Page en cours
d'élaboration Dernière mise à jour: 15 février 07 |
Les disputes concernant la succession du prophète Mahomet ont
entraîné l'apparition du kharidjisme en 657 et du chiisme
après 660. Un troisième parti, majoritaire, les musulmans
restants partisans du califat, a donc dû se définir. Entre
ces 3 partis, les divergences sont au début surtout politiques,
même si des sensibilités religieuses
légèrement différentes existent dès
l'origine. La structuration théologique de chacun de ces 3
groupes, chacun affirmant progressivement ses
spécificités religieuses, a bien pris 2 siècles.
Au sein du groupe majoritaire, ni chiite, ni kharidjite, des
débats et des scissions ont eu lieu, tout comme dans les 2
autres groupes. C'est dans ce cadre de formation de la théologie
musulmane majoritaire (les partisans du califat) qu'il faut comprendre
les affrontements entre le sunnisme naissant, encore mal
structuré, et le motazilisme.
Différentes questions font alors l'objet de débats parmi
les théologiens musulmans, par exemple si le Coran est
créé ou incréé, si le mal peut être
créé par Dieu, la relation entre la prédestination
et le libre arbitre, si les attributs de Dieu dans le Coran doivent
être interprétés allégoriquement ou
littéralement et si ceux qui sont dans le péché
auront une punition éternelle en enfer. La même
période voit également se développer
différentes hétérodoxies au sein de l'islam, qui
subit également un certain nombre d'attaques athéistes,
comme celles de l'apostat Ibn al-Rawindi. La pensée motazilite
fut développée dans ce contexte et avait pour but de
résoudre ces problèmes.
Le mu'tazilisme ou motazilisme est apparu à la fin du califat
Omeyyade (renversé par les Abassides en 750). Son 1er centre
connu est à Bassorah ou Wasil Ibn 'Atta' quitta les
leçons de a-Hasan al-Basri à la suite d'une dispute
théologique. Ainsi, lui et ses partisans furent nommés motazilites,
«ceux qui ont quitté» ou «ceux qui se sont
abstenus». Selon une autre interprétation, "certains
théologiens de la ville de Bassora refusèrent de prendre
parti dans les luttes de pouvoir qui, après l'assassinat
d'Othman, ensanglantèrent et divisèrent la
communauté musulmane, d'ou le nom de ce mouvement signifiant
"ceux qui s'abstiennent". Par la suite, les partisans du motazilisme se
nommèrent eux-mêmes Ahl al-'Adl wa al-Tawhid (Peuple
de la justice et du monothéisme) d'après la
théologie qu'ils adoptèrent.
En 827, le motazilisme devient la croyance officielle à
la cour du califat abbasside, après avoir été
officiellement embrassé par le calife al-Ma'mun. Il restera la
doctrine officielle sous ses 2 successeurs. Une persécution (la Mihna)
sera même organisée entre 833 et 848 contre les
érudits qui n'adhérent pas au motazilisme. La Mihna
force les non-adhérents à renoncer ouvertement à
la doctrine affirmant que le Coran est éternel et à
accepter que celui-ci ait été créé. Le
zèle des motazilistes est montré par le refus de faire
libérer les prisonniers musulmans aux mains des Byzantins, s'ils
affirmaient la non-création du Coran. Une nette
résistance de l'opinion à ces persécutions est
rapportée par les chroniqueurs. De fait, la Mihna est
sans doute en partie la cause de l'échec final du motazilisme.
Le calife al-Mutawakkil abandonna le motazilisme et revint
à la doctrine traditionnelle, qui était en train de
donner naisance au sunnisme. Le motazilisme retrouvera un
certain lustre sous le protectorat des émirs chiites Buyides,
aux Xe et XIe siècles, où il est de nouveau
enseigné. Le motazilisme sera de nouveau
écarté à l'arrivé des Turc seldjoukides. "A
partir du milieu du XIe siècle, la théologie sunnite,
plus conforme à la lettre de la révélation,
l'avait définitivement emporté". Le motazilisme
disparaît définitivement entre le XIe et le XIIIe
siècle.
Le motazilisme a été interdit, ses livres
brûlés, et on ne connaissait plus sa doctrine que par les
textes des théologiens qui l'avaient attaqué. On a
retrouvé au XIXe siècle les volumineux ouvrages
d'al-Jabbâr, qui ont permis de mieux comprendre l'importance de
ce courant de pensée dans la formation de la théologie
musulmane actuelle, qu'elle soit sunnite ou chiite.
