DORJE TCHANG (skt. Vajra Dhara)
Le Bouddha Dorjé Tchang est l'expression de l'ultime bouddhéité.
Il personnifie l'éveil de la treizième Terre, la plus haute
du Vajrayana.
Il est le symbole de la nature de Bouddha inhérente à
chaque être vivant, nature de l'esprit indestructible car au-delà
des préjugés dualistes. Dorjé Tchang est l'essence
du Guru parfait, le reflet de la perfection spirituelle à la portée
de chacun. On le représente généralement bleu foncé,
avec ou sans consort, tenant dans ses deux bras croisés le Dorjé
et la cloche, union de la méthode et de la sagesse.
DOUZE MEMBRES
Il s'agit de douze catégories dans lesquelles on a regroupé
les paroles du Bouddha
DROUP THAP KUNTOU
Monumentale collection groupant toutes les Saddhanas, dont la compilation
est l'oeuvre des maîtres Sakyapas.
DZAMBULING
Il s'agit du nom donné dans la cosmologie bouddhiste, au continent
du Sud qui est l'un des quatre continents décrits. Par extension,
ce nom s'applique à notre Terre.
ELEMENTS
Les cinq éléments sont la terre, l'eau, le feu, l'air
et l'éther (espace céleste ou conscience).
ENGAGEMENT-voir TROIS VOEUX
L'engagement dans le Véhicule tantrique demande le respect de
l'essence des voeux de chacun des trois véhicules qui forment la
doctrine des Bouddhas:
1-S'abstenir de nuire à autrui en suivant les cinq préceptes
(ne pas tuer, ne pas voler, ne pas se mal conduire sexuellement, ne pas
mentir, ne pas consommer d'intoxicants).
2-Promettre de s'appliquer au bien d'autrui (voeux de Bodhisattva).
3-Respecter la nature profonde de bouddhéité dans chacun
des êtres par le maintien des voeux tantriques (dont les quatorze
engagements du Lien Sacré).
ENTRAINEMENT
Il y a trois entraînements ou disciplines principales dans lesquelles
sont regroupés les enseignements du Bouddha. Il s'agit de la discipline
de l'éthique, de la discipline du Samadhi (expérience de
réalisation intérieure) et de celle de la connaissance.
ESPRIT
L'esprit dans sa nature profonde est clarté-vacuité,
félicité-vacuité, c'est à dire l'essence même
de la bouddhéité. Cette nature est obscurcie pour les êtres
non libérés par des voiles qui sont là depuis un temps
sans commencement: les voiles des pulsions négatives et les voiles
de la connaissance. Par la poursuite d'une quête spirituelle authentique,
ces voiles peuvent se purifier et la vraie nature de l'esprit, la bouddhéité
se révèlera alors.
ESPRIT D'EVEIL-BODHICITTA
La Bodhicitta est la motivation essentielle des adeptes du Grand Véhicule.
Elle exprime l'aspiration à atteindre l'état de Bouddha afin
de pouvoir guider les êtres vers le même état; elle
est aussi l'engagement personnel d'agir à l'exemple des Bodhisattvas
et de mettre la voie en pratique.
D'un point de vue ultime, l'esprit d'éveil signifie la compréhension
directe de la nature de vacuité de l'expérience sensible.
L'esprit d'éveil est le don de soi sans réserves pour le
bien de tous les êtres. Son développement ne peut pleinement
s'effectuer que si les qualités préalables de l'amour et
de la compassion ont été correctement produites.
FELICITE
L'expérience de la réalisation spirituelle ne peut dissocier
la vacuité de son sceau de félicité. Certaines pratiques
visent à la naissance dans le détachement, de la félicité
(telles que les quatre joies associées aux quatre centres ou Chakras)
afin de s'entraîner à la reconnaître comme vraie nature
de l'esprit.
FOI
La foi joue un grand rôle dans le bouddhisme tout comme dans
les autres religions. Elle est la graine sans laquelle nulle moisson ne
porterait de fruit. Chacun peut et doit s'efforcer de l'affermir. Elle
est triple:
-foi de l'amour pour les vertus des Bouddhas et des autres guides,
tels que le Lama, le Dharma, etc...
