J.M.M. Thurlings est l´auteur de la publication online de
                                                                      THE CONTROVERSY ROME-REFORMATION
                                                                      AS A HISTORICAL MISUNDERSTANDING

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 J.M.M. Thurlings                                                                                                 Neerlandais

Essence et apparence. Nouvelle intelligence de la datation de l´Évangile de Saint Luc en cohérence avec autres datations

Il ne paraît être pas sujet de discussion davantage, que l´Évangile de Luc se doit dater d´après l´an 70. Une importante raison de ce-ci sont les dessin de la perdition de Jérusalem dans le discours de Jésus sur ce sujet. Ou Marc et Matthieu s´y expriment vaguement, Luc le dessine très clairement. Néamoins le date de naissance des deux autres évangiles synoptiques peu à peu est arrivé à ce côté-ci de ce date lui aussi. Ce qui a causé cet effet est l´assomption d´un date tardif par raisons de prudence. Peu à peu ce-ci a commencé à conduire une propre vie de sorte que l´idée s´a éte fixée que les savants s´ils n´avaient pas constaté ce date tardif, néamoins l´ont gagné comme un resultat. Ce-ci est renforcé par certains amateurs.
Or, j´ai toujours été surpris, que Luc esquisse très exactement la devastation de Jérusalem, étant la raison de dater cet évangile après 70, mais ne racconte pas dans les Actes de Apôtres (du même auteur), comment le procès de Saint Paul devant le tribunal de l´empereur eut fini, moins encore mentionne sa mort, mais termine à sa demeure à Rome en l´attendant.
Si on dit: Actes ne va plus loin que le demeure à Rome, simplement pour avoir un fin convenable, il reste étrange qu´y est mentioné expressément deux années d´habitation à Rome.
L´omission du jugement peut avoir deux causes:
Ou au moment du fin d´ Actes le jugement n´etait pas encore rendu. Mais alors il faut avoir été une durée d´attente plus longue que deux ans et ce-ci ´n´est pas exclu (ou est-il?) Ou le jugement à peu près à ce moment (pendant les deux ans ou un peu plus tard) ne faillit pas à être prononcé, mais était si généralement connu, que, parce qu´il allait de soi, l´auteur ne l´a pas mentionné. Mais ce-ci s´agit seulement comme ça - de nouveau - à condition que les Actes des Apôtres ne fussent pas écrits très longtemps après le jugement. Si, au contraire, ils fussent écrits beaucoup d´ans plus tard, il n´y a plus cette évidence et on attendrait, que à moins serait mentionné comment finit cet appèl à l´empereur. Ou est-ce que une actualité dramatique a un long effet, jusqu´à depuis 70? Par exemple par ce que le jugement n´est pas intéressant davantage, lorsque Paul est mouru la mort de martyr? Nos soupçons sont dirigés dans ces directions par ce dessin net de la perdition de Jérusalem dans l´évangile de Luc. Plus encore en vue que l´auteur, si bien il se base sur Marc (ou Marc-originel)n1, s´en décline très fortement. Car la raison qui semble manifeste est, que l´évent dramatique décrit s´est déroulé en attendant et a été inséré.
Jusque là le consensus d´aujourd´hui semble faire les considérations de dessus une station passée. Mais elles regagnent la plus haute actualité, quand nous comprenons, qu´il y a une autre explication pour (ce qu´on pourrait appeler) la déviation de Luc.
Ce qui tire l´attention est que l´auteur hellénophone parfois n´ entendait ou ne comprenait pas bien toujours ses informants est rend une fausse interprétation de leur récit, ce qui fait probable, qu´il était un hellénophone aussi en personne. Pour voir ça nous regardons un autre passage, à savoir le compté le plus bizarre, que nous offre Actes (ch. 8), le récit du baptême du thésaurier d´Éthiopie. Nous y lisons, que admonesté par un ange, l´évangéliste Philippe va à la route qui conduit vers le Sud, là à Gaza l´évangeliste monte une voiture dans laquelle le thésaurier d´Éthiopie, en retournant de Jérusalem est en train de lire Isaïe, Philippe le convainct de que Jésus est le Servant Souffrant décrit par Isaïe, et un moment plus tard il baptise l´homme dans le premier étang qu´ils rencontrent. Puis l´Éthiopien ne voit mëme plus Philippe, parce qu´il est rempli de grande joie; le Saint Esprit arrache l´évangeliste, qui ensuite est recontré à Azote. C´ est un compte étrange. Mais il faut reconnaître ce qu´on lit. ´Vers le Sud´ en grec est 'eis tn mesmbrian', ce signifie aussi ´au pays du sud´, pour ce-ci est registré ´Éthiopie´, le pays de la reine Candacen2, comme une indication générale.
´(Homme) près de Gaza´ est ('ανηρ) 'επι της γάζης' , mais ce signifie aussi ´homme sur le trésor´; ´par joie dans l´Esprit il ne le voyait plus´ est le mëme que: ´par(ce que) l´Esprit (le jouissait) il fut soustrait de ses yeux´, ce que devient: ´L´Esprit l´arracha´. En combinaison avec le fait, que le premier qui fut enseigné de cette histoire encontra Philippe à Azote, ce devient facilement: ´L´Esprit l´arracha et il fut trouvé à Azote. C´est un clair exemple comment un compté peut être corrompu par mal entendre.
Ce qu´il aura eu lieu, est que à un certain moment deux versions étaient venus en circulation, la vieille qui était la correcte et une jeune corrompue, dont l´une fut comprise comme information ajoutée, un sort de lent double.
Après que j´eus découvert ça, dans le Nouveau Testament j´ai cherché des autres comptes possiblement corrompus, mais je ne les trouvai pas (les anges Lk 22: 43 et Jo 5:4), qu´on pourrait considérer comme tels, ne sont pas de corruptions, mais des additions postérieures), jusqu´à je encontrai la déviation qui constitue le thème de cet article.

