Pennad-stur

Sed amañ eil lizher diabarzh ar Falz, gant pennadoù liessort ha rentañ-kont hor C'husul Merañ e Karaes d'an 19 a vis Here hag heni ar FLAREP e Rostrenen d'ar 26 ha 27 a vis Here. Resevet hon eus pennadoù gant isili hon Emsav ha gortos a raomp lod all ewid ar misoù a zeu. Skrivit deomp iwe m'ho peus goulennoù d'ober diwar-benn tra pe dra. Mad e vefe kaoud titouroù diwar-benn buhez ar strolladoù lec'hel (evel ar pennad diwar-benn hini Bro Naoned, er bajenn 4). Kassit ho pennadoù da Yann-Ber Kemener, 14 straed ar Skolioù - 29590 PONT AR VEUSENN ; pg. 02 98 73 15 95.


Rentañ-kont

10èME COLLOQUE DE LA FLAREP ROSTRENEN LES 26-27/10/96

L'ENFANT BILINGUE DANS SON ENVIRONNEMENT

Après une présentation du colloque par notre camarade Michel SOHIER, président de DIV YEZH - APEEB, c'est M. Thierry DELOBEL, président de la FLAREP (Fédération des LAngues Régionales dans l'Enseignement Public) qui a fait un constat de la situation actuelle en ce qui concerne les revendications de la FLAREP.

En premier lieu, il dénonce le manque de suivi dans l'information des familles sur les écoles bilingues. Le Ministère de l'Education Nationale se devait de recenser les demandes des familles, mais cela relève aujourd'hui de l'exception et dépend essentiellement des initiatives locales. Cette information et ces enquètes ne sont jamais réalisées de façon conséquente.

Une seconde demande était la création d'une structure administrative nationale et régionale pour coordonner cet enseignement. Il y a eu un petit mieux (au niveau des symboles du moins), car nous avons depuis un an et quatre mois un inspecteur général chargé des langues régionales, même si l'on peut regretter que cet inspecteur, M. Jean SALLES-LOUSTEAU, n'ait pas des moyens à la hauteur de sa fonction : il doit en effet partager son bureau parisien avec quelques autres inspecteurs généraux. Au niveau des rectorats, il y a aussi des chargés de mission qui sont certes à l'écoute - une écoute privilégiée - mais n'ont pas de grands moyens.

Le troisième point était la formation initiale et continue des enseignants et la reconnaissance de la compétence en langue régionale, ainsi que l'élaboration de matériels pédagogiques. A part quelques initiatives et quelques entrées timides au sein des IUFM, il n'a pas été recensé d'initiative convaincante.

Le quatrième point concernait le contrôle et l'évaluation régulière de cet enseignement qui est actuellement encore laissé à des initiatives locales et enfin la valorisation des connaissances en langues régionales dans tous les examens et concours. Depuis 1994 c'est chose faite en ce qui concerne le BEPC et depuis cette année, grâce aux Bretons, nous avons eu la première génération d'élèves qui ont pu passer l'épreuve d'histoire-géographie du baccalauréat dans leur langue régionale. En ce qui concerne les concours cependant, rien n'a changé.

Après ce bilan M. DELOBEL montre que les observateurs et les acteurs que sont les parents d'élèves peuvent apporter d'autres éléments à ce dossier. En ce qui concerne la réflexion, M. DELOBEL emploie une image forte : "Depuis des décennies nous avons été littéralement 'tchernobylisés' par les retombées du français qui est la seule langue unique, officielle de la République et ces retombées sont à l'origine de la disparition et de la transmission passive de nos langues.

En 1987 déjà, Alain LAMASSOURE, actuel ministre du budget et porte-parole du gouvernement, qui était présent au premier colloque FLAREP à Bayonne, disait que c'était maintenant le français qui était menacé par l'anglais et dans le rapport de force que la langue française avait elle-même souhaité, elle était prise à son propre piège.

