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Royale Union Saint-Gilloise

Pierre Vansintjan

 

Union - Londerzeel (Coupe) 2-2, 4-3 penaltys

L'Euro était fini (et presque sagement oublié pour certaines équipes), on disait que juillet avait été beau à proximité de l'équateur, on était sevré de "vrai" football à trois dimensions depuis le "match du siècle"... bref, il était temps de reprendre le chemin du Parc Duden, d'autant que le soleil était miraculeusement revenu pour la circonstance.

Et comme ledit soleil est une des rares choses dans ce pays qui ne souffre pas les compromis à la belge, c'était même franchement la canicule. Comme au Bens...
Une raison de plus (si tant est qu'il en fallait une) pour faire un petit crochet préalable par l'ombre rafraîchissante de la buvette et d'y retrouver les cyber-fidèles parmi lesquels se trouvait Peter Borghs, décontracté par la qualification la veille de Strombeek à Wavre, toujours aussi amateur de sensations fortes à la chaussée de Bruxelles et soucieux d'apporter en connaisseur quelque réconfort à ses amis unionistes après la Bérézina de leur équipe durant la semaine.

C'est donc les réservoirs raisonnablement remplis qu'on prit le chemin des gradins pour voir le premier match de compétition de l'Union de la nouvelle saison.
Comme d'habitude c'était à l'occasion du troisième tour de la Coupe.
Le tirage au sort n'avait pas été sévère, nous permettant de jouer à domicile contre le SK Londerzeel qui avait terminé 9ème de la défunte promotion B (remportée par le Lyra, remember le frittekot), mais à deux points seulement du 4ème...
Ça rappelait l'unique match de Coupe de l'Union la saison passée lorsqu'elle reçut le FC Lille qui avait terminé 10ème en promotion C en 1999.
Un rappel un rien saumâtre, mais ne dit-on pas qu'un âne ne bute pas deux fois sur la même pierre ?

Les indisponibilités pour blessures de Nicolas Flammini, Roger Hénuset, Denis Janssens et Laurent Zaccaria inquiétaient les pessimistes.
Les optimistes, eux, se disaient qu'on pourrait ainsi voir immédiatement dans le bain quelques-unes des nouvelles recrues du noyau A.
Noureddine Zaiour et Steve Bogaert constituèrent, avec Jean-Luc Walschap, le centre de la défense, Steve faisant l'ascenseur entre son rectangle et le milieu du terrain pour la relance.
Ricardo Ferreira joua à l'arrière gauche.
Geoffrey Alexandre (qui nous marqua un but avec Walhain il y a deux ans lors du "Capilla match") joua au milieu latéral droit.
Anthony Lorenzo et Jean-Paul Ribeiro constituèrent le duo d'avants.
L'équipe fut complétée par Giordano Criscito à l'arrière droit, Thierry Capouet et Yves Cums au milieu et bien sûr Thierry Coppens dans le but.

Côté Londerzeel on ne connaissait personne.
Peter Borghs nous informa que Joan Heyvaert et Koenraad Verbraeken étaient d'anciens joueurs de Strombeek. Comme... Mischa Werdens qui nous avait crucifié à trois minutes de la fin avec Lille l'an dernier, mais un âne...

Londerzeel était dans un coquet équipement blanc, bleu, rouge (comme les Coqs en rugby la plupart du temps) et l'Union dans son abominable "ensemble" habituel tout en jaune.
Et le match commença.
Ou, plus exactement, l'arbitre, Mr. Laurent Colemonts, en donna le coup d'envoi.
Par une sorte de consensus tacite, en effet, les deux équipes ne firent rien d'autre pendant le premier quart d'heure que se dérouiller les jambes et taquiner le ballon comme lors d'un classique match de préparaion (les matches de préparation de Strombeek ne sont pas classiques).
Qui veut voyager loin ménage sa monture et 90 minutes c'était effectivement fort loin sous (au moins) trente degrés.