Comparons:

Marc, Matthieu et Luc

Marc (13:30) a:

και ει μη 'εκoλσβωσεv κύριoς τας 'ημέρας, 'oυκ 'αv 'εσωθη πάσα σάρξ, 'αλλα δια τoυς 'εκλεκτoς 'oυς 'εξελέξατo 'εκoλοβωσεv τας 'ημέρας

kai ei me ekolobosen kurios tas hemeras, ouk an esothe pasa sarx. alla dia tous eklektous hous exelexato ekolobosen tas hemeras
et si ne pas raccourcissait le Seigneur les jours, pas bien fut sauvé toute chair (toute chair = aucune chair)
mais pour les eligés que éligea raccourcissais les jours il.

Matthieu (24.22) a

'και ει μη κoλoβωθσαv αι 'ημέραι 'εκειvαι, oυκ 'αv 'εσώθη πάσα
σάρξ'.
δια δε τoυς 'εκλεκτoς κoλoβωθήσovται αι 'ημέραι 'εκειvαι'

'kai me ekolobothesan hai hemerai ekeinai, ouk an esothe pasa sarx,
dia de tous eklektous kolobothesontai hai hemerai ekeinai´
et si n´étaient pas raccourcis les jours ces pas bien sauvé toute chair fut (= aucune chair fut).
mais pour les éligés sont raccourcis les jours ces

Luc (21:24) a:

και πεσovται στόματι μαχαίρης και αιχμαλωτισθήσovται εις τα
'έθvη πάvτα, και 'Iερoυσαλημ 'έσται πατoυμέvη 'υπο 'εθvωv, 'άχρι oυ πληρωθωσιv καιρoι 'έθvωv

-kai pesontai stomati machaires kai aichmalotisthesontai eis ta ethna panta, kai Hiërosalem estai patoumene hupo ethna, achri hou plerothosin kairoi ethnon'

et il tomberont par le bout de l´épée et sont captivés à tous peuples, et Jérusalem sera foulé par les peuples, jusqu´à seront complis les temps des peuples.

Comme Matthieu, Luc se base sur un texte transmis à eux qui presque coincide avec Marc: Marc ou Marc-originel, probablement transmis oralement.
Vu que nous verrons, que le texte de Luc est une corruption, au mëme temps il deviendra évident, que comme base de départ il faut prendre Marc-originel selon la reception de Matthieu, qui donne un passif 'εκoλoβώθησαv, ekolobothesan'.
Une impression à laquelle je ne sais pas me soustraire point est la congénialité de son de
'αιχμαλω-', 'aichmal-', prononcé en ´koine´ 'echmal-', avec 'ekolob-'. Ce-ci fait soupçonner que ce qui se montre ici est une corruption par mal entendre, que déja était le premier qu´il faudrait supposer, vu que l´un text se base sur l´autre. Une telle cohérence et très plus probable de que nous devrions assumer que l'auteur du texte aie écarté l'ancienne version et rempli la place vide avec une nouvelle, n'est ce pas?
Nous verrons, que ce son-ci corrompu est un une pièce de câble tordue, que se trouve sur la surface.
Ce qu´ il faut prendre comme origine de Luc la version de Matthieu est indiqué par le suivant: 'aichmaltisthesontai' (ils seront être captivés) peut être considéré comme transposition de l´ actif ´aichmaltisan´. Ce-ci est explicable avec une facile conséquence et plausibilité comme une variation de son de 'ekolobothesan' (dans la prononciation koine), ´étaient raccourcis´.
Qu´est-ce qui fut raccourci? 'Hai hemerai ekeinai', ´ces jours-là´. Mais qu´est ce que nous voyons dans Luc? : Ils tomberont par l´épée et seront captivés. Or ´si ces jours n´étaient pas raccourcis´, 'ei m ekolobothesan hai hemerai ekeinai', avec r guttural hébraisant (ou pareil), prononciation actuelle, mais aussi bien possible dans l´antiquité, en prononciation koine 'ei mé ekolobothisan himerei ekinei' (possiblement inclinant à ´étchini´), très facilement est transposable en 'ei mé echmalothisan hé macheiré kt(j)ini', 'και ει μη 'αιχμαλώθησαv, 'η μάχαιρη κτείvει': ´s´ ils n´ont pas captivé, l´épée tue´. Si ce-ci est transposé dans le passif, on arrive à ce qui nous trouvons dans Luc. C´est très bien possible, néamoins spéculatif. Mais cette hypothèse continuement est nourrie par cette trop grande similarité de son, ce qui est en correspondance avec ce qu´il faut supposer en premier lieu, c´est à dire qu´ il se traite d´une corruption de Marc (originel) est qui maintenant est cette pièce visible de câble qui était souterraine.
On en peut agrandir la certidude en contrôlant à soi-mëme la facilité avec laquelle 'kai me ekolob etc.' est entendu comme 'kai me echmal etc.', et ensuite en analysant ce qu´on est en train de faire ainsi: considérez keimékolobothi-: Aidé encore par le premier son labio-nasale m pour l´écouteur qui l´écoute vite il y a l´effet, que l´ obscure premier o en le b interfèrent avec la conséquence que un son m soit ajouté à l´o, ce qui enlève quelque clarté de b: donc:
keimékmolowthi-. Ce-ci comme touchant à keméechmaloti inversement est touché par ce-ci et ainsi immédiatement ce-ci devient ce même keméechmalti.
Il y a de plus qui est visible. Considérons-nous le grammaire, là donc il ne faut past entendre: ´s´ils n´avaient pas captivé (ou captiveraient), l´épée les aurait tué (ou tuerait), mais l´épée ici tue réellement, sauf si on a fait des captifs. Et ça justifie la transposition actuel: ´il tombent (-eront) par le bout de l´épée, et ils seront (car réellement) captivés.´
Ce mal entendre de ´être raccourci´ et de ce que suit, d´ailleurs a des autres conséquences. Du reste en Marc-originel était écrit: 'oυκ 'αv 'εσώθη πάσα σάρξ'. δια δε τoυς 'εκλεκτoυς κoλoβωθήσovται αι 'ημέραι 'εκειvαι'

