Pennad-stur

Neuze `ta, petra `zo a nevez evit ar miz-mañ ? Un nebeud mat a draou, rak n'eus ket bet moien da lakaat anezho tout war ar peder folenn baper emaoc'h o lenn. Ha c'hoazh e miz Meurzh e soñje din `m bije ket bet awalc'h a zanvez evit leuniañ ar gazeten ! Padal, inosant ma `z on, am boa ankouaet an hanter deus an destennoù a oa war an " nordinateur ". Pe'a, deut d'am oed, `ve'er ket boezet ken deus an traou nevez, pe'a eo `n dra-he, un " nordinateur " ? Mekanig an Diaoul, me lâr !

Mat, trawalc'h a vigoudenaj ! Danvez skiantel `zo `barzh an niverenn-mañ, kement gant Yann Marot, evit ar pennad diwar-benn ar matematik e brezhoneg, evel gant Yann-Ber Kemener, hag en deus priented ur rentañ-kont deus prezegenn an itron Vermes, hag a zo bet klevet e Rostren da geñver emvod ar FLAREP.

Resevet hon eus ivez ul lizher digant Armans Tosser, evit respont d'ar pennad-stur am boa graet er miz tremenet. War ar bajenn diwezhañ e kavfec'h anezhi, ha dedennus awalc'h eo ali hon kamarad...

Hag a nevez a-hend-all ? Ma, tout ar pennadoù-mañ a vo tu da lenn anezho war an Internet a-benn nebeud. Ya, n'am boa ke lâret deoc'h, met e penn kentañ miz Meurzh eo bet laket (a-benn ar fin !) Skol Vreizh war ar Roued (un droidigezh evit " the net " ?), pe war ar Steuñvenn veur ! Ar chomlec'h (an URL) a zo :

http://www.geocities.com/Athens/Forum/2401

Kit d'ober un dro, ma karet, ha sellit ivez deux un nebeud pajennoù all... M'ho peus kinnigoù d'ober, skrivit din !

Veig


Mots scientifiques en breton

I) Matematik, Aritmetik, Geometriezh

Ces mots sont d'origine grecque et ont près de 2500 ans ! On les trouve chez Platon et Aristote (IVe siècle av. JC) (matêma : science, matêmatikê : science des mathématiques  aritmétikê : science des nombre  geometriê : arpentage, géométrie). Ils ont été empruntés tels quels par le latin (matematica, aritmetica, geometria) et le français  on les rencontre également en breton jusqu'au XVIIIe siècle (Le Catholicon : geometri, arisme-tic, Grégoire de Rostren : ar matemati-quoù, aritmeticq). Il semble que ce soit Le Gonidec qui le premier ait " traduité " ces mots (mathématiques : jed, niverez  géométrie : skiant ar vent, skiant ar vuzulioù  arithmétique : gouiziegez e kenver an niveroù). Depuis on les trouve dans la plupart des dictionnaires actuels (mathématiques : jedoniezh  géométrie : mentoniezh  arthmétique : niveroniezh). Ces choix récents ne sont guère accep-tables pour des raisons historiques et des raisons scientifiques.

Raisons historiques d'abord. Les trois mots (mathématiques, arithmétique, géométrie) ont accompagné le dévelop-pement des sciences correspondantes pendant plus de 2 millénaires. Les scien-ces ont évolué certes : mais les mots aussi. De ce fait, ils sont devenus intra-duisibles. Et, s'il y a des mots universels, ce sont bien ceux-là  toutes les grandes langues actuelles les ont adoptés !

Raisons scientifiques enfin. Le mot " jedoniezh " vient du français " jeton " et signifie " science de calcul ". Il est trop réducteur pour pouvoir définir " mathé-matiques "  car réduire les Mathéma-tiques à la science du calcul, c'est d'abord éliminer la géométrie des mathématiques, et faire aussi l'impasse sur toutes les parties nouvelles qui se sont développées depuis quelques siècles ! Apparu en français dès le XVe siècle, le mot " calcul " dérive du latin " calculus ", qui veut dire " caillou ", puis par extension " boule ", " jeton ", " pion ". L'Humanité a commencé à compter avec des cailloux, des boules d'argile, puis avec des jetons (au Moyen-Age, " jeter " avait le sens " calculer " : on disait aussi " fait un jet "). Le mot " jedoniezh " peut convenir pour les mathématiques de la Préhistoire ! Il ne convient pas pour les Mathématiques babyloniennes, grecques ou égyptiennes (qui avaient déjà dépassé le stade élémentaire du calcul et étaient devenues une science véritablement déductive). On ne peut même plus l'employer à l'école primaire, car le programme de Mathéma-tiques comporte de la Géométrie !