Et puis, par un de ces contrastes inhérents au football, le deuxième quart d'heure fut un feu d'artifice.
A la 18ème minute l'Union parvint à développer un contre en supériorité numérique et, sur un centre de la droite de Jean-Paul Ribeiro, Anthony Lorenzo rata sa reprise.
C'était malheureux dans la mesure où la comparaison des forces en présence concernées par cette phase penchait nettement en faveur de l'Union.
A la 22ème minute rebelote. On parvint à lancer à la limite du hors-jeu Giordano Criscito qui déboula comme un TGV sur son aile droite et expédia un centre que son partenaire qui avait suivi au centre rata tout aussi malheureusement.

La troisième fois fut la bonne.
L'Union remettait encore le couvert par le flanc droit. Cela incita-t-il la défense visiteuse à délaisser le sien ?
Toujours est-il que Jean-Paul Ribeiro s'y trouva tout seul, reçut une transversale de la droite et expédia dans le but une fusée aussi somptueuse que celle d'Olivier Bilwani juste avant la mi-temps contre Hamme l'an dernier (1-0).
Le gardien visiteur Steven De Ceukeleire fut littéralement crucifié.

Ça commençait à bien faire pour Londerzeel qui décida de réagir.
A la 26ème minute un déboulé sur la gauche se termina par un centre que Koenraad Verbraeken, idéalement placé, rata à bout portant.
Peter nous avait pourtant dit qu'il venait de Strombeek.
Mais apparemment personne ne le savait sur le terrain.
Et dès la minute suivante on revit sa forte stature devant notre but.
De façon apparemment anodine il fut lancé gentiment en profondeur depuis le milieu du terrain et toute notre défense regarda avec émerveillement sa souple foulée qui lui permit de s'amener calme et décontracté dans notre rectangle, de dribbler sans ostentation Thierry Coppens et de conclure dans le but vide (1-1).
Vous vous rappelez le but de l'Arabie Saoudite à la World Cup? Le même tonneau.
D'eau bien sûr, on ne boit pas d'alcool là-bas.

Bon, il fallait de nouveau tout recommencer. Rien n'est jamais simple à l'Union.
A la 30ème minute Jean-Paul Ribeiro secoua tout le stade d'un shot surprise autant que canon juste sous la latte que Steven De Ceukeleire fut tout heureux de repousser.
Des comme ça j'espère que Jean-Paul en fera encore cette saison et j'espère aussi qu'on tiendra compte de cette potentialité de sa part.
Vous vous souvenez de Skelley Tutu ? A son premier match de championnat il nous gratifia de tirs de ce style et par la suite on ne joua plus jamais de manière à ce qu'il puisse utiliser son shot.

Les nouveaux étaient en majorité dans l'équipe mais on avait déjà pu voir que les principes usuels de jeu de l'Union depuis son retour en division 3 étaient toujours d'application (et on le constata encore beaucoup plus en seconde mi-temps).
A commencer par cette manie de jouer loin les uns des autres qui oblige à faire des passes à (au moins) mi-hauteur et qui offre peu de possibilités de passes au porteur du ballon confronté à des adversaires qui occupent les espaces laissés vacants par la disposition des joueurs.

Et on en vit la conséquence à la 31ème minute.
Au milieu du jeu Thierry Capouet voulut faire une passe latérale sur sa gauche.
Mais entre lui et le destinataire potentiel se trouvaient au moins deux adversaires dont... Koenraad Verbraeken qui récupéra ainsi le ballon et partit à nouveau vers notre but. On ne s'arrêta plus pour le laisser passer et il décida alors d'envoyer une fusée qui ne laissa aucune chance à Thierry Coppens (1-2).
Une combinaison involontaire mais spectaculaire entre deux anciens Strombeekois.
Peter était vraiment gâté pour sa venue au Parc Duden.
(A noter que LA DERNIERE HEURE attribue le but à Tom Schipper mais comme ils ne signalent pas les changements de Londerzeel... Pour LE SOIR il n'y a pas eu de match dimanche au Parc Duden).

C'était l'euphorie dans les rangs de Londerzeel.
Et il n'y a rien de plus dangereux que l'euphorie en football.
A la minute suivante la défense visiteuse regarda, elle aussi, de façon assez béate Geoffrey Alexandre (qu'on n'avait pas vu dangereux jusque-là) s'infiltrer par la droite dans le rectangle, y faire un beau solo et le ponctuer d'une tout aussi belle égalisation (2-2).