-'ouk an esothe pasa sarx, dia de tous eklektous kolobothesontai hai hemerai ekeinai'.

bien pas sauvé toute chair n´était pas (= aucune chair était sauvée)
mais pour les éligés seront raccourcis les jours ces

À l´égard du changement à ´captivaient´ ce second 'kolobothesontai hai hemerai ekeinai'
ne continue pas être objet de mal entendre, non: il apparait pas touché par cela, mais ce qui a lieu est que par cette fausse interprétation de 'ekolobothisan' il est influencé. Car maintenant ce qui est raccourci n´est pas ces jours, mais la captivité, si on veut: l´exil. Et cette-ci est raccourci - toujours - pour les éligés (j´ai rejeté l´interprétation de ce mot 'eklektous' encore compris comme captivés comme trop artificielle).
Ce qui du reste appelle l´attention est, que dans la place ou Marc(-originel) dit 'esth pasa sarx' est écrit 'eis panta ta ethna'. Ce qui frappe ici est que 1) le mëme lieu dans la proposition que tous les deux occupent, 2) le mot commun (une déclination de ´pas´, 'tout', 3) la congruence matérielle de 'panta ta ethna' et ´toute chair´. Qu´est ce que a lieu dans l´esprit de qui entendit le texte originel? J´ai trouvé une et ne que une explication suffisante qui s´adapte parfaitement est qui en le considérant continue à s´affirmer parce que rien ne tord pas et c´est qu´il a entendu:

kai ei me echmalotisan, he machaire kteinei, ouk an esothen pasas sarkos

και 'ει μη 'αιχμαλώθησαv,'ημαχαίρη κτείvει, oυκ 'αv'έσωθεv πάσας σαρκός

et s´ils ne captivaient pas, l´épée tue, (si) bien pas au dedans de toute chair (= ils captivaient… vers toute chair).

Car dans premier lieu il n´est rien d´étrange dans la supposition de que ´sarx´ fut entendu comme ´sarkos´, par ce le système de cosonants de l ´ébreu ou une langue congéniale ne connaît pas un son x, c´est à dire une rapide succession de k et s. Qu´est que se passe toujours dans tels cas? Le parleur allophone entrepose une voyelle. Un phénomène connu dans la vie quotidienne. Voici une seconde indication que l ´auteur hellénophone a eu un informant sémitique hébraisant. Car les deux remarquabilités se renforcent mutuellement pout faire ceci plausible dans la lumière du suivant bien supponible:
Ce qu´il faut s´être passé est, que par la répétition rhythmique de la negation, donc μη (comme tel déterminé par 'ει) et oυκ, le 'oυκ 'εσώθεv πάσας σαρκός' suppletoire, arrive en harmonie avec la proposition subordonnée ouvrante.
Si bien 'έσωθεv, qui se remue entre ´de dedans´ et ´dans´, comme leur resultante ne soit pas définiment un mouvement vers quelquechose, c´est indifférent, vu que l´exil n´est pas un mouvement de dehors vers quelquechose, mais plus en partant d´un centre remplit toute l´humanité.
Quant à l´addition de 'εσώθη (pron. esothé) >'έσωθεν, mon dictionnaite grec mentionne à ´'άvωθεv΄ (pron. anthen) sur θεv, -then, ´dans ce cas v souvent a appocopé´, ce qui donc exactement correspond avec le proposé ici: le v est rajouté.
Ce qui est compris est le suivant: ´kai ei m echmalothesan, he machair kteinei, ouk an esothen pasos sarkos´, s´ils ne sont pas captivés, l´épée tue, (si) bien à dehors de toute l´humanité: Dans la mesure que ce sonnait pour l´écouteur un peu énigmatique, il aura cherché une sortie à comprensibilité et il est très bien possible que l´interpréteur, qui automatiquement dans son esprit cherche à bien placer, un moment a renversé:

´l´épée tue, s´ils ne sont pas captivés, pas à dehors (= dans) toute chair.

