Rencontre avec notre capitaine
En décembre dernier, à l'approche de l'hiver et à la veille de recevoir Wavre, notre
dynamique webmaster avait organisé une première rencontre entre Cyber-Unionistes à
l'ombre de l'Atomium.
Ce fut une prise de connaissance bien sympathique entre supporters qui n'avaient jamais
échangé de propos sur leur club favori que sur la toile.
En ce doux premier samedi de septembre Danny remit ça.
Réunir une dizaine de personnes un samedi n'est pas chose simple et des motifs familiaux
ou sportifs empêchèrent en dernière minute certains de venir.
Laurent Vanderlinden ne put ainsi nous rejoindre car... il gagna un tournoi de tennis en
jouant la bagatelle de cinq matches ! Au moins un Unioniste gagna ce week-end.
Comme l'an dernier on passa une après-midi on ne peut plus cordiale avec Danny, Peter
Borghs, le sympathique webmaster de Strombeek dont le club nous rendait précisément
visite le lendemain, Jean-Luc Jelen et son cousin Roger Hénuset ainsi que votre
serviteur.
On eut ainsi l'occasion de connaître mieux encore notre tout nouveau capitaine dont la
personnalité éclectique et attachante convient idéalement pour sa nouvelle fonction.
Il nous fit part de son respect pour les supporters qui, matches après matches, viennent
encourager l'équipe avec ferveur et qu'il vient toujours saluer avec ses équipiers à la
fin des matches dans les bons comme dans les mauvais jours.
Il ne se déroba pas lorsqu'on évoqua le délicat sujet du passage à vide de mars et
nous rassura en nous apprenant qu'une franche et conctructive remise en cause collective
avait sorti l'équipe de l'ornière pour la rendre plus soudée que jamais comme on put le
voir par la suite et plus particulièrement contre Denderleeuw.
Il nous conta quelques anecdotes de vestiaires et assimilées, souvent savoureuses et
témoignant de la diversité des formes d'humour de ses partenaires. Il nous parla même
des siennes dans sa période pré-unioniste lorsqu'il jouait aux Francs Borains.
Avouez que venir quand même jouer à l'Union alors qu'on a eu sa voiture emmenée un jour
de match à la fourrière par la police de Forest témoigne d'une ferveur jaune et bleue
peu commune.
Il nous parla aussi de son métier d'enseignant à l'Athénée de Saint-Gilles qu'il
exerce avec conviction dans des conditions délicates qu'il maîtrise malgré les
tracasseries administratives, ce qui lui confère un caractère en acier trempé bien
utile pour emmener ses équipiers sur le terrain.
Son idole Paul Vandenberg disait durant sa carrière sportive préférer le football au
tennis (pour lequel il était tout aussi doué) car il est plus exaltant de gagner
ensemble que de gagner tout seul.
C'est donc tout naturellement que Roger, se sentant une fibre artistique, s'est tourné,
comme hobby, vers la musique. Il fait partie d'un groupe, "Blue Line", où il
joue du blues-rock au clavier avec ses amis Guy Thelen (grand Unioniste de toujours) et
Frédéric Noël. Ils ont sorti un CD et Roger nous détailla son expérience
d'enregistrement en studio.
Frédéric Noël est tombé sérieusement malade récemment. Qu'il me soit permis de lui
exprimer ici au nom de tous les Cyber-Unionistes tous nos voeux de rétablissement.
Le temps passa ainsi très vite. Vers 17 h. Roger repartit avec son cousin pour préparer
mentalement son match du ledemain. L'an dernier il avait marqué un but d'anthologie
contre Wavre au lendemain de notre première rencontre. Cette fois-ci il marqua un penalty
qu'on crut décisif contre Strombeek.
Ces rencontres lui portent chance. La prochaine est prévue le 7 novembre à l'occasion du
déplacement à Tournai et nous ne pouvons qu'inciter les Cyber-Unionistes à y venir les
plus nombreux possibles.
Peter Borghs partit retrouver son ordinateur; on se dit "Que le meilleur gagne."
puis Danny et moi allâmes voir ARMAGEDDON à Kinepolis, un film idéal pour conditionner
les joueurs de l'Union à affronter n'importe quel adversaire, même le Real (ou nos
confrères jaunes et bleus de Chelsea).
Un spaghetti et une omelette couronnèrent le tout tandis qu'on crut comprendre à la
radio, entre deux phrases sur nos logiciels habituels, que ça ne marchait pas très bien
pour Anderlecht.
Au retour chez moi je vis les nouveaux champions du monde ne pas jouer mieux que les
mauves dont je vis ensuite le détail de leur Bérézina avant de terminer par le dialogue
de durs d'oreille entre notre Georges national et le tandem Lecomte/Delire.
C'est toujours une fameuse journée quand des Unionistes se rencontrent !
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