Mr. Colemonts dut trouver ça beau aussi car il offrit alors non pas une tournée mais une minute de pause pour permettre aux acteurs de ce deuxième quart d'heure mouvementé de se rafraîchir.
On reprit alors un peu plus calmement mais on put encore vibrer trois fois.

A la 38ème minute Steve Bogaert jaillit de la défense et fut à un fifrelin de passer entre deux adversaires au milieu du jeu pour trouver un océan d'espace devant lui.
On croyait déjà à la répétition du but "à la Puskas" de Kiki Marion contre Zottegem en avril mais le ballon lui fut soufflé in extremis et transmis illico à... Koenraad Verbraeken qui déboula de nouveau dans l'axe sans guère d'opposition, personne n'ayant repris la place de Steve. Thierry Coppens ne l'attendit pas sur sa ligne et parvint à arrêter le lob qu'il lui adressa en conséquence.

A la 43ème minute sur un centre de la droite Anthony Lorenzo envoya une tête sur le deuxième piquet.

A la 45ème minute, avec juste derrière lui... Koenraad Verbraeken, Noureddine Zaiour parvint à détourner de la tête un centre de la droite.

Et ce fut la pause où, malgré maintenant une expérience de trois ans depuis le retour en troisième division, on était encore plus perplexe que d'habitude.
Dans les deux équipes le comportement de la défense avait laissé à désirer.
A l'Union ça pouvait s'expliquer par les indisponibilités signalées qui avaient amené Joël Crahay à composer une défense new-look dont aucun élément n'avait particulièrement failli mais dont la cohésion était plus qu'approximative.
A Londerzeel je ne sais pas à quoi c'était dû. La différence théorique de niveau ne me paraît pas une explication. L'équipe est réputée avoir des ambitions pour cette saison et cette différence n'est jamais apparue sur le terrain.
Si bien qu'un pronostic sur le résultat final était totalement impossible.
Peut-être l'équipe qui parviendrait le mieux à profiter de l'imprécision de la défense adverse...

On reprit donc et très rapidement cette possibilité se présenta.
A la 47ème minute, monté en ligne, Giordano Criscito se trouva esseulé en situation idéale sur la droite. Il ne s'amusa pas comme Alenitchev dans la semaine à vouloir encore dribbler un adversaire (il n'y avait d'ailleurs personne à dribbler) et tira au but mais... largement au-dessus. On dit communément un "shot de back" et c'était ça.
A vouloir lui faire jouer un rôle hybride d'ascenseur sans appui sur le flanc droit on lui fait perdre son affûtage. Et à son âge on n'a pas encore la lucidité nécessaire pour profiter des bons hasards (ce n'était pas vraiment une phase construite et répétée à l'entraînement).

Trois minutes plus tard l'Union développa une de ses rares combinaisons collectives.
Ricardo Ferreira passa le ballon à Jean-Paul Ribeiro qui le transmit en arrière à Steve Bogaert monté en ligne qui envoya un beau tir à ras de terre mais un peu à côté du piquet gauche. C'était bien essayé, quoique d'un peu loin.

Et puis le match sombra.
A la 56ème minute notre nouveau vice-capitaine Yves Cums se blessa.
Il fut soigné un bon moment le long de la touche, remonta au jeu en boîtant et dut définitivement jeter l'éponge à la 61ème, cédant sa place à Francis Mangubu.
La construction du jeu n'était déjà pas terrible, terrible mais alors là il n'y en eut plus du tout et le jeu de l'Union tomba dans une confusion abyssale.
Thierry Capouet essaya de reprendre son rôle mais on ne s'improvise pas meneur de jeu d'une minute à l'autre.
Sentant l'Union faiblir Londerzeel se mit à pousser et on en fut réduit à des contres sporadiques sans danger et au surplus totalement désorganisés.
Le flanc droit fut systématiquement négligé, amenant la défense visiteuse à se repositionner en conséquence, au point qu'on aurait parfaitement pu y descendre avec nappe, sandwiches et café pour y piqueniquer sans qu'on gêne personne si ce n'est peut-être le linesman, et encore il avait l'air de très bonne composition, jouant notamment au steward avec les visiteurs assoiffés (Joan Heyvaert semblait friser l'insolation).

