BULGARIE - SEPTEMBRE 2005
Villes
et endroits à visiter
Étape 1: Dobritch et la côte de la mer Noire
Dobritch - La plus grande ville
de la Dobroudja bulgare, à 50km au nord de Varna. La ville ancienne. - C’est en fait
l’ancien centre-ville surmonté de sa Tour de I’Horloge qui a
été soigneusement restauré pour abriter 16
ateliers où l’on fait revivre les traditions de l’artisanat
bulgare: poterie, chaudronnerie, pelleterie, orfèvre, textile,
etc. A la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, la
ville de Dobritch accueille une grande colonie d’artisans descendus de
Kotel et de Targovichte et qui donne une grande impulsion au
développement ultérieur de la région: ce fait
historique est à la base de la mise au point de l’ensemble
ethnographique d’aujourd’hui. On peut faire des courses dans les
boutiques et choisir des souvenirs de bonne qualité. Ensuite on
peut s'offrir un bon café à la turque et goûter les
pâtisseries locales sur les terrasses des petits bars et
cafés. De nos jours encore, Dobritch est réputé
pour son prêt-à-porter, ses fourrures et ses chaussures,
ses produits laitiers. A VOIR: le musée de Yordan
Yovkov (4, General Gourko, tel.: 058 28159), qui est l'un des plus
grands écrivains de la littérature bulgare, la
maison-musée d'Adriana Boudevska, les ruines d'une
habitation médiévale, l'ancienne nécropole et un
grand nombre de monuments. Dans le centre-ville, la maison du
musée ethnographique (1861), illustration des conditions de vie,
des traditions, des coutumes, de l'artisanat et de la culture des
groupes qui ont émigré de différentes parties du
pays (régions de Odrin, Kotel, Turgovishte, etc.), le
musée archéologique (2 General Gourko, tel: 058 25491),
la Galerie d'art (14, Bulgaria, tel: 058 28215, 29091) exposant plus de
3000 oeuvres d'art - icones, peintures, sculptures, dessins,
travaux d'art appliqué, le Mémorial militaire, les
vestiges d'une ancienne habitation romaine du 3e-4e siècle dans
le centre et l'est de la ville, l'église St-Georgi et l'imposant
monument du Khan Asparuh, fondateur de l'Etat moderne bulgare. - Voir
texte et photos go2bulgaria
Balchik - Visite de l'ancienne
résidence d’été de la reine Marie de Roumanie, un
palais surnommé "Le nid paisible", et de son parc occupant une
surface de 35ha. Plus de 3000 espèces végétales y
cohabitent, transportées des quatre coins du monde. Il faut
absolument signaler la roseraie et la collection de cactus, la
deuxième pour son importance en Europe, comptant plus de 250
espèces. Le grand mérite de cette résidence
revient aux architectes italiens Americo et Augustino. Cette
construction d’un style mixte, suivant les convictions religieuses de
la
reine, est un chef-d’œuvre d’architecture sur le littoral bulgare,
datant de 1926. Le parc du palais pourrait être
considéré comme une réplique exacte du labyrinthe
de Crète, tout comme la petite chapelle est une copie
d’église grecque. La chapelle montre en grandeur nature un
portrait de la reine Marie et de sa fille et des images de saints,
conformément à la tradition de la religion
chrétienne orthodoxe. Le minaret surmontant le palais cohabite
en paix avec le dôme de l’église orthodoxe, les deux
trônes de pierre renvoient aux jarres de Maroc et au "puits
d’argent", "Le pont aux soupirs" garde sa tristesse romantique. Les
promenades dans les allées ombrageuses sont très
reposantes alors que la vue sur la baie est magnifique, ce qui
prédispose à la méditation. La légende dit
que la reine Marie était attachée à tel point au
palais qu’elle avait voulu y rester même après sa mort.