-foi venant du désir de parvenir soi-même au même
état de réalisation que ces guides suprêmes.
-foi de la confiance en la réalisation si l'on suit les commandements
et les prescriptions des Bouddhas.
Dans le Vajrayana, la foi envers le Lama vu comme le Bouddha même,
est essentielle pour l'obtention des réalisations.
GANDHARVAS "Mangeurs d'odeurs"
C'est le nom que l'on donne aux êtres dans le Bardo car ils se
nourrissent d'odeurs. Il s'agit aussi d'un nom qui désigne une catégorie
de dieux de la sphère du désir.
HEVAJRA-(tib. Tchié Dorjé)
Déité tutélaire ou Yidam très important
et très pratiqué dans la tradition Sakyapa. Il s'agit d'une
manifestation des Bouddhas dont la pratique s'appuie sur des Tantras de
classe supérieure. L'un des principaux artisans de la diffusion
de ces enseignements fut le Mahasiddha Birwapa (ou Virupa) qui en transmit
directement la lignée totale à Satchen Kunga Nyingpo, le
premier des cinq Lamas fondateurs de l'école Sakyapa.
HINAYANA voir MAHAYANA
INDIFFERENCIATION DU SAMSARA ET DU NIRVANA
Ces deux termes sanskrits paraissent de prime abord désigner
deux réalités opposées.
Le Samsara ou roue de l'existence est le monde de ceux qui sont soumis
à la réincarnation en fonction des tendances de leur karma,
dans l'une des trois sphères d'existence où nul n'échappe
à la souffrance.
Le Nirvana désigne le havre de paix et de félicité
de ceux qui sont parvenus à se libérer de la roue.
Pourtant, ces deux termes apparemment opposés ne désignent
que les deux facettes d'une même réalité: le sage voit
le Nirvana là où l'ignorant ne trouve que le Samsara. Il
n'y a donc nul Nirvana hors du Samsara et nul Samsara hors du Nirvana.
Il n'y a pas un mauvais Samsara qu'il faille s'efforcer de rejeter tandis
qu'on chercherait ailleurs un bon Nirvana.
Telle est la vision profonde de réalisation qu'on appelle la
non-différenciation du Samsara et du Nirvana, ou encore Mahamudra,
Grand Sceau, Grand Achèvement, Dzotchen, etc...
INITIATION, CONSECRATION, TRANSMISSION DE POUVOIR (tib. Ong Kur)
Le rituel d'initiation dans le Vajrayana est la transmission par le
Lama du pouvoir de méditer avec succès, une voie spirituelle
particulière prenant une déité spécifique pour
support.
Le rituel dépose dans le disciple le germe de la réalisation
et provoque sa maturation spirituelle. L'initiation tantrique fonde le
lien indissoluble qui unira désormais maître et disciple,
qui doivent tous deux posséder les qualifications requises.
Pour le disciple, les principales de ces qualités sont la foi,
la compassion et l'aspiration à la libération en vue du bien
d'autrui.
Quant au maître, il lui faut réunir un grand nombre de
qualités: foi, compassion, détenir la lignée de transmission
des enseignements, en avoir accompli les retraites prescrites, être
habile au rituel, etc...
Dans toute initiation, il y a engagement d'obéissance et de
foi du disciple envers le Lama ainsi qu'envers la foi bouddhiste du Grand
Véhicule.
Les initiations dites "grandes" avec support de Mandala, prescrivent
toutes le respect des quatorze voeux racine tantriques. La seule pratique
de garder fidèlement sa foi et tous ses engagements conduira à
l'obtention certaine de la bouddhéité au terme de seize renaissances
successives.
Si, en plus, on met la voie de méditation en pratique, les résultats
pourront être beaucoup plus rapides.
Les rituels développés comprennent quatre consécrations
successives donnant le pouvoir sur des voies de méditation particulières
et produisant chacune une purification et un fruit respectifs, l'ensemble
apportant la réalisation de l'ultime bouddhéité.
