Match nul sur toute la ligne, pour les deux équipes.
Devant une équipe de Torhout jouant avec un avant et massant une double barrière de joueurs devant son gardien Franky Vyvey, l'Union ne se créa pratiquement pas d'occasions de buts.
L'organisation de l'Union était digne du catenaccio de l'Inter de Milan : ce qui était tout à fait justifié devant la grande équipe de Torhout ! ( c'est du second degré !)
Helenio Herrera, pardon, ... Freddy Smets avait disposé ces joueurs pour la match nul.
La défense en ligne habituelle ( Hénuset-Peetermans-Janssens-Capouet) était renforcé par Laurent Zaccaria . Apparemment, Cums et Marion avait des consignes très défensives;
ce qui isola nos deux attaquants Siméons et Capilla et augmenta la distance entre les lignes.
Jurgen Siméons se battit comme un beau diable ( version d'avant Leekens, c'est du troisième degré) et Capilla démontra qu'il était au bout du rouleau.
Mudingayi monta à la place de Capilla et essaya de reveiller le public de sa torpeur.
Ensuite, Perez-Albala et puis Masyn remplaçaient respectivement Zaccaria et Marion.
Dans l'ensemble, Jurgen Siméons a fait un match convenable tout comme Alain De Nil; ce dernier toutefois moins saignant que lors des trois dernières rencontres.
Patrick De Vlaemynck a éclairci quelques vagues envies offensives de Torhout.
En pure charité chrétienne, je ne ferai pas de commentaires sur la prestation de Perez-Albala.
Dernier souhait : que Joël Crahay ait un petit plus d'ambition offensive pour que le jeu soit plus spectaculaire.
Un peu amèrement,
Narcisse