil. Il vente très fort et beaucoup de nuages aujourd’hui. On a décidé de faire un peu de lavage. Tu devrais voir la laveuse à linge. J’ai jamais vu çà. C’est un petit baril en acier inoxydable. Tu mets ton linge à l’intérieur et tu le refermes bien clipsé. Dans le couvercle de la laveuse, tu mets ton savon. On a acheté des pastilles de savon à l’épicerie, c’est plus pratique. Tu refermes le couvercle et sélectionne le cycle de lavage que tu veux. Tu mets çà à « On » et c’est parti. Çà lave bien mais çà prend du temps. On étend le linge sur le balcon. Il y a 3 cordes à linge avec des épingles.

Il est 11.15 et on va partir pour aller réserver nos excursions. Il faut faire vite parce qu’à 2.00 tout est fermé.

En fin de compte, on n’a pas réservé d’excursions. On ira avec José (Pepe). Il va nous conduire où on veut. On s’est rendu au Café Internet, prendre nos messages et en envoyer. Nous avons chaque fois des nouvelles de Pauline (ma sœur) et c’est bien agréable.

En revenant à la maison par le « Paseo maritimo » Dina a reçu un téléphone de José. Il nous attendait à l’appartement. On a soupé tous ensemble et il avait regardé pour des appartements dans le journal. Il les a souligné en jaune. On va analyser tout çà. C’est très cher. On a planifié d’aller à Nerja demain. Rendez-vous à 10.00 A.M. chez Rosaire.

Mardi, 31 Décembre 2002

Lever à 8.00 et aujourd’hui aucun nuage. Le soleil est resplendissant et il va faire chaud. Le matin, c’est toujours très frais et le soir quand le vent est tombé on est assez bien. Pour marcher c’est idéal.

Il est 10.00 du matin et on attend José pour aller à Nerja. Il est là comme promis et on prend la direction de Nerja par la route de la côte.

On passe par Malaga, lui, il demeure là. C’est une grosse ville, Malaga. Il y a des centres commerciaux et tout ce dont tu as besoin. Si tu veux quelque chose de spécial, tu vas à Malaga et tu vas trouver.

Donc, après Malaga on passe Alamade, c’est un quartier de Malaga. On continue et on passe à Rincon de la Victoria et ensuite des petits villages et c’est très beau. C’est pas sale et délabré comme en République ou au Mexique.

On arrive maintenant à Torre Del Mar. C’est un endroit où il y a beaucoup de Français . On a stationné l’auto et on a marché sur la Calle Larios pour arriver au Paseo Larios. C’est une promenade pour piétons au bord de la mer. C’est la continuité du Paseo maritimo à Torremolinos. Des palmiers partout, des fleurs comme des « oiseaux du paradis » partout dans les plates bandes. Ici la plage est un petit peu rocheuse (des petites roches dans le sable). C’est du galet, mais l’eau de la mer est filtré par ce galet et elle est transparente. Nos photos  

On reprend la voiture vers Nerja. On passe à Torrox, c’est l’endroit où la température est la meilleure d’Espagne. Il y a plein de construction d’immeubles à appartements au bord de la mer et dans la montagne. De belles petites maisons andalouses.

Juste avant d’arriver à Nerja, on voit sur la route, un vieil aqueduc romain. Cet aqueduc servait à alimenter une usine de sucre il y a plusieurs années. Alors José s’est arrêté pour qu’on puisse filmer et prendre des photos. Très gentil ce bonhomme. Nos photos     

Arrivés à Nerja, on va tout de suite visiter « La cueva de Nerja ». Ce sont des grottes souterraines qui ont été trouvées par hasard par 5 gamins. Un des gamins est tombé dans un trou et s’est retrouvé dans une grande grotte souterraine. 2 ans plus tard, le gouvernement en avait fait un site touristique. C’est fantastique, magnifique, grandiose enfin c’est très beau. Des stalagmites et des stalactites on dirait une cathédrale. Çà vaut la peine d’être vu. On était les derniers à visiter parce que çà ferme à 2.00 pour ré-ouvrir à 5.00. En soirée  des spectacles de musique sont présentés dans la plus grande grotte. Le son doit être extraordinaire. Les photos ne sont pas très bien parce qu'il c'est trop sombre, mais vous pourrez y voir notre guide "Pepe".  Nos photos    

On a mangé sur la terrasse qui se trouve sur un rocher au dessus de la mer dans un anse.  Nous avons une vue magnifique sur la mer et le village en bas.