(QUATRE) JOIES-voir FELICITE, QUATRE CENTRES, YOGA
Fruit de l'expérimentation de la voie en rapport avec les quatre
centres.
JOYAUX voir REFUGE
KANDJIOUR
Le Kandjiour composé de cent huit volumes, constitue avec le
Tandjiour qui en compte deux cent cinquante-trois et qui est l'exégèse
des textes sacrés, le canon bouddhiste.
Le Kandjiour est la collection complète qui regroupe tous les
enseignements du Bouddha. Il comprend les écrits sur:
-Le Vinaya: règles monastiques et éthiques
-Les Sutras: enseignements du Bouddha concernant la voie
-L'Abidharma: métaphysique, psychologie et philosophie
-Les Tantras: instructions rituelles et de mise en pratique de la méditation
de la voie.
KARMA
Mot sanskrit désignant la loi universelle de rétribution
des actes qui conduit les êtres à des renaissances plus ou
moins heureuses dans les divers états d'existence selon leurs mérites
respectifs. Les critères de détermination du caractère
positif ou négatif d'un acte sont fonction de la motivation vertueuse
ou non (inspirée par l'intention du bien d'autrui ou son contraire)
qui guide cet acte.
Dans le bouddhisme, tout ce que l'on fait, dit ou pense, constitue
le germe d'un développement qui déterminera un fruit à
plus ou moins long terme, d'où la nécessité d'apprendre
à discipliner ses trois portes si l'on désire obtenir la
bouddhéité.
KHATCHE-voir PARADIS
KLESHA (tib. Nyon Mong pa)
Dispositions ou pulsions négatives. Trois pulsions (ou poisons)
fondamentaux troublent l'esprit sous l'emprise des concepts dualistes;
ce sont: le désir-convoitise, la haine-agressivité et l'ignorance.
De ces trois pulsions fondamentales naissent respectivement l'avarice,
la jalousie et l'orgueil. Elles sont déterminées par la saisie
dualiste d'un égo qui empêche la reconnaissance de la vraie
nature de l'esprit.
KHAM
Grande province à l'est du Tibet.
LAMA-voir Initiation, Dorjé Tchang, Disciple
Mot tibétain traduction du sanskrit Guru qui signifie Maître
ou guide spirituel. C'était au Tibet un mot dont l'usage était
réservé sauf rare exception, aux dignitaires réincarnés
(Tulkous) chefs de monastères. A ne jamais confondre avec moine
(toujours astreint au célibat). Les Lamas quant à eux, pouvaient
être des moines ou des Lamas mariés. De nos jours, sous l'effet
de l'ignorance des coutumes tibétaines, cette appellation s'applique
indistinctement à l'ensemble des moines. Les Tibétains réfugiés
eux-mêmes l'emploient de plus en plus fréquemment dans ce
sens, au risque de confusions.
LAMA RACINE- voir LIGNEE DE TRANSMISSION
Il s'agit pour chacun du Lama qui transmet les initiations et les instructions
de méditation et que l'on doit alors considérer comme son
Lama racine. C'est le Lama envers lequel on est tenu de respecter les voeux
du Samaya. Les Lamas de la lignée sont les détenteurs successifs
de la lignée dont est issu le Lama racine et leur succession remonte
jusqu'au Bouddha primordial à l'origine des enseignements transmis
par le Lama. Cette notion de lignée de transmission ininterrompue
est très importante dans le Vajrayana.
LAMDRE
"La voie et son fruit" constitue un cycle d'enseignements basés
sur le Tantra d'Hévajra (tib. Tchié Dorjé) que le
grand Siddha Birwapa contribua à diffuser. Ces enseignements expliquent
dans un système cohérent, toutes les voies et les étapes
avec leurs fruits respectifs, jusqu'à l'état de Bouddha.
Ils sont aujourd'hui principalement transmis par l'école Sakyapa.