Entre-temps, pendant qu'on essayait encore de retaper Yves, Geoffrey Alexandre avait cédé sa place à Soufiane Chairi (58ème) et un tir de la droite de Londerzeel avait lobé Thierry Coppens et léché le second piquet (59ème).

La chaleur était de plus en plus accablante pour les joueurs et si on put encore noter huit actions dans les vingt dernières minutes ce fut surtout en raison de l'affaiblissement réciproque des forces en présence profitant tantôt à l'un tantôt à l'autre mais ne débouchant sur rien de concret, les finisseurs potentiels étant aussi à bout que leurs opposants.

A la 69ème minute un centre-tir de la droite de Londerzeel fut dévié en corner juste sous la latte par Thierry Coppens.
Sur le botté de celui-ci Thierry fit un arrêt miracle sur un tir à bout portant.

A la 70ème Giordano Criscito étant quand même monté en ligne sur une action (là on aurait dû déménager notre thermos) reçut une transversale de la gauche et expédia un tir cette fois cadré mais repoussé par Steven De Ceukeleire.

A la 76ème l'Union parvint à développer une belle combinaison par le centre qui en final se termina par un plongeon de Steven De Ceukeleire dans les pieds de Giordano Criscito.

A la 79ème un tir à la retourne de Tom Schipper (le même gabarit que Koenraad Verbraeken) fut arrêté par Thierry Coppens.

A la 81ème Urbain Spaenhoven, le coach de Londerzeel, peut-être secret admirateur de   José Antonio Camacho, prit la curieuse décision de faire descendre Koenraad Verbraeken.
A dix minutes de la fin, alors que les prolongations ne sont prévues qu'à partir du quatrième tour, se priver de son marqueur alors qu'on sent de plus en plus les tirs au but approcher, c'est une décision audacieuse.
Dans la même minute Jean-Paul Ribeiro adressa un tir de la gauche (comme sur son but) que Steven De Ceukeleire repoussa.

A la 84ème Jean-Paul produisit un bel effort sur la gauche mais, trop isolé, dut se résoudre à adresser un centre-tir qui passa juste au-dessus.

A la 86ème une belle mêlée se produisit à l'entrée du rectangle de Londerzeel mais il n'en résulta rien de concret.

Assez discret depuis dix minutes, Londerzeel se procura encore une occasion dans les arrêts de jeu qu'un arrière unioniste parvint à repousser.

Et ce furent les tirs au but (n'oublions pas qu'un "penalty", lui, peut être repris par le tireur si le gardien le repousse).
Palabres habituelles pour désigner les tireurs, le but et l'équipe qui commence.
L'arbitre et son linesman se dirigèrent vers le but opposé à celui du marquoir, obligeant tout le monde à déménager, mais permettant aux gardiens de ne pas avoir le soleil tout doucement déclinant dans les yeux.

Ce fut à l'Union de commencer et chaque équipe débuta avec son numéro 14.
Jean-Paul Ribeiro et Sébastien Golfa firent ainsi 1-1 sans bavure.

(Sébastien ne commença pas le match. Peut-être est-ce lui qui remplaça Koenraad Verbraeken, auquel cas le changement aurait été judicieux.
LA DERNIERE HEURE ne mentionne curieusement que les changements de l'Union.
LE SOIR, lui, toujours aussi méprisant vis-à-vis de l'Union, ne donne que les résultats des matches. A noter que ce même journal n'indiqua même pas le programme des matches dans son édition du week-end, ne renseignant ainsi pas le lecteur sur l'heure du coup d'envoi. Il serait peut-être judicieux que la direction de l'Union lui rappelle que le club fait partie de l'agglomération bruxelloise. Et, tant qu'on y est, il serait aussi judicieux de publier des affiches du match. Il y en a peut-être eu à Forest mais je n'en ai vu aucune à Saint-Gilles et quelle est la commune reprise dans le nom de
l'Union ?)

Revenons à nos moutons.
Après Steve Bogaert et Joan Heyvaert ce fut 2-2 tout aussi impeccablement malgré l'épuisement apparent du second cité.
De même, après Anthony Lorenzo et Bart Verdijck ce fut 3-3.

