Betek Digwener tremenet n'ouzen ket re petra `m bije da ginnig deoc'h evit ar pennad-stur-mañ. `Oa ket netra nevez deus tu an iliz, na deus tu Monaco. Ret vefe din ijinañ un dra-bennag nevez, torr-penn...
... Ha kerkent, ma breur n'deus laket ur pakad folennoù paper etre ma daouarn.
" Brammañ, miz Kerzuzu 1996, Niverenn 1 ". " 100% FUCK AN EMSAV ! ", e lennan war ar bajenn gentañ. Biskoazh kemend-all ! Ur gelaouenn e brezhoneg oc'h ober goap deus an Emsav, e-lec'h harpañ anezhan. " Blasfem ha pec'hed marvel ", eme lod deus an Emsaverien, ar re siriusañ. " Arabat pismikal ! ", e klevimp amañ hag ahont, ha gant ur pouez-mouezh galleg war ar marc'hat. Ar re-se o deus disoñjet c'hoazh pebezh berzh a oa bet gant ar gelaouenn Yod Kerc'h, ugent vloaz `zo.
Pa deu tud `zo en Emsav d'en em grediñ betek re, pa vez soñjoù an dud-se gwall bell deus ar vuhez pemdeziek, pa vez an traoù o vont a-dreuz ha den ebet o klemm, e kaver gras kaout ur gelaouenn evit lakat ar gudennoù-se war wel, gant fent ha goapaerezh.
C'hoarzhet `m eus leizh ma c'hof en ur lenn ar gazetenn-mañ, ul luadenn deus ar gelaouenn Bremañ, dozvet gant kañfarted an Naoned. En niverenn-mañ e kavefec'h " Bramm Gadjet " ar miz (ur stevell !), bandenn treset " Brammruz ha Loufig ", pennadoù diwar-benn Talibaned Breizh, Fatwa ar miz, hag all. Pemzek lur nemetken, me `lâr deoc'h n'ho po ket keuz !
Veig
Le débat public organisé le samedi 30 novembre 1996 à Lannion sur le thème " Culture et médias en Bretagne " a été riche en contacts et enseignements quant à la politique culturelle néfaste menée par l'état central vis-à-vis des cultures minoritaires, appelées par mépris " cultures régionales ".
Après une présentation générale de notre camarade Youenn Jardin, il fut question des diverses actions menées actuellement en Bretagne pour promouvoir l'audiovisuel en breton et axé sur la culture bretonne, de langue bretonne ou gallèse.
A cet égard l'intervention de Remi Morgenthaler, membre du " Haut Comité de Référence " en Alsace, fut très intéressante.
A) Le contexte :
Il nous montre dans un premier temps que l'Alsace est un pays à forte expression linguistique germanophone alémanique et française, ceci par son passé historique et son passé religieux protestant. Au temps des nationalismes (un pays, une nation et une langue) ce fut la catastrophe pour les Alsaciens car l'Alsace, en moins de 80 ans, a changé quatre fois de " nationalité ". Actuel-lement il existe des populations dont la langue affective, la langue du cœur est le dialecte germanophone. Il est donc nécessaire de développer une culture alémanique en Alsace.
Un problème supplémentaire est le complexe de l'Alsacien pour son expression linguistique, car à chaque changement de nation dominante, il fallait en parler la langue, en excluant toute autre langue. En changeant de " nationalité " il fallait donc changer de langue.
L'alsacien a souffert des cinq années de nazisme qui marquent encore toutes les mémoires. Mais après la dernière " libération " -- car les Alsaciens n'ont cessé d'être libérés -- l'expression aléma-nique à l'école, dans les journaux et la vie publique fut purement et simplement supprimée et interdite. Ainsi un grand nombre d'Alsaciens revendiquent leur langue et se plaignent au fond d'eux-mêmes de la non-transmission des dialectes aux générations futures, mais en public entre eux parlent le français. Cette attitude de l'Alsacien face à son patrimoine linguistique détermine toutes les difficultés que l'on peut avoir actuellement à mettre en place des structures audio-visuelles. 75 % de la population alsacienne comprend en effet le dialecte. De ces 75 %, à peu près la moitié le parle couramment. Il paraît donc tout à fait évident que l'on puisse avoir une télévision régionale. Actuellement les gens regardent la télévision allemande.
