Manau
INTRO
L’un était petit, gros et fourbe.
Le deuxième était plutôt de taille moyenne, avare et mesquin.
Le dernier, quant à lui, cachait sa laideur derrière de gigantesques oreilles.
En ces temps de disette et de misère, la vie était rude.
Bannis par leur tribu et par l’underground, ils se réfugièrent dans une tanière
sombre et malodorante.
Quand un jour, alors qu’ils étaient en chasse dans une forêt bétonnée, ils
firent la connaissance d’un druide au rendement médiocre mais bénéfique sur
le plan subjectif.
C’est alors qu’ils se mirent en quête du manal sacré qu’ils avaient dans
leur poche.
Etait-elle trouée ?
Mais ceci est une autre histoire…
je
jette un dernier regard sur ma femme, mon fils et mon domaine.
Akim,
le fils du forgeron est venu me chercher, les
druides
ont décidé de mener le combat dans la vallée.
Là,
où tous nos ancêtres, de géants guerriers celtes, après de
grandes
batailles, se sont imposés en maîtres, c'est l'heure
maintenant
de défendre notre terre contre une armée de
Simeriens
prête à croiser le fer.
Toute
la tribu s'est réunie autour de grands menhirs, pour
invoquer
les dieux afin qu'ils puissent nous bénir. Après
cette
prière avec mes frères sans faire état de zèle, les chefs
nous
ont donné à tous des gorgées d'hydromel, pour le
courage,
pour pas qu'il y ait de faille, pour rester grands et
fiers
quand nous serons dans la bataille car c'est la première
fois
pour moi que je pars au combat et j'espère être digne de
la
tribu de Dana.
REFRAIN
Dans
la vallée de Dana La lilala.
Dans
la vallée j'ai pu entendre les échos.
Dans
la vallée de Dana La lilala.
Dans
la vallée des chants de guerre près des tombeaux.
Après
quelques incantations de druides et de magie, toute la
tribu,
la glaive en main courait vers l'ennemi, la lutte était
terrible
et je ne voyais que les ombres, tranchant l'ennemi qui
revenait
toujours en surnombre.
Mes
frères tombaient l'un après l'autre devant mon regard,
sous
le poids des armes que possédaient tous ces barbares,
des
lances, des haches et des épées dans le jardin d'Eden qui
écoulait
du sang sur l'herbe verte de la plaine. Comme ces
jours
de peine où l'homme se traîne à la limite du règne du
mal
et de la haine, fallait-il continuer ce combat déjà perdu,
mais
telle était la fierté de toute la tribu, la lutte a continué
comme
ça jusqu'au soleil couchant, de férocité extrême
en
plus d'acharnement, fallait défendre la terre de nos ancêtres
enterrés
là et pour toutes les lois de la tribu de Dana.
REFRAIN
Au
bout de la vallée on entendait le son d'une corne, d'un chef
ennemi
qui rappelait toute sa horde, avait-il compris qu'on
lutterait
même en enfer et qu'à la tribu de Dana appartenaient
ces
terres. Les guerriers repartaient, je ne comprenais pas tout
le
chemin qu'ils avaient fait pour en arriver là, quand mon
regard
se posa tout autour de moi, j'étais le seul debout de la
tribu
voilà pourquoi. Mes doigts se sont écartés tout en
lâchant
mes armes et le long de mes joues se sont mises à
couler
des larmes, je n'ai jamais compris pourquoi les dieux
m'ont
épargné de ce jour noir de notre histoire que j'ai contée.
Le
vent souffle toujours sur la Bretagne armoricaine et j'ai
rejoins
ma femme, mon fils et mon domaine, j'ai tout
reconstruit
de mes mains pour en arriver là, je suis devenu
roi
de la tribu de Dana.
REFRAIN
L’ordre sera donné dans quelques instants.
Deuxième assaut de la journée et Marcel attend.
Il a placé au bout de son fusil une baillonnette pour lutter contre une
mitraillette de calibre 12.7.
Près de sa tranchée, placés à 20 ou 30 mètres, la guerre des bouchers, nous
sommes en 1917.