Même commentaire pour " niveroni-ezh ". J'ajouterai une chose : si on traduit le mot " arithmétique ", pour des raisons de cohérence, on doit aussi traduire le mot " logarithme " qui a la même origine (ce mot, créé au XVIe siècle, est composé des mots grecs logos et de aritmos : nombre)  quel est de nos jours le scientifique qui oserait changer le nom de cette fonction historique qu'est devenue la fonction logarithme ?

Le contenu de la Géométrie a beaucoup évolué au cours des temps. De la notion originelle d'arpentage (" mesure des lopins de terres "), on est passé déjà du temps des Grecs à celle de science (déductive) des figures de l'espace physique (la Géométrie d'Euclide date de plus de trois cents ans avant JC !). Au début du siècle, la Géométrie était l'étude des relations entre les points, droites, courbes, surfaces et volumes de l'espace réel  de nos jours, elle est devenue l'étude des invariants d'un groupe opérant sur les ensembles de points ! Depuis un siècle, la notion de " mesure " est en retrait  ajoutons que la Géométrie descriptive ou la Géométrie projective ont peut de choses à voir avec la mesure ! Le mot " mentoniezh ", qui vient de " ment " (dimension, taille, corpulence, stature, mesure), signifie " science de la dimension, de la mesure " (cf. Le Gonidec) : ce n'est même pas une traduction du grec " geometriê " ! Il ne peut prétendre recouvrir la Géométrie actuelle : il ne convient même pas pour désigner la Géométrie élémentaire (affine et euclidienne) des Collèges et Lycées d'aujourd'hui.

II) Algebriezh, Algoritm

Ces mots sont d'origine arabe et datent du Xe siècle. Un peu d'histoire : le mathématicien et astronome persan Al-Khawarizmi, qui a vécu au Ixe siècle de notre ère, est surtout célèbre pour un ouvrage d'algèbre et d'arithmétique écrit en arabe. Ce livre, traduit de textes hin-dous, est intitulé " Hisâb al-jabr wa'l-muqqâbala ". L'auteur traite des équa-tions et définit trois opérations : l'opéra-tion " al-jabr " consiste à faire passer un terme négatif, dans une équation, d'un membre à l'autre  l'opération al-hatt " consiste à diviser ou multiplier les deux membres d'une équation par un même nombre  enfin l'opération " al-muqqâ-bala " consiste à annuler les termes semblables dans les deux membres de l'équation.

Le mot " al-jabr " a donné " algebra " en latin médiéval, puis " algèbre " en français. Les méthodes de calcul correspondantes ont été appelée " méthodes d'Al Kawarizmi ", qui a donné " algorithmus " en latin médiéval, puis " algorithme " de nos jours. Ces mots ont été adoptés par toutes les grandes langues actuelles. Quelle signification peut bien avoir leur traduction ? Aucune ! L'expression " lizherjedoniezh " (mot à mot, " science du calcul littéral "), qu'on trouve pour désigner " algèbre ", n'a pu être inventée que par quelqu'un qui n'a jamais fait de mathématiques ! Elle est terriblement et tristement réductrice : l'algèbre, c'est quand même bien autre chose que du calcul littéral ! Jean MAROT


L'enfant bilingue dans la famille monolingue

Conférence de Mme Geneviève VERMES, psycholinguistique à l'Univer-sité de Paris VII lors du colloque organisé par la FLAREP à Rostrenen le 26 octobre 1996 sur le thème de " l'enfant bilingue (breton/français) dans la famille monolingue (français) " " Ar bugel divyezhek (brezhoneg/galleg) e-barzh e familh unyezhek (galleg) " .

Nous tenons à remercier notre camarade Michel SOHIER, ancien prési-dent de l'APEEB-DIVYEZH, pour son accord concernant la publication de ses interventions dans AR MAEN-LEMMA.

Mme Geneviève VERMES fait partie du laboratoire de psychologie cognitive et s'excuse à l'avance de l'utilisation qu'elle va faire des termes techniques. Elle nous présente ci-dessous les savoirs que l'on a actuellement sur les conditions d'acqui-sition d'une langue minoritaire à l'école maternelle et à l'école primaire, lorsque la socialisation n'apporte pas les savoirs dans cette langue minoritaire. Cet exposé présentera quatre étapes d'acquisition des langues, les deux premières servant à comprendre les deux autres à savoir les acquisitions à partir de 3-4 ans à l'école maternelle puis à l'école primaire.

