FR. FRANÇOIS, PROSPECTUS 1840, CSG 1, 341

 

Les Frères de Marie de l’Instruction chrétienne on pur but l’instruction primaire et l’éducation chrétienne de la jeunesse, la direction des maisons de providence ou de refuge pur les jeunes gens et les fonctions de catéchistes dans les Missions étrangères.

 

I. Les communs qui désirent avoir des Frères doivent fournir pour la tenue des écoles et le logement des maîtres ne maison suffisamment vaste, avec cour et jardin, le tout clos et indépendant autant que possible. Les salles pour les classes doivent avoir 4 mètres d’élévation et 7 m. sur 8 m. 50. Il est essentiel qu’elles soient contiguës, bien aérées et bien éclairées. La cloison qui les sépare et la porte de communication doivent être vitrées. Le vitrage de la cloison, placé à 1 m. 30 du sol, aura 0 m. 60 d’élévation. Il est à désirer que les croisées soient à impostes ouvrantes, afin qu'on puisse renouveler l’air sans incommoder les élèves.

 

II. Le mobilier des Frères est fourni par les communes à raison de 2.000 fr. pour quatre Frères, de 1.500 fr. pour trois, et de 1200 fr. pour deux. Les communes en conservent la propriété, et paient annuellement aux Frères, pour l’entretenir, l’intérêt de sa valeur primitive.

 

III. La Maison Mère exige d’avance, une fois seulement, une prime de 400 fr. pour chaque Frère demandé, et de plus, le remboursement des frais de voyage pour les premières visites et le premier départ des Frères.

 

IV. Tous les meubles et tous les ornements des classes, tels que bancs, tables, sièges, sentences, tableaux de lecture et d’arithmétique, sont à la charge des communes. Elles les font confectionner et les entretiennent d’après la liste et selon les plans présentés par la Maison Mère.

 

V Les Frères et leurs élèves doivent avoir des places et des bancs gratuits à l’église.

 

VI Le traitement des Frères se paie par trimestre et d’avance ; il est réglé d’après la spécialité des écoles. Quand l’école est gratuite et que les Frères ont un traitement fixe, on ne peut pas exiger moins de 400 fr. pour chaque Frères ; il est même un bon nombre de localités, où, vu les circonstances, et notamment lorsqu'il n’y a que deux Frères, on est obligé d’exiger 500 fr. Dans les Etablissements de trois Frères et au-dessus, si le traitement est de 500 fr., on se charge de l'entretien du mobilier mentionné à l’art. II. Quand l’école n’est as gratuite, on convient avec les communes d’une somme annuelle, et les Frères ont de plus, les rétributions mensuelles.

 

VII Les pensionnaires, les demi-pensionnaires et les externes étrangers à la commune sont à la charge et au profit des Frères. Les personnes qui désireraient avoir de plus amples détails, voudront bien s’adresser au F. Supérieur à Notre-Dame de l’Hermitage sur Saint-Chamond (Loire). Les lettres doivent être affranchies.

 

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