Parmi d'autres élus, M. Jacques CHIRAC, il y a quelque temps en terre bretonne, se prononçait pour une réévaluation des conditions de la signature par la France de la charte européenne sur les langues minoritaires. Certains lui font écho comme François BAYROU, le ministre de l'Education Nationale, qui tint le discours suivant le 19 Octobre 1996 lors des journées du patrimoine à Irrisary : "La revendication de diversité et de reconnaissance culturelle ne se divise pas. L'exception culturelle ne se divise pas. Ce que les Français demandent pour le français, il faut que les Français le reconnaissent pour le basque, pour l'occitan, pour le catalan, le breton, etc. [...] C'est le même combat." Cette déclaration a certes été effectuée dans un contexte éminemment politique... Pour M. DELOBEL , les parents d'élèves seraient bien inspirés d'analyser ces déclarations faites par MM. Lamassoure, Chirac et Bayrou. On sait bien que chez ces élus ce n'est pas la peine de réveiller l'homme politique qui sommeille en eux, parce qu'il ne dort jamais !...

La contractualisation des Ikastola de SEASKA, des écoles bretonnes de DIWAN, des écoles en langue occitane ou catalane était avant tout un geste politique. Si tel n'avait pas été le cas, on aurait pu imaginer que le ministre de l'Education Nationale propose la reconnaissance et le développement dans le cadre du service public du modèle immersif, qui avait été largement mis en avant par ces écoles associatives. Cela aurait été un acte courageux de clairvoyance politique.

M. DELOBEL pense en particulier au service public, qui a su innover en créant dès 1983 les sections bilingues, et tenir tête à l'administration qui refusait de reconnaître une langue d'enseignement comme langue d'examen. Ce service public demande actuellement une vaste politique d'aménagement linguistique et le développement d'une action de fond inscrite dans la durée, accompagnée d'actions de promotion pour faire progresser la demande, et des mesures d'urgence dans le cadre d'un processus de reconquête du terrain perdu par les langues concernées.

Quels sont les éléments d'action ? La FLAREP entend y participer autour d'un thème fédérateur, celui qui consiste à rendre nos langues et nos cultures populaires. Elles émanent du peuple, et doivent y retourner. Rendons-les populaires en généralisant l'offre d'enseignement de nos langues ! Rendons-les populaires en développant la signalétique bilingue et la toponymie ! Rendons-les populaires aussi en soutenant la création ou la recomposition de médias en langue régionale ! Rendons-les populaires enfin en développant le bilinguisme dans le service public pour inciter à la pratique de ces langues dans les activités sociales et publiques ! Rendons-les populaires enfin et surtout pour créer cet environnement bilingue dont l'enfant a besoin.

Cet exposé du point de vue et des revendications de la FLAREP, rapporté par Y.B. KEMENER, fut suivi d'une conférence de M. Jean DUVERGER, qui sera exposée dans le prochain numéro.


Précisions toponymiques

La vulgarisation, en ce qui concerne les noms de lieux, consiste souvent à répéter ce qu'ont dit les devanciers. Lorsqu'ils se sont trompés, les erreurs risquent d'avoir la vie longue.

Nous avons eu l'occasion précédemment, dans Ar Falz, d'élucider le cas de l'élément ben, bon, ban ("embouchure"), où certains voyaient penn et bann. Nous voudrions cette fois éclairer la signification de quatre termes très courants : graz, krann, lann et lein.

graz :

Dans "Les noms de lieux bretons", B. Tanguy a bien repéré le mot graz, féminin, et il a aussi remarqué qu'il correspond au grée de la zone romane ; cependant il lui donne une signification erronée. Graz correspond au gallois gradd ("degré"), ce qui veut dire qu'il remonte au latin grada. En bas-latin on trouve pour ce mot la signification "terrain en pente". C'est là le seul sens de graz, qui n'indique rien sur la nature du terrain. Grada a donné en français grée, en gallo graey, pour lesquels la traduction "colline rocheuse" est imaginaire et repose sur une fausse étymologie qui leur suppose une parenté avec grève, gravier, etc. Cette erreur des romanistes a été reprise par quelques bretonnants qui écrivent grav au lieu de graz. Or il est exact que dans certains dialectes graz et grav peuvent tous deux être prononcés gra, mais les deux mots n'en sont pas moins différents. Graz ("montée", "côte") a des dérivés, grazenn, grazell, etc., et grav ("éboulis", "escarpement", du gallois graf) a donné gravell, gravenn, etc...