Tant de journée qu’il est là ! A voir tomber des âmes. Tant de journées déjà
passées sur le chemin des dames. Marcel sent que la fin a sonné. Au fond de sa
tranchée, ses mains se sont mises à trembler. L’odeur de la mort se fait
sentir, il n’y aura pas de corps à corps, il sent qu’il va bientôt mourir.
Comment un homme peut-il accepter d’aller au combat ? Et quand il sent au fond
de lui qu’il ne reviendra pas. L’homme est-il un animal ? Comme à cette époque
le mal est déjà caporal. La main du lieutenant doucement vers le ciel s’est
levée. La suite, l’avenir est un long passé.
Une
pupille noire entourée de blanc. Le visage ciré, son regard est terrifiant.
Placés à quelques pas de là, des allemands.
1944 Jean-Marc est un résistant.
Il a eu pour mission de faire sauter un chemin de fer. Lui qui n’est pas homme
d’action est devenu maître de guerre.
Après le cyclone qui frappa sa mère et son père d’une étoile jaune, idée
venue droit de l’enfer.
Tant d’années passées à prendre la fuite. Tant de journées consacrées à
lutter contre l’antisémite. Jean-Marc sait qu’il n’a plus de recours. Le
câble qu’il a placé pour faire sauter le train est bien trop court. La mort
se fait sentir, mais il n’a pas de remords, comment le définir ? C’est la
nature de l’homme qui l’a poussé à être comme ça. Se sacrifier pour une
idée, je crois qu’on ne résiste pas. Le mal est maintenant général, de
toutes les forces armées occultes de la mauvaise époque de l’Allemagne. Au
loin le train s’approche et l’on peut distinguer sa fumée. La suite,
l’avenir est un long passé.
Une
pupille noire entourée de blanc. C’est ce que je peux voir devant la glace à
présent. Je viens de me lever, il y a quelques instants.
C’est difficile à dire à fond ce que je ressens. Après la nuit que j’ai
passé, dur à été mon réveil. A tout ce que j’ai pu penser avant de
trouver le sommeil. A toutes ces idées qui m’ont causé que des problèmes.
La réalité et toutes ces images de haine.
Tant d’années passées à essayer d’oublier. Tant de journées cumulées et
doucement il s’est installé. Je me suis posé ce matin la question. Est ce
que tout recommence, avons-nous perdu la raison car j’ai vu le mal qui
doucement s’installe sans aucune morale.
Passer à la télé pour lui est devenu normal. Comme à chaque fois avec un
nouveau nom. Après le nom d’Hitler, j’ai entendu le nom du front.
Et si l’avenir est un long passé, je vous demande maintenant ce que vous en
pensez ? Comme Marcel et Jean-Marc ma vie est–elle tracée ? La suite,
l’avenir est-il un long passé ?
Je
vous demande ce que vous en pensez. Verrai-je un jour le mal à l’Elysée. La
France est-elle en train de s’enliser.
L’avenir est-il un long passé ?
mon
lit en train de réfléchir, en train de m'imaginer qu'allait
devenir
mon avenir, quand j'ai décidé de stopper mes délires.
Ma
réalité c'était de mettre à écrire. Un truc authentique, mythique et
celtique,
un
mélange ethnique, un nouveau style de musique.
Alors,
j'ai pris le temps pour que cela soit bénéfique. Manau
arrive,
voilà la nouvelle panique !
REFRAIN
Hé
! Ho ! le nouveau son de Manau
le
nouveau son de Manau
Voici
le son de Manau alors surtout pas de problèmes, l'accordéon et les binious
me
font trouver les thèmes. De tous mes lyrics et de tous mes poèmes. Vous
connaissez la phrase,
nous
récoltons ce que l'on sème. Moi, j'ai semé le vent maintenant voilà ma tempête.
Le but de ma quête
est
de faire la conquête de toute la planète, ma tribu en tête
Un
nouveau réseau, Manau branché sur Internet.
REFRAIN
Tranquille,
le son de Manau file, n'essayez pas d'imiter, je suis trop habile.
Je
ne veux pas gazer mais démontrer mon nouveau style.
Je
prends dans les mains, oui le Mic et tape dans le mille.
OK,
j'espère que tu vas l'apprécier. Je crois que ce mélange musical
est
adopté. Alors reste cool, reste bien accroché.
