Une nuée d’oiseaux voyageurs survolait dans le ciel, formait un admirable spectacle et suivait son commandant. Se posant sur terre, l’un d’eux appelé Couki, dit: « je suis lassé de voler chaque jour, sans poursuivre un but précis, nous restons à pivoter, pour retourner à la fin par où nous avions commencé. Le commandant: « Mais cet exercice est d’une importance vitale, faute de quoi tu échoueras à atteindre, avec nous, notre patrie au temps déterminé »

Mais Couki ne tint aucune importance des conseils de son commandant, négligea ses exercices, refusa d’accompagner ses partenaires dans leurs exercices et passa son temps à becqueter les graines. Les jours passèrent ainsi que les semaines, quand survint le printemps. C’est alors que le commandant décréta que le lendemain, si Dieu le veut bien, débutera notre voyage vers notre patrie.

Jubilés, les oiseaux se préparèrent à entreprendre ce grand voyage, puis à l’aube du jour suivant le commandant donna le signe du départ: «Allons-y s’écria-t-il ». Chaque oiseau étendit ses ailes et survola haut dans le ciel tandis que Couki essayait, sans succès de les imiter. Il survola peu de temps mais échoua à les poursuivre. Ses muscles restaient faibles, et son corps, à force de manger, prenait du poids. Couki s’écria: « Attendez-moi. Attendez-moi, mais personne ne s’en préoccupa. Ils étaient tous, pris d’un ardent désir de regagner leur patrie. Loin de ses compagnons Couki connut la solitude.

Chers amis,

C’est un autre message à quiconque se réjouit en jeûnant : Bienheureux es-tu, parce que tu as ainsi mis le pied sur le premier perron de l’échelle du ciel... et maintenant tu pourrais t’envoler pour déguster dès lors les réjouissances célestes! Puisse Jésus Christ, qui jeûna pour nous, accepter notre jeûne et nous accorder de prier et de faire miséricorde, pour accomplir notre lutte et nous réjouir de notre Christ qui nous assouvit.

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Parmi les plus belles cérémonies de notre église copte est le rite de la procession de la Croix... qui se déroule trois fois par an, pendant l’encensement de la prière du matin:

1- La fête de la Croix (17 Toute)

2- La fête de la Croix (10 Baramhat).

3- Les Rameaux.

Durant cette procession, le prêtre et les diacres tiennent en main les Croix parées des plus belles fleurs, et font le tour de l’autel trois fois, pour ensuite se tenir en face de l’autel principal en récitant l’hymne de la Croix (Fai etaf enf) ou l’hymne des Rameaux (efloguiminos).

Ensuite ils font le tour de l’église tenant en main la Croix parée. Pendant cette procession ils s’arrêtent 12 fois devant les Icônes et des différents endroits dans l’église 1- en face de l’autel principal 2- l’icône de la Vierge 3- l’icône de l’ange Gabriel (l’Annonciation) 4- l’ange Michel 5- Saint Marc 6- nos pères les apôtres 7- Saint Georges (ou tout autre martyr) 8- Saint Antoine (ou tout autre saint) 9- La porte du nord 10- l’enceinte de l’église où se déroule la prière du Lakan. 11- la porte du sud 12- Saint Jean Baptiste.

A chaque escale, se lit un psaume défini et un fragment correspondant de l’évangile... et tu seras bien étonné de l’amalgamât des lectures avec le lieu où l’on les lit ! Entre deux escales, le peuple récite les refrains spéciaux au saint que représente l’icône, puis les refrains du jour des Rameaux ou de la fête de la Croix..

Lors du jour de la fête de la Croix... la procession de la Croix s’arrête devant les icônes signalant ces saints qui ont souffert accablés sous la Croix, mais tout heureux, vivant cette certitude que la Croix est l’axe de leur force et de leur triomphe... il nous est donné à nous aussi de jouir de la Croix qui nous a ouvert les portes du ciel en nous octroyant les possibilités de la sainteté et la communauté avec les personnages du ciel.