Si ça ne pourrait pas expliqué dans cette manière, d´une part une pièce d´information serait disparu dans le néant, d´autre part une addition se serait ajouté spontanément.
On peut contrôler tout et se rassurer, que tout ce changement de constitution peut être confirmé par l´assomption d´un mot qui est mal entendu et ce qu´il faut prendre comme un solide point de départ, comme firme fixation, pour l´entreprise de ce que pour le reste est une descente spéléologique.
Il ne faut que répéter vite la similarité de son 'kei mé ekolobothésan'-'kei mé echmalothisan' Et même c´est surprenant: car, encore, Luc partit de Marc(-originel). Si nous nous réalisons quelquechose, le reste va plus de soi que lorsque on doit s´efforcer pour suivre les pas successifs.
Ce-ci peut être très clair, si encore nous laissons se succéder tous les sons entendus:

'kai ei me echmalotisan he machaire kteinei, ouk' an esothen pasas sarkos, dia de tous eklektous kolobothesontai ai hemerai (tes echmaloseos'),

´s´ils ne captivaient pas, l´épée tue, < (si) bien toute chair dans<, mais pour les élus les jours (de l´exil) sont raccourcis. (Donc jusqu´à ce temps [= jusqu´`a leur temps soit passé] ´Jérusalem est foulé par les peuples´).

Nous voyons, que cette spéculation est capable d´expliquer le text entier comme une unité: Il ya a toute raison, que une corruption est le premier qui doit ëtre supposé; et que le changement de 'hemerai ekeinai' à 'he machaire kteinei' est minimale à conduire pourtant au phénotype que nous rencontrons dans Luc.
Est-ce que 'Hineininterpretierung' sur le fond des évènements historiques a favorisé cette corruption? Ce fait la question. L´entier image est tel qu´il y ait un grave accent sur la corruption autonome par la voie du son. Veut ça dire que les événements autour de Jérusalem ne firent pas ceux qui entendaient ce passage effectuer un sort d´étymologie populaire? N´a-t-on pas entendu ce-ci ´par préférence´? Où en comparaison avec ce-ci vouloir entendre l´arrachement par l´Esprit de Philippe ce préférence est avoir voulu entendre une reminescence des comptés sur Élie et Élisée, bien que ce-ci n´ait pas été ce qui l´a provoqué, mais tout au plus y a pavé la voie.
Mais dans le cas en question il est possible, que des événements réellement appris ou éprouvés ont favorisé mal entendre. Pourtant ça n´est point nécessaire. Ce qui pour voir ce-ci est d´importance décisive est que le cas de bombarder un pieux Gazaïen ministre de la reine du Midi montre, qu´une telle corruption peut avoir lieu hors d´aucune étymologie populaire: déja nous pouvons tirer la conclusion que pour la datation une ressemblance entre le texte et les événements n´a pas de valeur. Pour l´expliquer être exposé à mal entendre en soi suffit. Nous y continuerons dessous.
Or, mal entendre un fragment a produit la nécessité de transférer le message dans les propres mots de l´écrivain. Donc il s´est efforcé à éclaircir ce qui autrement serait un peu incomprensible, au moins par la considération que comme il est dit là, ainsi on ne le dit pas en prose convenable. Mais pour supérer ce qui au moins pour grecs est trop obscure, un éclaircissent d´un plus ample passage, duquel ce-ci fait part, est nécessaire. Car nous voyons, que l´auteur a rendu Matthieu 24:15

'οταv 'oυv 'ιδητε το βδέλυγμα της 'ερημώσεως το 'ρηθεv δια Δαvιηλ
τo πρoφήτoυ 'εστός 'εv τόπω 'αγίω, 'αvαγιvώσκωv voείτω'

'hotan oun idete to bdelugma ts eremoseos to rethen dia Daniel tou proftou hestos en topoi
hagioi, ho anaginoskon voeito', (vous)

quand voyez l´horreur de la dévastation la mentionnée par Daniel
le prophète present au lieu sacré, le lecteur y doit penser´,

variant (de?) Mc 13:14:

'οταv 'ουν 'ίδητε το βδέλυγμα της 'ερημώσεως 'εστηκότα 'οπoυ ου δει,
'ο 'αvαγιvώσκωv voείτω'

'Hotan de idete to bdelugma tes eremoseos hestekota hopou ou dei,
ho anaginoskon noeito'