LIBERATION
La libération (tib. Tharpa) est un terme général
qui signifie libération de la souffrance, mais il n'est pas la description
d'une étape spirituelle précise.
L'au-delà ou transcendance de la souffrance (tib. Nya Nguène
Le Ndépa et skt. Nirvana) est un terme dont la compréhension
précise nécessite la connaissance du contexte dans lequel
il est employé.
S'agissant de l'idéal spirituel suprême du Petit Véhicule,
ce terme signifie l'extinction des désirs ou extinction du moi.
Pour les adeptes du Grand Véhicule et du Vajrayana, il signifiera
la libération du cycle des renaissances déterminées
par le karma, mais non pas l'ultime bouddhéité qui suppose
la réalisation de l'indifférenciation du Samsara et du Nirvana.
La bouddhéité ou transcendance sans demeure (tib. Minépar
Nya Nguène Lé Ndépa) désigne l'état
d'un Bouddha qui, en raison de sa réalisation de la vacuité,
ne demeure pas dans le Samsara et qui, en raison de sa compassion, ne demeure
pas non plus dans la transcendance de la souffrance, comme le font au contraire
les Auditeurs et les Pratyéka Bouddhas. Il s'agit là de l'ultime
bouddhéité.
LIENS SUPPORTS
Chaîne de cause à effet ou encore causes interdépendantes;
c'est le principe de production de tous les dharmas qui sont dénués
d'existence-en-soi ou d'existence propre et indépendante, mais qui,
au contraire, naissent en s'appuyant sur diverses causes et conditions.
LIGNEE DE TRANSMISSION
Le Lama racine représente le dernier chainon d'une lignée
de maîtres qui, à travers le temps, le relie de manière
ininterrompue au Bouddha Shakyamouni ou encore au Bouddha Dorjé
Tchang. Cette lignée de transmission permet la réception
des enseignements dans leur intégralité ainsi que leur validation,
tant par la source que par le succès de leur mise en application
par un grand nombre de saints détenteurs. De plus, les Lamas de
la lignée sont pour le disciple, une source d'inspiration et de
confiance sans cesse renouvelées.
MADHYAMIKA
Ce terme signifie "la voie du milieu". Il représente une grande
tradition philosophique du bouddhisme du Mahayana, qui fut exposée
en détail par le grand Nagarjuna, et qui adopte une position moyenne
entre deux vues extrêmes.
Le Madhyamika est une réponse aux questions essentielles concernant
l'existence ou la non-existence des choses (c'est à dire des phénomènes)
et également celle des êtres. Nagarjuna démontre leur
erreur à ceux qui tranchent par l'affirmative ou la négative.
Il énonce que c'est une erreur d'affirmer l'existence, la non-existence,
les deux à la fois ou leur contraire, car cette position s'appuie
sur la réalité d'un égo.
Du fait que le Bouddha ait enseigné la vacuité des apparences,
il n'y a nulle part de substance, d'essence ou de substrat ontologique;
dès lors, le problème disparait de lui-même puisqu'il
ne peut plus y avoir de référence à un égo.
MAHAYANA
Ce terme est l'équivalent sanskrit pour "Grand Véhicule".
On le dit grand car il peut conduire tous les êtres sans exception
vers la libération de la souffrance, par opposition avec le Hinayana
ou "Petit Véhicule" qui ne permet que la libération du seul
pratiquant, spécialement s'il est moine.
Le Mahayana comprend deux systèmes distincts:
-Le véhicule de la cause ou Paramitayana dans lequel le pratiquant
doit s'efforcer durant un nombre incalculable de vies, au développement
de la cause de l'éveil qu'est l'accumulation des vertus ou Paramitas
dans la pensée d'éveil.
-Le Vajrayana ou véhicule du fruit ainsi nommé car dès
le départ, grâce à l'initiation, le méditant
pratique dans la perception de son identité fondamentale avec le
Bouddha même. Ceci explique la possibilité d'une réalisation
rapidement obtenue, c'est à dire en une seule vie.
