Novembre 2000

Par Jean-Paul Bernard
L'auteur est maire de Saint-Victor

Bonjour,

Au début d'octobre avait lieu à Québec, le congrès de la Fédération Québécoise des Municipalités auquel j'ai assisté. Beaucoup de projets et d'orientations futurs ont été élaborés mais certains demeurent encore incomplets surtout en ce qui concerne les modalités d'application.

Cependant, le nouveau pacte fiscal, où les municipalités exigeaient l'abolition de la facture imposée pour l'atteinte du déficit zéro, est maintenant établi. En résumé, pour St-Victor même si la facture de 71 134$ que nous avions l'an dernier semble avoir été abolie, il apparaît après une analyse plus approfondie des données gouvernementales que cette facture n'a en fait été réduite que de 23,3% ce qui porte notre manque à gagner encore de 54 533$.

La loi visant l'organisation territoriale municipale s'applique de plus en plus. La fusion des municipalités villages-paroisses se poursuit et déjà des approches sont amorcées afin de regrouper de plus grandes municipa-lités entre elles. Nous sommes dans un tournant irréversible, il faut tout faire pour tirer notre épingle du jeu tout en conservant nos acquis et notre identité.

La nouvelle politique sur la ruralité devrait bientôt être connue. Dans tous les discours entendus, tout le monde préconise l'importance de la reconnaissance des milieux ruraux comme pierre angulaire de l'atteinte du plein développement des régions. De bien belles paroles, mais nous espérons retrouver sans cette politique sur la ruralité, des moyens concrets et des fonds nécessaires à la revitalisation de nos milieux afin d'en assurer un meilleur avenir.

En résumé du congrès, comme préoccupation première, les élus municipaux ont travaillé et travailleront encore au cours de cette année afin d'assurer un équilibre entre le milieu urbain et le milieu rural, dans un souci d'équité et d'occupation dynamique de tout le territoire québécois.

À la dernière séance du conseil, un comité consultatif d'urbanisme a été créé dans le but d'étudier toutes les questions relatives à l'aménagement et l'urbanisme. Ce comité est chargé de formuler un avis sur les demandes de dérogation mineure ou de modification au règlement de zonage.

Aussi, une activité des Fêtes du 150ème est en marche, celle de la parution d'un livre sur l'histoire et les familles de St-Victor. Je vous invite à répondre très chaleureusement à l'invitation qui vous a été lancée. Achetons une page d'histoire de nos familles et contribuons ainsi à faire revivre notre passé pour les générations futures.

SERVICE LOISIRS & TOURISME

Par Maxime Bernard
L'auteur est président de Service Loisirs & Tourisme

Le Service des Loisirs a tenu son assemblée générale annuelle le 6 septembre dernier. Deux nouveaux membres font maintenant partis de l'équipe, il s'agit de M. Mario Plante et de M. Serge Rodrigue. En mon nom personnel et au nom du Service des Loisirs, je voudrais féliciter ceux-ci pour leur nomination.

De plus, je tiens à remercier M. Richard Bélanger et M. Nelson Bolduc de leur implication au sein du comité pendant la dernière année.

Par la même occasion, nous voulons rappeler à la population que le stade est disponible pour la pratique de différents sports (hockey, soccer, etc..) et cela à prix très accessible.

LA LOMBALGIE CHRONIQUE

Par Claire Boutin
L'auteur est masso-kinésithérapeute

La lombalgie est une douleur dans le bas du dos. Elle est chronique lorsque cette souffrance persiste et évolue depuis plus de trois mois. La douleur et les conséquences sociales et professionnelles, font la gravité de la lombalgie chronique.

Une lombalgie sur dix évolue vers la chronicité. C'est énorme ! Mon objectif est de soulager le patient durablement et lui éviter le passage vers la chronicité. La compréhension de la douleur et l'engagement personnel du patient au programme de kinésithérapie sont indispensables.

Le lombalgique qui prend une part active, à sa prise en charge :
- Diminue le risque de récidives et d'évolution vers la chronicité.
- L'éducation du patient est orientée vers l'acquisition d'habitudes protectrices, de sa colonne vertébrale.