Son cœur, enfermé dans un récipient en verre, aurait
été emmuré dans une horloge du parc et
gardé par une patrouille spéciale. - Voir texte
(français) et photos
go2bulgaria
Kaliakra (Cap) - A
une dizaine de kilomètres à l'est de Kavarna, le cap
Kaliakra (Noss Kaliakra ) s'avance - grandiose dans sa sauvage
beauté - profondément dans la mer. Situé au bout
d'une lande herbeuse, en hiver battue par la violence des vents, le
"beau cap" présente ses falaises hautes de 70 mètres et,
au pied de celles-ci, une vingtaine de grottes où s'ébat
une petite colonie de phoques. Sur ce promontoire, dont la masse
rocheuse présente des taches et des veinules rougeâtres,
les vestiges de fortifications: des ruines de l'ancien Cap Tyrisis,
place fortifiée où Lysimaque - le fameux
général d'Alexandre le Grand mort en -281 après
s'être proclamé roi de Thrace - aurait caché ses
trésors. Ce qui reste de l'ouvrage permet de deviner
l'importance stratégique du lieu. La légende des 40
jeunes filles qui se sont jetées à la mer pour
éviter le sort qui leur est réservé par les Turcs,
nouant alors ensemble leurs tresses brunes et, liées ainsi, se
jettent dans la mer du haut de la falaise. Aujourd'hui encore, quand
les tailleurs de pierre des environs font sauter d'énormes blocs
de pierre blanche avec des taches rouges, les anciens affirment qu'il
s'agit de gouttes de sang des quarante jeunes filles. - Voir texte et
photos chez.com/belgaria
(sur ce site, cliquer Kaliakra) et go2bulgaria
et csne_bulgaria
Kamen Bryag = La côte
rocheuse. Environ 60 km au nord de Varna, entre les caps Kaliakra et
Shabla. A Kavarna, quitter la E 87 vers Kamen Bryag en traversant les
villages de Bulgarevo et Sveti Nikola. Accessible par des petits
sentiers étroits parmi les rochers. Les champs finissent
abruptement dans les hauts rochers et descendent directement au niveau
de la mer. Environ 40 cavernes, dont les murs et niches creusées
dans le roc font penser à l'existence d'une ancienne habitation
là. Mais elles ne sont accessibles que par des
spéléologues professionnels. On y trouve aussi des
vestiges d'une forteresse du temps romain et bysantin. Région
déclarée zone archéologique
protégée. Dans le village, les dindons et les oies se
promènent dans les rues. A 1 km au sud du village, "Yailata
landside" semble à voir. - Voir une photo sur get.info.bg
Albena - station climatique
qui se trouve dans un golfe pittoresque sur la côte bulgare de la
mer Noire (à l'embouchure de la Batova, un petit fleuve)
à 32 km au nord de Varna et à 15 km de la station
climatique des Sables d'Or. Cette station est la plus jeune (le
complexe existe depuis 1969) et la plus septentrionale et est connue
par l'architecture d'avant-garde de ses hôtels.
Albéna est l'une des stations les plus attrayantes: la mer calme
et chaude dont la profondeur ne dépasse pas 1.6 m à la
distance 100-200m, la bande de plage d'une longueur de 5 km pour 50-60
m de large, le sable fin.. Non loin se trouve le parc de
réserves "Balata" (sa surface est de 2800 decares), combinaison
rare de la mer et de la forêt de lianes. - Pour texte et photos, chez.com/belgaria,
cliquer Albena dans la liste des villes.
Le monastère d'Aladja -
Monastère rupestre de notoriété internationale,
à 14 km au Nord de Varna. Les grottes formées
dans les rochers calcaires abritaient les cellules monacales et la
chapelle. Le monastère aurait été le foyer de
l’hésychasme, une doctrine religieuse répandue à
l’époque à Byzance et en Bulgarie. Aujourd’hui encore, on
pourra distinguer dans la falaise calcaire, haute de 40 m, les locaux
de
l’ancienne demeure: l’église et la chapelle, une autre chapelle
mortuaire, le tombeau, la cuisine et la salle à manger, les
cellules et les entrepôts. Le monastère avait
été richement décoré dans le passé
d’où l’on a tiré son surnom d’aladja" (bariolé).
Le Monastère d’Aladja aurait cessé d’exister au
XVII-XVIIIe siècle. - Voir texte (anglais) et plusieurs photos
sur tavolovirtuale
et sur go2belgaria.