Un
nouveau départ, Manau est prêt à décoller.
REFRAIN
Imagine
la Manche, l'Atlantique, des plaines authentiques,
un
bord de côte froid et mythique. Une langue gaélique,
des
filles magnifiques. Une culture mystique, belle que l'on appelle celtique.
REFRAIN
Manau prend le micro et s’aide du hip hop, pour raconter des histoires et des
mythes de ce peuple. Il m’arrive parfois de rêver de tout ça. De l’âge du
bronze, du fer et même d’Alésia. Mais je me demande pourquoi, ce qu’il se
passe des fois, quand le vent de la mer se lève et entre dans les sous bois, on
peut entendre les récits des rois accompagnés par des chants et de douces
voix. C’est le vent de la mer qui doucement les transporte, les histoires, les
contes de l’ancienne époque. C’est comme une musique qui resterait pure et
limpide. J’ai pu entendre le chant des druides.
Je
l’entends qui me guide
Le chant des druides
Mon flow est son fluide
Le chant des druides
Si clair et si limpide
C’est le chant des druides
Mais
le chant des druides agit tel un fluide, apprends à l’écouter il te servira
comme un guide, pour raconter des contes et des histoires de chevalerie, de
grandes batailles de monstres et de tours de magie, c’est l’âme celtique,
historique, antique. Les siècles ont passé, mais elle reste identique, comme
à la grande période du début mégalithique. Les dolmens sont là et ils sont
authentiques. Je sais que tu auras du mal à croire ces histoires, que tu
pourras entendre seulement la nuit très tard le soir. N’essaye pas de lutter
avec des idées noires. Laisse toi glisser, éclairer tel un phare. C’est
comme une ombre qui sortirait d’un tapis de lumière, une révélation,
quelque chose d’éphémère qui coulera en toi, une musique presque liquide.
Viens écouter le chant des druides.
REFRAIN
Mais
le chant des druides c’est ma réalité. Il me sert de guide, tu l’avais
deviné. Pour poser tranquillement les mots sur un bout de papier
l’inspiration de Manau ce qui l’aide à méditer, voilà pourquoi, je ne
veux pas me poser de questions. Est-ce que toutes ces voix viennent de mon
imagination ? En fait j’accepte cette situation. Le chant des druides, fruit
de mon inspiration, car j’aime plonger mon esprit souvent dans le passé et ne
pas me demander où est la vérité. Je continue de rêver, je ne suis pas le
dernier à pouvoir écouter tous ces chants sacrés. Et même si la vie
s’oppose au caractère de ces choses, je ne veux pas trouver la cause et
continuerai ma prose. Alors croyez moi pour cela, je veux rester candide et
pouvoir écouter toute ma vie le chant des druides.
REFRAIN
Faut
pas tiser non, faut pas tiser en Bretagne.
La
tête dans les mains, je n’y comprenais rien. Ce rêve devenait cauchemar seul
dans un phare c’était malsain. Quand j’entendis doucement qu’on tapait à
la porte du phare, y avait-il comme un espoir ? Je me suis précipité, sans
calculer ni même compter de la réalité des marches que possédait cet
escalier. Arrivé devant l’immense porte en chêne j’ai respiré, il me
fallait de l’oxygène. A ce moment-là j’ouvris et mes yeux grands ouverts,
derrière le vent, la pluie, ont découvert une chose peu ordinaire, une
silhouette, pas vraiment nette, en pleine tempête, imaginez ma tête ! Pris de
panique ! Je me suis mis à crier. Cette chose, enfin ce type, par contre lui
s’est éclaté de rire et ce n’est pas le pire. Le pourquoi ! C’est les
troisième couplet qui va te le faire découvrir.