MAHAMUDRA-voir INDIFFERENCIATION DU SAMSARA-NIRVANA
C'est un terme sanskrit qui signifie "Grand Sceau" et qui désigne
l'ultime étape de la vision profonde dans le Vajrayana, à
savoir la réalisation de la nature ultime de l'esprit.
MANDALA
Diagramme mystique d'énergie dans lequel les déités
ou leurs emblèmes sont disposés en cercle. Il représente
symboliquement les diverses étapes que le disciple doit franchir
afin de parvenir à la réalisation de l'ultime bouddhéité.
On se sert du Mandala pour la transmission des initiations et la pratique
de rites tantriques.
Il peut aussi s'agir d'une offrande dans laquelle le disciple offre
en méditation au Lama et aux Bouddhas, un univers idéalisé.
MANTRA
Se décompose en MAN pour Manas qui signifie en sanskrit le mental
et en TRA qui veut dire "protège" ou "garde".
Mantra est donc ce qui garde le mental, le protégeant de toute
intrusion des pensées ou émotions perturbatrices et étrangères
à la méditation. Le mantra est aussi la parole de la déité
ou son essence sur le plan verbal ou vibratoire. Chaque déité
a un ou plusieurs mantras qui lui correspondent. Ce sont des paroles énoncées
par les Bouddhas et qui en détiennent les bénédictions.
Les mantras sont très utilisés dans le Vajrayana qu'on appelle
aussi plus fréquemment Mantrayana ou "Véhicule des Mantras
secrets".
MARA-voir DEMONS
MERITE-voir ACCUMULATION
Le mérite est ce qui résulte de la pratique des actes
vertueux.
MI'AMCI
sorte d'être céleste ayant pris l'apparence humaine
MOINE
Les adeptes du bouddhisme se répartissent en plusieurs catégories
selon les voeux qu'ils ont pris.
Les fidèles laïques (tib. Gué Nyen, skt. Upasaka)
ont au moins le voeu du refuge et peut-être un ou plusieurs des autres
cinq préceptes qui interdisent le meurtre, le vol, l'inconduite
sexuelle, le mensonge et l'absorption d'intoxicants.
Les novices (tib. Guétsul) sont astreints au célibat
et à la chasteté en respectant un ensemble de dix voeux.
Les moines pleinement ordonnés (tib. Guélong, skt. Bhiksu)
astreints aussi à la chasteté, respectent eux, un code de
discipline énoncé dans le Vinaya par le Bouddha lui-même
et comprenant 253 voeux divers réglant dans les moindres détails,
l'attitude, le comportement, les vêtements, la démarche, la
nourriture, etc... des moines.
MUDRA
Geste, sceau ou parèdre, ce terme désigne généralement
un geste symbolique de la main accompagnant la pratique de la visualisation
d'une déité, pendant le rituel.
Mudra désigne aussi l'épouse spirituelle qui sert de
support aux pratiques de réalisation dans les Tantras.
Le "Mudra flamboyant" est le geste qui commande à la déité
invoquée de se souvenir du lien sacré qui l'unit à
l'initié pratiquant et, en respect de ce lien, de venir se manifester
à lui.
NAGA
Divinités-serpents gardiennes des océans et du monde
souterrain, ainsi que de trésors et de certains enseignements secrets.
NECTAR-voir CANAUX, SOUFFLES, NECTARS (tib. Dutsi)
Désigne une substance support de félicité ou de
pouvoirs spirituels (immortalité, jeunesse éternelle, etc...)
C'est aussi le support matérialisé sous forme d'une substance
liquide, de l'esprit des Bouddhas qui a le pouvoir de transmettre l'initiation.
NEDJIN
Désigne une sorte de gardien à l'aspect terrible chargé
de veiller au respect de la Doctrine.
NIRVANA-voir LIBERATION
NGOR
Une des trois écoles de la tradition Sakyapa, dont Son Eminence
Ngor Ewam Phendé Rinpoché est l'un des chefs. Son centre
principal était au Tibet, la grande université monastique
de Ngor Ewam Tcheuden.