Et cramponnez vous à la Corde d'Allàh, et ne vous
divisez pas entre vous. (Coran 3:103)
Pourquoi Chi'ites?
Le terme "Chi'ites" est un adjectif utilisé par les Musulmans
qui suivent les Imams de la famille du Prophète (Ahl al-Bayt).
Ils ne l'utilisent pas pour des raisons sectaires ou pour créer
des divisions entre les Musulmans. Ils l'utilisent parce que le
Coran l'utilise, le Prophète Muhammad (s) l'utilisa, et les
Musulmans des premiers Temps l'utilisèrent - avant même
que les termes Sunnites ou Salafites aient
existé.
Les "Chi'ites" dans le Coran
Le terme "Chi'ites" signifie "partisans; disciples". Allàh a
mentionné dans le Coran qu'une partie de Ses serviteurs vertueux
étaient les "Chi'ites" de Ses autres serviteurs pieux.
Paix sur Noé dans les mondes... Oui, et de ses chi'ites
était Abraham, certes (Coran 37:79-83)
Or, entrant dans une ville à une heure d'inattention de ses
habitants, il (Moise) y trouva deux hommes qui se battaient, celui-ci
de ses chi'ites, celui-là de ses adversaires. Puis l'homme de
ses chi'ites l'appela au secours contre l'homme de ses adversaires
(Coran 28:15)
Donc officiellement "chi'ite" est un terme utilisé par
Allàh dans son Coran pour Ses Prophètes les plus
estimés commes pour ceux qui les suivent.
Hadiths sur les Chi'ites
Dans l'histoire de l'islam, on appella "Chi'ites" les partisans de
l'Imam Ali (a). Cette appellation ne fut pas créée plus
tard! Le premier individu qui utilisa ce terme fut le Messager
d'Allàh lui-même.
Mais comment le Prophète (s) pourrait-il utiliser un terme
appelant à la division?
Le Prophète Abraham était-il sectaire? Et le
Prophète Noé et le Prophète Moise? Si
Chi'ite était un terme sectaire ou appelant à la
division, Allàh ne l'aurait pas utilisé pour ses
Prophètes les plus hauts placés ni le Prophète
Muhammad (s) prié sur eux. Il doit être
souligné que le Prophète n'a jamais souhaité
diviser les Musulmans en différents groupes. Il ordonna à
tout son peuple de suivre Imam Ali (a) comme son représentant
durant sa vie, et comme son Successeur et Caliphe après
lui. Malheureusement, ceux qui ont tenu compte du voeu du
Prophète étaient peu nombreux, ils furent connus sous le
nom de: "Chi'ites de Ali". Ils furent soumis à toutes sortes de
discriminations et de persécutions depuis le jour où la
Miséricorde de l'Humanité, le Prophète Muhammad
(s) disparut. Si tous les Musulmans avaient obéi à ce que
le Prophète avait souhaité, alors il n'aurait
existé aucun groupe ou école dans l'islam. Dans un
Hadith, le Prophète (s) a dit: "Peu de temps
après moi, la discorde et la haine s'installera entre vous;
quand une telle situation se produira, appuyez-vous sur Ali (a) car il
peut séparer la Vérité du mensonge."
Le zaydisme (ou
zaïdisme)
(Sur Wikipedia)
Le zaïdisme est une branche du chiisme dont les adeptes
reconnaissent Zaïd comme cinquième et dernier imam. Les
zaïdites ne sont plus présents de nos jours que dans le
nord du Yémen, où ils sont majoritaires, bien qu'à
l'échelle nationale, ce soient les sunnites qui
prédominent.
Le Chi'isme est basé à l’origine sur l’idée que le
chef des musulmans doit être un descendant du prophète, et
plus spécifiquement de Ali, le quatrième calife, et de sa
femme Fatima, la fille de Mohammed (Mahomet). Les querelles
successorales et théologiques ont amenées la
création de nombreuses écoles chi’ites comme l'Immamisme
qui compte le plus grand nombre d'adeptes. Mais il en existe d’autres,
commes les zaïdites.Le Zaïdisme est non seulement une
appartenance religieuse, mais il a aussi fonctionné dans les
faits comme un lien communautaire pour les montagnards
Yéménites, qui sont toujours restés
réticents à subir la loi
des hommes des plaines.À l'origine, les zaïdites ont
contesté le choix du cinquième Imam face aux ismaéliens
qui lui ont préféré son frère Muhammad
al-Baqir.