Le jeu des mutations, sur ces mots féminins, fait que graz, précédé de l'article, est prononcé 'ghraz et souvent écrit Hra. Lorsque le nom est écrit "francisco modo" il devient facilement Le Cra, Le Cras, aussi bien que Le Ratz, etc. Néanmoins il ne faut pas le confondre avec kras ("grillé") et ses dérivés Crazel, Crazen, Crazennec etc., qui peuvent équivaloir à "écobue".

krann :

E. Ernault traduit krann par "endroit où il y a des restes de fougères, à Ouessant" et kranneg par "endroit où il y a des restes (de racines d'ajoncs, etc.)". Il s'agit là de constats qui ne conviennent pas partout : voir par exemple la forêt de Cranou (Krannoù) à Hanvec. F. Favereau donne "essart" pour la traduction, c'est à dire "terre défrichée et mise en culture". En effet un essart peut être un krann, mais tous les krannoù ne sont pas des essarts.

En fait le mot krann est un "degré a" du radical du mot krenn, v. krennañ ("tailler"), extension en -n- indo-européenne de kdeg.r, "couper", d'où l'irlandais corran, "faucille". Krann est en breton un terme de la technique forestière correspondant à ce que l'on appelle par exemple "taille" en français et "tronchàe" en gallo (écrit souvent tronchaie, tronchet). C'est un lieu où l'on a coupé les arbres.

Krannog, kranneg est le collectif, synonyme du pluriel krannoù, "les tailles". Pencran est Penc'hrann, "le bout de la taille", avec la mutation spirante comme dans Penc'hoed (Penhoët). A Guignan (35) on a Paincran.

Absent en gallois, krann est attesté en Cornwall où l'on a Crannow, Crannock et des composés comme Crankum (Krannkom, "la combe à la taille") etc. Crannog se retrouve aussi en Cumbria.

En Bretagne il est intéressant de trouver, en Plouguenast, La Lande du Cran juste à côté de La Tronchaie. Coat-Crann, Crangouet indique que les arbres ont repoussé. A Ar Grannec-Lannec c'est la lande qui a remplacé les arbres.

Il est donc tout à fait fâcheux de répéter la vieille erreur qui rapproche notre krann de l'irlandais crann "arbre", car celui-ci correpond à notre prenn "bois d'oeuvre" (indo-européen kwresno).

lann :

Parmi les toponymes bretons en Lan(n) on peut hésiter entre deux inter-prétations : il peut s'agir d'un lann "lande" (transcrit landa en latin) ou d'un lann religieux (en latin : lanna). Dans le second cas on ne cesse de le voir traduire par "monastère", ce qui est abusif. Il peut y avoir eu un monastère dans un lieu dénommé en lann-, mais ce n'est pas le sens du terme. La traduction "lieu consacré" correspond au fait, mais ce n'est pas non plus le sens précis. Quant à "enclos avec cimetière", c'est encore un constat, mais "cimetière" n'est pas le contenu de base du mot lann. Son sens premier est "enclos", comme on le constate en gallois, où llan est traduit par l'anglais "yard" et a donné les composés corlan "enclos à brebis", coafflan "mor-tuary enclosure", gwinlan "vignoble", perlan "verger" (en Armorique, on a aussi en toponymie corlann, guillann, parlann). On voit que le sens "enclos sacré" qui traduit bien notre lann est une spécialisation du sens original.

Dans la pratique, en Bretagne, ce serait donc une erreur de rechercher des moines derrière chaque lann. Par contre on est justifié à y chercher une clôture, et le plus souvent une surface surélevée par rapport aux alentours. Comme terre sacrée on y trouvait soit une église baptismale, auquel cas lann est ce que l'on appelle aujourd'hui "enclos paroissial", soit une chapelle, et le lann est alors, en français de Bretagne, un "placitre".

lein :

Lein se rencontre fréquemment dans les noms de lieux bretons et les commentateurs, invariablement, le traduisent par "sommet", en expliquant qu'il s'agit d'une forme mutée de blein, conformée par le syntagme lein ar mene "le sommet de la montagne", et autres. Notons en passant que l'emploi de lein pour "sommet" correspond davantage à celui du gallois nen qu'à celui de blaen.