1) Que savons-nous des acquisitions des langues premières ?

Un être humain a en effet la compétence à la naissance d'acquérir, non seulement une langue, mais plusieurs langues, sans qu'il y ait quelque trouble qui s'ensuive. On assiste certes quelquefois à des retards dans l'expression, dans la parole exercée par l'enfant bilingue par rapport à l'enfant monolingue, mais au niveau de la compréhension, on n'a jamais pu attesté un quelconque retard et il semble bien que dans la production, il s'agisse d'enjeux très souvent affectifs ou socio-affectifs et non pas du tout d'enjeux cognitifs ou intellectuels qui pénalise-raient le bilingue à sa naissance.

L'acquisition du langage se fait tout d'abord par l'acquisition de l'environ-nement phonique, c'est-à-dire que ce sont les sons de la langue ou des langues de l'environnement que s'approprie l'enfant. Il y est préparé -probablement dès avant la naissance mais c'est tout à fait fonctionnel dès la naissance- à faire des catégories perceptives, à analyser les sons de la langue ou des langues qui l'environnent.

L'enfant est donc un analyseur des systèmes phonologiques et il peut très rapidement mettre en évidence qu'autour de lui il y a plusieurs systèmes phonologiques et pas seulement un seul.

2) La deuxième étape dans l'acquisition est celle qui va le faire entrer dans le vocabulaire. C'est dans le cadre de la verbalisation avec l'adulte qui le considère comme un être avec lequel il peut communiquer, qui traite l'enfant comme un être pouvant s'exprimer et communiquer, que ce dernier va acquérir des compétences lexicales dans une ou plusieurs langues, sans néanmoins que l'on puisse attester que l'enfant fasse la différence entre ces différents répertoires à sa disposition. L'enfant possède donc un bagage multilingue dans lequel il n'effectue pas forcément de différences.

3) La troisième étape dans l'acquisition du langage est celle de la grammaticalisation, c'est-à-dire de la mise en relation d'unités lexicales au travers de règles de grammaire très élémentaires. Lorsqu'à trois ans un enfant parle pratiquement comme un adulte on ne peut pas faire de différence entre un enfant monolingue et un enfant bilingue. On n'a jamais pu déterminer qu'un enfant bilingue, en raison de son bilinguisme puisse présenter un quelconque retard.

Les études sur le bilinguisme ont mis à jour le fait qu'un enfant, qui est environné d'un capital linguistique qui peut sembler relativement pauvre, ne va pas être conduit à développer une langue pauvre, mais va grammaticaliser en quelque sorte les données de son environnement linguistique et va fabriquer une langue au niveau grammatical qui sera extrêmement riche. C'est ce qui s'est passé, par exemple, dans les Antilles lorsque des Africains venant de régions différentes, parlant des langues différentes et ayant entre eux des parlers " pidgin ", c'est-à-dire qu'ils essayaient de communiquer chacun dans la langue de l'autre pour se comprendre. Leurs enfants ont créé les langues jeunes que l'on appelle créoles, qui sont des langues à part entière, mais des langues aux formes grammaticales plus récentes.

Donc, l'acquisition pendant les trois premières années de la langue première ou de plusieurs langues est très précisément universelle. Tous les enfants humains, quel que soit leur environnement linguistique, quelle que soit la manière dont on leur parle, acquièrent statistiquement, avec la même compétence et à la même vitesse une ou deux langues. Il est à noter cependant que les productions langagières des petits bébés humains s'inscrivent toujours dans des dialogues, et la signification transmise, comme la signification qui est comprise, est très largement tributaire de la situation dans laquelle se font ces échanges.

4) Que se passe-t-il lorsqu'un enfant, qui a à sa disposition une première langue pendant les trois premières années, est confronté vers 3-4 ans, dans le cadre d'une socialisation qui s'élargit et dans le cadre d'une autonomie qu'il acquiert, à une deuxième langue ? Dans ce cas là, on utilise en psychologie non plus le terme " acquisition ", mais le terme " apprentissage " pour signifier qu'il ne s'agit pas forcément du même processus.

