(dit "des Quatre Empereurs")
Lorsque les lueurs du christianisme éclairèrent le monde, les persécutions et le
martyre vinrent assaillir les premiers adeptes de la religion nouvelle, qui
devait grandir et s'universaliser en propageant sa doctrine sur toute la terre.
On vit alors, pleines de confiance dans leur sainte croyance, animées d'un zèle
qui s'inspirait d'une foi profonde, des milices sacrées se former et
s'organiser, afin d'offrir une fraternelle assistance aux disciples de la Croix,
et de les défendre, au besoin par les armes, contre les attaques de leurs
ennemis. Une grande partie de ces ordres sont éteints, en raison même des circonstances qui déterminèrent leur création et qui ont cessé d'exister. D'autres, au contraire, sont arrivés jusqu'à nous, dépouillés seulement des formes qui n'étaient plus en harmonie avec les mœurs, les usages et les coutumes de notre société. Tel est le cas de l'Ordre Chapitral de l’Ancienne Noblesse. Il est unanimement reconnu que la noblesse et la chevalerie sont profitables à la grandeur des peuples, puisqu'elles ont pour but de diriger les hommes vers la pratique du bien et l'accomplissement des belles choses. Ces honneurs - conférés avec une impartiale équité -, contribuent puissamment, par l'émulation qu'ils suscitent, à la prospérité des Etats en orientant vers ce qui est utile, distingué et généreux, toutes les vertus et tous les talents. La noblesse et la chevalerie concrétisent une admirable éthique, reprenant dans l'histoire les principes et les desseins qui ont toujours fait leur .\ efficience et leur illustration. Comme ces graines retrouvées dans les pyramides d'Egypte ont, après cinquante ou soixante siècles de sommeil, germé merveilleusement, l'idéal de l'aristocratie - qui est le couronnement fleuri de l'idéal chrétien -, prépare l'élite pour la haute mission de restauration des valeurs morales et sociales, indispensables au salut de notre vieille civilisation. Le but essentiel de l'Ordre Chapitral de l’Ancienne Noblesse, c'est donc de remettre en gloire les vertus équestres et patriciennes; c'est de les .1 faire aimer à force de les faire connaître; c'est, comme l'écrivait François Guizot, "de les faire rentrer dans la mémoire et dans l'intelligence des générations nouvelles ". Mais l'Ordre a aussi un objectif qui paraîtra plus audacieux: c'est d'agrandir les âmes, c'est de les arracher au mercantilisme qui les abaisse et au matérialisme qui les tue; c'est de leur communiquer de fiers enthousiasmes pour la Foi qui est menacée et pour la Vérité qui semble vaincue. Il y a plus d’une sorte de combat et les coups de lance ne sont point de rigueur. A défaut d'épée, nous avons la plume; à défaut de plume, la parole; à défaut de parole, l'honnêteté et l'élévation de notre vie. Car le charisme de la noblesse et de la chevalerie se résume d'un seul mot, à travers l'histoire des siècles et des hommes: SERVIR. L'Ordre Chapitral de l’Ancienne Noblesse fut institué en 1708 par plusieurs princes européens, afin d'honorer la mémoire des quatre empereurs Henri VII, Charles IV, Wenceslas IV et Sigismond, issus de la Maison de Limbourg-Luxembourg, qui régnèrent aux XIVe et XVe siècles. Cette dynastie fut fondée par Walerand Il, comte de Limbourg et marquis d'Arlon, qui épousa Ermesinde (+ 1247), fille de Henri l'Aveugle et héritière des comités de Luxembourg, La Roche et Namur. Henri VII (+1313) ajouta la Bohême à l'empire. Quant à Charles IV (+ 1378), c'est avec l'appui du pape qu'il fut proclamé roi de Bohême et roi des Romains, puis couronné empereur à Rome en 1335. Wenceslas IV (+ 1419), roi de Bohême, fut lui aussi acclamé comme roi des Romains en 1376, avant de succéder à son père sur le trône impérial. Enfin Sigismond (+ 1437), frère du précédent, roi apostolique de Hongrie, fut sacré roi de Germanie en 1414, à Aix-la-Chapelle. Son couronnement impérial déroula ses fastes à Rome, en mai 1433. Il joua un rôle de premier plan au Concile de Constance et fut le dernier souverain de la Maison de Limbourg-Luxembourg. Princes très cultivés, ils firent de leur cour un foyer d'humanisme et donnèrent ainsi une image idéale de la royauté.