Pourquoi
j’ai pris le temps de vous racontez ça ? Parce qu’arrive le moment où la
honte tombe sur moi, car la vision de ce type que j’avais juste là, c’était
mon pote Cédric qui me disait réveille-toi ! En effet ! J’étais allongé
sur la plage sur les galets ! J’avais la tête dans le gaz. Car boire le
samedi soir dans une région de bons fêtards, il ma fallait de l’entraînement,
j’en avis pas, c’était trop tard. Voilà pourquoi ! J’ai été cuver à
la grève. Et cette voix, pour les anciens, ce n’est pas un rêve. Ils m’ont
conté l’histoire d’une fille de joie en peine, qui mis fin à sa vie pour
devenir sirène. A ce qu’il paraît, elle s’occupe bien des marins. Où est
le faux où est le vrai, je ne sais plus très bien. Pas de morale, ni de leçon
à cette histoire. Je remercie tous les Bretons, kenavo au revoir.
Doucement
viens, rappelle-toi de ce nom.
On l’appelait Curchulain, le chien du forgeron.
Tant
de guerres, tant de misères vécues sur la terre de ses pères, il n’a jamais
prié le Dieu qui honora sa mère d’un fils unique qui trouva son surnom. En
tuant le chien de Chulain, lui qui était le forgeron. Sa vie était faite de défis,
de conquêtes. Chaque soleil levé faisait de lui un nouvel être à abattre,
combattre mais dangereux en fait, car tel était le fruit de ceux qui voulaient
trouver la défaite. De tout l’Uster, il en était le champion, gardien de
l’île verte, il en est devenu patron.
Maintenant
viens, écoute bien ce nom.
On l’appelait Curchulain, le chien du forgeron.
De
bataille en batailles, personne ne peut comprendre. Le chemin de sa destinée était
d’entrer dans la légende. La terre des anciens, des écrits païens, ce que
j’ai pu recueillir de sa vie au fond de mes bouquins. Voilà cette histoire ne
s’achève pas là. Le cycle de la branche rouge a toujours continué ses pas !
A travers le temps, j’en garderai la foi. Les récits des dieux, des rois et
des tribus de Dana. Que c’est bon de rêver, de vivre cette culture. Je
t’invite jeune homme à découvrir cette littérature.
Maintenant
viens, écoute bien ce nom.
On l’appelait Curchulain, le chien du forgeron.
Curchulain
le chien du forgeron.
Et tel était son nom.
Mesdames
et messieurs. Approchez de l’action
Ne soyez pas nerveux. Ne faites plus attention.
Mesdames et messieurs. Approchez de l’action
Et venez écouter la dernière confession.
Dites
à ma mère et mes frères que je les ai aimés. Ce mot de vocabulaire, je
l’avais oublié. Je n’ai jamais été un garçon parfait. La délinquance
m’a touché, mais je n’étais pas mauvais. J’ai fait des tas de choses qui
ne seraient pas bonnes à dire. Que personne ne s’oppose si je parle d’un
mauvais délire. Et si je parle de filles, laissez-moi d’excuser. Ce n’était
pas facile pour elles, j’ai toujours déconné. Faut dire que les sentiments,
je ne les connais pas. Je n’ai jamais pris le temps de les chercher en moi.
C’est bizarre, mais maintenant je regrette vraiment de n’avoir pu aimer une
femme avec des enfants. La vie passe si vite et la mienne ce soir est stoppée.
Doucement elle me quitte, je ne l’ai pas volé. C’est sûrement le jugement
de toutes mes bêtises. J’avais oublié que Dieu sur mon âme avait main-mise.
REFRAIN
Ca
y est maintenant, je n’entends plus rien. Il y a plein de gens, je me sens
plutôt bien. Des médecins s’agitent tout autour de moi. Ca bouge et ça
s’excite, je ne comprends pas pourquoi. Je ne veux plus les calculer, je
regarde le ciel. La soirée est étoilée, la lune étincelle. J’n’aurai
jamais imaginé qu’la nuit était si belle. C’est dans ces moments-là que
tout d’un coup tout s’émerveille. Oh ! ça y est, je me sens glisser sur le
chemin de la paix, je vais vous quitter. L’étincelle, la flamme va me
consumer. Ne cracher pas sur mon âme, je n’l’ai pas mérité. Voilà
c’est mon heure et tout devient noir.
Le dernier jour d’un voleur, c’était mon dernier soir.
REFRAIN
Voici
l’histoire d’un dieu avide de pouvoir qui, après avoir semé le trouble sur
terre, se fit enfermer par l’ordre sacré des druides de la tribu de Dana.