D'après un sondage en 1995, 55 % des jeunes -- dialectophones ou non -- sont favorables au maintien du dialecte. De plus il y a en Alsace un voisinage par les voies de communication économique et culturelle avec une Suisse alémanique, une partie de l'Allemagne qui possède le même dialecte, c'est de Pays de Bade jusqu'à la Forêt Noire, le Luxembourg et même la région occidentale de l'Autriche qui s'appelle le Vorarlberg. L'Alsace se tourne donc tout naturellement vers l'est lorsqu'elle veut s'ouvrir économique-ment, mais aussi culturellement et donc également au niveau des médias.
B) Les médias :
Dans le journal " Les Dernières Nouvelles d'Alsace " certaines rubriques sont bilingues, mais c'est de moins en moins le cas, en particulier tout ce qui est destiné à la jeunesse est en français. Autrefois l'allemand était interdit dans la presse, mais maintenant rien n'est fait, bien que ce ne soit plus interdit.
En ce qui concerne FR3 Alsace, c'est une chaîne à laquelle les Alsaciens sont " attachés ". C'est en réalité de l' " Antenne 2 bis ". Les Alsaciens reçoivent par contre trois programmes allemands qui sont de meilleure qualité et qui font un effort quasi touristique sur la régionalisation, bien qu'au niveau linguis-tique peu d'efforts soient faits outre-Rhin également.
Avec le câble, il y a 6 programmes allemands et suisses, en allemand standard, le " hochdeutsch ", mis à part la Suisse où le " schwitzer deutsch " est d'expression alémanique. Tous les autres programmes sont en parfait " hoch-deutsch " (allemand standard), ce qui est également contesté en Allemagne.
C) Les réactions :
En 1990, FR3 passe de 10 heures 55 de programme régional hebdomadaire à 8 heures 40, et de 2 heures 30 en dialecte à une 1 heure 25 par semaine, pour 75 % de la population. Les émissions sont sous-titrées, car c'est du folklore et il faut que les gens comprennent !
A l'époque a été créée " Imedia " " Initiative pour le Maintien des Emissions en Dialecte " afin que FR3 tienne compte de son cahier des charges. Une pétition a même recueilli 30 000 signatures. Il y a eu des amendements au débat parlementaire, des réactions à tous les niveaux, le tout dilué dans un " bla bla " bien francophonique.
Entre temps a été créé le " Haut Comité de Référence ", une sorte de Fédération des associations pour le bilinguisme. Ce haut comité a créé en 1995 " le Haut Comité National pour les Langues de cultures minoritaires ". Dans le même temps le Conseil Régional a créé l'" Office du bilinguisme afin de promouvoir le dialecte ". Mais toutes ces actions n'aboutirent pas. L'Alsace ne possède toujours pas de média visuel.
Un Alsacien qui arrive chez un autre Alsacien, voyant un troisième à côté, se met toujours à parler français, parce que cela fait partie des normes. C'est justement cette norme qu'il faut retrouver la norme en Alsace c'est de parler normalement le dialecte. Seuls les médias, surtout la télévision, peuvent montrer que c'est normal. Aussi longtemps que le dialecte n'existe pas à la télévision, il ne peut être considéré comme faisant partie de la vie réelle, de la vie publique.
Rentrée 1995 : nouveau coup de sécateur dans la langue alsacienne. On passe à 7 minutes de dialecte par jour, sous-titré évidemment. En comparaison la Guadeloupe, pour 300 000 habitants, a deux télévisions qui diffusent dix heures de créole par jour. Que penser de cette égalité ?
D) Actions
Une d'entre elles a été de suggérer aux gens de ne pas payer leur redevance, mais l'Alsacien ne le fait pas car il a des principes trop légalistes. Il faudrait trouver une action plus douce, plus délicate.
Une autre idée a été de faire en sorte que les subventions dues par les Conseils généraux et régionaux à FR3 ne soient pas versées. Une autre proposition a été de demander d'expédier les subventions en Allemagne pour qu'ils créent une télévision en langue alémanique ! C'est impensable dans un contexte d'après-guerre qui n'est pas totalement oublié en Alsace !