Chez les lombalgiques chroniques, les muscles extenseurs de la colonne vertébrale (niveau lombaire), présentent une fatigue accrue et une diminution de force, qui peut atteindre 25%. L'affaiblissement des capacités des muscles extenseurs de la colonne lombaire contribue à diminuer les capacités fonctionnelles.

Le traitement : Des manoeuvres de massage qui étirent les muscles lombaires (décordage), le massage-mobilisation, les étirements manuels, etc. La prévention de la fonte musculaire et le réentraînement à l'effort, font partie de mes objectifs. On l'obtient par des exercices physiques, pour améliorer : La souplesse, la force et l'endurance musculaire.

En général...
- Debout : On repose son dos.
- Assis : On fatigue son dos

Claire Boutin
Massothérapeute - Kinésithérapeute
Orthothérapie

Sur rendez-vous: 418-588-3946
304, boulevard Duval, Saint-Victor, QC

CHER BÉNÉVOLE, C'EST À TON TOUR...

Par Germain Tardif
L'auteur est curé de Saint-Victor et membre du CPP

Toi qui es bénévole à la paroisse, à la maison, dans tel ou tel organisme, etc., toi qui as le coeur sur la main, tu es un véritable cadeau pour la communauté paroissiale! Cette fois, c'est à ton tour de recevoir un cadeau, un véritable cadeau qui va te rejoindre au coeur même de ton action bénévole.

Mettre tes ressources au service des autres de façon bénévole, c'est beau et grand. Mais pourquoi ne serait-ce pas aussi une source de satisfaction, de découverte de soi et d'épanouissement personnel? À travers ton action bénévole, tu es appelé non seulement à donner, mais aussi à recevoir. Vivre une démarche qui t'aide à vivre ton action bénévole de façon non seulement efficace et fructueuse pour les autres, mais aussi d'une manière qui te fasse grandir et te sentir encore plus heureux , ne serait-ce pas un des beaux cadeaux que tu puisses recevoir?

Une démarche existe présentement, à partir d'un outil qui a pour titre Le coeur sur la main. Cette démarche été élaborée à l'intention des bénévoles en paroisse, mais tout bénévole peut en faire son profit. Quelques béné-voles d'ici ont pu vivre cette démarche. Elle était animée par l'un des auteurs de l'outil, Mario Mailloux. Ils ont tellement apprécié leur journée qu'ils se sont dit: Le plus beau cadeau qu'on pourrait offrir à des bénévoles, ce serait de leur permettre de vivre, eux aussi, cette démarche.

Des approches ont été faites auprès de cet animateur et il sera parmi nous le 12 novembre, un dimanche, pour permettre à ceux et celles qui travaillent sur semaine de pouvoir en profiter eux aussi. Tout a été mis en oeuvre pour que cette journée soit un vrai cadeau. Tu n'auras rien à débourser sinon le coût de ton dîner. Tu peux aussi apporter ton lunch. C'est un cadeau qui t'est offert en reconnaissance pour ce que tu apportes.

Alors, inscris-toi avant le 10 novembre, au 588-6816, et prépare-toi à vivre, le 12 novembre, quelque chose de beau!

TRAJECTOIRE 150
Le volume du 150ème,
Deuxième acte, Scène 1

Par Sandy Roy
L'auteur est secrétaire du comité du volume du 150ème

Les vendeurs recrutés par les membres du comité responsable de la vente du livre du 150ème, ce dernier composé de Christian Roy, Lauréat Lessard, Ginette Rodrigue, Normande Bilodeau et Denise Mathieu débutent leur porte-à-porte. L'un d'entre eux est accueilli chez une résidente.

On sonne à la porte d'une maison du Rang Saint-Bénévole.

Mme Ava Lacheter : Oui ? T'es pas un peu grand pour passer l'Halloween, toi ?

M. Yveu Envendre : Je ne veux pas de bonbons, ma bonne dame, je suis ici pour vous offrir l'album-souvenir de prestige qui sera édité pour la commémoration du 150ème anniversaire de Saint-Victor.