´Quand or voyez l´horreur de la dévastation present ou il ne convient pas
(vous), le lecteur y doit penser interprété dans un manière déterminé.
Car ce passage, vu le traitement auquel il le soumit, pour lui et plus encore pour ses lecteurs pour qui il veut éclaircir, est assez obscur et l´auteur a omis le lieu d´origine Daniel aussi. Le ´horreur de la dévastation´ se rapporte à le ´devasteur´, qui viendra en érigera un ´horrible´ idole dans le Temple (I Macc1:54, Dan 11:31; 12:11). Mais l´auteur en fait ce qui à première vue semble évident: une armée dévastatrice qui fait son camp près de la sainte cité, Jérusalem. Ici la fausse notion peut avoir influencé cette explication fausse par l´abâtardissement de dessous aussi bien comme cette fausse explication peut avoir fait celle-là, ou chacune l´autre, pendant qu´il y peut avoir aussi l´influence d´événements réels, mais aussi bien pas. Probablement l´écrivain fut un grec.
Or se pose la question: N´a pas Marc déja appliqué la prophétie de Daniel aux événements éprouvés autour de Jérusalem? Pour commencer: Dans un auteur juif, comme ce-ci bien doit être, on peut supposer un plus grande exactitude, d´autre part il faut compter avec polyinterprétabilité, confluant dans la question: Qu´est-ce que le marge du possible ici?
Pour pouvoir répondre à ces questions en chaque cas il faut compter avec l´explication symbolique de ´horreur de dévastation´ comme ´dévastation´. Est-ce que ´voir être present dans le lieu´ s´applique à une force armée? Ou aussi à la dévastation qui a lieu? Et qu´est-ce que ce ´lieu ou il ne convient pas´? C´est tout au plus Jérusalem lui mëme. Il est vrai que en Daniel on parle d´un dévastateur qui se rapproche par l´air, est c´est applicable à une armée, mais aussi à le ´horreur qui est érigé´ et ce-ci se réfert à l´endroit du Temple. Mais ici ce-ci peut avoir bien une application plus ample. A ce été écrit dans Marc(-originel) comme une pseudo-prophétie, où exactement employé de symbole, qui comme tel est plus vague que la notation de Luc, ce se prëte bien?
Pourtant dans Marc(-originel) est écrit: ´Qui le lit, doit payer attention´ et dans Marc, qui aussi n´appelle Daniel pas aussi, on pourrait interpréter comme regardant ce qui l´auteur note ici. Mais Matthieu, qui mentionne Daniel, fait clair, ce qui aussi dans Marc est le plus probable, à savoir que c´est un part du discours de Jésus, que ici l ´intention est: Qui lit Daniel doit payer attention.n3
Si ce serait une pseudoprophétie construite plus tard, on va trop loin, si on faisait semblant avec quelquechose si explicite, qu´il fallait avertir des lecteurs de la Bible précédents, pendant que les événements ont eu lieu depuis longtemps. Ça appellerait trop l´attention.
Or cela favorise le point de vue que le discours a été transmis dans la manière de logia, avant que les événements autour de Jérusalem avaient lieu. Dans cette lumière le vague relatif du symbolisme ne fait que renforcer cette impression.
De plus parce que en comparaison avec ce qui alors eut lieu la description dans ce discours est très exagéré: l´évangile prêché à tous peuples au lieu de seulement des églises établies partout; une trahison mutuelle universelle; si le temps n´est pas raccourci, aucune chair serait sauvée, au lieu de seulement les juifs à Jérusalem, ce qui indique une vision, comme telle hyperbolique, d´une terrible guerre civile par tout l´empire romain, au lieu d´une insurrection contre la domination romaine. Tout ça dans une souffle avec la vision du Fin laisse toute correspondence loin derrière de soi. Le premier collé dans le dernier tord trop pour l´intention raffinée qu´il faudrait pour faire le passé ressembler le dessiné. Aussi une phrase comme ´Qui est dans le toit, qu´il ne descende pas et entre pas pour emporter quelquechose de la maison´ seulement est de valeur pittoresque mais pas descriptive.
À ce charactère apocalyptique spécialement la prédiction de Jésus d´une dévastation totale du Temple semble contraster d´une manière curieuse.
N´a cette exacte description pas été ajoutée plus tard à Marc(-originel), si bien que il est vrai que le discours ne réfléchit pas directement la dévastation, mais la redaction finale du texte le fait bien sür, ce qui correspond avec le fait que la description n´appartient pas au discours?
Ce fait très question, car:
Il est inimaginable, que dans le discours apocalyptique la dévastation de Jérusalem ne soit pas comprise. Car cette-ci est l´application plus propre de Daniel dans une prophétie de malheur contre Jérusalem, comme nous avons vu. Aussi bien la description de Jésus de la destruction du Temple peut être considérée comme synonyme avec ce-ci. Il n´a pas besoin que d´être une seule prophétie de malheur. Une pareille prophétie aussi est le logion Mt 23:37/Luc 13:34/35. Pour un prophète la malédiction d´une ville obstinée pourtant n´ est rien moins qu´étrange et une tel discours est même typique dans le sens le plus positif (cf. Apocalypse 18, Isaïe 17, Ez. 26).
N´est la description de la destruction du Temple pas trop concrète, comme si Jésus le voit s´approcher littéralement? N´indique ça pas une construction artificielle d´après d´une pseudo-prophétie? Mais notez bien cela:
Si le prophète était convaincu, que le Temple serait détruite, et dans peu de temps
