La Place Mohamed V
Place autour de laquelle
s'articulent les principales artères de la vile.
A côté de Bab Jdid, l'entrée Sud de la vieille
Médina, se dresse la Tour de l'horloge, démolie
en 1940 et reconstruite à l'identique en 1992.
On peut traverser cette place par un passage
souterrain surmonté d'une coupole conçue par
l'architecte Zevaco.
La
Place des Nations Unies
Conçue en 1920 par l'architecte
Joseph Marrast pour représenter le centre
administratif de la ville. Elle est entourée d'élégants
édifices ornés d'arcatures. Au centre de la
place, se dresse une fontaine aux formes
circulaires démesurées, offrant pendant le week-end
le spectacle de jeux lumineux et musicaux.
Parc de la Ligue
Arabe
Traversé par une longue
perspective bordée de palmiers, c'est un immense
domaine de verdure où arcades, pergolas et
terrasses ombragées invitent à faire une pause.
Eglise Notre-Dame
de Lourdes
Cette église, située à
l'entrée du quartier des Habous, fut construite
en béton brut dans les années 1950. Elle est éclairée
par des vitraux qui couvrent une superficie de
800 m². Sur un fond bleu et rouge rappelant les
couleurs des tapis marocains, des scènes
illustrent le dogme de L'Immaculée Conception
ainsi que les apparitions de la Vierge, notamment
à Lourdes.
L'ancienne
Médina
Elle était autrefois
ceinte de remparts qui s'étendaient jusqu'à
l'ancien Souk El Kébir. Actuellement, on peut
accéder aux bazars avoisinants, dont les étalages
regorgent d'objets artisanaux traditionnels
marocains et de tout un assortiment d'articles
contemporains en cuir.
La nouvelle Médina,
quartier des Habous.
Dans la partie Sud de la
ville, derrière le Palais Royal, s'étend la
Nouvelle Médina, aussi appelée le quartier des
Habous. Elle représente avec ses placettes et
ses ruelles bordées d'arcades, un exemple réussi
d'adaptation moderne des fonctions
traditionnelles d'une Médina.
La Cour de Justice
Les travaux de construction
de ce bâtiment en marbre, pierre et bois, ont
commencé en 1948 et ont été achevés en 1952.
L'édifice qui ne compte pas moins de soixante
salles, servait tout à la fois de tribunal
musulman et de salon de réception au Pacha de
Casablanca. Il a aujourd'hui un usage
administratif. On y retrouve toutes les formes
architecturales et les motifs décoratifs propres
à l'art hispano-mauresque.
La dinanderie
Dans le quartier des
Habous, le souk aux cuivres regroupe les
dinandiers, les artisans qui travaillent le métal
en feuilles par martelage, essentiellement le
cuivre. Les boutiques regorgent de mobilier et de
matériel de cuisine destinée à la clientèle
locale et aux
touristes : chaudrons, théières, chandeliers,
vases, lanternes...
L'ancienne Médina
De la vieille ville
musulmane, il reste peu de choses, la médina était
autrefois ceinte de remparts qui s'étendaient
jusqu'à l'ancien Souk Ek Kebir. Il subsiste des
parties de l'enceinte aux abords de la Place
Mohamed V. Dans l'ancienne Médina, s'élevèrent
au XIXème siècle, des constructions de style
arabo-islamique et de style occidental.
Le port
Son entrée est marquée
par le Centre 2000, petit regroupement de
commerces de luxe et de restaurants. Le port est
le coeur économique de Casablanca. Il comprend
plusieurs bassins, des chantiers navals, un port
de plaisance, une gare maritime et les postes
d'embarquement des paquebots de tourisme.
Koubba de Sidi
Beliout
Edifiée à la fin du siècle
dernier au Nord de l'ancienne Médina, la Koubba
du Marabout de Sidi Beliout, saint protecteur de
la ville, domine un petit cimetière. A côté du
sanctuaire, coule une fontaine chargée de sortilèges,
selon la légende, quiconque boit de son eau
revient un jour à Casablanca.
La Skala
Face au port de pêche, la
Skala, bastion fortifié du XVIIIème siècle,
pointe ses vieux canons vers le large. La plate-forme,
accessible, offre une vue panoramique sur l'Océan
Atlantique.
Le quartier résidentiel
d'Anfa et la Corniche
Derrière la Corniche, ce
quartier regroupe quelque unes des plus luxueuses
villas de Casablanca. C'est dans l'une de ces
demeures juchées sur la colline qu'eut lieu en
1943, la rencontre entre Churchill et Roosevelt
au cours de laquelle fut décidée le débarquement
des forces alliées en Normandie et en Sicile.
La Corniche
Une suite ininterrompue de
plages, de piscines, de cafés, d'hôtels et de
restaurants borde le Boulevard de la Corniche.
C'est un lieu où les habitants de Casablanca
trouvent du plaisir le soir à se promener et
respirer l'air du large. La fondation saoudienne
Ibn Saoud rassemble depuis 1985 une mosquée, un
centre d'études supérieures et une bibliothèque
ultra moderne. L'institut de thalassothérapie de
Casablanca et le parc d'attractions Sindibad,
sont situés à l'extrémité de la Corniche.
Le Marabout de Sidi
Abderrahman
Construit sur un
promontoire rocheux accessible uniquement à marée
basse, cet ensemble de tombeaux accueille des
personnes atteintes d'envoûtements et chaque année,
des pèlerins viennent s'y baigner ou y passer la
nuit.
Nouvelle
Architecture
Haut lieu de l'architecture moderne,
Casablanca a été le théâtre d'un foisonnement
architectural sans précédent dans l'histoire du
20e siècle. Dès le débarquement français en
1907, Casablanca prend les allures d'un immense
chantier où sont expérimentées toutes les
techniques de l'architecture moderne. Louée par
la propagande coloniale française comme une
"Ville nouvelle", elle attire pionniers
et bâtisseurs enivrés par l'effervescence
commerciale et immobilière. La liberté, que ce
nouvel eldorado suppose va entraîner des
constructions d'une modernité saisissante qui
seront reprises par la suite en métropole.
Devenue très vite une référence en terme d'aménagement
urbain, la ville, choisie pour devenir la vitrine
de l'empire français en Afrique du Nord, prend
très vite des allures grandioses de capitale:
grands magasins, immeubles aux équipements
luxueux, grands boulevards, seront régulièrement
cités ou exposés dans les congrès
d'architecture.
CASABLANCA CULTURE
Premier foyer intellectuel du pays,
Casablanca est une ville où convergent toutes
les tendances artistiques marocaines. Les
principales galeries, les librairies d'art, ou
les centres culturels y ont élu domicile et
participent activement à la vie culturelle du
pays. L'école des Beaux Arts de Casablanca, crée
en 1950, a longtemps été au premier plan de la
création contemporaine marocaine. Première à
avoir introduit les arts marocains dans son
enseignement, l'école, depuis sa création,
compte comme professeurs les plus grands artistes
du pays. La vie culturelle casablancaise doit
beaucoup au grand nombre de fondations privées
qui organisent régulièrement expositions, conférences,
ou encore ateliers d'artistes. A ce titre, en
1999, la fondation ONA a ouvert le premier musée
privé d'Art contemporain. Logé dans une
remarquable villa des années 30, la Villa des
Arts renferme une riche collection d'artistes
marocains contemporains des années 50 à nos
jours.
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