L’éternel règne (Ps.96).

Le dimanche des Rameaux... nous rappelle le Seigneur Christ notre roi, qui a régné sur nos cœurs par la Croix... nous renouvelons l’alliance de notre obéissance et notre soumission au royaume du Christ, comme le firent nos saints pères qui sont devenus des rois au ciel et des héritiers avec le Christ.

Durant ce mois nous fêtons la fête de la Croix le 19 Mars, et le dimanche des Rameaux tombe le 12 du mois prochain. Bonne fête.

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Mat.(9:18-26), Marc(5:21-43),Luc(8:40-56).

Mort où est ton aiguillon ?

* Jaïros est pressé et le Seigneur patiente:

Cet homme avait sa fille malade et près de mourir. Il vint supplier le Seigneur et le presser à venir lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée. Voyant sa foi, Jésus s’en alla avec lui...mais en route le Seigneur fut occupé par un autre miracle, et laissa Jaïros pour quelques temps... pourquoi donc Jésus s’est-Il comporté ainsi? Pourquoi a-t-Il patienté à exaucer Jaïros qui vint avec impatience demander avec insistance, le secours du Seigneur? Peut-être le Seigneur Jésus a-t-Il voulu fortifier la foi de Jaïros qui avait la ferme croyance que le Seigneur parviendra à approcher sa fille avant de s’éteindre, mais qu’est-il de sa foi si elle venait de mourir, pourrait-Il la ressusciter? Il en est de même de nous, combien de fois nous avons demandé le Seigneur, tandis qu’Il patientait à nous répondre, est-ce une raison pour nous d’interrompre nos prières? Non. Mais le Seigneur veut fortifier notre foi en Lui... et nous faire expérimenter une nouvelle expérience avec Lui.

L’exemple de notre père Abraham, illustre si bien ce fait. Il demanda à Dieu un fils, mais le Seigneur patienta pour fortifier sa foi. Voyant sa foi, Dieu lui accorda Isaac dans sa vieillesse.

Après avoir accompli l’autre miracle, un homme de chez Jaïros arriva et lui dit : « ta fille est morte, pourquoi ennuyer encore le Maître?

Jaïros commença à sentir la situation se compliquer et le Seigneur l’abandonner, maJésus le tranquillisa enl’encourageantai: «Sois sans crainte, crois seulement» (Marc5:36).

Quelquefois, le Seigneur patiente à exaucer, et la situation devient de plus en plus critique (la fille meurt au lieu d’être guérie) mais ne cesse jamais de prier, ne perd jamais ton espérance, prête l'oreille et entend la voix du Seigneur qui t’encourage par ces mots: « Sois sans crainte, crois seulement »

Le Seigneur Jésus se rendit à la maison de Jaïros, voyant les gens pleurer, Il leur dit: «Pourquoi cette agitation et ces pleurs? l’enfant n’est pas morte, elle dort» mais ils se moquaient de Lui. Souvent les gens croient que triompher de la mort du péché est impossible, et si quelqu’un se dit avoir le pouvoir de vivre dans la sainteté dans le monde, ils s’en moquent. Plus encore ces gens qui se moquaient n’ont rien offert à la famille de cette fillette sinon pleurer et se lamenter.

Le Seigneur entra là où se trouvait l’enfant et prit avec Lui Pierre, Jacob Jean, le père et la mère de l’enfant. Pourquoi donc spécifiquement ces trois?

Nombreuses sont les opinions qui ont traité ce sujet surtout il ne nous faut pas penser que le Christ peut différencier entre les disciples... ce commandant et ce sage guide ne peut succomber à cette faute... le Seigneur ne voulait pas donc différencier entre les disciples, Ils les aiment tous d’un même amour, mais le Seigneur discerna dans le cœur de ces trois, le grand désir d’être témoin de la grande œuvre de Dieu, et Il les prit avec Lui, exauçant le désir de leur cœur.