On peut alors mettre en évidence que l'enfant, vers 3-4 ans a un très bon suivi des conversations, participe aux conversations et gère différentes positions d'énonciation de style. Il peut avoir des activités de paraphrase : il reprend des phrases pour les énoncer différemment. Il peut gérer des changements de dialecte, de langue.

On sait qu'à 4 ans les fonctions, les usages des différents dialectes et ceux de son environnement peuvent être très bien gérés par l'enfant. Il semble bien que son environnement linguistique pertinent ne soit plus seulement l'environnement de son strict milieu familial, mais s'étend, dans le cadre de son identification secondaire à d'autres personnes qui dépassent son milieu familial.

A partir de 3-4 ans jusqu'à 6 ans, l'enfant peut donc acquérir une nouvelle langue et développer très rapidement de bonnes compétences. Mais s'agit-il d'une acquisition du même ordre que pour la langue première ? Cependant il est certain que pour acquérir cette seconde langue, l'enfant va s'appuyer sur ce qu'il connaît de sa première langue. C'est ainsi que le Canadien CUMMINS a pu mettre en évidence que l'acquisition d'une langue seconde se faisait d'autant plus efficacement que la langue première était mieux construite. Il a proposé que pour l'acquisition d'une langue 2, il faille atteindre un niveau-seuil dans la langue 1 et dans ce cadre-là l'acquisition de la langue 2 permettait en retour le développement de la langue 1.

Vers 4-6 ans, il se passe également quelque chose de tout à fait fondamental au niveau linguistique. L'enfant va commencer à diversifier les échanges et les usages qu'il a de la langue ou des langues à sa disposition. Il va donc émettre des énoncés qui vont se détacher des situations dans lesquelles il se trouve. Il va développer les monologues, des récits. Il va commencer à jouer avec les sons et des langues, à avoir des activités poétiques, des activités de fabrication d'unités lexicales. Dans ce cadre, il semble que la minorisation sociale d'une de ces langues ne facilite pas le développement de ce type d'activité langagière. La minorisation sociale d'une langue conduit très souvent l'enfant à ne pas développer dans cette langue ses activités langagières dites décontextualisées, c'est-à-dire les activités où l'on sort de la situation de dialogue, pour avoir des énoncés très élaborés, comme dans le cadre de récits, de monologues, de jeux de langage.

Lorsque l'on ne se trouve pas dans ce cas de dévalorisation d'une langue, mais lorsque les deux langues sont également valorisées, on assiste au développement de ce que l'on appelle " un bilinguisme actif ", c'est-à-dire que l'enfant, non seulement développe de bonnes compétences linguistiques mais aussi, au niveau cognitif, une flexibilité mentale qui va l'aider à résoudre des problèmes dans des situations de la vie courante, de manière plus efficace et en utilisant des processus d'abstraction plus avancés que le monolingue. Dans ce cadre-là, il semble bien que l'enfant va commencer à vouloir conserve sa langue seconde, même si cette dernière n'est pas très largement parlée autour de lui. Il commence donc à avoir une saisie mentale du fait qu'il a à sa disposition deux outils linguistiques et à conserver dans la tête l'existence de ces deux données linguistiques, même s'il ne fait socialement usage pratiquement que d'une seule langue. C'est-à-dire que les deux langues sont intégrées pour l'enfant à partir de 3-4 ans et une langue, même socialement minoritaire dans son environnement, par exemple si elle n'est pas parlée par la famille, peut se développer extrêmement rapidement et efficacement dans le cadre des situations sociales vécues par lui.

La suite du compte-rendu de la confé-rence de Mme Vermes sera publiée dans un prohain numéro d'Ar Maen-lemmañ.


Buan ha berr

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Digreskit ho talioù ! Tenit 40 % eus ar pezh ho peus roet, en ur reiñ arc'hant da Z/DIWAN ewid skoazellañ Skolaj Diwan Treger, Hent Sant-Per, 22720 PLIJIDI (Erwan CHARTIER - pg 02.96.21.48.73). Ezomm en deus ar skolaj eus 50 000 lur heb mis (da skwer 1 000 den a rage 50 lur beb mis).

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Le n°. 10 de Pays de Bretagne, le magazine du patrimoine, de l'histoire et de l'art de vivre vient de paraître : 100 pages, 35 F, de nombreux articles, enquête en particulier sur Douarnenez, Saint-Pol Roux, La Recouvrance, etc. Est-ce un concurrent d'ArMen ?