Une autre proposition fut de créer une télévision au niveau régional. Cette idée, qui a soulevé l'enthousiasme au départ, s'est avérée par la suite être très difficile à mettre en place, surtout pour des questions d'argent.
Depuis longtemps des contacts existent avec les mouvements pour le dialecte du Pays de Bade et de Suisse qui ont les mêmes problèmes. En Allemagne aussi on a tendance à favoriser l'allemand standard aux dépens des dialectes. Cependant tout ce qui vient d'Allemagne est toujours assez mal perçu en Alsace. Pourtant au niveau de l'Europe cette collaboration pourrait porter ses fruits. Il y a en effet 6 millions de locuteurs parlant le dialecte alémanique en Alsace, Pays de Bade, Suisse Bâloise et Vorarlberg autrichien. En Alsace, il y en a environ 1 240 000.
En avril 1996 a été réalisée une étude de faisabilité très intéressante au niveau européen. Le but était de susciter une télévision régionale au sens de télévision des régions au sens large, avec sa forme de parler, de penser, de soutenir tout ce qui est création artistique. Actuellement l'art alsacien est bien franco-francophile. Cette télévision devrait parler des spécificités des régions en question, mais aussi diffuser des émissions de grande audience " traduites " en dialecte, afin que cette télévision puisse se substituer aux télévisions " nationales ". Il faudrait commencer par 3 heures par jour pour en arriver à 24 heures.
L'important dans ce projet était que les réalisateurs dirigent les gestionnaires et non l'inverse, de telle manière à rester un organe culturel et non purement économique.
En ce qui concerne le prix, la location du satellite pour un an coûterait 8 millions de francs. Le coût très élevé de l'ensemble du projet méritait réflexion. Même si le budget pouvait s'équilibrer, par la vente de la production, la publicité, les subventions, il faudrait une mise de fonds départ pour pouvoir se structurer et émettre.
Dans ce but, une réunion a eu lieu entre Allemands, Suisses, Alsaciens, Autrichiens, avec des techniciens de la chaîne ARTE, des responsables culturels. Pour les Allemands il n'y avait aucun problème les Suisses ne comprennent pas que dans un pays on ne puisse pas parler sa langue. Seuls les Alsaciens ne semblaient pas trop savoir comment s'y prendre. Les statuts de la nouvelle télévision ont été mis sur pied. En ce qui concerne le fonds de roulement, les Allemands ont proposé des bons de participation de 50 DM, 100 DM, 200 DM, dans un système de mise en commun de moyens.
En Alsace, on n'imaginait pas créer une télévision sous cette forme, car 50 DM cela fait déjà près de 200 FF. C'était donc impossible de cette manière. Les bons de participation n'ont pas été réalisés.
Alors les Allemands ont négocié un décrochage sur la 3e chaîne allemande " Südwest 3 ", ce qui coûte beaucoup moins cher. Cependant pour les Alsaciens il est impensable de faire une émission en alsacien sur une chaîne de télévision allemande. C'est l'Allemagne qui travaille pour l'Alsace, avec toujours les mêmes craintes que dans le passé.
Les Alsaciens ont donc essayé de négocier avec FR3 Alsace pour obtenir un décrochage en même temps que " Süd-west 3 ", ce qui serait une ouverture euro-péenne très intéressante. Actuellement c'est le statu-quo car FR3 n'a pas donné de réponse favorable.
Très progressivement se met donc en place une fédération des mouvements culturels linguistiques alémaniques avec ce projet de télévision dans un avenir proche.
Yann-Ber KEMENER
(notes succinctes extraites de mon Dictionnaire de Toponymie Bretonne)
CORISOPITUM
On a beaucoup glosé sur ce nom latin de Kemper, qui semble avoir été apporté par les Bretons. Curieusement aucun chercheur ne s'est avisé qu'il est fort commun chez nous : *Ker-hebet, écrit Keribet ou autrement se trouve à Allineuc, Pordic (22), Bignan, Sarzeau, la Tour du Parc, St Nolff, Plouray (56). A Erquy (22) on a Querbet et en Plévenan (22), Querivet, évolution romane *Sopito- > Hebed qui signifiait sans doute "point d'eau" (v. Fleuriot BSAF 1981, 174) et *Cori(o)sopito- "abreuvoir d'armée".
