Click ici pour les dernieres nouvelles
Page Introduction
Page Introduction
QUEBEC et CPTAQ
Une application incoherente de la loi
"Zonage Agricole"
Lettre ouverte

Le Cri du coeur 2

Lettre ouverte

Le Cri du coeur 2

Article mis en ligne le: 08.11.2004
J’approuve les propos de Mme Marie-Christine Nys à 100%. Son énergie et sa ténacité font comprendre à bien des gens la non-logique de certains articles de la Loi de la protection du territoire agricole (23).

C’est vrai que la CPTAQ ne protège plus l’agriculture. Regardez au pourtour des petites et moyennes villes. Là où il y avait culture de maïs ou autre, ces champs sont morcelés encore en 2004 pour passer des rues, construire des châteaux. Mais quand des gens en campagne, propriétaires de partie de lot d’une terre à flanc de montagne, morcelé depuis 40 ans, font une demande d’autorisation à la CPTAQ pour bâtir une modeste maison pour que leurs enfants s’y installent... c’est non !

Même si la Commission par écrit reconnaît que le terrain visé ne présente aucune possibilité d’utilisation à des fins agricoles. Où est la logique???

Laisser des lots incultes vacants et sans vocation dans nos petites municipalités, mais approuver des hectares de bonnes terres pour des constructions en chaîne. Où est la logique ???

Sous le Parti québécois, il y a eu «Les Orientations gouvernementales relatives à la Protection du territoire et les activités agricoles». Dans ce document, il est écrit que la terre est un outil de développement et une ressource rare. À mon humble avis, la meilleure façon de respecter cette ressource précieuse est de la rendre utile, et non pas la laisser vacante comme l’a préconisé pendant toutes ces années le président et les commissaires de la CPTAQ.

Mme Gauthier, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, disait souhaiter trouver la logique, mieux utiliser la loi. M. Vallières nous rappelle que le programme du Parti libéral préconise une occupation «plus complète du territoire».

Toujours des paroles, mais pas d’action.

Au-delà de la confiance et de laisser passer le temps, il faut aussi agir pour nous redonner nos droits fondamentaux tels que la libre disposition de nos propriétés instaurées dans le code civil car bien d’autres comme moi, propriétaires de petit lot non utilisable en zone agricole, ont été menottés et dépouillés à cause de cette loi.

À quand la consultation, madame la ministre? Plusieurs instances ont donné leur point de vue. De nombreux problèmes et régressions ont été mises à jour. Il est temps d’agir ensemble pour les circonscrire et les corriger. Il y a deux choix : laisser ces parcelles vagues et forcément abandonnées à tout jamais et vivre avec les circonstances qui en résulteront, ou «que les ressources humaines et naturelles (terrains) du monde rural et leur mise en valeur contribuent non seulement au développement économique et social des communautés rurales, mais aussi celui de tout le Québec» (Déclaration en faveur du monde rural).

Ces mots prononcés dernièrement ne semblent pas comme un défi, mais une volonté d’agir pour une co-habitation harmonieuse. Un peu de compréhension et de souplesse est de mise pour y arriver à court terme.

C’est le souhait le plus cher d’une mère et citoyenne.

Cynthia Poisson,

Saint-Norbert d’Arthabaska

Pour proteger les fermes familiales et redynamiser le territoire et de permettre aux jeunes de vivre leurs reves...
Communiquer vos experiences (Cliquer ici)
1