De part son pouvoir et la puissance de sa divinité, le Seigneur appela la fillette par ces mots: «Tabitha qoum» aussitôt la fillette se leva et Jésus leur dit de lui donner à manger.

Mes amis... par ce miracle, le Christ révéla à nous, ses enfants, la puissance de sa résurrection. Il est vrai que sans le Christ nous ne pouvons rien, mais par le Christ ressuscité des morts, nous pouvons vivre une période victorieuse de la mort du péché.

Je me reconnais pécheur, le mal m’entoure de tous côtés, mais Tu m’as accordé ton Corps et ton Sang que tu as livrés sur la Croix. Tu m’as octroyé la force de ta Résurrection pour n’être nullement vaincu, par le péché, mais pour plutôt vivre victorieux tout le long de ma vie.

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Le 22 mars 1979, les cloches de l’église Saint Georges à Sporting, se lamentèrent. C’était les funérailles de notre cher père Quomos Bichoï. Une foule immense sortit en pleurs témoignant de leurs vives affections envers lui. Plus de 60.000 personnes se bousculaient dans une cérémonie unique d’amour, en vue de jeter un dernier regard sur ce père exceptionnel, se sentant orphelins dans ce monde, après avoir perdu sa tendresse et son grand cœur...Ci-dessous un regard rapide sur les incidents de ce jour impressionnant.

Approche-toi pour entendre cette conversation qu’entreprirent deux des hommes, non chrétiens, et qui maintenaient l’ordre:

- Je n’ai jamais assisté dans ma vie à des funérailles débordant de tel dévouement et de reconnaissance, je n’ai jamais vu des cœurs si blessés et des larmes si brûlantes, comme je le vois aujourd’hui.

- Crois-moi, mon compagnon quand je te dis que les chrétiens n’ont pas honoré comme il le fallait, Abouna Bichoï. Je connus de près cet homme, je te le dis que quand même tu aurais demandé, à cet homme, de te délier les ficelles de tes chaussures, il l’aurait fait, sans broncher, mais plutôt avec bienveillance et plaisir.

Je vous cite ci-dessous une partie du discours que prononça Sa Sainteté le Pape Chénouda III le jour des funérailles: « Il y a des gens qui vivent sur la terre, et y passent leur vie sans vraiment exister. Il y a des gens qui vivent pour un temps et changent le cours des événements, et leur influence captive chaque personne... et le quommos Bichoï était l’un de ces grands esprits.. il faisait partie des grands esprits... Libérés du corps, tels esprits jouissent d’un surplus de connaissance, d’un surplus d’énergie et d’un surplus de liberté. Et c’est bien certain qu’une personne comme Abouna Bichoï qui passa sa vie dans le ministère, se connaît dans les problèmes et les difficultés de la terre et peut de là, les proposer avec force devant Dieu, pour acquérir un surplus de soutien. »

Et El quommos Tadros certifie le même sens dans son discours: «Les grands esprits comme Abouna Bichoï, ne sont pas limités par la mort, je vous assure que du fond de mon cœur, je ne sens aucunement avoir perdu Abouna Bichoï... car j’ai la ferme conviction qu’il demeurera vivant dans le Christ et sa mission envers son peuple ne prendra jamais fin. Et en effet, après 19 ans du décès d’Abouna Bichoï, nous le sentons toujours au milieu de nous, manœuvrant avec force, et beaucoup de personnes ont expérimenté son patronage et ses miracles jusqu’à nos jours, Abouna Bichoï était un homme semblable à nous, mais par son adhésion à Dieu, sa sincérité et son amour envers le Christ, il devint un saint qui intercède en notre faveur au ciel, après nous avoir laissé un exemple qui démontre comment peut-on vivre l’évangile avec simplicité et avec foi en témoignant à notre Christ avec force, nous glorifiant de notre église, la mère des saints. Puisse la bénédiction de ses prières nous soutienne tous. Amen.