Mais en fait, en toponymie, à côté des lein "sommet" (ex : Lein-ar-Ros), nous avons aussi Lein-Haleg, Lein-Drein, Lein-Dres, Lein-Bew (bezw), Lein-Derw, Lein-Kelwez, Lein-Kosper. Il s'agit dans ce cas du correspondant breton du gallois llwyn, en vieux breton également loin. De même que "huit" se dit wyth en gallois, eizh en breton, "agneaux" se dit wyn en gallois et ein en breton (pl. de oan), nous avons aussi trwin et trein (comme l'a montré F. Kervella), nous avons llwyn en gallois et lein en breton.

Les noms ci-dessus se traduisent "bosquet" ou "buisson" de buis, saules, aubépines, ronces, bouleaux, chênes, noisetiers, poiriers sauvages.

Alan J. Raude


Buhez Ar Falz er seksionoù : Naoned, gant Armand TOSSER

Dizoleiñ ar vro war droad en ur ober gant ar brezhoneg, setu ur mennoz deut ganeomp eus stajoù-hañv ar Falz.

Ha daoust ha n'eus ket peadra, amañ e Bro Naoned, evit lakaat Yann Baleer hag e gomper Yann Brezhoneger da ober ur pennad hent asambles ?

Meur a zoare maesioù a zo er vro : ar stèr Liger, ar gwiniennoù, ar Vrier... ha kaloneg eo tud strollad lec'hel ar Falz ; neuze, divizet ganeomp aozañ troioù-bale digor d'an holl.

Ar wech diwezhañ, e dibenn miz Gwengolo, e oamp daouzek o pignat war Erv Vreizh e-kostez Saint-Etienne-de-Montluc (Sant Stefan Brengolo) henchet gant hor mignon J. Hermouet. Brezhonegerien a-vihanig ha studierien war ar yezh o deus graet 6 km war hent-bale GR3 ha gwenojennoù disheoliet, war droad ha gant boteier... ha ne oant ket dre-dan !

Kredit ac'hanomp, e Liger-Atlantel, ar gwez o-unan a gompren brezhoneg...


Koun

E penn-kentañ ar bloaz eo aet hor c'hamalad Mikael KADIOU d'an Anaon. Esel eus an Emsav e oa abaoe un ugent vloaz bennag ha kemeret en doa perzh alies awalc'h er C'husul Merañ. Gwraet en doa dreist-holl war-dro an dossieroù ewid ma c'hellfe AR FALZ implijoud objektourien e penn-kentañ ar bloawezhioù 80.

Un den sioul hag hegarad e oa, ataw prest da rentañ servij. Krediñ a rae en amzer da zont ar brezhoneg. Setu perag en doa kenlabouret evit sevel skol Diwan Bro-Daoulas.

Kar-e-vro e oa e-keñver ar yezh hag an endro dreist-holl. Ober a rae war-dro e damm jardin hag e wenan e sioulder maesioù An Ospital, e-lec'h m'en doa kemeret perzh er c'husul-kêr.

Dalc'homp soñj eus ar paotr kreñv, c'hoarier fobal dispar e skipailh Terrug, e lec'h ma oa bet skolaer, hag iwe eus an den didro ha speredeg, ataw prest da farsal.

Mad e vefe deomp enoriñ koun Mikael hag ar Falzerien all aet da Anaon pe ar re a oa mignoned d'hon Emsav evel an Aotrounez Tricoire, Iwan Person, Yves Cadiou...

Arabad deomp memestra kaout soñjoù du, met red eo enoriñ ar re o deus labouret e-barzh Ar Falz ewid kass war-raog hon yezh hag hor sevenadur.

Y.B. K.


Levrioù nevez-embannet

Nantes et la Bretagne. Editions Skol Vreizh.

Quinze siècles d'histoire. Livre de 208 pages qui célèbre le 10ème anniversaire de l'association Nantes-Histoire lancée en 1986 par Alain CROIX et Robert DURAND, et qui regroupe les conférences données au cours de l'année 1995/96. Prix en souscription : 125 F (140 F sinon).

Y.B. K.

Fañch PERU, 60 pennad e brezhoneg bev. Embannadurioù Skol Vreizh.

An dastumadeg-mañ (divizoù, sketchoù, istorioù berr) a zo bet skrivet evit bezañ studiet e-pad kentelioù ar skolioù deiz pe ar skolioù noz. 40 pajenn, 40 lur.

Y.B. K.