Dans l'optique de l'Ordre, la monarchie est le seul régime politique légitime, qui mérite notre fidélité. Les idéologies - qu'elles soient fascisantes ou socialo-communistes -, doivent être éradiquées puisqu'elles affichent pour ambition de transformer la réalité et parce qu'en général, elles sont fondées sur la violence et le mensonge. Dès son origine, l'Ordre fut destiné à soutenir l'éclat du patriciat, dont la preuve était alors indispensable pour l'admission. Son but fut toujours - et reste encore - de coopérer, dans le respect de l'homme et des communautés, à la consécration du monde, à l'établissement de la justice et de la paix, à l'épanouissement de la civilisation chrétienne. Depuis trois siècles, l'Ordre veut contribuer plus précisément, pour le service de chacune des nations où il exerce son activité, à former une élite dévouée au bien commun selon le droit naturel, experte dans les problèmes du temps et résolue à combattre pour la victoire de ses idéaux. En 1843, le magistère était assumé par Sa Majesté Frédéric-Auguste II, roi de Saxe, margrave de Misnie, comte de la Haute et Basse-Lusace, ~ comte de Thuringe, duc de Juliers, Clèves et Berg en Rhénanie, comte de Ravensberg, comte princier de Henneberg. Ayant abdiqué sa charge, le Conseil de l'Ordre nomma grand maître "ad vitam" le 4 décembre 1843, Son Altesse Sérénissime don Alessandro Gonzaga, duc de Mantoue, de Montferrat, de Gustalla, de Sabbionnetta et de Solferino, prince de Gonzague, de Castiglione (delle Stiviere), de Bozzolo, d'Arche et de Charleville, prince du Saint Empire Romain, comte et prince de Novellara, marquis de Medole, de Luzzara et de Murzynowski (+ 1875). S.A.S. le prince don Alessandro, héritier direct et légitime des droits et de toutes les prérogatives de souveraineté des anciens ducs régnants de Mantoue et de Montferrat, devait à la mémoire de ses aïeux, à l'intérêt de sa cause et à sa propre dignité, de relever ces vénérables institutions du sommeil où les malheurs des temps les avaient fait tomber. En 1839, ce grand seigneur avait succédé au marquis de Saint- Mauris-Châtenois, comme gouverneur général de l'Ordre Equestre de Saint- Georges de Bourgogne. En 1845, il réunit les deux Ordres sous un même magistère, tant pour lui-même que pour ses successeurs, qui devinrent ainsi à la fois gouverneurs généraux de l'Ordre Equestre de Saint-Georges de Bourgogne et grands maîtres de l'Ordre Chapitral de l'Ancienne Noblesse, ces deux charges étant exercées à vie. Créé pour défendre et illustrer l'aristocratie, en lui inspirant des sentiments héroïques, en l'incitant à pratiquer le bien et à exalter le beau, en l'attachant à la morale chrétienne et aux valeurs monarchiques, véritables principes conservateurs de la société, l'Ordre s'est perpétué sur les mêmes bases, ayant pour objet spécial de rallier les élites à l'Autel et au Trône, d'en former de vrais chevaliers et d'entretenir parmi eux l'émulation dans les maximes de l'honneur et de l'exemple, comme aussi dans l'effusion de la miséricorde et de la compassion. Depuis 1924, l'Ordre se confère également et sans exiger des preuves de noblesse à des hommes et à des femmes qui se distinguent par des qualités éminentes, par des services rendus, par des actions caritatives ou humanitaires, par des succès obtenus dans les sciences, les lettres ou les arts. Membres de l'Ordre à part entière, ils sont reçus dans la catégorie "de grâce ", la catégorie "de justice" étant toujours réservée à la noblesse, conformément à la tradition séculaire de la chevalerie. L'Ordre enfin, désireux de s'associer les gens de bien qui, sur l'un ou l'autre plan de son activité, lui apportent leur aide, a institué une catégorie "de mérite", ouverte sans distinction de confession religieuse ou de naissance. La noblesse ne sera jamais une utopie ni une institution périmée, si ses membres prennent conscience de la signification de leur classe sociale, qui réside dans bien autre chose que dans un titre ou un blason. Serviteurs de Dieu, de l'Eglise, du Roi, de la Patrie et du Prochain, les vrais