Le Palais d'Euxinograd se
trouve à 8 km. au Nord de Varna. Il est construit en 1882 sous
le règne d’Alexandre I de Battenberg et d’après les plans
de l’architecte viennois Rupelmeyer. Il portait le nom de Sandrovo,
d’après le prénom du roi Sandro (abréviation
d’Alexandre). Celui-ci reçut en cadeau de la Métropolie
grecque le monastère de Saint Dimitre et c’est sur ses terres
qu’il fit bâtir le palais et son parc qui s’étend sur une
surface de 80 ha. Plus tard, en 1893, la princesse Marie-Louise,
épouse du nouveau roi bulgare Ferdinand, lui donne le nom
d’Euxinograd ce qui veut dire la "Ville accueillante".
L’aménagement du parc commence en 1890. On y peut voir plus de
200 espèces de la Méditerranée, d’Asie et
d’Amérique du Sud, choisies personnellement par Ferdinand. Un
cèdre d'Himalaya, âgé de plus de 100 ans, est
planté dans un sol transporté spécialement de
l’estuaire du fleuve de la Kamtchia, alors qu’à ses
côtés se dressent des palmes tropiques. Un aspect
très élégant dans l’architecture du parc est celui
des deux ponts, l’un en métal, l’autre en ciment, conçus
dans la forme d’un grand tronc d’arbre abattu. Le Palais d’Euxinograd
est aujourd’hui une résidence gouvernementale. - Sa cave:
La viniculture est une tradition séculaire dans la région
de Varna. Encore à l’époque de la fondation de l’Etat
bulgare (681), les Protobulgares s’enrichissent de l’expérience
des Thraces dans la culture de la vigne et la production du vin dont
témoigne une cave du VIIe siècle mise au jour aux
environs de Preslav. Au Nord-Est du pays, subdivisé en trois
aires suivant les crus, reviennent 30% des plantations viticoles
bulgares. La région de Varna, la dite région blanche,
s’est spécialisée dans la culture des cépages
blancs. Elle est réputée pour ses vins demi-secs et ses
vins de dessert, elle fournit les matières premières pour
la production de vins pétillants. La cave d’Euxinograd produit
le célèbre cru d’Euxinograd, de même que Dimiat,
Riesling, Chardonnay, Uni blanc, Tamianka, Rkaziteli.
L’arrière-pays offre à son tour Dimiat, Riesling, Muscat
otonnel, Rkaziteli, Chardonnay, Aligoté, Traminer, Silvaner,
Sauvignon blanc. La partie Sud de la région s’est
spécialisée dans les crus de Dimiat, Misket rouge,
Tamianka, Uni blanc, Riesling, Pamid, Cabernet Sauvignon et
Merlot. Des crus blancs et rouges, secs, demi-secs, de dessert,
des distillats de brandy sont produits aussi bien dans
l’arrière-pays que dans le Sud. Le village d’Osmar est
réputé pour son cru rouge, le fameux vin à
l’absinthe d’Osmar. Le 14 février, la saison de la coupe des
ceps, est célébré chez nous comme la fête de
Saint Triphon (Zarézan, ce qui veut dire Le Coupeur), le patron
des vignerons. Une icône datant de 1868 représente le
saint homme des cisailles à la main. Le jour du 14
février, de grandes libations ont toujours lieu. - Voir texte
(français) et photos go2bulgaria
pour la Cave, et go2bulgaria
pour le palais.
