Les diverses branches de l'islam



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Dernière mise à jour: 15 février 07


NOTE
Pourquoi faire une page spéciale sur ce sujet, dans le cadre du traitement de la problématique du port du voile? C'est que l'islam comporte de multiples branches, allant des plus rigoristes et rigides aux plus libérales, dans leur interprétation et application du Coran. Il est donc important de savoir qui promeut, voire impose, le port du voile et ce, qu'il s'agisse du foulard (hidjab), du tchador ou de la burka.
Rappelons que c'est le
Congrès islamique canadien, d'obédience chiite, qui a organisé la visite d'une délégation de femmes musulmanes à Hérouxville, le 11 février 07. Deux des trois livres qu'elles y ont distribués en cadeaux ont été écrits par des auteurs iraniens chiites, qui ont été des proches de l'ayatollah Komeiny et ont joué un rôle important dans son parti, celui de la République islamique iranienne. Cette délégation de femmes était escortée par trois jeunes de l'Association des jeunes Libanais de Montréal (AJLM), elle aussi d'obédience chiite.


l'islam, sur wikipedia


Les deux branches principales de l'islam sont le sunnisme et le chiisme. C'est le sunnisme qui est le plus répandu, comme le montre cette carte qui se trouve sur la page "islam" de Wikipedia:


L'islam dans le monde.
Carte des pays dont la communauté musulmane représente plus de 10 % de la population.
En vert, les pays à majorité sunnite; en rouge, ceux à majorité chiite




Histoire de l'islam  - (incomplet)
(source/extraits de: wikipedia, à propos du motazilisme)

Les disputes concernant la succession du prophète Mahomet ont entraîné l'apparition du kharidjisme en 657 et du chiisme après 660. Un troisième parti, majoritaire, les musulmans restants partisans du califat, a donc dû se définir. Entre ces 3 partis, les divergences sont au début surtout politiques, même si des sensibilités religieuses légèrement différentes existent dès l'origine. La structuration théologique de chacun de ces 3 groupes, chacun affirmant progressivement ses spécificités religieuses, a bien pris 2 siècles. Au sein du groupe majoritaire, ni chiite, ni kharidjite, des débats et des scissions ont eu lieu, tout comme dans les 2 autres groupes. C'est dans ce cadre de formation de la théologie musulmane majoritaire (les partisans du califat) qu'il faut comprendre les affrontements entre le sunnisme naissant, encore mal structuré, et le motazilisme.
Différentes questions font alors l'objet de débats parmi les théologiens musulmans, par exemple si le Coran est créé ou incréé, si le mal peut être créé par Dieu, la relation entre la prédestination et le libre arbitre, si les attributs de Dieu dans le Coran doivent être interprétés allégoriquement ou littéralement et si ceux qui sont dans le péché auront une punition éternelle en enfer.  La même période voit également se développer différentes hétérodoxies au sein de l'islam, qui subit également un certain nombre d'attaques athéistes, comme celles de l'apostat Ibn al-Rawindi. La pensée motazilite fut développée dans ce contexte et avait pour but de résoudre ces problèmes.
Le mu'tazilisme ou motazilisme est apparu à la fin du califat Omeyyade (renversé par les Abassides en 750). Son 1er centre connu est à Bassorah ou Wasil Ibn 'Atta' quitta les leçons de a-Hasan al-Basri à la suite d'une dispute théologique. Ainsi, lui et ses partisans furent nommés motazilites, «ceux qui ont quitté» ou «ceux qui se sont abstenus». Selon une autre interprétation, "certains théologiens de la ville de Bassora refusèrent de prendre parti dans les luttes de pouvoir qui, après l'assassinat d'Othman, ensanglantèrent et divisèrent la communauté musulmane, d'ou le nom de ce mouvement signifiant "ceux qui s'abstiennent". Par la suite, les partisans du motazilisme se nommèrent eux-mêmes Ahl al-'Adl wa al-Tawhid (Peuple de la justice et du monothéisme) d'après la théologie qu'ils adoptèrent.
En 827, le motazilisme devient la croyance officielle à la cour du califat abbasside, après avoir été officiellement embrassé par le calife al-Ma'mun. Il restera la doctrine officielle sous ses 2 successeurs. Une persécution (la Mihna) sera même organisée entre 833 et 848 contre les érudits qui n'adhérent pas au motazilisme. La Mihna force les non-adhérents à renoncer ouvertement à la doctrine affirmant que le Coran est éternel et à accepter que celui-ci ait été créé. Le zèle des motazilistes est montré par le refus de faire libérer les prisonniers musulmans aux mains des Byzantins, s'ils affirmaient la non-création du Coran. Une nette résistance de l'opinion à ces persécutions est rapportée par les chroniqueurs. De fait, la Mihna est sans doute en partie la cause de l'échec final du motazilisme.
Le calife al-Mutawakkil abandonna le motazilisme et revint à la doctrine traditionnelle, qui était en train de donner naisance au sunnisme. Le motazilisme retrouvera un certain lustre sous le protectorat des émirs chiites Buyides, aux Xe et XIe siècles, où il est de nouveau enseigné. Le motazilisme sera de nouveau écarté à l'arrivé des Turc seldjoukides. "A partir du milieu du XIe siècle, la théologie sunnite, plus conforme à la lettre de la révélation, l'avait définitivement emporté". Le motazilisme disparaît définitivement entre le XIe et le XIIIe siècle.
Le motazilisme a été interdit, ses livres brûlés, et on ne connaissait plus sa doctrine que par les textes des théologiens qui l'avaient attaqué. On a retrouvé au XIXe siècle les volumineux ouvrages d'al-Jabbâr, qui ont permis de mieux comprendre l'importance de ce courant de pensée dans la formation de la théologie musulmane actuelle, qu'elle soit sunnite ou chiite.