gentilshommes ont de nombreuses occasions de donner l'exemple: exemple de ferveur dans la prière, de simplicité dans la conduite, de renoncement aux veuleries et aux plaisirs vulgaires, de véritable concorde fraternelle, d'hospitalité cordiale et sincère, de zèle dans les œuvres de bonté en faveur des humbles, des pauvres et de tous ceux qui souffrent. C'est pourquoi il serait inacceptable de considérer la noblesse comme une classe fermée. Telle est précisément l'essence des castes. Or, il est évident qu'une telle vision est incompatible avec la conception chrétienne de la nature humaine. L'homme, fortifié par les sept dons du Saint-Esprit, est appelé à toujours se dépasser. Nous disons bien se dépasser et non pas dépasser son prochain; c'est-à-dire tendre en permanence vers sa propre perfection. Certains individus transcendent leur niveau social d'origine et appartiennent de facto à une autre classe. S'il s'agit vraiment de leur identité personnelle, c'est un fait que la société, croyons-nous, se doit de reconnaître. Voilà le sens profond de l'anoblissement. Hélas! souvent considéré comme un colifichet, il est pourtant - ou devrait être - reconnaissance, entérinement, consécration solennelle par la société de la hauteur morale, mais aussi de l'appartenance sociale réelle d'un individu. En d'autres termes, il ne s'agit pas de fabriquer un noble, mais d'officialiser aux yeux de tous une situation de fait, en lui donnant la marque singulière de 1a sanction régalienne. Nous connaissons tous des exemples, célèbres ou méconnus, de personnes ayant dépassé leur "étiquette" initiale et dont l'ascension a été reconnue. Guidé par la force cardinale de justice, l'Ordre Chapitral de l’Ancienne Noblesse sait lui aussi gratifier de telles personnalités. Il est persuadé que, assurément séculaire, la noblesse doit aussi être nouvelle dans une sage mesure, si elle veut éviter de donner un fondement aux critiques qui la décrivent comme un clan pédantesque claquemuré dans ses châteaux. Le changement dans la continuité, ligne de conduite si souvent adoptée par les souverains de notre vieille Europe, est aussi la nôtre en ce domaine. Ses catégories "de grâce" et "de mérite" étant ouvertes aux non-membres de la noblesse, l'Ordre entend démontrer par le fait, sinon l'identité, du moins la proche parenté entre bourgeoisie et aristocratie. Il appartient au Prince Grand Maître et au Conseil suprême de définir le souffle qui anime l'Ordre actuel et les observances auxquelles ses membres sont soumis; de déterminer les objectifs concrets, ainsi que les principes de son prosélytisme. Ils expriment clairement la fidélité à la foi catholique orthodoxe, le refus de toute forme de matérialisme et, en général, de toute forme de pensée négatrice de la dignité naturelle et surnaturelle de l'Homme. Le Prince Grand Maître veille à ce que l'unité d'esprit et d'action soit maintenue, même sur le plan contingent, dans toutes les articulations de l'Ordre. C'est pourquoi les soldats du Christ doivent revêtir cette armure dont parle saint Paul, qui a pour cuirasse la charité et pour casque l'espérance du Salut (Eph. 13-17- 1 Thess. 8). Il ne leur suffit plus d'observer les commandements; ils doivent aussi et principalement mettre en pratique les conseils que donnait le Seigneur au jeune homme riche qui voulait être parfait; il leur faut, à la lettre, devenir" le sel de la terre" et "la lumière du monde" (Math. 13-14). Cette tâche grandiose, qui s'offre nécessairement à quiconque veut être un "champion" du Christ Vivant, il n'est possible de la mener à son terme que par l'exercice complet, achevé, exclusif de toutes les vertus chrétiennes dans leur héroïsme et leur universalité. De tels hommes "qui sont les élus parmi les élus et qui cachent au fond de leurs consciences les mystères ineffables, sont vraiment la semence divine, image ressemblante de Dieu, dont ils sont les enfants et les héritiers légitimes, envoyés ici-bas comme en mission dans un pays étranger pour exécuter les vastes plans bien coordonnés du Père." (cf. Saint Clément d'Alexandrie, quis div. Saiv. §36). PRINCIPAUX ARTICLES DES STATUTS Article 1.