Hebed a donné aussi Poullhebed en Berné, Ploerdut (56), Mur (22), Plougonvelin (29), "Polhibbet" en Cornwall, où l'on trouve aussi 2 *Nant-hebet. En Cumbria *Breinoc-hebet a donné Burntippet.
VORGIUM
Il est courant aujourd'hui d'affirmer que le nom "romain" de Carhaix était Vorgium, bien que P. Quentel ait montré dès 1966 (le Télégramme de Brest 30.08.66) que cette affirmation n'avait pas de base sérieuse. Là encore la linguistique n'a pas été sérieusement interrogée : en celtique *Worgion signifie "océan" et l'on voit mal Carhaix mériter ce nom. Certains ont argüé de la racine *wdegrg-, germanique werk-, work- "travail", qui semble avoir donné le v.breton guerg "efficace". Mais en brittonique il n'y a pas de trace d'un radical deg.worg- dans ce sens, alors que *worg- "océan" est attesté en gaélique comme en brittonique.
Le nom de *Worgion n'a pas disparu : il a donné Gwerc'h, et Enes Werc'h "île de Worgion", ou "île de l'Océan" a été traduit par "Ile Vierge", en Plouguerneau.
CARHAIX
Le nom de Carhaix, Kaer Ahes pour Kaer-ac'hes s'explique sans acrobatie linguistique par *Castrum accessus "le camp de l'entrée" où l'on accédait en venant du territoire vénète, et qui était manifestement la métropole commerçante du Ponant armoricain. (Imaginer un lien avec "Carafes", qui lui-même viendrait de quadrivium est de la fantaisie linguistique. Quadrivium a donné en français carrouge et querrui, gallo qeru qui est passé en breton sous la forme kerru, kurru).
GARZH
Traduire automatiquement garzh par "haie" est imprudent. Le mot peut indiquer aussi un terrain enclos de haies. C'est le cas dans luarzh "potager", variante cornouaillaise de lïorzh, buarzh = buorzh.
Garzh a encore un autre sens, tout aussi largement attesté que Garth en Galles : "promontoire". C'est le cas à l'Hôpital-Camfrout : Koad ar G'harzh "le Bois du Garz" (dénivellation : 60 m.), à Landrévarzec : Garzh-ar-Big, à Groix : Garth-ër-C'hi (sur la côte NW), à St-Coulomb : *Ar Maenarzh : "Pointe du Menga", *Ar Benarzh = "Pointe Bénard", de *Ben=garth "promontoire de l'embouchure".
HARZH
"Obstacle", "limite" est le sens de harzh (v.br. harth qui, par exception, n'est pas devenu *harh en vannetais).
Le nom se trouve dans Pennharth en 1160 (époque où les mutations n'étaient pas écrites), aujourd'hui "Penhars", dans Senven-Léhart (de lec'h=harth "limite de (l'évéché de) Lec'h - cf. Ploulec'h), dans Gahard (35), équivalent du gallois gwahardd (Gahard n'est donc pas germanique, comme l'ont dit certains), etc.
.Alan J. Raude
Dans le ndeg. 121 de " Land un Sproch ", les cahiers du bilinguisme en Alsace-Lorraine, deux pages sont consa-crées à la Bretagne dont un long article sur le thème " Le poids politique de la bretonnité - Une identité bretonne assumée mais non revendiquée " d'après l'ouvrage de notre camarade Jean-Jacques Monnier " Le comportement politique des Bretons ". Le second article est consacré au festival interceltique de Lorient.
On peut y lire également des articles intéressants sur les avantages du bilinguisme. On y apprend qu'en septembre 1996, il y avait 116 classes bilingues dans 40 écoles alsaciennes, de la 1ère année de maternelle au CM1. Ce sont ainsi 2 800 élèves qui sont scolarisés dans des établissements bilingues en Alsace. Seule ombre au programme : aucune ouverture en Lorraine orientale à cause de l'attitude de l'administration qui s'y oppose alors que ce système bilingue a prouvé son efficacité du point de vue pédagogique.