(Mc13:30: ´cette génération ne passera point, avant que tout cela soit passé´ et passim), il le put dire aussi comme ça (cf. Jer 7:14).n4
Qu´en répondant la question: la description a-t-elle son fond dans le discours lui-mëme ou dans circonstances réelles?, nous avons l´inclination à attribuer la description à l´expérience de vrais événements, est parce que nous savons ´comment tout finit´. Mais supposons, que nous ne le saurions pas, nous n´aurions aucune difficulté à considérer la description comme une avec le discours. Il n´y aucune raison à ne pas tenir le ´Leitmotiv´, et aussi le logion Mt 37-39/Lk 13:35, qui le comprend, pour aussi vieux que Q comme tel et considérer ce logion une intrusion . L´identé de ce corps de prononciations consiste dans les charactéristiques, qu´il porte de celui à qu´il remonte, et tiendra dans cela un seul âge. Donc ce logion-ci aura le même âge, parce il ne s´y soustrait pas du tout, étant de charactère advertissant et ayant comme thème une foi exigée de Jésus lui même en opposition à incroyance dans ceux auxquels il s´adresse.
La conclusion qu´il faut tirer du dit dessus est, que aussi la datation de l´élément marcien est impuissant à faire plausible la naissance de Luc depuis 70.
Néamoins il y a quelquechose bien sûr inclinant la balance des considérations à regard de la datation de Luc dans l´autre direction et semblant plaidoyer contre une datation antérieure de Luc. C´est lorsque Jésus dit Luc 19:41-44: ´Car des jours viendront sur vous, que vos ennemis érigeront un bastion contre vous et vous investiront et étoufferont, et ils opprimeront vous et vos enfants et ils ne laisseront pas une pierre sur l´autre, parce que vous n´avez pas aperçu le temps, que Dieu s´intéressait à vous.´ C´est une bouchée et Luc est le seul qui dit ça. Donc dans lui c´est un thème fixe et se montrant plusieurs fois devant le grand discours de Jésus. Et cette description est si exacte, que - pourquoi je parle de corruption?- propos délibéré doit être dans le jeu, ainsi faut-il conclure.
Mais voyez bien:
19:41-44, comment nous avons vu, n´existe pas dans les autres synoptiques. Et Jésus dit ça à une ville, la voyant devant soi, quand il l´approche. Est-ce que des auditeurs l´ont noté? Non, réellement ce-ci ne peut être qu´une pensée, mais personne ne la peut lire, mais bien sûr on la peut supposer déjà presente dans Jésus, qui approche Jérusalem, en vertu du grand discours et un thème que Jésus, comment nous avons montré, touchait plus d´une fois. Donc ici on ne voit plus qu´ une anticipation redigée du grand discours. Ce thème est ´À Jérusalem est rendue sa maison, par raison de son obstination´. L´expression synoptique ´aucune pierre ne sera pas  laissé l´une sur l´autre´, aussi noyau de 19:41-44, en essence est le même que la dévastation dans le discours qui suit bientöt et aussi l´encerclement et oppression dans Lc, mais dans le discours comme lu par ses glaces.
Ces interprétations de moi sont-elles 'se non è vero, è ben trovato', mais doivent elles céder le pas à l´explication généralement donnée, que Luc (?) simplement a écrit par l´impression du siège de Jérusalem, vue que autrement il y a une correspondence trop prophétique et dis alors aussi: trop accidentelle? Parce que, si bien que pour l´expliquer des événements réels ne sont pas très nécessaires, aucun des arguments donnés peut anéantir cette impression?
Il faut payer attention au fait que une corruption - qui n´est pas vaste - et éclaircissement sont deux choses, mais il est possible que des événements réels ont été la cause de la corruption de même qu´ ils ont servi à éclaircir l´entendu. S´ils sont réels, il serait étrange, s´il ne serait pas comme ça. Mais faut-il aller jusqu´à le poser? Pendant que les raisons pour l´éclaircir sont manifestes toujours?
Il y a une coincidence beaucoup plus grande, dis une prohétie, que la ´faute´ aussi comprend la prédiction de la dispersion à tous peuples et du retour des juifs à Jérusalem, lorsque le temps des gentils sera passé. Car l´auteur non seulement n´ était pas present à cela, mais aussi on ne peut pas comme un substitut de cette prononciation en chercher le fond dans - quelle autre chose que? - le fait que c´est une prédiction du Thora, qui par la chute de Jérusalem redevient un thème explicite ici. Car qu´en est, exactement pour le mettre à l´ordre du jour, l´occasion? Dans Marc(-originel) incorrompu il n´y a rien à apercevoir qui peut y rendre service. Pendant que dans la manière décrite ici dessus c´est bien explicable.
Mais pour cette même raison dernière aussi la correspondance entre le texte et les événements de 70 aussi bien sera sans occasion dans ceux-ci. Ça va plus loin que conclure, que pour l´expliquer des événements réels ne sont pas explicitement nécessaires. Parceque ici dans un satellite nous avons un cas, qui peut être fait plausible manquer d´ aucune occasion hors du texte en effet, de sorte que tant plus fortement nous pouvons demander rhétoriquement: Pourquoi ce serait le cas du texte comme tel?
Sauf que le compté de Philippe et le thésaurier d´Éthiopie fait clair, que la corruption n´a pas besoin de supposer d´étymologie populaire, ce-ci est le deuxième bon argument pour que ce qui est fourni par le texte de Luc n´est qu´une corruption autonome. Et cette impression encore est renforcée, quand nous nous réalisons, que la corruption des sons est suffisamment petite pour qu´il dépende d´être entendu mal. Pourquoi recourrait on à une explication qui n´a pas besoin de plus que l´apparence?