- L'Ordre Chapitral de l’Ancienne Noblesse (dit "des Quatre Empereurs"), d'antique origine, réorganisé, agrandi et enrichi de privilèges, revit dans une forme moderne l'esprit et l'idéal de la Chevalerie. Art. 2.- Institution aristocratique à caractère indépendant et autarcique, l'Ordre, étant autocéphale, est un sujet de droit international avec personnalité canonique et juridique. Il ne dépend d'aucun Etat ni d'aucun pouvoir religieux ou séculier, tandis que l'exercice des prérogatives de sa souveraineté lui est solennellement reconnu, ce qui lui vaut un statut supranational et lui permet de poursuivre ses activités à l'échelle du monde entier. Art. 3.- La grande maîtrise de l'Ordre appartient, de droit, au Gouverneur Général "ad vitam" de l'Ordre Equestre Apostolique de Saint- Georges de Bourgogne. Art. 4.- Le Prince Grand Maître a la direction et l'autorité absolues sur tout l'Ordre. Il nomme à toutes les dignités et à toutes les charges, notamment au Conseil Suprême. Il peut révoquer à tout moment de ces charges et dignités. Il jouit du prédicat d'Altesse Sérénissime. Il choisit et intronise son successeur. . Art. 5.- Le Prince Grand Maître est le titulaire unique de tous les pouvoirs. Il peut prendre les sanctions et infliger les peines qui lui sembleront équitables, tant à l'égard des organes de l'Ordre qu'à l'égard de ses membres. Il peut également dégrader, déclarer félon ou casser le titre de tout chevalier de l’Ordre et le déchoir, de ce fait, de ses droits, privilèges et prérogatives. Art.6.- Le Prince Grand Maître a la faculté de se faire représenter. Il peut en outre, s’il le juge nécessaire ou opportun, désigner un Délégué Magistral et des Visiteurs Magistraux pour remplir telle mission de discipline, de contrôle ou d’organisation, précisée dans leurs lettres de nomination. Ces dignitaires ne dépendent que du Chef suprême de l’Ordre et ne peuvent être révoqués que par lui. Le Délégué Magistral et les Visiteurs Magistraux disposent des attributions les plus étendues dans l’exercice de leur mandat. Ils n’ont de comptes à rendre qu’à lui et ils ont, dans l’accomplissement de leur mission, préséance sur tous les membres et organes de l’Ordre. Art.7.- Le Prince Grand Maître peut accréditer des représentants diplomatiques, portant le titre de Ministre Plénipotentiaire et choisis parmi les décorés de la grand-croix de l’Ordre. Le titre de Ministre Plénipotentiaire peut également être conféré « ad honorem » à des personnalités de haute position sociale. Art.8.- Le Conseil Suprême se compose du Prince Grand Maître, du Grand Aumônier, du Délégué Magistral, des Visiteurs Magistraux, du Grand Sénéchal, du Grand Connétable, du Grand Référendaire, du Grand Jurisconsulte, du Grand Chambellan, du Grand Cérémoniaire, du Grand Écuyer, du Roi d’Armes et Garde du Grand Armorial, des Grands Précepteurs nationaux et, enfin, de Conseillers Auliques en nombre non limité. Art.9.- Le Délégué Magistral assiste le Prince Grand Maître dans l’exercice de sa charge suprême et veille à la stricte application de ses directives. Il a rang de Ministre Extraordinaire et Plénipotentiaire. Il est, de droit, grand-collier de justice de l’Ordre et bénéfice du prédicat d’Excellence Illustrissime. Art.10.- Les Chevaliers et les Dames de l’Ordre se divisent en trois catégories : de justice, de grâce, de mérite. Art.11.- La hiérarchie de chaque catégorie comprend trois grades et trois dignités qui sont, par ordre croissant d’importance : chevalier, officier, commandeur, grand-officier, grand-croix et grand-collier. Art.12.- Les Chevaliers et les Dames décorés du grand-collier sont choisis parmi les princes appartenant à des familles régnantes ou ayant régné ; et parmi les personnalités du plus haut rang : chefs d’Etat, patriarches, cardinaux, archevêques, ministres, ambassadeurs, etc. Dans des cas exceptionnels, le Prince Grand Maître peut aussi conférer cette éminente dignité à des notables qui, par leur position sociale ou pour des mérites spéciaux envers l’Ordre, peuvent prétendre à une particulière considération. Art.13.