Mais la prophétie raconte qu’il ressurgirait à l’aube de troisième millénaire,
enfermé dans les catacombes, son heure approche…
Je
suis le noir, le sombre, collé à toi ton ombre. Je suis l’aboutissement de
ta vie. La fin, le trou de ta tombe. Je suis ton pire ennemi, le cauchemar de ta
vie, le temps qui passe et qui sourit devant ton agonie. En fait, le but de ma
quête est de créer des tempêtes. Dans les profondeurs de ton être, je suis
ton maître, le seul prophète. Viens lire dans mes tablettes. Tu seras mon
adepte, alors accepte, et devant moi baisse la tête. Je suis un dieu qui dort
dans les catacombes. Mon réveil sera furieux, tu verras comme je suis immonde.
Maintenant ne perds plus ton temps. Va mon enfant du pouvoir des ombres rejoint
les rangs.
Un
mauvais dieu dort dans les catacombes, encore
une heure ou deux pour pouvoir posséder le monde.
Un mauvais dieu dort dans les catacombes,
Les druides l’avaient enfermé dans le royaume des ombres. (bis)
Je
suis le mal, l’impur, le maître de la luxure. L’avarice et le sexe sont les
piliers de ma culture. Alors sois sûr, je serai vraiment dur, car telle est ma
nature. M’opposer de toute ma haine contre les âmes pures, les hommes, les
femmes, les enfants, à tous les opposants du pouvoir des ombres qui s’abat
sur la terre maintenant. Car oui, comme dit la prophétie, les tablettes, les écrits,
ma lourde peine s’achève cette nuit, ça y est, ç’en est fini d’attendre
les siècles ont passé. Je n’ai pas su apprendre à bien me contrôler. Ma
haine est comblée et je suis énervé. Les humains vont comprendre la colère
d’un dieu du passé.
Ca
fait déjà tant déjà d’années que je suis enfermé, que l’on m’a
condamné à errer comme damné. En enfer, à quelques pieds sous terre sans
aucune lumière. Dans le royaume des ombres où règne Lucifer. Voilà, ma haine
est si forte contre les hommes de foi qui ont osé claquer les portes fatales du
mal, inscrit sur une dalle les mots magiques des druides qui m’ont servit de
pierres tombales.
Mais
maintenant j’arrive et le monde dérive. Tu n’pourras pas survivre car de
sang je m’enivre. La terreur maintenant t’escorte. Le royaume de la peur qui
ouvre ses portes.
REFRAIN
J’entends
le loup, le renard et la belette.
J’entends le loup, le renard chanter
J’entends le loup, le renard et la belette.
Manau viendra les gars.
Manau viendra les gars.
C’est à ce moment-là qu’il faut lever les bras.
Tranquille,
j’y arrive je me pose, non surtout pas de clause.
Sur ce tempo tribal j’ai envie de poser des proses. Tu connais le renard mec !
Tu connais la belette ? C’est moi qui fait cet oratoire je suis le loup
c’est net. C’est une facilité de chambrer pour mon c’est ainsi. C’est
moi qui ai le mic, c’est moi qui écris. Ne vous inquiétez pas les gars pour
vous, je resterai gentil. Je n’oublie psa que le Manau posee est un état
d’esprit.
J’entends
le loup, le renard et la belette, mec.
J’entends le loup, le renard chambrer.
Si tu ne comprends pas désolé,
je ne vais pas toujours t’expliquer.
Le deuxième degré déjà acquis dans nos pensées.
C’est
net et même si je me la pète, voilà que je me répète, je suis vraiment trop
bête, il faut que je m’arrête. A force de me prendre pour la vedette, je
suis devenu la trompette.
Mais
dites-moi alors, mais qui est la belette ?
Je
parle.
Beaucoup trop de filles parlent.
Je
parle, alors tais-toi, ne me prends pas la tête. Je te parle comme ça pour être
sûr que tu t’arrête. Je ne suis pas misogyne du mouvement hip hop. Replonge
la tête dans tes magazines et lis ton horoscope, car la facilité, c’est toi
qui l’a trouvée. Je pourrais commencer, mais moi je n’aime pas hurler,
comme une vrai pétasse qui crie, qui me menace. En plus tu me fais face et
devant moi tu joues la garce. Voilà tu prends les nerfs, j’entends des mots
vulgaires. Tu devrais essayer de soigner ton vocabulaire. Fais donc comme moi et
ne sois pas brutal. Petit à petit, pas à pas, mes mots se posent sans mal.
