Premier défaut: La paresse
Elle empêche l’application à la méditation. On ne commence même pas après avoir reçu les instructions:
Il y a quatre antidotes à la paresse:
L’aspiration, l’intérêt: Intérêt ou attachement positif (möpa) pour la méditation: on a envie de méditer;
Le zèle: Comme on est intéressé, on a pas besoin de se forcer à pratiquer;
La foi: Confiance en une chose de grande valeur;
Être bien entraîné, flexible: L’esprit est prêt à tout moment à méditer. L’esprit reste naturellement centré en un seul point, sans effort.
Deuxième défaut: L’oubli des instructions
Un manque d’attention sur la façon de méditer correctement. Ne pas être clair au sujet de:
L’antidote à l’oubli des instructions est:
L’attention: Un état méditatif ayant les caractéristiques suivantes:
Le troisième défaut: la torpeur et l’agitation
La torpeur (état morne), on perd la clarté:
L’agitation, la perte de la stabilité:
Dans Les étapes de la méditation de Kamalashila, ceux-ci sont comptés comme deux fautes différentes, d’où un total de six fautes. Ici, torpeur et agitation sont comptés comme une seule faute, vu leur effet similaire en tant qu’obstacle à la méditation.
L’antidote à la torpeur et à l’agitation est:
L’éveil et la détente, 2 méthodes:
Le quatrième défaut: le manque d’application
On reconnaît la torpeur ou l’agitation, mais on n’applique pas de remède.
L’antidote au manque d’application est:
L’application du remède approprié, reconnaître la torpeur ou l’agitation, se souvenir des remèdes et les appliquer avec diligence.
Le cinquième défaut: l’excès d’application
On reconnaît la torpeur ou l’agitation, on applique un remède, mais on continue à appliquer le remède lorsque la torpeur et l’agitation sont éliminées et que c’est désormais inutile.
L’antidote à l’excès d’application est:
Le repos dans l’équanimité, on médite sans aucune de ces fautes, on ne devrait rien faire d’autre que de reposer dans cet état méditatif.