Le kharidjisme
(Voir l'article de wikipedia)

Apparu en 657.

2) Le chiisme
Le chiisme, sur wikipedia

Apparu après 660, donc postérieur au kharidjisme. Dans l'article wikipédia sur l'islam, on indique que "le chiisme orthodoxe de la secte 'usuli (clergé des ayatollahs) reconnaît un clergé à plusieurs niveaux hiérarchiques, les mollahs, tandis que le sunnisme rejette cette idée d'un clergé central jouant le rôle d'intermédiaire obligé. Par bien des aspects, l'islam, pour sa partie sunnite, est une religion décentralisée et dont tous les pratiquants sont des laïcs."


Le chiisme, selon l'AJLM (cliquer sur "Pourquoi Chi'ites?") - Voici quelques extraits de leur présentation.

Et cramponnez vous à la Corde d'Allàh, et ne vous divisez pas entre vous. (Coran 3:103)
Pourquoi Chi'ites?
Le terme "Chi'ites" est un adjectif utilisé par les Musulmans qui suivent les Imams de la famille du Prophète (Ahl al-Bayt).  Ils ne l'utilisent pas pour des raisons sectaires ou pour créer des divisions entre les Musulmans.  Ils l'utilisent parce que le Coran l'utilise, le Prophète Muhammad (s) l'utilisa, et les Musulmans des premiers Temps l'utilisèrent - avant même que les termes Sunnites ou Salafites aient existé.
Les "Chi'ites" dans le Coran
Le terme "Chi'ites" signifie "partisans; disciples". Allàh a mentionné dans le Coran qu'une partie de Ses serviteurs vertueux étaient les "Chi'ites" de Ses autres serviteurs pieux.
Paix sur Noé dans les mondes... Oui, et de ses chi'ites était Abraham, certes (Coran 37:79-83)
Or, entrant dans une ville à une heure d'inattention de ses habitants, il (Moise) y trouva deux hommes qui se battaient, celui-ci de ses chi'ites, celui-là de ses adversaires. Puis l'homme de ses chi'ites l'appela au secours contre l'homme de ses adversaires (Coran 28:15)
Donc officiellement "chi'ite" est un terme utilisé par Allàh dans son Coran pour Ses Prophètes les plus estimés commes pour ceux qui les suivent.
Hadiths sur les Chi'ites
Dans l'histoire de l'islam, on appella "Chi'ites" les partisans de l'Imam Ali (a). Cette appellation ne fut pas créée plus tard!  Le premier individu qui utilisa ce terme fut le Messager d'Allàh lui-même.
Mais comment le Prophète (s) pourrait-il utiliser un terme appelant à la division?

Le Prophète Abraham était-il sectaire? Et le Prophète Noé et le Prophète Moise?  Si Chi'ite était un terme sectaire ou appelant à la division,  Allàh ne l'aurait pas utilisé pour ses Prophètes les plus hauts placés ni le Prophète Muhammad (s)  prié sur eux. Il doit être souligné que le Prophète n'a jamais souhaité diviser les Musulmans en différents groupes. Il ordonna à tout son peuple de suivre Imam Ali (a) comme son représentant durant sa vie, et comme son Successeur et Caliphe après lui.  Malheureusement, ceux qui ont tenu compte du voeu du Prophète étaient peu nombreux, ils furent connus sous le nom de: "Chi'ites de Ali". Ils furent soumis à toutes sortes de discriminations et de persécutions depuis le jour où la Miséricorde de l'Humanité, le Prophète Muhammad (s) disparut. Si tous les Musulmans avaient obéi à ce que le Prophète avait souhaité, alors il n'aurait existé aucun groupe ou école dans l'islam.  Dans un Hadith, le Prophète (s) a dit: "Peu de temps après moi, la discorde et la haine s'installera entre vous; quand une telle situation se produira, appuyez-vous sur Ali (a) car il peut séparer la Vérité du mensonge."