Le site des Pierres plantées
(Pobitite Kamuni) se trouve à 18 km. à l’ouest de Varna,
le long de l'autoroute vers Sofia. C’est un phénomène de
la nature, unique en son genre en Bulgarie. Le spectacle de ces
colonnes de pierre atteignant 6 m. de haut et plantées dans le
sable produit un effet saisissant. Les colonnes calcaires forment
plusieurs groupements dont le plus intéressant est celui des
animaux et des jets d’eau pétrifiés. Le regard est
également attiré par des formations représentant
deux cônes qui s’emboîtent. Certaines colonnes
atteignent à leur base un diamètre de 12 m. La
Forêt pétrifiée aurait été
formée il y a quelque 50 millions d’années quand cet
emplacement était occupé par une mer peu profonde dont le
sable de fond était compris entre deux couches calcaires. Quand
les eaux de mer se sont retirées, l’érosion a
sculpté ces figures étonnantes. - Voir texte go2bulgaria
et belle photo sur get.info.bg
Varna - Centre
administratif régional. Port dans une baie. Même latitude
que Cannes, Nice, Monaco et Livorno. Capitale maritime de la Bulgarie,
Varna, avec ses 300,000 habitants, est la troisième ville du
pays: grande et prospère cité industrielle (chantiers
navals, industries textiles, agricoles, alimentaires), elle
possède la plus puissante centrale thermique du pays;
cité commerciale, ville historique, elle est la doyenne des
stations balnéaires de la côte. Dans une vallée
profonde entre les plateaux Frengen et Avren, où 2 lacs ont
été formés, celui de Beloslav à l'ouest et
de Varna aux limites mêmes de la ville. Différentes
cultures s'y côtoient: ancienne, médiévale, de la
Renaissance et moderne. La ville mesure 6 km N-S et 4 km de
large. Ville propre et verte, beaucoup de jardins, de vignobles
et de bosquets. Traversée par de vastes artères,
plantée de beaux espaces verts (dont le Jardin maritime), avec
un centre-ville réservé aux piétons, Varna est une
ville très animée et d'un séjour agréable.
Un premier pôle d'attraction se situe autour de la place du
9-Septembre (actuellement: place Nézavisimost),
où se rejoignent les boulevards Karl-Marx (actuellement: blvd.
Prèslav) et Lénine (actuellement: blvd. Kniaz Boris Ier)
où se croisent toutes les lignes d'autobus et où
aboutissent les routes venant de Sofia, de Burgas et de Balchik. Le
Théâtre national, à la fois théâtre
dramatique et opéra, est un monument de style néo-baroque
qui contraste avec l'immeuble du Conseil municipal qui lui fait face.
Alentour, vous avez des magasins animés par la foule des
acheteurs, de nombreux cafés aux terrasses desquels
s'installeront ceux qui n'aiment pas le shopping. Des
aménagements en béton vous laissent voir les vestiges
archéologiques mis au jour au cœur de la cité, sous les
rues que vous parcourez. Vous irez jusqu'à la cathédrale
de l'Assomption, place de la Commune de Varna (actuellement: place
Mitropolite Siméon), construite en 1886 selon le modèle
des églises russes de Saint-Pétersbourg,
intéressante pour son iconostase et son maître-autel
(école de Debar). Elle a trois autels. Celui du centre est
dédié à l’Assomption, alors que celui du Sud - au
saint Nicolas de Miricli, et celui du Nord - à Alexandre Nevski.
Les peintures murales sont exécutées sous la direction du
prof. Rostovcev. La stalle du patriarche et les iconostases sont un
chef-d’œuvre de la sculpture sur bois, inspirée par la
célèbre école de Débar. En revenant vers la
place du 9-Septembre (place Nézavisimost), vous vous engagerez
sur le boulevard Lénine (blvd. Kniaz Boris Ier): aussitôt,
sur votre gauche au n° 5 de la rue Cheïnovo, se trouve le
Musée archéologique où, en quatre salles,
consacrées chacune à une époque, est
évoqué le passé de la ville. Il occupe le
bel édifice de l’ancien lycée de jeunes filles construit
d’après les plans de Petko Momtchilov. Sur une surface de 2000
m2, le Musée expose plus de 55,000 objets datant du
paléolithique au Moyen âge tardif. Les travaux de
reconstruction de 1983 rendent à l’édifice son charme
d’antan: symétrie et sobriété, de nombreux
détails architecturaux de la Renaissance italienne. Le
Musée archéologique a été fondé en
1888 par un groupe d’enseignants animés par Karel Skorpil et il
comprenait dès le début deux sections: des arts et
d’archéologie. On y admire aujourd’hui de riches
témoignages de la civilisation thrace, de la céramique
protobulgare et slave, des bijoux du Moyen âge. La collection de
