SPD Sommer Kampagne
Pour moi, l'euthanasie n'existe pas´
Falls Unions-Kandidat Edmund Stoiber im September Kanzler wird, soll Baden-Württembergs Ex-Ministerpräsident Lothar Späth Wirtschaftsminister werden. Der in Ostdeutschland erfolgreiche Manager, der auf Einladung von Niederösterreichs Landeshauptmann Erwin Pröll in Laxenburg einen Vortrag hielt, sprach im Interview über den Wahlkampf.
KURIER: 1998 haben der Reformstau und die konstant hohe Arbeitslosigkeit
zur Abwahl Helmut Kohls geführt. Was ist 2002 entscheidend?
SPÄTH: Die Themen sind nach wie vor Wirtschaft und Arbeitsplätze.
Für den einfachen Mann auf der Straße ist Wirtschaftspolitik
nicht Globalisierung, sondern der will wissen, wie sicher sein
Job ist. Vor allem das Thema Mittelstand ist noch schärfer
akzentuiert als 1998. Kleine Unternehmen kommen immer mehr in
Bedrohung. Die fühlen sich von allen Finanzämtern der
Welt überfallen. Eine gewisse neue Rolle spielt jetzt unser
Bildungswesen. Aber die Hauptdiskussion ist: Hat die jetzige Regierung
eigentlich etwas Positives verändert, oder ist die Bürokratie
nicht sogar größer geworden?
Der Mittelstand sieht Stoiber wohl als richtigen Kandidaten.
Wiegt das aber mehr als der Nachteil, dass er der kleineren CSU
angehört?
Im Gegensatz zum Wahlkampf von Kanzlerkandidat Strauß (CSU)
1980 ist es Stoiber gelungen, zusammen mit Angela Merkel dieses
Wir-Gefühl zu erzeugen. Die ganze Mannschaft steht hinter
ihm.
Gilt das auch für den Osten? Ist der Bayer dort überhaupt
attraktiv?
Der Osten ist vielleicht zurückhaltender. Aber da haben wir
eine gute Kombination. Denn ich bin ja nun wirklich zwölf
Jahre im Osten im direkten Geschäft gewesen. Edmund Stoiber
wird schon anerkannt als jemand, der Übersicht hat. Die andere
Seite scheint auch etwas unruhig, weil ich bei den Ostdeutschen
als einer der ihren gelte - auch wenn ich Schwäbisch rede.
Ihre Zustandsbeschreibung der neuen Bundesländer?
In Jena zahlen wir Westlöhne. Wir haben die Produktivität
des Westens, dieselbe Exportgröße wie Baden-Württemberg.
Wo Hochtechnologie entstanden ist, in Dresden, Eisenach oder Zwickau,
läuft es. Wir haben aber auch große Flächen, wo
die Industrie zusammengebrochen ist, wo es keine Ansätze
für Neugründungen gibt.
Kanzler Schröder wurde gern als Genosse der Bosse bezeichnet.
Wie bewerten Sie als Boss in Ostdeutschland die Arbeit des Bundeskanzlers?
Schröder ist ein Kumpeltyp, ein Kommunikator. Persönlich
habe ich überhaupt nichts gegen ihn. Als Boss bin ich enttäuscht,
weil er die Dynamik nicht in die Gesellschaft gebracht hat, die
er immer vor sich her getragen hat.
Wird der SPD-Chef mit den Ideen von VW-Manager Hartz punkten,
dessen Kommission eine Radikalkur für den Arbeitsmarkt erarbeitet
hat?
Da sind mehr Ideen aus unserem Programm drin als aus dem der Koalition.
In der EU hat man jahrelang über die Arbeitslosigkeit
geredet, jetzt erörtert man vor allem die Zuwanderung. Ist
so ein Reizthema gut für den deutschen Wahlkampf?
Es soll Thema sein, aber kein emotionales. Man muss auch darüber
reden, wie wir mit der Überalterung fertig werden, ohne nur
an Zuwanderung zu denken. Wir kriegen nicht nur die Zuwanderer,
die unsere Arbeitsprobleme lösen, sondern Menschen, die sich
hier entfalten wollen und auch Ansprüche an die Gesellschaft
haben. Wir werden sicher ein Land sein, das Fachkräfte braucht.
Aber wir sollten nicht sagen: Jetzt wird so lange zugewandert,
bis die Altersbilanz ausgeglichen ist. Wir können die Leute
nicht alle so früh in den Ruhestand schicken, wie wir das
jetzt machen, mit immer längerer Lebenserwartung.