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Devenez correspondants du CUAB pour nous informer de l'actualité locale concernant directement ou indirectement l'unité territoriale de la Bretagne et pour servir de relais auprès des médias locaux pour y transmettre les communiqués. Prenez contact avec le CUAB - 3 rue Harrouys - 44000 NAONED -tél. 02.40.61.80.03). Abonnement au Courrier de l'Unité : 30 F (ou plus). Adhésion au CUAB (70 F y compris l'abonnement).

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La cinémathèque de Bretagne a pour mission d'inventorier, retrouver, sauvegarder, diffuser dans les respect des ayants droits tous les films concernant la Bretagne, étudier et faire connaître l'histoire des activités cinématogra-phiques en Bretagne. Elle conserve actuellement 8 000 films et en reçoit près de 1 500 chaque année. 5 salariés permanents. Directeur : André Colleu. Adresse : 2 avenue Clémenceau - 29200 BREST (tél. 02.98.43.38.95).

* AF *

Littérature bretonne - Lennegezh vrezhoneg : MOUEZ KERNE 

Le nom du recueil de poésies de Filomena Cadoret : " Mouez Meneiou Kerne ". L'oeuvre de Per Martin, le meilleur écrivain de Haute-Cornouaille après Kervarker, un modèle d'expression littéraire fidèle à la langue populaire, est disponible dans son texte original chez notre Y. CRAFF (145 rue de Talbaoteg, 29300 BEI, Pris : 50 Lur + 17 L. misoù-kass)

Per Martin, ganet e Gwiskri e 1877, baeleg e Bro-Gwened da gentañ, kure-dean e Gourin adaleg 1924 beteg 1935, blez e dremenvan.

* AF *

Tous les deux mois paraît TRAD MAGAZINE (84 pages) comportant des articles de fond sur les musiques et danses traditionnelles, avec un important calendrier des concerts, bals folk, spectacles, ateliers, rencontres, stages et festivals, une chronique détaillée des nouveaux disques, cassettes et livres et une mine d'informations aussi diverses qu'utiles. 6 numéros : 180 F par abonnement : TRAD MAGAZINE, BP 27 - 62350 SAINT-VENANT (Tél : 03.21.02.52.52).

* AF *

Du 16 au 24 août 1997 ce sera le 20e anniversaire du festival de cinéma de Douarnenez. Au programme : rencontres de peuples autochtones, peuples minorisés et nationalismes en Europe, citoyennes du monde, Bretagne et cinéma. Demandez un programme plus détaillé lors de sa parution en écrivant à GOUEL AR FILMOù - BP 206 - 29172 DOUARNENEZ cedex.


Manifestadeg veur e Pondi, d'an 12 deus ar mis-mañ !

12 AVRIL : JOURNÉE EUROPÉENNE DES LANGUES:

Il a été décidé de la constitution d'un Collectif Breton pour la Charte Européenne des Langues Régionales ou minoritaires, regroupant, pour le moment, les associations présentes à la coordination du 15 mars à Pondivi (Bureau Européen pour les Langues les moins répandues, Identité Bretonne, Gwallspered Union des Enseignants de Breton, Comité pour l'Unité Administrative de La Bretagne. POBL, Dazont-Syndicat des Etudiants de Bretagne, Breizh-positive, Sell'ta..).

Son objectif est de doter la langue bretonne d'un statut de droit et de démontrer le potentiel de mobilisation en faveur d'un tel statut..

Le collectif exige que le Président de la République prenne toutes les dispositions nécessaires à la signature, la ratification puis l'application de la Charte Européenne des Langues Régionales ou Minoritaires, y compris par la révision, si nécessaire, de la Constitution.

Cette démarche légitime est conforme aux déclarations du Ministre de la Justice Michel Vauzelle devant l'Assemblée Nationale lors des débats concernant l'amendement de l'article 2 de la Constitution, voté en 1992.

Il a été décidé, suite à l'avis négatif du Conseil d'É;tat, s'appuyant sur cet article, d'appeler à une

grande manifestation unitaire,
le samedi 12 avril 1997, Journée Européenne des Langues,
à Pondivi (Pontivy), place Aristide Briand, à partir de 15 heures.

Un appel est lancé à toutes les associations et personnalités du monde culturel, politique et professionnel pour rejoindre le collectif dans ce projet et apporter leur soutien à cette manifestation.

Collectif Breton pour la Charte Européenne

BP 202,56102 AN ORIANT CEDEX

fax (matin) et tél/rep (après-midi)

02 99 3206 12


Keleier Europa

Le rapport du Bureau Européen pour les Langues Moins Répandues 1995 vient de nous parvenir. On peut le consulter au bureau de Morlaix ou en obtenir des extraits.