Le zaydisme (ou zaïdisme)
(Sur Wikipedia)

Le zaïdisme est une branche du chiisme dont les adeptes reconnaissent Zaïd comme cinquième et dernier imam. Les zaïdites ne sont plus présents de nos jours que dans le nord du Yémen, où ils sont majoritaires, bien qu'à l'échelle nationale, ce soient les sunnites qui prédominent.
Le Chi'isme est basé à l’origine sur l’idée que le chef des musulmans doit être un descendant du prophète, et plus spécifiquement de Ali, le quatrième calife, et de sa femme Fatima, la fille de Mohammed (Mahomet). Les querelles successorales et théologiques ont amenées la création de nombreuses écoles chi’ites comme l'Immamisme qui compte le plus grand nombre d'adeptes. Mais il en existe d’autres, commes les zaïdites.Le Zaïdisme est non seulement une appartenance religieuse, mais il a aussi fonctionné dans les faits comme un lien communautaire pour les montagnards Yéménites, qui sont toujours restés réticents à subir la loi
des hommes des plaines.À l'origine, les zaïdites ont contesté le choix du cinquième Imam face aux ismaéliens qui lui ont préféré son frère Muhammad al-Baqir.

En matière de théologie, ils ont une doctrine proche de celle des Mustaliens. En matière de Droit, les Zaïdites ont une fiqh proche de Madhhab  Hannafite (sunnisme) avec quelques éléments de la doctrine jafarite (chiite). Cependant ils rejettent la notion d'Iman caché. Les zaïdites considèrent que n’importe qui peut devenir imam du moment qu'il descend de Ali et Fatima et qu’il en a la capacité. Il peut donc, au nom de cette capacité, être remis en cause si elle lui fait défaut.
De fait, les zaïdites sont une tendance chi’ite assez éloignée des autres branches. Ils sont en fait très proches des sunnites, dont les principaux éléments doctrinaux qui les séparent sont le culte des saints.Certains ont même présenté le zaïdisme comme une quasi-cinquième école du sunnisme (avec le malékisme, le hanbalisme, le shafi'isme et le hanafisme).


Le mutazilisme ou motazilisme
(Source/extraits de: wikipédia)

Le motazilisme, ou mutazilisme, est une école de pensée théologique musulmane apparue au VIIIe siècle. La théologie motazilite se développe sur la logique et le rationalisme, et cherche à combiner les doctrines islamiques avec celles-ci, en montrant ainsi leur compatibilité. Issue du sunnisme mais abandonnée au XIIIe siècle par ceux-ci, elle n'est, aujourd'hui et uniquement sur certains points, utilisée que par des chiites. (Voir compléments dans la section Histoire de l'islam, ci-haut.)


1) Le sunnisme

Le sunnisme, sur wikipedia


Le sunnisme se divise lui-même en différentes écoles juridiques. Il y en a aujourd'hui quatre, mais il y en a eu d'autres dans le passé. Ces écoles s'acceptent les unes les autres, organisant ainsi un relatif pluralisme en matière de normes juridiques mais ont une foi commune. Ce sont, dans l'ordre de leur apparition :

(Réf: wikipedia, Islam)


Le chaféisme ou shafi'isme
(Source/extraits de: wikipedia)

Le Chaféisme, parfois orthographié shafiisme ou chafiisme, est l'une des quatre écoles (madhhab) de jurisprudence (fiqh) de l'islam sunnite. Il est pratiqué en Indonésie, Thaïlande, aux Comores, aux Philippines et en Inde et est religion d'État au Brunei Darussalam et en Malaisie. Environ 15% des musulmans appliquent ses préceptes.Le chaféisme est nommé d'après son «fondateur», l'imâm ach-Châfi`î , qui en a défini la doctrine.
Le shafi'isme: Ash-Shafi'i (767-820), élevé à La Mecque, il se rendit ensuite auprès de Malik à Médine et mourut en Égypte. Adoptant l'opinion des traditionalistes, il limita la sunna aux seules traditions attribuées formellement au Prophète. Il n'accepte le Qiyas que lorsque aucune indication n'a été fournie par les trois premières sources (Coran, Sunna, Idjma) et il rejette catégoriquement l'opinion personnelle (Ra'y). Ce fut l'école officielle du califat abbasside.