On ne vit alors aucun Unioniste quitter le rond central. Et pour cause, Thierry Coppens avait décidé de se joindre aux tireurs.
Il adressa un tir placé mais trop cool que Steven De Ceukeleire arrêta sans peine.
Un frisson parcourut le stade, peut-être aussi l'échine de Thierry mais celui-ci n'eut guère le temps de gamberger. Il devait se replacer dans le but pour le quatrième tir de Londerzeel pour lequel Vicky Carleer se présenta.
Celui-ci l'adressa à mi-hauteur sur la gauche de Thierry qui se détendit et le détourna de façon spectaculaire.
C'était donc toujours 3-3.

Noureddine Zaiour se présenta alors et fit 4-3 sans problème.
Thierry se replaça dans le but pour voir s'amener la silhouette imposante de Tom Schipper. Il arrêtait le tir et c'était fini, il l'encaissait et c'était la roulette russe des tirs au finish.
Le grand joueur le tira sur la droite de Thierry et trop près de lui, ce qui lui permit de le détourner et de qualifier l'Union.

Curieusement, lors de la troisième mi-temps, il nous dit que ce 5ème penalty fut plus difficile pour lui que le 4ème qu'il détourna spectaculairement. Sans doute Tom Schipper cacha-t-il bien son jeu et son seul tort fut de ne pas tirer plus vers le coin.
Quoiqu'il en soit on ne scandera désormais plus "Thierry Coppens" mais "Toldo Thierry"!

Après leur beau parcours c'est une sortie plus qu'honorable mais malchanceuse pour Londerzeel dont on suivra avec intérêt les résultats en championnat.
Le score nul après 90 minutes était justifié. Aucune équipe ne prit l'ascendant sur l'autre et le match se déroula dans un très bon esprit.
Il y eut des cartons en seconde mi-temps mais ils découlèrent surtout de la fatigue caniculaire des joueurs.
On dit généralement qu'un arbitre qu'on ne voit pas est un bon arbitre.
Mr. Colemonts se montra donc un bon arbitre (soucieux de la soif des joueurs en plus) et on ne peut que lui souhaiter une belle carrière.

Que dire de l'Union après ce match ?
Il est clair qu'avec les indisponibilités signalées, et celle d'Yves Cums en plus, elle a droit à des circonstances atténuantes.
Mais même ainsi sa propension récurrente à disposer ses pions fort écartés les uns des autres et à laisser se débrouiller ses avants tout seuls en calfeutrant timidement ses autres joueurs dans son camp ne laisse présager rien de bon au niveau du rendement offensif. En outre les joueurs sont obligés de se faire des passes à mi-hauteur pour s'atteindre (à pleine hauteur quand ils sont vraiment loin). Ces passes sont plus difficiles à réceptionner et sont du pain bénit pour la défense adverse.
Nous n'avons pas devant des joueurs du gabarit de Koenraad Verbraeken ou Tom Schipper
aptes à se débrouiller contre deux ou trois adversaires.

L'Euro a démontré qu'on n'arrive plus à rien sans technique et sans un jeu rationnel c'est-à-dire groupé quitte à terminer une phase par une passe à dix ou quinze mètres à un partenaire devenu plus libre d'accès par la concentration de force de ses partenaires ayant amené une concentration de forces de la défense adverse dans leurs parages.
Comme l'a très bien dit Stéphane Demol, Anderlecht a marqué son but sur sa seule attaque valable dans la semaine. Une attaque démarrant par courtes passes redoublées en un temps à ras de terre entre Crasson et Van Diemen pour finir par un centre vers Koller qui prit de vitesse les joueurs qui devaient le marquer.
Cf. aussi le but italien en finale de l'Euro.

La défense de Londerzeel n'était pas imperméable et on est ainsi parvenu à s'en sortir mais il y a gros à parier que les défenses que nous rencontreront en championnat seront d'un tout autre calibre.
Comme vous avez pu le remarquer on ne jouera cette saison contre AUCUNE équipe que nous
avons rencontrée la saison passée. On part dans l'inconnu, un peu comme si on montait ou on descendait. Et c'est plutôt comme si on montait car douze de nos quinze adversaires figuraient dans cette division la saison passée, et lors du tour final les trois équipes désignées rencontrèrent trois équipes de notre ex-division et ce fut un 3-0 sans appel pour la 3B.
Ce sera donc nettement plus dur cette année et il est peu probable qu'on gagne des matches en se demandant comment on a fait comme c'est arrivé un nombre notable de fois l'an dernier.