Gérard a mangé une « Paella » et moi j’ai mangé du poisson « Merlu). La « Paella » est un met typiquement espagnol. Ce sont des légumes et des fruits de mer ou du poulet sur un lit de riz. C’est délicieux. 

Après le repas, on se dirige vers la ville de Nerja. On stationne la voiture dans une petite rue et on part à pied. On se promène sur la petite rue qui longe la mer sur le rocher tout en haut. S’il y a une plage en bas dans une crique entre les rochers, il y a des escaliers bordés de fleurs pour y descendre. Mes yeux sont remplis de beauté. Nos photos      

Dans cette petite rue typiquement andalouse, il y avait de petites maisons à vendre avec une terrasse sur la mer. À faire rêver. On s’est rendu au Paseo maritimo et là il y « La Place », c’est un endroit tout en tuile en face de la petite église, où se déroule toute les fêtes. Aujourd’hui c’est la Fête de la grappe (Fiesta de la grappa) et ce soir çà danse dans la rue jusqu’aux petites heures du matin. Tout au bout si on se dirige vers la mer, il y a le « Balcon d’Europe » C’est une grande terrasse surplombant la mer en forme de balcon en demi-lune. Il y a des bancs pour s’y asseoir et admirer la vue sur la ville et sur la mer. Nos photos 

On retourne tranquillement vers l’auto et on reprend la route vers Torremolinos. On passe à nouveau à Thorox où nous pouvons prendre un magnifique coucher de soleil et ensuite à  Malaga vers 7.00du soir, le soleil est déjà couché. Nos photos       

José nous fait passer par le centre ville. Les décorations sont féeriques.  De toute beauté, des lumières de Noël qui recouvrent les arbres en entier, les troncs y compris.

Arrivés à la maison, on est monté au café Internet par la Calle San Miguel. Encore les 181 marches pour arriver en haut. On a pris nos messages et on a envoyé les nôtres. Revenus à la maison, on a regardé le « Bye Bye » en Espagnol. Spectacle à grands déploiements. Un orchestre avec des cuivres, des danseurs, des feux d’artifice. Même si on ne connaissait pas les artiste, c’était très beau. On s’est couché à 1.00 du matin.

Mercredi, 1 Janvier 2003

 Aujourd’hui premier jour de la nouvelle année, encore  un ciel sans nuage, un soleil radieux et il fait plus chaud ce matin. Je crois que cet après-midi çà va être assez chaud. On est invité pour le dîner du Jour de L’An chez Dina.

Aujourd’hui, on n’a rien à foutre, tout est fermé. C’est le Jour de L’An, même le café Internet est fermé. Alors, après le dîner, on est allé marcher  sur la Calle San Miguel. Quelques cafés d’ouverts et quelques petits magasins de souvenirs.

On s’est arrêté dans un petit café, sur la terrasse, au soleil pour prendre un café et un petit repos, parce que les 181 marches à monter c’est dur sur le cardio et les jambes.

Ensuite, on s’est promené dans les petites rues et on est redescendu à la plage par un autre escalier plus raide un peu. Celle-là a 130 marches et c’est magnifique. Çà descend sur le côté du rocher avec une vue magnifique sur la mer. On est revenu chacun chez soi. Rosaire est fatigué, il est allé se coucher. Vers 6.30 on s’en va les rejoindre chez eux, mais ils ne semblaient pas vouloir sortir et avaient déjà souper. Alors, comme nous on n’avait pas soupé, on leur a dit qu’on allait marcher sur le « Paseo maritimo ». On a marché un peu et on a décidé d’arrêter manger un p’tit quelque chose chez « Burger King ». Il était 8.00. Après notre petit lunch, on a marché sur la promenade du bord de la mer, jusqu’à la Carhuella. 

Nos photos      

En revenant, on a rencontré un dame seule qui promenait son petit chien. C’est une Belge. Son mari est décédé il y a 6 mois et elle est très malheureuse. Elle est ici pour 6 semaines et elle veut prolonger son séjour d’un mois de plus si elle peut. Son nom est Francine. Elle me faisait penser à Clairette, la marseillaise. On est revenu à notre appartement à 10.00. Un peu de T.V. et dodo.