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La Sainte Vierge avait le grand désir de voir notre vie déborder de cette vertu « puisque le juste vivra par la foi; » (Gal.3:11 ). La foi est à la base de la vie spirituelle: « Or sans la foi il est impossible de lui plaire. » (Héb.11:6).

La foi ne signifie pas seulement la croyance en quelques dogmes de la foi ou la répétition du Credo dans l’église, mais elle se prolonge pour englober l’abandon complet de la vie entre les mains de Dieu et pour mieux comprendre cette différence entre la foi et la crédulité, je vous raconte l’histoire suivante:

Dans une grandiose cérémonie d’un des rois européens, l’un des acrobates commença à exposer son spectacle sensationnel, marchant sur une corde solide qui s’élevait loin de la terre d’environ 9 mètres (plus que trois étages). L’acrobate s'obstina, pendant cette cérémonie à omettre le filet préventif que l’on déployait sous le fil en métal en vue de le protéger s’il perdrait son équilibre et tomberait... Les yeux se cramponnaient à lui pendant que prudemment, il marchait sur le fil pour atteindre à sa fin et y retourner ensuite tout lentement en arrière. Tous les cœurs battaient à se rompre, et les nerfs tirés à craquer, devant la possibilité qu’il avait de choir et mourir à tout moment. La cérémonie se transformerait en funérailles. Merci mon Dieu, l’acrobate a atteint le point du départ sans perdre son équilibre. Tout le monde poussa un soupir de soulagement, et les mains applaudissaient à craquer, mais à leur grand étonnement, ils surent que le spectacle avait une suite...

étonnés, ils virent l’acrobate avec son compagnon sur ses épaules, marcher sur le fil. Les spectateurs retenaient leur haleine, les victimes seront doubles, mais l’habile acrobate put marcher tout calmement sur le fil aller et venir. Il se rendait maître de son équilibre. Les cris d’admiration s’élevaient ainsi que les applaudissements d’une façon sans pareil. Et pour la troisième fois, l’acrobate souleva un autre de ses confrères et marchait, tout assuré sur le fil comme sur une terre ferme.

Les spectateurs l’applaudirent longuement, personne ne doutait plus de son pouvoir exceptionnel dans ce jeu dangereux. Mais l’acrobate se proposa de faire le même trajet avec quiconque le voudrait, quand même il aurait à l’accomplir avec tous les spectateurs. Les spectateurs étaient consternés, un silence mortenvahit salle. L’répétait sa proposition sans que personne n’eût le courage de lui confier sa vie.

Il est vrai qu’ils cren sa potentialité et son habileté mais personne ne put se fier à lui et la séance prit ainsi fin. Cette authentique histoire met en vue la différence entre la crédulité et la foi. Nous croyons tous que Dieu est le Tout-Puissant, l’Omnipotent et débordant d’amour envers le monde tout entier... mais la foi véritable est de nous abandonner entièrement à Lui et de suspendre, tout confiants, notre vie entière sur sa Parole (le commandement de l’évangile), quand même ce commandement paraîtrait susceptible d’un grand risque...!

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Pour mieux comprendre une saine personnalité ou une personnalité perfectionnée, nous sommes dans la nécessité de connaître la formation de l’homme ( essence humain).

L’homme est formé de:

1. L’ésprit : c’est l’élément éternel dans l’homme et qui reste vivant même après la mort. C’est l’esprit qui nous enchaîne avec Dieu et les choses invisibles.
2. La raison : qui implique la force rationnelle dans l’homme, et qui le distingue des animaux.
3. L’âme : qui embrasse les sensations (les sentiments) les habitudes et les coutumes.