Pour plus de renseignements et abonnement (100 F les 4 numéros) : Culture et bilinguisme d'Alsace et de Moselle, René Schickele - Gesellschaft, 31 rue Oberlin, 67000 Strasbourg (tél. 03.88.36.48.30).
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Un projet de radio FM est en bonne marche avec le soutien du Conseil Culturel de Bretagne et de nombreuses associations locales. Elle veut promouvoir la vie quotidienne locale en breton et l'expression culturelle bretonne sous toutes ses formes. Le CSA n'autorisera RADIO KERNE à émettre que si cette radio émane d'une demande conséquente. Il faut donc que chacun participe à cette radio en prenant part au fonctionnement de l'association et en y adhérant (cotisation annuelle de 100 F), en prenant part à la préparation des émissions, en soutenant financièrement le projet.
Contacts : Manu MEHU, Kerlinig, 29370 Elliant (pg 02.98.10.91.21) Hubert DONVAL, Kerc'hann, 29120 Ploveur (pg 02.98.82.00.98).
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UR STAJ EMSTUMMA A VO AOZET GANT KEAV - SAE - UGB
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Ar staj a zeraouo da 10 e mintin d'ar sadorn 1 a viz Meurzh.
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BREZHONEG ER RADIO
Un tammig e peb lec'h e Breizh e vez tu da weled bruderezh newez e tri liw : glas, gwenn, ruz ewid " Radio France Bretagne-Ouest " e galleg eveljust. Med pa vez selaouet pegen dister eo ar pezh a vez klevet er radio-se e galleg, n'ouzon ket hag-eñv e servij d'un dra bennag estreged lakaad an dud da gleved galleg epad an dewezh ha krediñ e toud ar sotonioù hag a vez lavaret eno an hed an dewezh.
Eürusamant ez eus " hentoù treus " gant Gurvan Musset, gantañ da nebeutañ e c'hellomp deskiñ traoù dedennus e-keñver Breizh hag he yezh. Abalamour da betra n'eus nemed sonerezh beb noz adaleg eizh eur hanter ? Gwelloc'h e vije kaoud abadennoù e brezhoneg beteg hanternos ! Negkav ket deoc'h ?
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EMULATION POUR PROMOUVOIR LA CULTURE BRETONNE
An Nerzh Nevez, association qui regroupe des élus finistériens (déjà 205) de toutes tendances politiques, a pour objectif la promotion de la culture bretonne. L'an dernier, elle a proposé une charte communale d'action bretonne et a pu rassembler 77 communes autour de son projet. Cette année, elle crée trois prix pour valoriser le dynamisme culturel, l'innovation et les actions en faveur de la langue. Les communes sont classées en trois catégories : les moins de 1 000 habitants, celles de 1 000 à 5 000 et les plus de 5 000. Les neuf prix sont dotés de 10 000 F. Proclamation des résultats le 22 mars.
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Une nouvelle association, IDENTITé BRETONNE, a été créée le 10 juin 1996. Son Bureau est composé de Lionel Chenevière (Président), Padrig Delorme (Secrétaire) et Hervé Bouché (Trésorier). Son but est la défense, la promotion et reconnaissance officielle de la langue bretonne et de l'identité bretonne dans ses différents aspects, culturels, historiques, patrimoniaux, écologiques, linguistiques, etc. y compris dans sa spécificité gallaise.
Elle est ouverte à toutes les personnes qui portent la Bretagne dans leur coeur. Un règlement intérieur est en cours de rédaction. Une réunion de bureau se tiendra tous les deux mois. Une lettre d'information interne bimensuelle sera adressée à chaque adhérent.
IDENTITé BRETONNE - BP 4518 - 22045 SAINT BRIEUC Cedex 2.
* AF *
ARTBIHAN est le nouveau mensuel d'informations culturelles du Morbihan : événements culturels, création artistique, initiatives culturelles (200 F les 12 numéros).
ARTBIHAN, Espace Créa, Parc Technologique de Soye, 56270 PLOEMEUR (tél. 02.97.37.83.22).
* AF *
En février 97 vient de sortir le ndeg. 12 de la revue " HORIZONS BRETONS, DREMMWEL BREIZH " avec pour titre " Identité bretonne - Valeur en hausse ! - Echos de la Bretagne à travers le monde ". 24 pages, 20 F.