reliefs sépulcraux suscite un vif intérêt, alors
que celle des icônes renferme de vrais chefs-d’œuvre de la
peinture iconographique de la Bulgarie du Nord-Est dont les plus
anciens remontent au XVI s. Mais c’est le trésor d'or
chalcolithique (période proto-historique du cuivre) qui attire
le plus de visiteurs. Il date du 4e
millénaire avant Jésus-Christ. La trouvaille a
été mise au jour tout à fait par hasard, lors des
travaux d’excavation dans les environs de la ville. On
découvrait en fait la Nécropole chalcolithique de Varna
qui renfermait près de 2000 objets d’or et
d’une masse totale de cinq kilos et demi. Ce sont des bracelets, des
colliers, des ornements pectoraux, des récipients qu’on peut
admirer dans les salles du musée, de même que le fameux
sceptre d’or. Cette découverte a bouleversé les
conceptions scientifiques de l’histoire de la civilisation humaine. A
ne pas manquer, la visite de la tombe 43 avec son squelette d’un homme
d’une cinquantaine d’années, couvert de plus de 100 ornements
d’or. Il devrait représenter l’image du roi, du souverain, une
figure sacrée, dotée des symboles du pouvoir. Vous
continuez sur le boulevard Lénine (blvd. Kniaz Boris Ier)
jusqu'à son embranchement avec la rue Koloni, qui aboutit
à la place de l'Exarque-Josiph: au 9 de la rue du 27-Juillet (en
bulgare: Dvadeset Sedmi) se trouve, installé dans une
église désaffectée, un intéressant
musée de la Renaissance bulgare. De la place de
l'Exarque-Josiph, vous n'êtes pas loin du musée d'Histoire
et des Arts (Au coin du blvd. Maria-Louiza et du blvd. Slivnitsa,
actuellement dénommé Musée d'archéologie),
aménagé à l'initiative de Lioudmila Jivkova (fille
du dernier tyran local et ancienne ministre de la
Culture), dans l'ancien lycée de jeunes filles, un bel
édifice de style néo-Renaissance. Les trouvailles
archéologiques faites dans la région et des œuvres d'art
s'y côtoient. Fidèle à sa tradition de ville
artistique, Varna organise toutes les années impaires une
biennale d'art graphique, discipline dans laquelle les Bulgares
excellent. Le second pôle d'attraction se localise en bordure de
mer, dans l'angle plat que forment les axes de la plage et du port, en
retrait du môle qui mène vers la gare maritime. C'est
là que se trouvent les thermes romains, du IIème
siècle, vaste édifice de forme rectangulaire qui occupe
une superficie de 7.000 m2. Des décors de marbre, des
somptueuses mosaïques, des élégantes statues et
sculptures, il ne reste que quelques fragments, mais les vestiges des
fondations suffisent à imaginer ce que pouvait être
l'architecture de l'ensemble. Une partie des thermes est occupée
par l'église Saint-Athanase, construite en 1838,
cathédrale d'abord, puis église russe et, depuis 1961,
musée de la Peinture religieuse. En sortant des thermes,
dirigez-vous vers le Jardin maritime où, par grande chaleur,
vous apprécierez de vous promener à l'ombre des arbres.
Un musée de la Marine, possédant tous les documents et
équipements importants de la marine bulgare, de 1878 à
nos jours, fondé en 1923 par le grand scientifique Karel
Shkorpil. Le musée d'ethnographie expose plusieurs sortes de
bijoux, des vêtements nationaux et autres objets de la vie
quotidienne. Le musée de la Mer Noire, ouvert en 1932, porte sur
la pêche et son industrie. Un aquarium et un delphinarium sont
les attractions du parc. Le Complexe du Festival, à l'une des
entrées du Parc, édifice moderne d'aluminium, de pierre
et de verre. On y trouve un grand bazar et peut-être
aurons-nous la chance d'y voir une expo ou un festival, une performance
théâtrale ou de ballet. Il y a aussi un
théâtre en plein air, le monument russe dans le parc
Primorski, érigé en l'honneur de tous les soldats russes
morts lors de la guerre de Libération à Varna, le pont
Asparuk qui relie le centre-ville avec les quartiers
résidentiels d'Asparouhovo et Galata. C'est le plus long pont de
Bulgarie. A l'est du pont on peut voir la baie de Varna et le cap
Galata; à l'ouest, le lac Varna. La tour de l'horloge a
été construite en 1880. Autres musées: de la
nature et des sciences (flore et faune, modèles miniatures
géologiques et spéléologiques, pierres et
minéraux), de la Médecine (herbes et plantes
médicinales, instruments chirurgicaux anciens et actuels), la
Galerie d'art. - Voir les sites suivants sur Varna: chez.com/belgaria
(cliquer Varna dans la liste), bulgaria.property
et photos sur abvg.