Jeudi, le 2 Janvier 2003

Je me suis levée à 8.30. Pas de surprise, encore du soleil mur à mur. Le vent siffle fort au 5e étage.

Aujourd'hui, nous allons à Mijas avec José. On a préparé tout notre attirail pour la photo et on attend José. On doit partir à 1.30. Il est en retard d’une ½ heure.

Enfin, on part et on passe par les routes panoramiques. On a traversé Alhaurine de la Torre, petite ville près de Torremolinos, mais un peu plus haut dans la montagne. Il y a de très belles petites résidences. Ensuite, Alhaurine El Grande. Cette ville est plus grande et tout y est. Près de Mijas, il y a de nouveaux développements en construction. La route est très étroite et panoramique. D’un côté il y a le précipice et de l’autre la montagne. Plus tu montes, plus c’est beau. Nos photos       

Arrivés à Mijas tout en haut, on a stationné la voiture et on a marché à pied dans les petites rues de Mijas. Petit village typiquement andalou.  Très mignon, les rues sont très étroites et toutes pavées avec des briques. Les maisons sont toutes blanches avec des toits d’argile rouge. Nos photos      

On a visité un musée qui explique comment on vivait à la campagne autrefois. Aussi, on a vu comment il fabriquait l’huile d’olive et la farine pour le pain. Il y avait 4 gros cônes en ciment, reliés ensemble par une roue en bois qui était actionné par les ânes. Les olives étaient déposées dans un grand bac sous les cônes. Quand les olives étaient pressées par les cônes de ciment, l’huile coulait dans une rigole qui descendait dans une grande cuve sous le plancher. Il y avait une ouverture dans le plancher avec un couvercle vissé. On laissait l’huile dans cette cuve pour quelques jours et ensuite on transvidait l’huile avec une grosse louche dans de grosses urnes en terre cuite pour la conserver.

Au musée, nous avons rencontré un couple de Français qui demeuraient à Versailles et qui sont déménagés depuis 1 an à Benalmadena juste à côté de Torremolinos. Monique et Jean Moreno  -    Benalmadena . Très gentils, nous avons échangé nos adresses internet. 

Nous arrivons au mirador où il y a une vue époustouflante sur la vallée et la mer tout en bas au loin. On est très haut dans la montagne. Il y a aussi les ânes qui font du taxi. On les appelle les « Burro Taxi » Tu peux faire une excursion dans la montagne à dos d’ânes ou faire un tour de ville dans une charrette tirée par un âne. Ensuite, on est allé au sanctuaire de « La vierge de la Pena ». C’est une petite chapelle creusée dans un rocher et dans la pièce à côté, il y les vêtements qu’elle porte lors des processions. Une grande cape toute brodée d’or. Ces broderies sont toutes faites à la main et ces vêtements sont gardés dans des niches vitrées et barrées. La visite de Mijas est terminée et on revient par une autre route toute aussi panoramique. Le reste du chemin on le fait par l’autoroute E-15. Très belle route, en passant. Nos photos   

Nous avons soupé chez Rosaire. Elle a fait une soupe et des saucisses espagnoles. Comme toujours, c’était très bon.

Après le souper, on s’est rendu au café Internet et on a montré à Rosaire et Dina les cartes virtuelles que Richard leur avait envoyé.  On a lu nos messages et on a envoyé un message à Pauline. On est redescendu à notre appartement. Un peu de T.V. et dodo.

Vendredi, le 3 Janvier 2003

Ce matin, lever à 8.30 avec le soleil comme d’habitude.  Il fait plus chaud. Pas besoin de gilet ce matin. On a déjeuné à notre appartement. Dernier déjeuner. On a rassemblé tout l’épicerie qui nous reste et l’on a apporté à Rosaire et Dina. On s’est rendu à l’aéroport de Malaga en train afin de confirmer nos billets de retour. Demain, hélas c’est le retour à l’hiver.

