Tunis le 7 mars 2006

 

Communiqué

 

Visite de la porte parole du CNLT à l’Union européenne

 

A l’occasion de la visite du ministre tunisien des Affaires étrangères dans le but de tourner la page du SMSI et normaliser les relations avec l’Union européenne qui aura lieu le 8 mars à Bruxelles, la porte parole du CNLT, Sihem Bensedrine s’est rendue le 6 mars à Bruxelles où elle a rencontré des représentants des trois institutions européennes le Conseil, la Commission et le Parlement :

Mme Bensedrine a été reçue au Conseil de l’Union Européenne par la présidence autrichienne en présence de monsieur Michael Matthiessen, le représentant personnel pour les droits de l’homme de M. Javier Solana et des représentants permanents auprès de l’UE de nombreux pays dont l’Angleterre, la France, le Portugal, l’Allemagne, la suède et l’Autriche.

Les représentants des Etats membres ont cherché à s’informer sur l’évolution de la situation des droits de l’homme après le SMSI. La porte parole du CNLT a fait un exposé sur les violations systématiques qui ont touché les libertés publiques ces deux derniers mois (droit de réunion, droit d’association, droit de circulation, droit de communication, censure des journaux) ainsi que les retouches cosmétiques auxquelles nous a habitués le régime tunisien (faux parti vert légalisé, journal accordé aux proches de la famille, libération partielle des prisonniers…) pour ravaler la façade démocratique d’un pouvoir policier après sa gestion musclée du SMSI.

 

La représentante du CNLT a rencontré par la suite les représentants de différents groupes parlementaires dans une réunion animée par la présidente de la sous commission des droits de l’homme au parlement, Hélène Flautre.

Elle a également eu une réunion avec les représentants du desk Tunisie et Maghreb à la Commission européenne.

Enfin, elle a eu une réunion avec  Etienne Godin, secrétaire international à l’Internationale socialiste.

 

Madame Bensedrine était accompagnée dans cette tournée par madame Simone Susskind, membre du cabinet de Laurette Onkelinx, Vice-première ministre et ministre de la Justice (Belgique) ainsi que Sandrine Grenier, coordinatrice du REMDH à Bruxelles.

 

 

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