La correspondence accidentelle peut être expliquée du fait, que la base bien sûr est formée par une prédiction à Jérusalem, dans expressions comme un miroir obscur. Elle ne doit subir que cette corruption, qui n´est pas si accidentelle, si non qu´elle est un remplissage plus précise du texte, qui bientôt provoque une telle. Car tout entendre et lire fait y remplir plus que les termes strictement justifient, d´autant plus dans le cas que quelquechose confus (ici par malentendu) le demande. Le remplissement du message sur ´l´horreur de la dévastation´ peut l ´illustrer.
Pourtant il faut considérer un grave argument à contraire, à savoir: N´est il pas possible qu´ un thème joue un rôle dans la tête de l´écrivain, que le mieux nous voyons dans les derniers mots de Jésus (au commencemt d´Actes), la prédiction du rétablissement du ´royaume´ d´Israel, que nul que lui mentionne, si qu´il le touche plusieurs fois et qui ensemble avec le double annonce de la perte de Jérusalem (ici et dans le logion déja discuté) trahit facilement, que l´auteur l´a éprouvée en effet?.
Contre ce-ci on peut indiquer de nouveau, que Matthieu offre ce logion aussi, de sorte que pour la perte de Jérusalem comme dada lucan ne restent que les derniers mots de Jésus. Mais ceux-ci se réfèrent exactement à la grande question sans réponse que sans doute les disciples doivent avoir eue, c´est: Quand Jésus reconnu Messie libérera-t-il Israel de l´oppression politique? C´est un motif qui, vue que Luc le mentionne aussi dans la bouche des hommes en route à Emmaüs, avec bonne raison peut être appelé un motif lucan. Mais ce motif n´est pas le même que cet autre qui serait inspiré par la chute de Jérusalem. Il ne faut pas chercher la raison de l´intérêt de l´auteur que dans le fait qu´en registrant de ce qui lui fut transmis il se montrait un interrogeur actif, qui seulement comme tel déja a encontré ce motif important qui sûrement jouait un rôle.
Et ce qui peut être le cas aussi, est ce que, inversement à la supposition d´une telle donnée influençante, le logion commun avec Matthieu (Lk 13:35; Mt 23:37) justement ensemble avec la discussion mal entendue, peut avoir contribué à diriger l´attention de l´auteur à ce thème et lui a fait non seulement le régistrer, mais le mentionner explicitementn5
Notre conclusion doit être: Il ne faut que prendre pour plausible, que le texte relevant de Luc n´est qu´une version de Marc bien entendue et sa faute (par mal entendre) est prophétique ´par accident´.
Ici nous pouvons retourner au point ou nous avons commencé. Il n´y a raison sufficiente pour dater cet évangile depuis de 70, mais dans le temps (ou après) du procès de Saint Paul à Rome, d´autant plus par ce que l´auteur dans l´introduction de son évangile parle des choses qui se sont remplies entre ´nous´, ´comme à nous ont transmis ceux qui dès le commencement étaient des témoins oculaires et serviteurs du Verbe´. Ce-ci n´indique pas définiment un date tellement tardif. Au moins il n´y a aucune raison pour douter de cette introduction. Et il ne faut pas le faire référer à un date innécessairement tardif..
Finalement: Quand nous essayons à dater l´Évangile de Luc, au même temps, en limitant, nous datons Marc, parce que ce-ci y a été assemblé. Dans la manière que ce-ci a été réalisé au moins nous trouvons une indication que Matthieu remonte a un noyau qui doit se trouver avant Marc, où, vue la grande similarité de Marc avec son variant matthéen, il paraît très vraisemblable, que la distance de temps entre les deux ne sera pas trop grand, de sorte qu´il faut dater Matthieu bien avant 70 aussi. Plus de clarté y est jeté par Matthieu mentionnant HaKeldama, le Champs de Sang, un cimétière pour les étrangers, qui s´appelle comme ça ´jusqu´aujourd´hui´ (27:8). Un fait étrange, quand c´est le cas, pendant que selon Flavius Josèphe toute la ville était détruite à fond, quand même le cimétière se trouvât hors des murs.n6 D´ailleurs ça s´applique aussi au message d´un établissemnet de bain, qui est à Jérusalem (5:2). Et ce-ci est dit par un homme qui se pouvait permettre de prétendre qu´il avait connu Jésus (1 Jean 1, l´auteur est évidemment le mëme), comme est clair, sans devoir craindre d´être dementi du côté des adressés. (I, II, III Jean. On peut supposer ici encore, que cette lettre, qui mentionne cette connaissance avec Jésus ait été antedaté par l´auteur tardif, mais pour ça la correspondance de contenu avec la seconde lettre est trop grand, qui à son tour correspond trop avec la troisième lettre, qui vue son contenu certainement n´est pas antedatée, mais de sorte que aucune antedatation n´est pas possible à l´égard de celle-ci aussi). Aussi n´y avait-il rien laissant entrevoir aucun soutien pour cette supposition.
Il pourrait l´écrire après 70, mais pourquoi on supposerait cela avec cette indication de l´´etablissement de bain?n7Ainsi nous arrivons à conclure, que les dates de la naissance des évangiles ne différiront pas trop en se trouveront dans le marge de temps indiqué par Luc, sans besoin de placer un seul évangile après 70. Il est un faux pas déclarer l´auteur coupable de mensonges. Les évangiles ont été écrits, pendant que des témoins d´oeil du décrit vivaient encore.