On s’est promené un peu et on a regardé la crèche énorme qui est montée au milieu de la grande place de l’aéroport.  Très beau. On est sur notre retour pour sortir de l’aéroport et on rencontre Jocelyne Cazin animatrice à TVA. On a jasé avec elle une grosse demi-heure. Très sympathique c’est une grande dame. Elle était venue passer 2 semaines à Estapona pour se reposer et jouer au golf. Elle a dit qu’elle allait revenir l’an prochain et elle nous a donné son adresse Internet.

Au retour, nous avons marché sur le Paseo maritimo jusqu’à la Carhuella et nous sommes revenus à la maison.

Nous sommes repartis à pied en ville, tout en haut dans un magasin chinois pour acheter un vase pour mettre l’huile d’olive.(Aceite de Oliva) On s’est arrêté pour la dernière fois au café Internet et on a acheté un petit chariot à roulettes pour Rosaire et Dina pour les remercier de tout ce qu’ils ont fait pour nous durant ces 2 magnifiques semaines passées en Espagne. On a soupé chez Rosaire, puis on est revenu chez nous pour faire les valises pour le départ.

Je me suis fait tremper les pieds dans un bassin d’eau chaude additionnée de sel et de vinaigre parce nous avons tellement marché durant notre séjour que j’ai les pieds enflés.

Samedi, 4 Janvier 2003

Lever à 5.00. Le taxi que nous avons réservé hier, vient nous chercher à 6.30 pour nous amener à l’aéroport. L’avion doit partir à 8.45, embarquement à 8.25.

Je n’ai pas beaucoup dormi.

Rosaire et Dina sont venus jusqu’à l'aéroport pour nous dire Aurevoir.

Le vol s’est bien passé, on est arrivé à l’aéroport de Madrid à 10.00.  Ils ont une organisation très désuète. Pour avoir ta carte d’embarquement, même si tu es en transit, il faut que tu passes au même endroit que ceux qui arrivent et qui n’ont pas encore enregistré leurs bagages. C’est long, çà pas d’allure. En plus la courroie pour les bagages est brisée, les agents de bord doivent transporter les grosses valises à un autre convoyeur. L’enfer.  Il est maintenant midi et demi. On a réussi à avoir nos cartes d’embarquement.  On part à 13.45.

On prend le temps de manger un peu et on traverse de l’autre côté pour attendre l’heure d’embarquement pour Toronto.

Un vol de 8 heures. Très bon vol, 2 repas, 2 films et les agents de bord sont très gentils.

Arrivée à Toronto à 16.40 (notre heure). Notre correspondance pour Montréal vol #422 est à 18.00. On nous demande de sortir nos passeports avant de descendre de l’avion parce qu’il y a un contrôle au bout du corridor. Voir si un passager insolite peut monter à bord en plein vol. En tout cas, il faut montrer nos passeports à la sortie de l’avion.

Ensuite, on nous annonce qu’on doit récupérer nos bagages sur le caroussel et les déposer sur un autre convoyeur pour Montréal. Arrivés à l’autre convoyeur, on nous dit que nos bagages doivent être étiqueter pour Montréal. Il nous faut attendre encore en file pour faire étiqueter nos bagages. Avec toutes ces niaiseries, on a manqué le vol #422. On n’était pas les seuls. Alors, ils ont fait un vol spécial, le vol #424 pour Montréal avec Rapidair. L’avion n’était pas plein. On a rencontré un couple qui venait aussi de Malaga qui eux n’avaient pas leurs bagages. Ils ont été égarés.

Le vol pour Montréal est parti à 7.30 au lieu de 6.00. J’ai dormi tout le long. On est arrivé à Montréal à 8.30, mais avant d’être sortis de là, il était autour de 9.15. Attendre la navette pour le stationnement longue durée, on est arrivé à notre auto vers 10.00. Encore de la route à faire jusqu’à Drummondville, on arrive enfin chez nous, il est 11.30 du soir. On s’est couché vers minuit trente pour se lever le Dimanche matin à 8.00.  On est allé déjeuner au Club de Golf comme on fait tous les dimanches.

 

                                   Les vacances sont finies mais nous nous promettons

d'y revenir pour les Fêtes 2004-2005

Soyez au rendez-vous

nous y ferons encore nos récits de voyage.

Au Revoir et Merci de nous avoir suivi tout au long de ce magnifique voyage.

 

Retour au menu     

 Retour à L'Accueil 

1