* AF *
SKOL VREIZH : NERZH-KALON HAG IJIN GWERZHAÑ
" Bevañ e Breizh " setu anv an diskouezhadeg bet savet gant daou studier eus skol genwerzh Naoned ha dalc'het eus an 27.01 betek ar 01.02.97. E gourmarc'had Grand Val e Orvez (banlev Naoned). Tu oa da welout fotoioù, livadurioù, levrioù ha produioù artizaned ar vro : sistr, mel, holen...
Pedet dre hanterouriezh Kreizenn Sevenadurel Vreizhek Morvan Lebesque Naoned (ezel eo Ar Falz 44 eus an Ti Kelaouiñ-se) da zerc'hel ur stand, Ar Falz 44 en deus divizet kemer perzh er vanifestadeg-se : un emsav pedagogel ne c'helle ket nac'hañ skoazellañ studierien o klask en em stummañ. Ouzhpenn-se, war dachenn ar sevenadur edo Skol Vreizh en he bleud, aze war al leur.
Kaset eo bet an traoù da benn gant daou zen kapabl, Y. Coz ha P.Y. Le Rhun harpet gant komperien an Emsav 44 en e bezh.
Klasket zo bet arwerzhañ levrioù o tennañ d'an douaroniezh ha lakaat da dalvezout hon bidoc'hig " Naoned ha Breizh " bet ganet amañ e kêr, n'eus ket pell. Bep abardaez e veze un abadenn-dediañ gant unan eus ar genskriverien.
Bet zo bet forzhig a dud o klask o mad tro dro d'ar stand. Evidomp, n'eo ket tra-walc'h merkañ war talbenn ar c'hatalog " Ha Breizh, plijout a ra deoc'h ? " evit lakaat an dud da zigeriñ o yalc'h. Kavout a ra deomp eo efedusoc'h goulenn gante : " Ha, Breizh, anavezout a rit anezhi ? " ha kinnig hon dafarioù : na petra `ta !
N'eo ket evit reiñ pour d'hon gwerzherien galonek, met berzh en deus graet ar stand. Gwerzh `zo bet war al levrioù : un tamm arc'hant fresk a ra vat a-wechoù.
Goulennit kentoc'h gant tenzorer hon emsav ! Armañs TOSSER
Au stand Ar Falz / Skol Vreizh : Salon multilingue pour la jeunesse. Quimper le 15 décembre 1996.
Mes impressions sur le dimanche après-midi :
Dans ce grand gymnase, le stand Skol Vreizh était bien placé, en angle vers le centre. Ainsi les gens qui passaient le repéraient facilement. Ils l'apercevaient d'un côté et s'arrêtaient de l'autre.
La fréquentation a été bonne. Les contes ont été très feuilletés. Nous en avons vendus quelques uns, peut-être insuffisamment vu le titre du salon. Les gens étaient très intéressés par les dernières parutions que nous avons toutes vendues, et il en aurait fallu davantage. Il manquait le CD des " Carnets de Route ". L'ensemble nous a été demandé et le livre n'a pas été acheté seul par ces clients.
Il manquait aussi les plaquettes générales sur Ar Falz / Skol Vreizh pour la pub et l'adresse, et peut-être quelques affiches (j'ai donné des anciens bulletins de souscription des Carnets de Route).
C'est ma deuxième participation au stand. Je regrette de ne pas être toujours disponible car c'est très intéressant bien que lorsque je me lance à faire un peu l'article je me trouve vite " boud " ! Je n'ose pas encore me lancer en breton dans ce monde de " spécialistes " et mes connaissances sur les publications sont trop superficielles. Nous étions deux, Albert Le Moal et moi, nous avons fait équipe le dimanche après-midi. La tenue du stand n'a pas été pesante et c'est bien.
Arlette Cadalbert, 23.12.1996.
Le stand de Quimper a été organisé par Eric et Annie à Morlaix, ainsi que par Paolig et Renée Kombod le samedi après-midi et le dimanche matin, et Mikael Ar Roue et Yann-Ber Kemener le samedi matin. La veille, le vendredi -jour réservé aux scolaires- c'est Yvette Le Louët, l'illustratrice du dernier conte pour enfants " Ar pezh a lavar ar c'houmoul " qui était présente.