Réponse à Jean-François Codère

L'article
Hérouxville  - Des visiteurs musulmans
J-F Codère, Le journal de Montréal, 9 février 07

Le conseiller municipal d'Hérouxville André Drouin, qui affirmait dimanche dernier à Tout le monde en parle apprécier les pâtisseries qu'il présumait être des baklavas, aurait l'occasion de se régaler dimanche prochain. Une dizaine de musulmanes se rendront dans son village offrir des petites bouchées aux habitants.  L'initiative est celle d'un groupe de femmes membres du Congrès islamique canadien et mené par Najat Boughaba. (Note: La Presse mentionne Najat Mustapha)
Un malentendu
"Nous estimons que toute cette polémique est basée sur un malentendu, explique Mme Boughaba. Pour trouver une solution, il faut le faire à tête froide et en toute connaissance de l'autre."  De sept à dix femmes musulmanes se présenteront donc dimanche matin à Hérouxville. Elles accueilleront les citoyens dans une salle communautaire, discuteront avec eux et leur offriront des baklavas. "C'est un petit geste, dit Mme Boughaba à propos des pâtisseries. Les petits gestes sont toujours très importants pour sceller des liens."
Graffitis
Par ailleurs, des graffitis dénonçant les célèbres "normes de vie" ont été faits sur deux édifices de la municipalité d'Hérouxville dans le nuit de mercredi à hier. Le mot "Honte!" a été inscrit sur un mur de l'hôtel de ville. La caisse populaire Desjardins a quant à elle été souillée de l'inscription "Ville de mépris".  Un panneau municipal indiquant "De passage ou pour un séjour prolongé, Hérouxville vous accueille" a été modifié pour "De passage ou pour un racisme prolongé, Hérouxville accueille les fachos".
Pas racistes
Ces graffitis seraient l'oeuvre du Collectif pour l'intégration respectueuse des cultures du Québec, un groupuscule inconnu des forces de l'ordre. Selon Pierre Rivard, porte-parole de la Sûreté du Québec, les propos ne sont ni haineux ni menaçants. Le conseiller derrière les normes de vie, André Drouin, ne comprend pas. "On n'est pas racistes. On veut juste que les immigrants vivent comme nous", dit-il.


Ma réplique

"Les propos ne sont ni haineux ni menaçants", et cette affirmation vient de la bouche même du porte-parole de la Sûreté du Québec. In-vrai-sem-bla-ble!  In-qui-é-tant! Si ces graffitis avaient été placés ailleurs, dans un quartier ou un édifice d'une communauté ethnique, on aurait tout de suite crié au racisme et à la xénophobie. Vraiment, il est grands temps que cesse cette justice du "deux poids, deux mesures". A quand une chanson pour dire, haut et clair, qu'on en a ras-le-bol de cette justice-là, et d'être les seuls à être traités de racistes et de xénophobes?













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