Was sollen die Alten tun?
Wir werden ihre soziale Kompetenz nützen müssen: Nachbarschaftsdienste,
Freiwilligendienste in der sozialen Betreuung, da kann man viel
Geld sparen. Da können Ältere viel für noch Ältere
tun.
Ein weiterer Aspekt zur Zuwanderung ist die Integration der
Jugendlichen.
Wir haben Riesenprobleme mit der Integration von Ausländerkindern,
die nicht Deutsch können. Es besteht die Gefahr, dass die
übrigen Kinder nicht genügend gefördert werden,
wenn der Lehrer sich dauernd um den Sprachanschluss der Zuwanderer-Kinder
kümmern muss. Wer also bei uns die Zuwanderung akzeptiert,
muss auch derartige Integrationsmöglichkeiten schaffen, dass
letztendlich kein Schaden für die ganze junge Generation
entsteht.
Préférant parler de `continuité des soins avec une intensité plus ou moins importante´, cet interniste gériatre estime que l'adoption du texte ne changera rien dans sa pratique quotidienne
ENTRETIEN
Interniste gériatre, le Dr Jean Petermans a le mérite d'être clair et net. À la question de savoir en quoi l'adoption de ce texte va changer sa pratique quotidienne, il répond en une syllabe: `Rien.´ Mais encore?
Personnellement, cela ne va rien changer à ma pratique, car j'ai toujours eu l'habitude d'essayer d'accompagner mes patients jusqu'au bout, avec mes équipes soignantes, dans une ambiance de collaboration, de respect des compétences de chacun, c'est-à-dire du patient, de sa famille et du médecin traitant. Je considère que la médecine doit viser à soulager les gens, les soigner, les guérir. Ainsi qu'à améliorer d'abord et avant tout leur qualité de vie. Je pense que la mort est inévitable et que le rôle du médecin consiste à accompagner son patient dans la mort sans la provoquer.
Quelle valeur accordez-vous alors à ce texte?
Comme côté positif, je lui accorde le fait d'apporter une certaine protection du médecin dans des circonstances où il y aurait par exemple une mauvaise compréhension de l'entourage du patient sur les soins administrés. Ceci était peut-être nécessaire, même si ce texte peut donner l'impression que l'on a `codifié´ la mort.
Et c'est ce qui vous dérange?
Le problème de l'euthanasie me dérange. Dans la mesure où je considère simplement qu'une continuité des soins doit être attribuée à toute personne par l'équipe soignante. S'il n'existe plus le moindre traitement curatif possible et si les soins décidés par l'équipe soignante - si possible avec le patient, le médecin traitant et la famille - font en sorte que, pour le confort de la personne, la vie s'abrège et s'arrête, on peut considérer qu'il s'agit d'une thérapeutique comme une autre. Car la responsabilité médicale est de soulager et d'aider les patients. Je serais tenté de dire que, pour moi, l'euthanasie n'existe pas. Il s'agit plutôt d'une continuité des soins avec une intensité plus ou moins importante en fonction du patient, de sa qualité et de son espérance de vie, ainsi que de la gravité de la pathologie. Le résultat peut être, dans certains cas, la guérison. Dans d'autres, la fin de vie.
Ce qui est par contre tout à fait `anti-médical´ et inacceptable, c'est de ne pas se préoccuper de la souffrance des gens en fin de vie. Et d'appliquer la loi stricto sensu.
Toute la question du testament de vie et des demandes anticipées...
En effet, d'expérience de gériatre, nous savons que les patients évoluent et que, même dans des situations considérées comme irréversibles et de grande souffrance, certains peuvent avoir encore des choses à vivre et à dire. D'où le danger de se prononcer d'emblée.
Des enquêtes menées aux États-Unis auprès de personnes très âgées admises aux soins intensifs ont démontré que lorsque l'on demandait si, compte tenu de leur espérance de vie de six mois, en cas d'accident sérieux, ils souhaitaient qu'on les réanime, plus de 60 pc ont répondu oui. À la question de savoir s'ils voulaient être maintenus en vie avec un respirateur, ils n'étaient cependant plus que 20 pc.
Estimez-vous que certaines classes de personnes pourraient à présent être défavorisées?
Tout à fait. Le problème des personnes démentes, notamment soulevé à la Société belge de gériatrie, est très préoccupant dans la mesure où rien, dans le texte de loi, ne les protège. À ce niveau, on peut suspecter des dérives.
© La Libre Belgique 2002