Le hanbalisme

(Source: wikipedia)

Le Hanbalisme est l'une des quatre maddhabs (écoles de pensée religieuse formant le droit musulman) de l'islam sunnite.  Prônant l'origine divine du droit en réaction au  mutazilisme inspiré par la philosophie grecque du VIIIe siècle, le Hanbalisme doit son nom à l'imam Ahmed ben Hanbal (780-855) qui en fut le théoricien. Ahmed ben Hanbal était élève de l'imam ach-Châfi'î,  juriste fondateur du madhab Shafiite. Le Hanbalisme est considéré comme l'école la plus conservatrice de l'islam sunnite. Bien que largement minoritaire dans la population musulmane mondiale (environ 5%), le Hanbalisme est prédominant dans la péninsule arabique, notamment en Arabie Saoudite où la jurisprudence actuellement utilisée est de tradition Hanbalite Wahhabite, l'une des branches de ce madhab.

Le wahhabisme ((Branche sunnite de l'islam)
(source/extraits de: histoire de mémoire.org)

Le wahhabisme est une forme rigoriste de l’Islam sunnite fondée par Mohamed ibn Abd al-Wahhab (1703-1792); elle est dérivée du hanbalisme. Il s’agit de la principale forme de fondamentalisme musulman dans le monde contemporain. Cette doctrine n’eut aucun succès avant son alliance avec Ibn Séoud - patriarche des Séoud, alors seigneurs de Nedjed avant de devenir la famille régnante ayant par la suite donné son nom au pays.
Le texte fondateur de cette forme de l’Islam est le Kitab at-tawhid (en arabe, le livre du monothéisme). Bien que ses membres se nomment eux-mêmes muwahhidun (monothéistes - unitariens), ils sont souvent appelés les wahhabites.
Le wahhabisme, spécialement dans sa version salafiste, affirme purifier l’Islam de ce que ses membres considèrent comme des innovations, appelées bida’, des déviances, des hérésies ou des idolâtries. D’après ses vues, en suivant sa théologie et sa pratique, un musulman doit retourner à la forme originelle de la foi islamique qu’Allah avait révélée et destinée à être suivie par l’humanité entière. Il se considère donc comme une orthodoxie et par là même destiné à éradiquer toute autre forme d’Islam.
Cependant, la plupart des historiens, qu’ils soient musulmans ou non, pensent que le wahhabisme est en fait une forme nouvelle et hérétique de l’Islam, comportant de nombreuses modifications tant dans la théologie que dans la pratique religieuse. Le reproche principal reporté est la place préviligiée de la convention traditionnelle (el ’ourf) et salafiste (ancestrale de salaf, ancêstre) dans la législation (techr_i’).
Le wahhabisme interdit l’usage des pierres tombales et la visite des défunts au cimetière qu’il considère comme idolâtre, ainsi que l’érection de minaret (voir mosquée), car ils étaient inconnus du temps de Mahomet. Fumer est aussi interdit car il s’agit d’une offense religieuse. Dans sa version salafiste, il interdit aussi d’écouter ou de faire de la musique et la conduite est interdite aussi aux femmes.
Le wahhabisme est la forme officielle de l’Islam en Arabie saoudite où il est considéré comme un crime de se convertir à toute autre forme d’Islam, et bien sûr à toute autre religion.
Pour eux, les Chiites ne sont pas de vrais musulmans (cette opinion est partagée par d’autres sunnites) et ils sont particulièrement hostiles au Soufisme ainsi qu’à toute autre forme de religion.
Le wahhabisme réfute toute source de législation autre que le Coran, comme le rappelle cette formule du FIS (Algérie) en 1992 : Le Coran est notre constitution. Cela explique que ni l’Arabie Saoudite ni le défunt régime taliban n’avaient de constitution.
L’essor du wahhabisme Le wahhabisme vient d’une nécessité de revenir aux textes sacrés, de limiter toute interprétation humaine dans leur lecture. Wahhab élabore une philosophie d’un islam réformateur et puritain, il dénonce les coutumes locales et les superstitions qui ont appauvri la religion. Il faut revenir à l’âge d’or et donc à une interprétation littérale du Coran. Il condamne la musique et la danse qui détournent de l’amour de Dieu. L’homme doit être contrôlé socialement pour être dans le droit chemin : celui de la soumission à Dieu. Il saccage des tombeaux, des objets de dévotion particuliers, il brise des idoles car Dieu est unique, il veille à la régularité des prières. Le radicalisme de la doctrine et de l’action inquiètent les populations locales. Wahhab quitte alors le Sud de l’Arabie, et trouve refuge dans un village de Mohammed al Saoud, favorable à ses idées. Ils concluent un pacte instituant un État islamique selon le rite wahhabique, qui consiste en un prosélytisme religieux et en l’expansion territoriale par la conquête et des conversions forcées. En 1803 le premier État saoudien est fondé.