et csne_bulgaria
Byala - (population: 2 330
habitants) à 50 km au sud de Varna et à 79 km au nord de
Burgas. Fondée au 3e s avant JC, aujourd'hui un mélange
de village de travail traditionnel et de villégiature pour
touristes. Industrie du vin, vintage “Dimyat”. Belle plage à
travers le cap rocheux Atanas. Au sud, un promontoire sépare
cette plage de celle d'Ozbor.
Nessebàr - (9437 hab.) -
Petite péninsule reliée par un isthme long et
étroit, à 37 km au nord-est de Burgas. Existe
depuis plus de 9000 ans. Ancien village thrace fortifié, puis
ville grecque, et colonie romaine. On ne sait si cet isthme est naturel
ou fabriqué. Le plus grand nombre des constructions datent
du 11e au 14e s. Une île toute en roches et en falaises, longue
de 800 à 900 mètres et large de 300 mètres,
parsemée de maisons à l'architecture originale et
reliée à la terre ferme par une lagune de terre si
étroite qu'elle laisse à peine passer deux
autocars. La nuit, quand la ville est éclairée de
mille lumières, elle évoque quelque navire, voguant dans
un décor fantastique, une féerie... A voir:
l'église Christ Pantokrator (10e-11e s.) et
d'autres, aux belles façades et aux intérieurs les mieux
conservés dans la péninsule des Balkans. La plus vieille
église est Sveti Ioan Krastitel (10e-11e s). Le vieux
Nessebàr est aussi à voir. Boutiques, pubs, et jardins de
fleurs. C'est une ville-musée à l'échelle
nationale, abritant une multitude de curiosités. Les maisons de
Nessébar en pierre et en bois, ses ruelles tortueuses et
grossièrement pavées qui mènent toutes à la
mer, ses petits jardins coquets avec leurs immuables figuiers et leurs
treilles - autant de choses que l'on ne voit pas partout. A voir, les
maisons de Diamanti, de Panayot Mouskoyani et du Capitaine Pavel. Mais
les églises anciennes sont l'orgueil de la ville. Au Moyen-Age,
elles étaient plus de quarante, appartenant à des
époques différentes. L'église la plus ancienne et
la plus belle est sans conteste la Starata mitropolia qui remonte au
VIème siècle de notre ère; la plus récente,
Novata mitropolia, date du XIVème siècle. Non moins
intéressantes sont les églises Saint-Jean-Baptiste et
Saint-Jean-Aliturgétos (considérée la plus belle,
perchée au-dessus du port. dont les façades sont
décorées, particulièrement celle de l'est,
Pantocrator, Sainte-Paraskéva, Saint-Théodore et
Sainte-Vierge-Miséricordieuse. Tout autre est l'aspect de
l'autre Nessébar, celui d'en face, au-delà du
promontoire. C'est là que sont construites les maisons de repos,
les villas; la plage est bosselée d'énormes dunes qu'on
ne trouve nulle part ailleurs sur le littoral bulgare. - Voir texte
(anglais) et superbes photos sur mimipet.com,
belgaria (cliquer
Nessebàr dans la liste) et csne_bulgaria
Sozopol (population: 4,987)
Ancienne ville fondée en 610 av. JC. Des ruines greco-romaines y
alternent avec des maisons de style ornées de fleurs tout en
formant un mixte envoûtant de couleurs et de parfums. Les
églises St-Zosim et de la Ste-Vierge, la maison de
Dimitàr Laskaridis (17e s et galerie d'art), la maison d'Ana
Trendafilova, de Kourtidis, de Lina Psarianova (le restaurant Stenata),
de Baba Koukoulissa Hadzhinikolova, de Kreanoolu, etc. A voir, les rues
pavées, avec clotures devant lesquelles de vieilles femmes
parlent et travaillent. Au début de septembre, il y a le
festival international de la grande Apolonia. - Voir texte (anglais) et
photos sur mimipet
Lozenets - A 5 km au nord de
Tzarevo et à 180 km de Varna. Logement dans des maisons
privées.