En matière de théologie, ils ont une doctrine proche
de celle des Mustaliens. En
matière de Droit, les Zaïdites ont une fiqh proche de Madhhab
Hannafite
(sunnisme) avec quelques éléments de la doctrine jafarite
(chiite). Cependant ils rejettent la notion d'Iman caché. Les
zaïdites considèrent que n’importe qui peut devenir imam du
moment qu'il descend de Ali et Fatima et qu’il en a la capacité.
Il peut donc, au nom de cette capacité, être remis en
cause si elle lui fait défaut.
De fait, les zaïdites sont une tendance chi’ite assez
éloignée des autres branches. Ils sont en fait
très proches des sunnites, dont les principaux
éléments doctrinaux qui les séparent sont le culte
des saints.Certains ont même présenté le
zaïdisme comme une quasi-cinquième école du sunnisme
(avec le malékisme,
le hanbalisme,
le shafi'isme et le hanafisme).
Le mutazilisme ou
motazilisme
(Source/extraits de: wikipédia)
Le motazilisme, ou mutazilisme, est une école de
pensée théologique musulmane apparue au VIIIe
siècle. La théologie motazilite se développe sur
la logique et le rationalisme, et cherche à combiner les
doctrines islamiques avec celles-ci, en montrant ainsi leur
compatibilité. Issue du sunnisme mais abandonnée au XIIIe
siècle par ceux-ci, elle n'est, aujourd'hui et uniquement sur
certains points, utilisée que par des chiites. (Voir
compléments dans la section Histoire de l'islam, ci-haut.)
1) Le sunnisme
Le
sunnisme, sur wikipedia
Le sunnisme se divise lui-même en différentes écoles
juridiques. Il y en a aujourd'hui quatre, mais il y en a eu
d'autres dans le passé. Ces écoles s'acceptent les unes
les autres, organisant ainsi un relatif pluralisme en matière de
normes juridiques mais ont une foi commune. Ce sont, dans l'ordre de
leur apparition :
Le
chaféisme ou shafi'isme
(Source/extraits de: wikipedia)
Le Chaféisme, parfois orthographié shafiisme ou
chafiisme, est l'une des quatre écoles (madhhab) de
jurisprudence (fiqh) de l'islam sunnite. Il est pratiqué en
Indonésie, Thaïlande, aux Comores, aux Philippines et en
Inde et est religion d'État au Brunei Darussalam et en Malaisie.
Environ 15% des musulmans appliquent ses préceptes.Le
chaféisme est nommé d'après son
«fondateur», l'imâm ach-Châfi`î
, qui en a défini la doctrine.
Le shafi'isme: Ash-Shafi'i (767-820), élevé à La
Mecque, il se rendit ensuite auprès de Malik à
Médine et mourut en Égypte. Adoptant l'opinion des
traditionalistes, il limita la sunna aux seules traditions
attribuées formellement au Prophète. Il n'accepte le
Qiyas que lorsque aucune indication n'a été fournie par
les trois premières sources (Coran, Sunna, Idjma)
et il rejette catégoriquement l'opinion personnelle (Ra'y).
Ce fut l'école officielle du califat abbasside.
Le hanbalisme
(Source:
wikipedia)
Le Hanbalisme est l'une des quatre maddhabs
(écoles de pensée religieuse formant le droit musulman)
de l'islam sunnite. Prônant l'origine divine du droit en
réaction au mutazilisme inspiré par la philosophie
grecque du VIIIe siècle, le Hanbalisme doit son nom à
l'imam Ahmed ben Hanbal (780-855) qui en fut le théoricien.
Ahmed ben Hanbal était élève de l'imam
ach-Châfi'î, juriste fondateur du madhab Shafiite. Le
Hanbalisme est considéré comme l'école la plus
conservatrice de l'islam sunnite. Bien que largement minoritaire dans
la population musulmane mondiale (environ 5%), le Hanbalisme est
prédominant dans la péninsule arabique, notamment en
Arabie Saoudite où la jurisprudence actuellement utilisée
est de tradition Hanbalite Wahhabite, l'une des branches de ce madhab.