J.M.M. Thurlings
Auteur de, Ecumenical Theology  (web-publications)

Notes

1. Par ça je veux dire: possiblement plusieurs variants de Marc précédents.

2. Si bien dans le temps d´Hadrien l´épouse de l´archon de Thèbes s´apellât Candace., une découverte que je fis dans le Musée Brittannique qui me stupéfiait un moment, bientöt je trouvai la solution en continuant mon chemin à ´Nubie´. Ici s´afferma que ´Candace´ est un titre aussi, qui était porté par les reines du royaume nubique de Méroé, entre le 3/4me siècle avant Christ et le siècle 3/4 depuis Christ. Ça empêche aussi la supposition qui met une ligne par les Falachas éthiopiens qui veut maintenir une explication littérale du trésorier éthiopien.

3. Est-il Matthieu qui a reaccourci Marc(-originel) - dans la manière correcte - ou est-il Marc qui a raccourci Marc-originel-selon Matthieu? Pour moi la permière possibilité est vraisemblable, parceque ici une aggravation est plus probable qu´un estompement, spécialement ´lieu saint´ étant plus explicite aussi bien ce-ci est le cas de la mention de Daniel en Matthieu en contraste à Marc, qui l´omet et dit ´où il ne convient pas´. Alors dans cette partie il n´y a pas nécessairement une différence entre Marc(-originel) dans lequel Matthieu se base et Marc.

4. Jer 7:14,. Il n´y a aucune raison de considérer cette sorte de pronconciation explicitement comme vaticinatio ex eventu. Comparez par exemple la prédiction par Savonarola de la conquête de Florence par le roi de France.
Et voyez la dernière strophe du poème ´Van der Lubbe´ du flamand Guillaume Elsschot, écrit en 1934, que témoigne d´une vue prophétique:

                                                ´Que ton esprit hante Leipzig
                                                 Jusqu´`a ce terreur
                                                 Soit vengée
                                                 Jusqu´`a tes bourreaux, grands et petits,
                                                 Par le Russe sont détruits.

5. Ces mots qui concernent une restauration proprement politique d´Israel par lui-mëme, par le polémique judéo-chrétienne sur la nature du règne messianique toujours ont été négligés. Encore c´est un obstacle inacceptable pour le rapprochement judéo-chrétien, à mon avis l´obstacle principal, vue que la définition du Messie de Joseph Klausner (´Le Messie juif et le Messie chrétien´) en fait est le même que celui des Lettres aux Éphésiens et les Colossiens. J´ai publié à mes homepages la différence apparente entre les deux images du Messie.

6. Je ne suis pas d´accord avec Sjef van Tilborg: Matthew, 3-10: an intertextual reading (in: S. Draisma [ed.], Intertextuality in Biblical Readings. Essays in Honour of Bas van Iersel, Kampen 1989. Il se demande: "Does not the situation of Jerusalem after 70 AD bring (also l´interprétation de Mt 27:3-10 dans la lumiére de Septuagint Jer 19:6 πoλυvανδριov της σφαγης) in a significant trace of meaning: the field of blood as 'field of slaughter' (see της σφαγης from Jer. 19.16 LXX), where no Jews but only foreigners are buried."
Un tel essai n´est pas tant une explication qu´ une attribution. Ce qui importe est commencer avec ce qui est plausible. En écrivant l´auteur peut avoir eu mainte reminescence et association. Ça veut dire: s´il eût vu Jérusalem détruite, ça pourrait passer par son esprit, mais ce qui en premier lieu est important est se réaliser que là a existé un cimétière pour étrangers, ce qui aussi est témoigné par les Actes des Apôtres.
Un traitement comme le sien opère trop avec correspondances trop vagues et trop peu selon la logique intérieure des affaires et des événements peints, si bien que la marche de l´action va parler, des accents et des interprétations semblent trop imposées de dehors, en lieu de constituer une unité avec elle. Ce qui en anticipation est aussi à détriment de la possibilité, qu´il y a une présentation de circonstances et événements réels. En comparaison il y a trop d´accent sur le seul texte, de sorte que des différences intertextuelles restent manquantes d´explication, bien si la réalité récalcitrante, qui ne se tient à textes, les puisse expliquer, p.e. la différence entre la maison (du potier) et la terre (du potier) dans Matthieu 27:10. À l´égard méthodologique le renoncement de possible contenu véridique à faveur de la narration ou aussi le genre avec trop d´accent sur sous-entendus etc. est nuisible, parce que la présence ou absence de rapport à la réalité change le tezte facilement ou peut expliquer les différences.

7. Cet Évangile est daté tard (à côté de la tradition de confusion de l´auteur de cet évangile avec Jean, auteur de l´Apocalypse, comme si on en puisse determiner l´âge quand mëme par approximation!), parcequ´il est fortement théologique et réflexe: mais ceci s´applique aussi aux lettres de Paul; et est trop construit - mais néamoins ce sert un intention de reeendre la réalité en ne dit rien de l´âge; pendant que on considère les maints détails comme réalisme illusoire, mais p.e. 3:23;4:2;6:60-66;11-54 indiquent clairement un réalisme sincère. Et j´ajoute: comment l´auteur , dont nous avons constaté qu´il doit être pour un temps un contemporain de Jésus, oserait-il y ajouter le témoignage d´avoir pris la mère de Jésus dans sa maison, si chaque voyageur judéo-chrétien de Jérusalem arrivant à la région ou l´auteur travaillait le pouvait démasquer subitement, s´il le mentirait?

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