Tsarevo - (Anciennement Michurin) - (population:
6184). Située sur une petite péninsule, à 70 km au
sud de Burgas, au pied du mont Strandja. 3 grandes plages dans les
environs et 2 terrains de camping. C'est un grand port international
pour cargos moyens. Ancienne colonie greque et un village de
pêche. Incendie en 1880. Logis, 3 plages et 2 terrains de
camping.
Sinemorets - Au sud
d'Ahtopol. 2 plages. Celle du nord, 1 km de long, avec la
rivière Veleka qui s'y jette dans la mer. Vertes collines, un
des plus beaux endroits de la côte. Celle du sud, au sable blanc,
bordée par des promontoires rocheux. Le complexe Casa
Domingo
organise des promenades en bateau sur la Veleka.
Strandja (région de) -
Montagnes de conifères et de chênes, terre de la plus
ancienne civilisation européenne. Beaucoup d'oiseaux
chantants, dont le coucou. Tour de bateau sur la Veleka et visite
de la Source du Roi, de la réserve naturelle, de la grotte
Leiarnika et son lac souterrain. Chute sur la Veleka. Villages
pittoresques de Stoilovo, Brashlian, Bàlgari, Malko
Tàrnovo et Gramatikovo, chacun avec leur architecture unique et
traditionnelle. Grand parc naturel, situé entre Tsarevo et
Rezovo. Tombes, dolmens, dalles et statues thraces. Dans le voisinage
de la Mishkova, un mégalithe/temple consacré à
Dionysos. Près du village de Mladezko coule la
rivière du même nom et son eau est utilisée pour le
traitement des maladies cardio-vasculaires et neurologiques. Les
églises St-Kiril et Metodius dans le village Kosti, St. Dimitar
dans le village de Brashljan et nombreuses chapelles un peu partout
dans la montagne, toutes construites près d'une source (ajazmo).
LE MIEUX EST D'Y LOGER DANS DES MAISONS PRIVÉES OU PETITS
HÔTELS FAMILIAUX. - Voir de superbes photos de la région
sur
abvg.net
et cliquez sur chacune des photos pour les agrandir. Le paradis! Aussi, belles photos
sur le site de bourgas.org
Gramatikovo - Le plus grand
village de la région, avec une population d'environ 1000
habitants, à 34 km au sud de Tsarevo. Il y a plusieurs
légendes autour de sa fondation, mais elles parlent toutes
d'intellectuels médiévaux (moines des environs,
écrivains ou théologiens qui accompagnaient Evtimii, le
fameux patriarche bulgare, dans son voyage en Asie où les Turcs
l'envoyèrent en exil après qu'ils aient pris et
brûlé la capitale Veliko Tàrnovo en 1393.