Inde L’Inde traversa, au cours du XIXe siècle, un épisode wahhabite. En effet, le wahabitisme a connut un grand succès dans la région de Sitana au nord de Peshawâr. Elle s’opposa aux Anglais en particulier et à la culture européenne en général. De son fief, elle se répandit dans tout le nord de l’Inde et prospéra à Patna dans le Bihâr où ses membres se révoltèrent. Les troupes britanniques leur firent la chasse et les wahhabites se réfugièrent dans la forteresse de Malka où ils furent finalement écrasés.
Arabie Saoudite L’Arabie Saoudite est, depuis l’effondrement du régime taliban en 2001, le seul régime wahhabite au monde. Ceci s’explique par le pacte conclu au XVIIIe siècle entre les Séoud, seigneurs de Nedjed (famille régnante, qui a ensuite donné son nom au pays) et Ibn Wahhab, fondateur du wahhabisme. Toute forme d’Islam autre que le wahhabisme y est officiellement interdite, ainsi que la pratique d’une religion autre que l’Islam.
Égypte Les Frères Musulmans, une organisation égyptienne, reçurent ainsi, dans les années 1950, une aide financière provenant des Saoud et destinée à faire le contrepoids au nationalisme arabe laïc du leader égyptien Abdul Nasser. Naturellement, les Frères Musulmans se tournèrent vers le wahhabisme. La plupart des organisations militantes islamiques sont d’obédience wahhabite - comme par exemple le Hamas, groupe Palestinien qui trouve son origine chez les Frères Musulmans. On notera cependant que le groupe Hezbollah est une organisation chiite.
Un grand nombre de mosquées autour du monde ont été financées par des fonds saoudiens ou provenant d’autres nations pétrolières du Moyen-Orient. De la même façon, de nombreux imams ont été formés en Arabie Saoudite
Afghanistan Le régime taliban, qui a pris le pouvoir dans le pays à la fin des années 90 et soutenu l’organisation d’Al-Qaida était un régime pensé dans la plus stricte orthodoxie wahhabite.
Europe L’essor du wahhabisme a aussi atteint les Balkans et le Caucase, où les groupes wahhabites tentent de récupérer des groupes de musulmans qui étaient sous la menace ou la domination de groupes non musulmans. L’exemple le plus manifeste de l’influence wahhabite peut s’observer en Tchétchénie où les exactions russes l’ont considérablement servi.
De nombreuses tentatives ont été montées pour répandre le wahhabisme parmi les musulmans de Bosnie-Herzégovine, de Serbie-et-Monténégro et en République de Macédoine, par le biais du financement de la reconstruction des mosquées, des organisations non gouvernementales et de la construction d’hôpitaux. Malgré la pression (les missionnaires insistent sur la reconnaissance) la majorité d’entre eux protestent et restent fidèles à leur foi traditionnelle plus apaisée et plus tolérante au point qu’aucun occidental ne savait que des musulmans existaient en Yougoslavie avant le début de la guerre.

Voir aussi l'article de Wikipedia

Selon le Carrefour de l'islam, ce mouvement fut fondé pour lutter contre l'empire ottoman, et c'aurait été une "machination de l'empire britannique".... Ancêtre = Mohammad Abdel Wahhab.


Les Salafites
Voir page de recherche Google


Les Taymiyites

(Très peu de choses sur Internet; 7 sites seulement, apparaissant sur Google, dont un (RAS 15) qui vous fait entendre continuellement "le cri du vampire", c'est-à-dire d'une chauve-souris, absolument insupportable. Fermez vos haut-parleurs avant d'y accéder!)
Selon RAS 15, le mot viendrait de "fils de Taymiya le Kurde.  "L'enseignement du monothéisme, selon eux, n'a rien à voir, de près ou de loin, avec l'enseignement prophétique. Il est vrai que le Monothéisme de l'islam présenté et enseigné par ces 'novateurs'  (Whahabbites, Salafites, etc),  n'a rien de commun, de près ou de loin, avec le Monothéisme de l'islam traditionnel. Ces Réformateurs venus d'un autre monde ne semblent-ils pas remettre en question un enseignement vieux de plusieurs siècles?"



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