Article mis en ligne le: 10.11.2004

Je veux féliciter la journaliste Hélène Ruel pour son article sur le zonage agricole. Les propos rapportés sont le reflet de beaucoup de gens du milieu agricole. Les villes ne cessent de s’agrandir au profit des bonnes terres agricoles et ainsi s’approchent constamment des producteurs agricoles.

Beaucoup de sol inculte, rocheux, terrain accidenté, non propice à la culture pourrait être accessible pour la construction résidentielle. Les villes et villages de campagne aimeraient se développer, avoir des voisins pour occuper le milieu agricole et ainsi partager les frais d’occupation du milieu rural.

Une terre inculte pour un gros fermier peut très bien être propice à l’implantation de tout autre culture et élevage même aussi réduite que 10 hectares. Un sol utilisé à ces fins est de beaucoup préférable au dézonage fait autour des grands centres sur les meilleures terres agricoles du Québec.

Mme Nys a une bonne vision du développement rural et connaît très bien son dossier. Elle ne demande pas l’abolition, mais une refonte de la loi pour maintenir un milieu rural dynamique et agréable à vivre. Les villes et villages sont aux citoyens qui les habitent, donc c’est à eux de participer au développement harmonieux du territoire. Pourquoi laisser à la CPTAQ la fermeture de certains rangs faute d’occupation du territoire ? Les municipalités sont bien placées pour gérer leurs territoires tout en préservant les bonnes terres agricoles et se conformer aux objectifs de la CPTAQ.

Félicitations Mme Nys pour votre recherche. J’espère vous entendre à la comission parlementaire que vous demandez pour moderniser cette loi.

Marcel Lavoie,

Conseiller en financement agricole, retraité