J. M. BARBE. Nouveau dictionnaire des prénoms. Editions Ouest-France 1995.

Si vous avez le malheur d'acheter ce dico, voici des échantillons de ce que vous y trouverez :

Dinan n'est pas, comme le croient tous les celtisants qui se respectent, une "petite citadelle", mais bien un chef d'une troupe de barbares qui se convertit au christianisme et fonde un monastère qui porte son nom.

Ultan. Le nom de cet évêque irlandais viendrait du germanique othal "patrie" (double sottise).

Itta viendrait du flamand witt "blanc". (...et la Tour Eiffel est le pricipal monument de Saint-Pol de Léon).

Dinah, prénom hébreu, vient du grec dunamis. (Et dire que les rabbins s'imaginent qu'en hébreu cela veuille dire "vengée" !)

Qu'un tel monceau d'inepties puisse trouver un éditeur dépasse l'entendement.

Alan J. Raude


Kendiviz Sant Jermen war an deskadurezh etrevroadel, gant Per LAVANANT

Eizhtez araok ar c'hendiviz savet e Rostren gant an APEEB hag ar FLAREP e oa bet dalc'het e Sant Jermen, e koztez Paris, ur c'hendiviz diwar-benn an deskadurezh etrevroadel.

Bep eil bloaz abaoe 1990 e vez savet ur c'hendiviz gant tud Lise Etrevroadel Sant Jermen ha evit ar wech kentañ eo bet displeget sklaer al liammoù etre an deskadurezh etrevroadel hag an deskadurezh divyezhek gant div brezegenn, unan diwar-benn klasoù divyezhek an Deskadurezh Stad e bro Alzas hag unan all diwar-benn ar c'helenn dre an euskareg e Euskadi ha dre ar c'hatalaneg e Katalonia.

Gant ar rannyezhoù kenkoulz ha gant ar yezhoù etrevroadel e vez ret kregiñ abred (araok 7 vloaz) : se a zo laret hag adlaret gant an Ao. G. Dalgalian a oa bet pedet gant Diwan e Landerne er bloavezh 1985 ha gant J. Duverger a oa e Rostren nevez-zo.

Stourm a ra difennerien an deskadurezh etrevroadel abaoe 30 vloaz evit bezañ degemeret ha kreskiñ e Deskadurezh Stad Bro C'hall met n'eus nemet 10 vloaz int deuet a-benn da gaout ul lodenn ispisial gant lennegezh, istor hag geografiezh en un arnodenn evel ar vachelouriezh. E-skeud-se e vefe bet diaez da Vinisterezh an Deskadurezh nac'hañ e-pad bloavezhioù digeriñ d'ar brezhoneg arnodennoù evel ar breved pe ar vachelouriezh.

Echuet eo bet kendiviz Sant Jermen gant ur brezegenn distaget gant Claude Hagège hag en deus roet da c'houzout ar pemp poent a gont evit un deskadurezh liesyezhek :


Koef bigouden forever !

Uuuucheh ! 'Bep seurt traoù 've gwelet war an tamm douar 'valaouar-mañ. Dija oe bet implijet koef ar Vigoudenned 'vit ober bruderezh da "Celtomania" en Naoned, en un doare kaji divergond, pozet war kern penn ur malamok moal.

Ha n'eo ket tout, fiteye : brud ar gwiskamant aerodenamek-se en deus redet tramor betek an Amerik. Digourdi pe nitra !

Hervez al lizher 'n deus resevet Mikael Roue, paotr Treffiagat, ez eus ur gevredigezh kelennerien galleg e Chicago, Illinois, hag en deus gwraet war ur gartenn ar renabl deus ar vroioù hag a breg galleg, ha laket ur boulommig gwisket gant dilhad ar vro war peb bro galleg tamm pe damm.

Ha fi joñj deoc'h ez eo ur paotr gant un tok euskarreg, ur voutailhad gwin ruz en un dorn hag ur vagetenn vara ba'n hini all a zo bet laket d'ober paotr Bro C'hall, 'giz kustum ? N'eo ket ! Ur vigoudenn gant he c'hoef ! Kerzh da gompren !

Sur 'walc'h 'vo pennoù chichant 'ba' Ministerezh ar Frankofoni pa welfont an traoù-se...

Veig

1