Ava Lacheter : Viens donc t'asseoir, toi là. (Ils s'installent tous deux à la table de la cuisine.) C'est quoi ce projet là ; j'étais pas au courant.

Yveu Envendre : Depuis la mi-mai, un comité a été établi pour la réalisation du volume. Formée de Marie-Paule Houle, Colette Grondin, Simone Fortin, Renée Perron, Sandy Roy et Alain Mathieu, l'équipe tient des réunions ponctuellement dans le but de faire paraître un document inédit, reflet de notre municipalité. Les membres sont appuyés par d'autres bénévoles comme André Veilleux en charge du comité des photos historiques et Normand Lapointe nommé pour recueillir les mots de nos dignitaires. Ceux-ci et bien d'autres aideront au résultat final du volume par leurs différents apports. Le vo-lume comportera deux volets : d'abord, le caractère historique de notre municipalité. Guidés par Mme Louise Senécal, les recherchistes Lorraine Fluet, Julien Fecteau, Marjolaine Couture, Julie Paré, Johanna Cliche et Sonia Jolicoeur ont fouillé les trésors de la Société du Patrimoine de Saint-Victor pendant tout l'été. De plus, l'écriture de la majeure partie du volet historique a été confié à l'Abbé Raymond Duval. Il est d'ailleurs à l'oeuvre depuis déjà quelques temps. Le second volet sera réservé à l'histoire de nos entreprises, de nos organismes sociaux et de nos familles d'hier à aujourd'hui. C'est d'ailleurs à ce sujet que je viens vous visiter ce soir.

Ava Lacheter : Si je comprends bien, vous voulez retrouver ma famille sur une page de votre livre ? Mais qu'est-ce que je dois écrire ? Savez-vous que la plus récente photo que j'ai de toute ma famille, doit dater de 1978. Aujourd'hui, mon mari a beaucoup moins de toupet ! Ha! Ha ! Ha !

Yveu : D'abord votre texte doit contenir de 250 à 500 mots. Vous pouvez parler de tout ce qui caractérise votre famille : vos origines, vos surnoms, vos passe-temps, vos études, vos professions, les dates de naissances, de mariages de vos membres, des anecdotes qui ont marqué vos vies, etc. Pour ce qui est des photos, choisissez trois images significatives de votre famille comme par exemple, une photo de votre mariage, de vos enfants, de vos petits-enfants ou de vos bâtiments. Aussi, des séances de photos seront offertes à l'école Le Tremplin par M. Daniel Coriveau, les 25 et 26 novembre et les 2 et 3 décembre prochains pour ceux qui souhaitent avoir des photos actuelles.

Ava : Connaissez-vous mon jumeau Yva ? Il a été élevé à Saint-Victor, mais il est déménagé en Abitibi pour son travail, il y a déjà 47 ans. Il voudra peut-être acheter un livre, et même en faire partie, comme je le connais.

Yveu : Dans ce cas, je vous remets une enveloppe de plus. Tous les anciens résidants sont invités à participer au livre. Rejoignez-le et demandez-lui qu'il vous fasse parvenir des photos et un texte. Vous pouvez lui dire que le volume coûtera 50$ en prévente jusqu'au premier mai 2001. Après cette date, il sera vendu 60$. Ajoutez que le coût de la page sera de 150$ comprenant l'album et son coffret. Pour une demi-page, toujours avec l'album, on devra débourser 125$.

Ava : Je vais lui faire le message. J'ai bien hâte de voir cet ouvrage ! J'espère que les gens de Saint-Victor vont participer en grand nombre. Imaginez le beau souvenir que ça nous fera. J'ai déjà feuilleté les livres de Saint-Jules et de Beauceville, j'avais trouvé ces albums tellement intéressants !

Yveu : Cet ouvrage sera un souvenir impérissable de Saint-Victor. Le recrutement des bénévoles s'est bien fait. Les gens sont généreux à Saint-Victor et acceptent souvent de donner de leur temps pour des bonnes causes. Il reste maintenant aux citoyens à bien participer pour que le livre soit fin prêt pour l'automne 2001. Je vous laisse l'enveloppe. Mettez votre texte et vos photos dedans. Je repasserai en janvier. Bonsoir !