Je
parle.
Beaucoup trop de filles parlent.
Je
sais à quoi tu penses, je te connais trop bien, mais je n’ai pas la compétence
de suivre ton chemin. Ca va durer des heures, entendre bla bla bla et discuter
de tes malheurs ne m’intéresse pas. Voilà pourquoi les mecs ne sont jamais
dans le vide. Pas de méfait sexiste, aucun mauvais esprit. Je ne veux pas
prendre le risque d’être traité ainsi. Alors je reste pieux et ne pense plus
à rien. Vaut mieux avoir à faire à Dieu qu’à une paire de saints. Mais tu
as deviné que là je joue le mal. OK j’arrête de gazer et lâche mon récital.
Je
parle.
Beaucoup trop de filles parlent.
Le retour du Roi
Il a le regard froid je crois qu'il est bien décidé
A me combattre et m'abattre sans aucune pitié
Il a levé les bras j'ai constaté qu'il était bien armé
Mais j'accepte ce défi
Et même si pour cela je dois le payer de ma vie
Ne te pose pas de questions enfin rappelle-toi
Me revoilà c'est moi le roi de la tribu de Dana
Ouais voici qu'aujourd'hui
Un jeune conquerrant veut prendre la place de ma décennie
Je ne veux pas le croire pourtant je suis devant le fait
Tu connais mon histoire et comment j'ai tenu tête
Devant toute une armée de guerriers qui n'a pas trouvé de quête
Mais qui a gravé en moi la plus grande de mes défaites
Comment cela est-ce possible qu'un jeune veut prendre ma place
Si mon histoire est inutile alors je ferai face
Jeune
celte s'il te plaît rappelle-toi
De tous les récits des lois
Et des tribus de Dana
Ne fais pas n'importe quoi
N'accepte pas ce combat
Voici venu le retour du roi (bis)
Premier
coup d'épée
Le combat s'amorce
Deuxième coup évité
Il a frôlé mon torse
Je crois que ce gamin a véritablement beaucoup de force
Je crois aussi naturellement que la situation se corse
Je dois garder mon calme
Contrôler mon âme
En direction de ce combat pour éviter le drame
Animer les flammes
Retrouver mes armes
Ceux qui ont fait en moi bien d'autres fois couler des larmes
Ca y est la haine m'envahit je ne suis plus le même
Tu vas subir petit l'assaut d'un nouveau stratagème
Du maître suprême
Gardien des dolmens
De la tribu de Dana
Je reste le même
Jeune
celte s'il te plaît rappelle-toi
De tous les récits des lois
Et des tribus de Dana
Ne fais pas n'importe quoi
N'accepte pas ce combat
Voici venu le retour du roi (bis)
Misérable,
incapable, c'est inacceptable
Tu as douté du roi sans penser à l'inévitable
La mort celle qui va maintenant te frapper
La seule femme qui n'ait jamais quitté la lame de mon épée
Non je ne veux pas de ta pitié tu finiras au temple
De la soumission des guerriers tu seras mon exemple
Exemple des jeunes fougueux qui brûlent les étapes
Qui ne respectent pas les vieux et à la fin prennent des claques
Va t'en maintenant je ne veux plus te voir
Je ne ferai pas couler le sang je veux garder l'espoir
L'espoir qu'un jeune un jour fasse le premier pas
Pour le respect des lois pour le respect du roi
Jeune
celte s'il te plaît rappelle-toi
De tous les récits des lois
Et des tribus de Dana
Ne fais pas n'importe quoi
N'accepte pas ce combat
Voici venu le retour du roi (bis)
Jeune
celte... rappelle-toi
le retour du roi
Jeune celte... rappelle-toi
le retour du roi
Jeune
celte s'il te plaît rappelle-toi
De tous les récits des lois
Et des tribus de Dana
Ne fais pas n'importe quoi
N'accepte pas ce combat
Voici venu le retour du roi (ter)