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Royale Union Saint-Gilloise

Pierre Vansintjan

 

Cyber-journée mouscronnoise

Les Cybers-Unionistes avaient encore en mémoire l'accueil extraordinaire reçu l'an dernier à Mouscron et c'est donc tout naturellement qu'ils répondirent à la nouvelle aimable invitation de notre ami Tony Vandecasteele, webmaster du site officiel de l'Excelsior.
Danny et ses parents, ainsi que Michel Vanderlinden, Peter Borghs et votre serviteur étaient à nouveau là. Laurent Vanderlinden, Etienne Moreau et Nicolas Debaes étaient retenus pour diverses raisons par Pâques.
N'étant plus mobilisé par sa firme, Didier Payen était cette fois de la partie avec son épouse Béatrice et leur fils Arnaud.
On se retrouva bien sûr à la buvette où on fit la connaissance d'une dizaine d'invités de la région avec qui on forma le soir un groupe de spectateurs aussi concentrés que diserts.

Comme l'an dernier Carlos Roelens, l'attaché de presse du club, nous fit faire le tour du stade. On put admirer la nouvelle tribune portant la capacité à une douzaine de milliers de spectateurs ainsi que l'agrandissement de la largeur du terrain (dont la pelouse était toujours en très bon état).
A la salle de presse (où on put noter dans une nouvelle vitrine le maillot de vainqueur de la Coupe du Monde d'Andrei Tchmil à côté de celui de Dominique Lemoine) il nous expliqua que le stade était maintenant considéré comme terminé. La moyenne de spectateurs est à peine inférieure à la capacité et la trésorerie est saine.
Le budget, toujours de 280 millions, dépassera les 400 la saison prochaine.

A la fin de la visite Tony nous donna force documentation écrite et vidéo et on mit à nouveau le cap vers la Pyramide où on se souvenait encore très bien de notre passage et où on avait préparé un océan de frites.
Le temps était plus riant et cela nous permit cette fois de découvrir les installations éducatives et sportives du club à Futurosport.
Leur périmètre est de quatre kilomètres et elles sont superbes.
Les murs pour s'entraîner des deux pieds et les haies de joueurs postiches pour préparer les coups francs frappèrent particulièrement l'attention.
On se demanda même si on n'organiserait pas une tombola pour en offrir une à l'Union pour les matches où Laurent Zaccaria ne joue pas.
Les joueurs de Mouscron doivent être parmi les plus chouchoutés de l'élite.
Et bien évidemment il est requis de leur part un comportement de parfait clubman en toutes circonstances quels que soient les résultats des matches.
Et on comprit aussi aisément qu'Hugo Broos tint à prolonger son contrat dans de telles installations.

Après cet excellent bol d'air on retourna dans le centre ville.
Comme l'an dernier nous avions vu le Château des Comtes et le Musée du Folklore, Tony nous fit voir cette fois, après Futurosport, la Maison Picarde.
Celle-ci fut construite entre 1922 et 1923 sous la direction de l'architecte Martial Rémi (1879-1938) agrandissant la Maison du Peuple (bâtie en 1897, année de naissance de l'Union) en la dotant d'une salle de danse et de bureaux.
La Maison Picarde est le seul bâtiment de l'ancienne Maison du Peuple subsistant encore et sa grande originalité est de comporter dans la salle de danse du premier étage (d'une capacité de 250 places assises) de grandes faïences peintes représentant des scènes quotidiennes de l'époque exaltant le travail et la formation des jeunes.
Elles furent réalisées par l'atelier des disciples de Jules Van Biesbroeck, un artiste gantois, chantre du socialisme (1848-1920) et ont été classées en 1988.
Les faïences sont accessibles tous les jours de la semaine durant les heures d'ouverture de bureau.

