L’être de mon apesanteur
tourmente le néant
La combrile stupidité
du monde ne fond pas sur moi
J’ai la nuit comme ami
et des broutilles comme ennui
Dans mon for intérieur
je me dresse les fesses de la pensée
La force est ma créativité
inter-cérébral
Je suis unique comme Verlaine,
Rimbaud et ce type avec les cheveux crêpée et des lunettes
en métal
AAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Cri poétal
Ma vie insuffle la poésie
à travers jetuilnousvousils
Jacques Lalaloux
PO-ETTE
Le coin de la table est
rond
Mes fesses sont pardessus
Mon cul ne bouge pas plus
que d’habitude
Mais le revers de mon
cuir chevelu pense beaucoup plus
Me levant de bon matin
Je me frappes l’orteil
central
Celui dont personne ne
connaît le nom
Qui jamais ne se fait
heurter
Bref
Je suis
Debout
Bref
Debout je sue
Dans l’inadvertable vérité
Je me tourmente
Je suis poète
Je suis pouette
Lalalou
Société
Désespoir
Poésies
Merci
(à cette instant la foule doit applaudir)
Jacques Lalaloux
INCARNATION
Je suis l’antipoésie
Ma personne inspire l’insoutenable
audace
Je veux éradiquer
les faux prophètes
Les faux poètes
Les faux prophète-poètes
Les mots sont là
pour tétradécanaliser les transcendance submondaine
Les gens sont sots
Ils se croient poètes
mais moi seul le suis
Mon nom l’est d’autant
plus que je le suis
Puissant est mon propos
Croyez-moi
Je suis le salvateur du
mal qui emplie les couches de ces pauvres cadavres sacrifié pour
l’inobdubliance de ces simili -poète
Lisez ma route
Suivez mes tourments dans
leur tournants
Je vous sauverez l’esprit
car je suis poésie
Détraissons les
mots si maintes fois bafouer
Inoplurions les vers
Termaformisons la lecture
de la vie par le biais de l’expression écrital
Soyons
Tous
Ensembles
Avec
MOI
Jacques Lalaloux
Nulachier
Seront jugé mes
quatrains
Comprendrons peu
Stupide et autres insipidité
seront déclarés
De forte critiques jaillirons
Mon oeuvres bafoué
De sont but elle atteindra
Principal cible touché
sera
De plusieurs qui se croit
Nul en moi croira
Stoïque resterai-je
Coi deviendra-t-on
Envie me prendra
Basse bol m’accueillera
Soulagement non proscrit
En liquide or se trouvera
INTERMÈDE
On a beau se tenir droit
On finit toujours par
tomber
On a beau pisser debout
On finit toujours par
s’asseoir pour chier
Telle est notre lot à
tous
Con debout ou assis
Mais con
Partout
Si la vie me tombe dessus
Si le temps fait son oeuvre
Peut-être qu’on
s’en sauvera
Pour bien savoir tout
sans être con
S’en sortir par la grande
porte pour tout dire
Pour tout dire
Ne pas avoir de tombe
comme on a
Des vidanges
Ne tombons pas aussi bas
Pas les poubelles
Pas enfoui
Enseveli
NOUVEAU
Nouvelle nouvauté
Poème vierge de
la vie
Poème sans sexe
Enfant poème
SOLEIL DE FEU DANS LA FORÊT
Les berges de l'eau enflammé
de soleil
Acceuillait là
notre conscience poétal
Debout nous célébrions
notre éveil
Tout en regardant bien
au-delà du portal
Les grands connifères
dressés comme des armes
Pins sapins épinettes
cèdres tout en flamme
Sur le dos de nos joues
faisait coulé une larme
Ce fut bien las que je
ragardais tout ce drame