Le
wahhabisme ((Branche
sunnite de l'islam)
(source/extraits de: histoire de
mémoire.org)
Le wahhabisme est une forme rigoriste de l’Islam sunnite fondée
par Mohamed ibn Abd al-Wahhab (1703-1792); elle est
dérivée du hanbalisme. Il s’agit de la principale forme
de fondamentalisme musulman dans le monde contemporain. Cette doctrine
n’eut aucun succès avant son alliance avec Ibn Séoud -
patriarche des Séoud, alors seigneurs de Nedjed avant de devenir
la famille régnante ayant par la suite donné son nom au
pays.
Le texte fondateur de cette forme de l’Islam est le Kitab at-tawhid (en
arabe, le livre du monothéisme). Bien que ses membres se nomment
eux-mêmes muwahhidun (monothéistes - unitariens), ils sont
souvent appelés les wahhabites.
Le wahhabisme, spécialement dans sa version salafiste, affirme
purifier l’Islam de ce que ses membres considèrent comme des
innovations, appelées bida’, des déviances, des
hérésies ou des idolâtries. D’après ses
vues, en suivant sa théologie et sa pratique, un musulman doit
retourner à la forme originelle de la foi islamique qu’Allah
avait révélée et destinée à
être suivie par l’humanité entière. Il se
considère donc comme une orthodoxie et par là même
destiné à éradiquer toute autre forme d’Islam.
Cependant, la plupart des historiens, qu’ils soient musulmans ou non,
pensent que le wahhabisme est en fait une forme nouvelle et
hérétique de l’Islam, comportant de nombreuses
modifications tant dans la théologie que dans la pratique
religieuse. Le reproche principal reporté est la place
préviligiée de la convention traditionnelle (el ’ourf) et
salafiste (ancestrale de salaf, ancêstre) dans la
législation (techr_i’).
Le wahhabisme interdit l’usage des pierres tombales et la visite des
défunts au cimetière qu’il considère comme
idolâtre, ainsi que l’érection de minaret (voir
mosquée), car ils étaient inconnus du temps de Mahomet.
Fumer est aussi interdit car il s’agit d’une offense religieuse. Dans
sa version salafiste, il interdit aussi d’écouter ou de faire de
la musique et la conduite est interdite aussi aux femmes.
Le wahhabisme est la forme officielle de l’Islam en Arabie saoudite
où il est considéré comme un crime de se convertir
à toute autre forme d’Islam, et bien sûr à toute
autre religion.
Pour eux, les Chiites ne sont pas de vrais musulmans (cette opinion est
partagée par d’autres sunnites) et ils sont
particulièrement hostiles au Soufisme ainsi qu’à toute
autre forme de religion.
Le wahhabisme réfute toute source de législation autre
que le Coran, comme le rappelle cette formule du FIS (Algérie)
en 1992 : Le Coran est notre constitution. Cela explique que ni
l’Arabie Saoudite ni le défunt régime taliban n’avaient
de constitution.
L’essor du wahhabisme Le wahhabisme vient d’une nécessité
de revenir aux textes sacrés, de limiter toute
interprétation humaine dans leur lecture. Wahhab élabore
une philosophie d’un islam réformateur et puritain, il
dénonce les coutumes locales et les superstitions qui ont
appauvri la religion. Il faut revenir à l’âge d’or et donc
à une interprétation littérale du Coran. Il
condamne la musique et la danse qui détournent de l’amour de
Dieu. L’homme doit être contrôlé socialement pour
être dans le droit chemin : celui de la soumission à
Dieu. Il saccage des tombeaux, des objets de dévotion
particuliers, il brise des idoles car Dieu est unique, il veille
à la régularité des prières. Le radicalisme
de la doctrine et de l’action inquiètent les populations
locales. Wahhab quitte alors le Sud de l’Arabie, et trouve refuge dans
un village de Mohammed al Saoud, favorable à ses idées.
Ils concluent un pacte instituant un État islamique selon le
rite wahhabique, qui consiste en un prosélytisme religieux et en
l’expansion territoriale par la conquête et des conversions
forcées. En 1803 le premier État saoudien est
fondé.