On alla ensuite faire du lèche-vitrines dans les rues commerçantes, nous attardant à nouveau devant la boutique du club.
Puis on se reposa un peu les jambes en se désaltérant dans un café proche.
Tony reprit bientôt son bâton de cicerone et nous emmena voir le Centre Culturel dont l'architecture spectaculaire abrite pour le moment les tableaux qui rejoindront bientôt le Palais des Beaux-Arts en cours de construction.

Sport et culture font bon ménage à Mouscron.
Lors du stage de l'équipe en Espagne durant les fêtes, les dirigeants firent la connaissance d'un grand collectionneur de lithographies de Salvador Dali.
Le contact fut chaleureux (comme toujours avec les Hurlus) et celui-ci donna son accord pour exposer une partie de sa collection à Mouscron en été.
Qu'on se le dise ! Ce n'est pas tous les ans qu'on peut voir une exposition pareille en Belgique.

On se donna alors quartier libre.
Tony partit se préparer pour le match. Béatrice approfondit son examen des vitrines mouscronnoises avec Didier et Michel, et les autres allèrent les attendre dans un établissement en discourant de la situation en division 3A et des nombreuses et ingrates incompatibilités qu'ils relèvent tous les jours dans les rapports entre PCs.

Le temps de faire découvrir à Arnaud son nouveau t-shirt Pokemon et le moment était venu de regagner le stade et de profiter du parking VIP.
L'ambiance était aussi chaude que l'an dernier.
Si cette fois on ne félicita pas des équipes de jeunes, on offrit par contre des fleurs aux frères Zewlakow dont c'était précisément l'anniversaire.

Tout était donc réuni pour nous offrir à nouveau un match plein.
Tout sauf le calendrier malheureusement.
Il y a exactement 52 semaines on était venu pour la 30ème journée de championnat et Anderlecht et Mouscron se livraient un passionnant bras de fer pour la dernière place du podium et surtout le dernier ticket européen.
Cette fois c'était déjà la 32ème en raison de l'Euro et depuis la victoire aussi méritée qu'inattendue de La Gantoise au Parc Astrid le dimanche avant, Mouscron accusait cinq points de retard sur les Buffalos avec trois autres équipes entre eux.
Vous connaissez le résultat (0-0) et la vérité commande de dire que malgré tous les encouragements que dut prodiguer Hugo Broos à ses troupes durant la semaine, les Hurlus donnèrent très rapidement l'impression qu'au fond d'eux-mêmes ils ne croyaient plus au podium. Et l'affaiblissement pour blessures de la défense et de l'attaque n'arrangeait pas les choses.

Ce fut donc un jour sans pour les locaux et les visiteurs ne firent rien pour les secouer. L'an dernier Beveren luttait avec bec et ongles pour éviter la descente.
Cette fois-ci leurs voisins de Lokeren se trouvaient peinardement à mi-classement et étaient même venus sans leur entraîneur principal, alias... Georges Leekens.
Comportant dans leurs rangs nombre de joueurs chevronnés (Katana, Zere, Vonasek, Van Geneugden...) ils obtinrent sans trop de peine le point qu'ils étaient venus chercher et eurent même en contre l'occasion la plus nette du match qu'un de leurs joueurs africains rata incompréhensiblement (au point de faire reconsidérer aux Cyber-Unionistes leurs opinions sur un de leurs joueurs).
En première mi-temps on ne vit pas grande différence avec ce qu'on voit d'habitude au Parc Duden. En seconde, et à dix contre onze, cela alla plus vite mais c'était trop tard pour les Hurlus.
A titre personnel si Roman Vonasek voulait terminer sa carrière à l'Union, je n'aurais absolument rien contre cette idée.

Les aléas du football sont connus et cela ne ternit pas notre journée aussi épatante que l'an dernier..
Une grande tente était installée en bordure de la nouvelle tribune et était bourrée.
Tony emmena alors tout le monde à la Pyramide tandis que votre serviteur, pris par ses obligations dominicales, repartit pour Bruxelles.

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