Les victimes innocentes de toute cette situation sont les enfants. Aux enfants est niée la satisfaction des besoins les plus élementaires: sur eux s’acharne le poids de la misère, de la faim ou de la malnutrition.

                Avoir une famille, pouvoir manger à sa faim, aller à l’école, boire de l’eau propre sont pour certains enfants seulement des droits écrits sur le papier. Leurs familles sont tellement pauvres qu’elles ne réussissent pas à nourrir et à protéger leur fils, à leur garantir la possibilité de grandir et de devenir des adultes. Certains enfants sont sous- alimentés, d’autres souffrent de malnutrition. Ces carences provoquent des maladies et, en certains cas, la mort.

                Ces familles sont si pauvres que souvent les enfants doivent aider leurs parents, en travaillant dans l’industrie, au fond des mines ou dans des chantiers de travaux publics, dans les plantations. Ils sont parfois mêlés au trafic de la drogue ou se prostituent. Dans certains Pays les familles riches emploient des enfants comme domestiques.

                On doit briser cette situation. Pour protéger et aider les enfants qui travaillent, on doit leur permettre d’aller à l’école ou apprendre un métier et avoir un futur meilleur.

                Il faut construire des écoles, permettre aux enfants de les fréquenter, acheter tout le matériel nécessaire.

                En plus de la pauvreté, des maladies, de la misère, dans les pays pauvres, il y a souvent les guerres. Les enfants subissent les conséquences de la guerre, et parfois ils y participent eux-mêmes: dans 25 Pays, les enfants sont ainsi devenus des soldats. Ce sont souvent des enfants qui sont nés dans les Pays déjà en guerre, ils sont éduqués à la violence et ne connaissent pas ce que sont la paix, l’amitié et la fraternité.