Inde L’Inde traversa, au cours du XIXe siècle, un épisode
wahhabite. En effet, le wahabitisme a connut un grand succès
dans la région de Sitana au nord de Peshawâr. Elle
s’opposa aux Anglais en particulier et à la culture
européenne en général. De son fief, elle se
répandit dans tout le nord de l’Inde et prospéra à
Patna dans le Bihâr où ses membres se
révoltèrent. Les troupes britanniques leur firent la
chasse et les wahhabites se réfugièrent dans la
forteresse de Malka où ils furent finalement
écrasés.
Arabie Saoudite L’Arabie Saoudite est, depuis l’effondrement du
régime taliban en 2001, le seul régime wahhabite au
monde. Ceci s’explique par le pacte conclu au XVIIIe siècle
entre les Séoud, seigneurs de Nedjed (famille régnante,
qui a ensuite donné son nom au pays) et Ibn Wahhab, fondateur du
wahhabisme. Toute forme d’Islam autre que le wahhabisme y est
officiellement interdite, ainsi que la pratique d’une religion autre
que l’Islam.
Égypte Les Frères Musulmans, une organisation
égyptienne, reçurent ainsi, dans les années 1950,
une aide financière provenant des Saoud et destinée
à faire le contrepoids au nationalisme arabe laïc du leader
égyptien Abdul Nasser. Naturellement, les Frères
Musulmans se tournèrent vers le wahhabisme. La plupart des
organisations militantes islamiques sont d’obédience wahhabite -
comme par exemple le Hamas, groupe Palestinien qui trouve son origine
chez les Frères Musulmans. On notera cependant que le groupe
Hezbollah est une organisation chiite.
Un grand nombre de mosquées autour du monde ont
été financées par des fonds saoudiens ou provenant
d’autres nations pétrolières du Moyen-Orient. De la
même façon, de nombreux imams ont été
formés en Arabie Saoudite
Afghanistan Le régime taliban, qui a pris le pouvoir dans le
pays à la fin des années 90 et soutenu l’organisation
d’Al-Qaida était un régime pensé dans la plus
stricte orthodoxie wahhabite.
Europe L’essor du wahhabisme a aussi atteint les Balkans et le Caucase,
où les groupes wahhabites tentent de récupérer des
groupes de musulmans qui étaient sous la menace ou la domination
de groupes non musulmans. L’exemple le plus manifeste de l’influence
wahhabite peut s’observer en Tchétchénie où les
exactions russes l’ont considérablement servi.
De nombreuses tentatives ont été montées pour
répandre le wahhabisme parmi les musulmans de
Bosnie-Herzégovine, de Serbie-et-Monténégro et en
République de Macédoine, par le biais du financement de
la reconstruction des mosquées, des organisations non
gouvernementales et de la construction d’hôpitaux. Malgré
la pression (les missionnaires insistent sur la reconnaissance) la
majorité d’entre eux protestent et restent fidèles
à leur foi traditionnelle plus apaisée et plus
tolérante au point qu’aucun occidental ne savait que des
musulmans existaient en Yougoslavie avant le début de la guerre.
Voir aussi l'article de Wikipedia
Selon le Carrefour de l'islam, ce mouvement fut fondé pour lutter contre l'empire ottoman, et c'aurait été une "machination de l'empire britannique".... Ancêtre = Mohammad Abdel Wahhab.
Les Salafites
Voir page de recherche Google
Les Taymiyites
(Très peu de choses sur Internet; 7 sites seulement,
apparaissant sur Google, dont un (RAS 15)
qui vous fait entendre continuellement "le cri du vampire",
c'est-à-dire d'une chauve-souris, absolument insupportable.
Fermez vos haut-parleurs avant d'y accéder!)
Selon RAS 15, le mot viendrait de "fils de Taymiya le Kurde.
"L'enseignement du monothéisme, selon eux, n'a rien à
voir, de près ou de loin, avec l'enseignement
prophétique. Il est vrai que le Monothéisme de l'islam
présenté et enseigné par ces 'novateurs'
(Whahabbites, Salafites, etc), n'a rien de commun, de près
ou de loin, avec le Monothéisme de l'islam traditionnel. Ces
Réformateurs venus d'un autre monde ne semblent-ils pas remettre
en question un enseignement vieux de plusieurs siècles?"