- Par droit successoral « fons honorum »découlant de la faculté octroyée en 1842 par Sa Majesté le Roi de Saxe Frédéric-Auguste II, le Prince Grand Maître peut accorder aux membre dignes de faveur, le titre de baron, de vicomte ou de comte de l'Ordre. Cette distinction nobiliaire est concédée "ad personam" ou avec transmissibilité. Art. 14.- Le Prince Grand Maître érige des organismes à structure géographique qui constituent des foyers de vie et d'action chevaleresque: ce sont les grands préceptorats nationaux, les grands prieurés régionaux et les prieurés locaux. Ces organisations périphériques assurent, dans le cadre de leurs compétences territoriales respectives, l'application stricte des directives que le Prince Grand Maître a données, afin d'atteindre les buts que l'Ordre s'est fixés en tenant compte de la nature, des traditions, des coutumes et des exigences des différents pays. Art. 15.- Le Prince Grand Maître peut promulguer des textes destinés à compléter les normes contenues dans les Statuts, ainsi que des ordonnances réglementant les cérémonies et les adoubements, le port des uniformes et décorations, selon les trois catégories de réception et les six grades ou dignités. Art. 16.- Les Chevaliers et les Dames de l'Ordre Équestre Apostolique de Saint Georges de Bourgogne sont, de plein droit, promus au grade supérieur ou à la dignité supérieure dans l'Ordre Chapitrai de l’Ancienne Noblesse. Au surplus, s'ils sont déjà titulaires d'une charge dans le premier Ordre, ils peuvent cumuler les mêmes fonctions dans le second. Art. 17.- Le Roi d'Armes préside le Conseil Héraldique de l'Ordre. Il surveille les preuves soumises pour l'admission dans la catégorie de Justice et enregistre au Livre d'Or les armoiries des récipiendaires appartenant à la noblesse. Il prépare et présente au Prince Grand Maître les dossiers des futurs anoblis. Sa mission est donc héraldique, nobiliaire et phaléristique. REMARQUE IMPORTANTE Tous les documents officiels de l'Ordre (diplômes, lettres patentes, etc.) sont établis et expédiés par sa Grande Chancellerie Internationale, sise à Huy, en Belgique. Leur légitimité procède de la signature autographe du Prince Grand Maître et peut être vérifiée par leur numéro d'enregistrement. CONDITIONS GENERALES D'ADMISSION
NATIONALITÉ: Sans distinction de
nationalité. DISCIPLINE: Les membres de l'Ordre sont tenus de se conformer aux Règles, Statuts et Coutumes et aux instructions ou directives émanant des autorités de l'Ordre. Le refus d'accepter une observance est incompatible avec l'agrégation à une Compagnie que le Droit canon définit comme «Societas militantium sub regula.» CONTRIBUTION FINANCIERE: Les membres doivent contribuer aux œuvres et débours de l'Ordre. Dès que l'avis favorable de la Commission d'admission leur est notifié, ils sont donc invités à verser cette capitation, "unatantum", donc unique et valable à vie. RÉCEPTION ET ADOUBEMENT: Les membres de l'Ordre sont reçus par une cérémonie au cours de laquelle ils reçoivent le manteau, qui est la marque de la fraternité que constitue la Milice; la croix, symbole de la charité, leur est également conférée. Cet armement doit être fait par un Chevalier selon les rites traditionnels, comportant la manifestation de la volonté de transmettre la Chevalerie, par la remise des armes et par la colée. Il peut aussi être donné par un Prélat (évêque ou abbé mitré), qui se conforme au cérémonial liturgique du Pontifical. CONSTITUTION DES DOSSIERS DE CANDIDATURE Les candidats à l'Ordre Chapitral de l'Ancienne Noblesse doivent fournir:leur requête d'admission leur acte de naissance Un curriculum vitre détaillé (études faites, diplômes obtenus, situation militaire, profession principale, distinctions honorifiques, etc.) avec deux photographies récentes format identité.
Contactez nous: rue de la Reine, 19 B-4500 - HUY - BELGIQUE Téléphone: +32-85/21.26.71 Télécopie: +32-85/21.10.71 E-mail: ppdc@tiscali.be
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