Ava : Salut le jeune ! (Yveu sort. Ava se lève et se rend près du téléphone.)... Yé mieux d'être là, lui. Yva ? C'est Ava. " Yva "-tu bien ? Ha! Ha! Ha! Imagine-toi donc qu'un livre souvenir va sortir à Saint-Victor, pis vu que t'as été élevé ici, t'es invité à...

Fin du deuxième acte

D'OÙ VIENT L'HALLOWEEN?

Par Julie Mathieu
L'auteur est étudiante à la Poly-valente St-François de Beauceville

Son origine remonte au peuple celte qui habitait les îles britanniques et la Bretagne, il y a plus de 2000 ans.

Les Celtes avaient deux dieux, le dieu du soleil, pour l'été, et le dieu des ténèbres, pour l'hiver. Le 31 octobre, la veille du jour de l'an pour eux, la croyance voulait que le dieu des ténèbres transforme les âmes des morts en animaux et que ceux-ci effraient les gens toute la nuit. Pendant ce temps, les prêtres celtes, les druides, allumaient de grands feux pour soutenir le dieu soleil, mais à partir de minuit, ils honoraient le dieu des ténèbres, et cela pour les six mois à venir. Le matin suivant, toutes les familles recevait un tison venant de ces feux et allumaient son foyer avec celui-ci pendant toute l'année pour se protéger des esprits maléfiques.

Une pratique qui se faisait à cet événement était de laisser de la nourriture aux portes des villages afin de l'offrir aux fantômes. Plus tard, cette tradition se changea en une fête pour enfants. Ceux déguisés en fantômes récoltaient des bonbons aux portes des maisons. Ensuite, en 1840, l'Halloween se répandit de plus en plus grâce à l'émigration des Irlandais, les descendants des Celtes, au Étas-Unis. Je suppose que c'est avec le temps que les autres costumes arrivèrent. C'est depuis ce temps-là que, chaque année, des milliers d'enfants se régalent à l'Halloween.

Pour finir, le mot Halloween vient du changement de All Hallow even, des mots anglais signifiant veille de la Toussaint.

EXIT LA PAGETTE... BIENVENUE LE CELLULAIRE!

Par Jonathan V. Bolduc
L'auteur est conseiller en informatique chez Bureau en Gros, boul. Jean-Talon Ouest, Ville Mont-Royal

Encore aujourd'hui, plusieurs beaucerons utilisent un téléavertisseur, qu'on surnomme aussi une pagette, en référence au pager en anglais. La pagette a connu ses heures de gloire... vous voulez avertir quelqu'un de quoi que ce soit? Vous pouvez lui laisser votre numéro de téléphone, ou encore un court message, et s'il le souhaite, ce dernier vous rappellera... le problème, c'est que justement, on veut souvent jaser un peu plus que simplement laisser un bref message! De nos jours, le téléphone cellulaire est si abordable, même pour le grand public qu'il serait presque du gaspillage d'en ignorer l'existence au profit de la pagette.

Selon vos besoins, l'un ou l'autre des appareils vous conviendra. Comparons deux situations:
- Michel a un téléavertisseur, et son épouse veut l'avertir qu'elle est prête pour aller magasiner... en voyant 588-XXXX sur son téléavertisseur, Michel accoure vers sa tendre moitié, puisque ce message numérique était le signal qu'elle était prête à partir..
- Pierre a un téléphone cellulaire, et son épouse veut l'avertir qu'elle est prête pour aller magasiner, mais veut aussi lui demander d'aller chercher les enfants chez sa mère auparavant, et aussi lui demander quelle cravate il portera pour le magasinage... essayez donc de faire ça avec la pagette!!

Avant d'acheter quoi que ce soit, je vous suggère donc d'évaluer vos besoins - si la bidirectionnalité vous semble importante, optez pour le cellulaire, puisqu'un téléphone ne se trouve pas toujours près de vous pour retourner vos appels...