D'où le nom du village. Beaucoup de vestiges
archéologiques, particulièrement d'activités
minières montrant que l'endroit était habité dans
l'Antiquité. L'église des 40 martyrs (17e s) est la plus
vieille du village. Brûlée par les Turcs en 1877, elle a
été reconstruite après la Libération. Une
plaque de marbre noir sur la tour, avec les noms des grammatikoviens
morts pendant la guerre des Balkans et la première guerre
mondiale. L'école, ouverte au début du 19e siècle,
est l'une des premières dans la région. Depuis 1936, le
village est un lieu important de foresterie où des sylviculteurs
bulgares ont travaillé pour l'aménagement des
forêts bulgares et introduit de nouvelles sortes d'abres, comme
le bambou et l'eucalyptus. - Voir texte (anglais) et une photo sur terra-incognita
Malko Tàrnovo -
(population: 3,527) - 83 km de Burgas, 58 km au sud-ouest de Tsarevo et
9 km de la frontière turque. Ville minière de cuivre. On
peut y voir la maison Popikonomov avec sa collection ethnographique,
l'atelier de Velko Georgiev, l'église Uspenie Bogorodichno
(Assomption) au centre-ville, construite en 1830, avec une
plaque-souvenir en marbre sur la façade sud. On y trouve aussi
un musée historique affilié à celui de Burgas. 3,5
km à l'ouest de la ville se trouve la forteresse Goliamo
Gradishte, qui a la forme d'un cercle irrégulier de 100
mètres de diamètre. On y a trouvé des vestiges de
l'époque romaine. A 9 km au nord-ouest de Malko Tàrnovo
se trouve la grotte Bratanova. Dans les environs, on a
trouvé 3 sanctuaires thraces. Le premier se trouve dans
l'ex-école catholique pour filles. Le second se trouve à
la Place Pazlakat et le troisième à l'extrême
sud-est de la ville. L'un des plus impressionnants se trouve
à Mishkova Niva (un champ). Une tombe se trouve au pied du
Goliamo Gradishte, à environ 3 km au sud-est de la ville. -
NOTE: Le site web hotelnear.net ne
recommande pas le motel "Standja" de cette ville, mais favorise
l'hébergement dans des maisons privées. - Voir
texte
(anglais) et une petite photo sur bgglobe
et sur bg-properties.co.uk
NOTE: Le site web hotelnear.net ne
recommande
pas le motel "Standja" de cette ville, mais favorise
l'hébergement dans des maisons privées.
Stoilovo - sur la route de
Gramatikovo, au nord de Malko Tàrnovo, village perché sur
une colline entre la Veleka et la Aidere. A 10 km plus loin, Petrova
Niva, un endroit sacré pour tout Bulgare, connu aussi sous le
nom de Strandzha Oborishte, là où les
délégués du district révolutionnaire Odrin,
avec les chefs Georgi Kondolov, Mihail Gerdzhikov et Penyo Shivarov, se
sont réunis en 1903 pour élaborer le plan du
Réveil National (le "Preobrazhenie Uprising"). A Petrova Niva,
il y a le monument de Georgi Kondolov et un musée.
Célébrations nationales le 19 août pour
commémorer l'événement. Selon abgv.net,
c'est un petit paradis où se
mêlent la remarquable beauté de l'azur, l'eau turquoise
chaude
et majestueuse et les montagnes aux neiges éternelles. On peut y
loger et manger à peu de frais dans des familles. Note: on peut
y faire des promenades
à dos d'âne!!!
Petrova Niva - Lieu historique
situé à 14 km du village de Zvezdets.
Brashljan - a été
déclaré réserve historique et architecturale avec
des maisons construites au 18e et 19e s. Un petit village (84
habitants, la plupart âgés de plus de 60 ans) absolument
à voir, dit-on, à 1 km dans les terres, sur la route
entre Zvezdetz et Malko Tàrnovo. Autrefois, c'était un
centre actif d'élevage du mouton. On y voit des maisons en bois
typiques nous ramenant 300 ans en arrière dans le temps. Amants
de la liberté, les gens de Brashlyan ont pris part au mouvement
de libération bulgare et grec (("Heteria") contre l'empire
ottoman. En 1903, les rebelles Pano Angelov et Nikola Rivashola ont
été tués à Brashlyan. Ce drame a
inspiré Yani Popov, un des chefs rebelles, à
écrire la chanson "Yasen Mesetz vech Izgriava" qui devint
l'hymne du Réveil Preobrazhenie et la "marseillaise" de
Strandja. Plus de 80 sites du village ont été
déclarés monuments de la culture. La communauté
locale a mis sur pied l'Association pour la protection de la nature et
de l'héritage historique de Brashlyan, qui a réussi
à restaurer l'école du vieux village et les chapelles de
St.Pantheleymon et St. Leftera, de même que le clocher de
l'église St-Dimitar. - Voir 2 photos sur terra-incognita.