Dans l'immédiat le quatrième tour de la Coupe a lieu dès dimanche prochain au Parc Duden contre Wilrijk.
Les Anversois jouent en promotion B où ils ont terminé 3ème l'an dernier à 3 points du Lyra (c'était la même série que celle de Londerzeel). Ils s'étaient qualifiés pour le tour final mais n'en émergèrent pas.
Ce week-end ils ont éliminé à domicile Tongres (3-1) que nous rencontrerons cette saison. Un adversaire à ne pas négliger donc et, en principe, meilleur que Londerzeel.
On aura besoin de toutes nos forces vives.

Les optimistes voudront savoir contre qui on jouera "après" (sous-entendu "avant Virton"). Ce sera contre le vainqueur de Courtrai-Oud Heverlee et en déplacement, je crois (ça doit se trouver sur le site).
A l'annonce du tirage au sort on disait déjà "Courtrai".
Il convient quand même de signaler que Courtrai vient de descendre en division 3A (l'autre) et que Oud Heverlee vient de monter en division 3B (la nôtre; ils viendront au Parc Duden le 25 février) après avoir été la seule équipe de Nationale à ne pas perdre de match la saison dernière (23 victoires et 7 nuls).
Soit au moins 30 matches de championnat sans défaite. A partir d'un chiffre pareil on dresse l'oreille à l'Union.
Il convient de préciser que ce sont 30 matches "juste".
Oud Heverlee a en effet perdu son dernier match de la saison 98-99 par 4-1 se faisant ainsi dépasser le dernier jour par Termonde (vous vous rappelez Termonde ? 12-3) pour la montée.
Et vous savez où ils ont perdu ce match ? A... Wilrijk ! Le monde est petit.

Ce week-end Oud Heverlee s'est qualifié à domicile aux tirs au but comme l'Union (1-1 & 5-4) devant Wielsbeke, une équipe qui ne joue pas en nationale. .
Courtrai ne fera son entrée dans la Coupe que lors du quatrième tour.

Terminons par le referendum.
Comme vous savez une constitution de club cyber est à l'étude.
Une réunion d'étude aura lieu à ce sujet le 5 septembre à la buvette de l'Union.
Un des points est la reconsidération du processus de ce referendum dont votre serviteur assurerait la gestion.
A ce sujet j'y ai réfléchi hier soir après le match (rien de tel que penser à l'Union pour avoir une nuit d'insomnie) et ai une idée (pas vraiment petite) de ce que je vous proposerai comme modifications.
C'est trop long pour en parler ici mais en gros je proposerai un système Indépendant (de toute influence extérieure), Démocratique (surtout pour les joueurs) et Simple (pour les votants; comme programme PC ce ne sera pas simple mais c'est pour ça qu'on les a inventés).
(Les informaticiens auront noté les initiales "IDS", basse private joke de ma part).

Pour le match de hier mon estimation serait :

ALEXANDRE, Geoffrey ........... 6
BOGAERT, Steve ................ 7
CAPOUET, Thierry .............. 7
CHAIRI, Soufiane .............. 5
COPPENS, Thierry .............. 9
CRISCITO, Giordano ............ 6
CUMS, Yves .................... 8
FERREIRA, Ricardo ............. 7
LORENZO, Anthony .............. 6
MANGUBU, Francis .............. 5
RIBEIRO, Jean-Paul ............ 7
WALSCHAP, Jean-Luc ............ 6
ZAIOUR, Noureddine ............ 7

Cette estimation serait relative à la prestation du joueur pendant son temps de jeu. Une pondération (parmi d'autres) devrait tenir ensuite compte du temps de jeu de chacun.
Mais ça je dois mettre par écrit.
Je m'efforcerai de le faire avant la fin du mois, de manière à ce que vous ayez le temps de le lire avant le 5/9.

A dimanche !


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