LES TRADITIONS
DE SAINT-MARTIN.
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LES TRADITIONS DE SAINT-MARTIN. |
La Période Pré-colombienne.
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Elle occupait une place primordiale dans la vie des Amérindiens. C’était le seul moyen de se procurer les ressources alimentaires avec le manioc, la patate et peut-être le maïs, mais aussi la matière première nécessaire à la confection de leurs vêtements, les lits ou «hamacs», filets... Le manioc, aliment de base, donnait un alcool une fois fermenté de 3 à 5° («ouïcou») ingurgité en grande quantité lors de cérémonies religieuses. |
Les femmes utilisaient le coton pour en faire du fil. Les Arawaks récoltaient les fruits, baies, légumes, plantes sauvages et le bois pour différents domaines: les peintures corporelles et la protection contre les piqûres d’insectes, la fabrication du feu, la médecine et la nourriture. |
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Les Arawaks utilisaient des arcs, des lances, des pièges pour les petits mammifères et les oiseaux et se nourrissaient de crabes de terrre et de bernard-l’hermite.
Pour les poissons, ils avaient des filets en coton, des nasses et des hameçons en coquillages et en os. Un eautre méthode consistait à découper et à jeter dans un bassin calme la sève empoisonnée de certaines plantes comme le mancenilier ou le tubercule de manioc. Les poissons remontaient alors à la surface.
3. Le Travail des matières premières.
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Le bois servait à la construction de la case, du mobilier (tabourets à trois pieds, les «duos», soient les sièges des chefs, les «matoutous», des tables qui servaient ausi de plats....), les arcs et les pirogues qui pouvaient contenir une centaine de personnes, instrument indispensable à l’extension et la migration des Amérindiens. La pierre provenait de roches dures et siliceuses comme le silex, la radiolarite, la diorite, lebasalte. Les coquillages et les os, matières premières tendres servaient aussi à la fabrication d’amulettes et de bijoux. |
4. La Religion.
Les Arawaks étaient très religieux et superstitieux. Ils croyaient en l’existence de puissances supranaturelles, bonnes ou mauvaises; toutes les choses qui les entouraient étaient considérées comme constituées d’un corps et d’un esprit. Leur dieu suprême était Yocahu, le «Donneur de cassave», (il est représenté en forme d’île volcanique, symbole de la terre et source de manioc). Il y avait encore Atabeyra («la grenouille»), déesse de la fertilité, la lune et les ruisseaux et Opiyel wa’obiran, le gardien de l’esprit des morts et le fils de l’esprit de la nuit, représenté en forme de chien. |
Les Amérindiens conservaient parfois les ossements de leurs ancêtres emballés dans un linge, posés dans un panier et suspendus dans la case car ils pensaient que si ils prenaient soin de leurs parents, ceux-ci les protègeraient plus tard dans l’au-delà. Les morts sont enterrés en position foetale, accroupis ou allongés, souvent avec des objets personnels et un plat ou un bol de céramique sur la tête en guise de protection. |
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