Quelques adresses utiles :

Commission Européenne DG XXII - Dr. Olga Profili - Direction A - Langues Régionales et Minoritaires - B - 76/60 Rue de la Loi 200 - B-1049 Bruxelles.

Le Bureau Européen pour les Langues Moins Répandues publie des brochures sur différentes minorités. Le ndeg. 3 vient de sortir. Il parle de la Frise Septentrionale et Saterland (Le frison entre mer et marais).

Son siège central :

10 Sraid Haiste locht - IRL - Baile Atha Cliath 2 (tél. 353.1.661.22.05).

Son centre d'information vient de publier les coordonnées de 600 ensembles musicaux qui intègrent les langues minoritaires dans leurs créations. Prix 7 écus / 280 FB ) l'adresse suivante :

Rue Saint-Josse - Sint-Jeostraat 49 - B-1210 - Brussel - Bruxelles (tél. 32.2.218.25.90).

* AF *

Les premiers résultats du rapport " Euromosaic ", commandé en 1992 par la Commission Européenne ont été divulgués. Ce rapport met en cause de façon virulente la responsabilité de l'état français dans les difficultés et l'image négative de leur propre identité par les groupes linguistiques breton et occitan.

* AF *

Parlement Européen - Intergroupe Langues Minoritaires - Rue Belliard 97 - B-1047 Bruxelles.

* AF *

Conseil de l'Europe - Secrétariat Général - F-67075 Strasbourg Cedex.

* AF *

Le réseau Mercator est un réseau de bases de données spécialisé dans trois domaines principaux dont voici les coordonnées :

  1. MERCATOR - Droit et Législation - c/o Ciemen - Rocafort 242 bis - E-08029 Barcelona.
  2. MERCATOR - Education - c/o Fryske Akademy - Postbus 54 - NL-8900 Ab Ljouwert / Leeuwarden.
  3. MERCATOR - Media - Prifysgol Cymru - UK - Aberystwyth - Dyfed SY23 3AS

Yann-Ber KEMENER


Lizher Armañs Tosser

Evit skoiñ war an tomm,

Ya sur, Veig kaezh, ret eo, ur wech an amzer, lemmañ ar Falz, ha pa vez dallet an aotenn, arabat kaout aon da skoiñ warni gant ar morzhol. Ouzhpenn-se, ne vez ket ribotet dour.

Ha, heuze, pelec'h emañ talvoudegezh ha dazont ar M-L, `lâro-hu ? Gwelet e vo pa `n do graet an amzer he zro, met da c'hortoz mat e vefe, marteze, kinnig ur sontadeg da lennerien ar M-L evit gouzout hag-eñ e lennont ar gelaouenn, ha dedennet int gant ar pennadoù dre-vras, gant ar rubrikoù displeget ? Petra `vefe da lemel, da astennañ, da lakaat ouzhpenn ? Daoust hag emañ spered ar M-L tost ouzh ezhommoù ha prederioù o c'horiñ e penn tud ar Falz ? Ha kalz a c'houlennoù da ijinañ evit sevel ur steuñv klok, pe korfek awalc'h...

Evel just, dielfennet e vefe ar respontoù hag embannet an disoc'hoù a-raok an hañv, danvez da brepariñ ar vodadeg-veur, lec'h meur an demokratelezh, `ket `ta !

Evidon-me ma teufe ingal er maez ar M-L bep a zaou viz nemet ken e vefe a-walc'h. Plijet e vefen o lenn rentañ-kont bodadegoù ar c'huzul-merañ gant pennadoù o tisplegañ mennozioù "ofisiel" ar Falz : n'eo ket evit kavout diskleriadurioù a dalvefe kement a lezennoù met evit dizoleiñ spered ar bras deus tud e karg `ba ar Falz.

Chom a ra, hervezon, kalz troù da eskemmañ : pa lenner en niverenn diwezhañ pennad Yann-ber, "Teñvalijenn ha kantolioù teuzet", e kaver aze ur skouer euz perzh mat ur gazetenn diabarzh, da lâret eo pa vez kavet er memes mare, ur bajenn `ba Ouest France gouestlet d'ar "francophonie", ne lenner ket anezhi gant ar memes lunedoù.

Da c'hortoz, deus da evañ ur chopinad pa vi `ba ar sekteur !

A. Tosser

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