4. Le corps : et ses instincts que nous partageons avec les animaux.

Dieu a créé l’homme, ainsi formé, et quand Il l’eut ainsi créé, Il le trouva: « Très bon ». Tout ce que Dieu crée est bon, parfait, sain, harmonieux et équilibré. Tout dérèglement dans cet équilibre établi par Dieu provoque un dérèglement et une déviatidans la personnalité humaine.

Cette formation doit rouler dans le même cycle établi par Dieu, mentionné plus haut: L’esprit aura la plus grande part, de ce qu’il nous rattache à Dieu et c’est l’élément éternel, ensuite vient la raison qui nous distingue des animaux, puis les sensations qui expriment le plus sublimes dans l’homme, enfin le corps avec ses instincts que nous partageons avec les animaux.

La personnalité saine est le produit de tous ces éléments, mais dans une mesure déterminée à chaque élément. A l’exemple d’un cake qui a des recettes stables et qu’une fois embrouillées donnent un goût tout différent et déplaisant.

Est-ce que nous maintenons cet équilibre entre ces différents éléments de la personnalité comme Dieu les a créés en nous, ou bien ces éléments sont embrouillés et déséquilibrés ce qui dévie notre personnalité le long de l’acheminement de notre vie!

La grâce de Dieu soit avec toi...

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La poule réchauffait ses œufs en attendant l’heure de la venue de ses petits poussins. Au bout de 21 jours, ayant vu ses poussins naître, la poule les couvrait de ses ailes pour les protéger du froid. et se mit à la recherche de leur nourriture.

Les jours passèrent, les poussins croissaient et commençaient leur balade aux environs. Se promenant, la poule trouva quelques grains de blé et dit à ses enfants: « prenons ces grains pour les planter ». Et en effet la poule planta les grains près de sa maison, les arrosa chaque jour jusqu’au moment où les grains donnèrent leurs petites feuilles vertes.

Mais un jour, la poule demanda à ses enfants d’arroser le blé, ceux-ci s’en dégagèrent, prétendant la fatigue et leur grand besoin de repos. Répétant sa demande le lendemain, ils s’excusèrent d’avoir à visiter leur ami pour jouer ensemble. Attristée, la mère commença à arroser elle-même les plantes qui croissaient et devenaient de plus en plus agréables. Interpellant ses enfants: « qui d’entre vous m’aidera à semer le blé? » l’un dit: « le soleil est très fort et je ne peux supporter sa chaleur ». Et ainsi s’excusèrent tous les autres. Le blé semé, la poule demandait à l’un de ses enfants de venir l’aider à le moudre pour avoir la farine. Celui-ci répondit: « Pourquoi c’est toujours moi; comme s’il n’y avait que moi à la maison! ». Attristée, la poule finit par moudre elle-même le blé et rentra à la maison avec sa farine.

Quelques jours plus tard, la poule dit à ses enfants qui m’aidera à faire la tourte de votre anniversaire? Ils répondirent: « nous irons inviter nos amis et le temps presse, aie la bonté de bien nettoyer la maison pour lui donner sa plus belle apparence.

Les enfants s’en allèrent et la poule rentra dans la cuisine, prépara une tourte délicieuse et attendit le retour de ses enfants. A leur retour, elle demanda: « qui de vous mangera la tourte? » et là, chacun criait: « moi, moi, moi ». Elle répondit: Allez-y mes plus chers, bon appétit et bon anniversaire »

Qu’en pensez-vous de ces poussins? j’espère que votre jugement ne serait aucunement sévère car c’est typiquement notre comportement envers nos mères! que de fois nous sommes-nous excusés d’accomplir nos obligations envers elles? que de fois nos mères nous ont supportés? ce mois-ci nous célébrons la fête des mères serions-nous attentifs à se bien comporter envers elles?

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L’un des artistes internationaux innova une statue représentant le Christ agenouillé dans le domaine appelé Gethsémani, se cachant le visage entre ses bras... Après avoir terminé la statue, il demanda à son ami de la bien observer et lui dire son opinion... L’ami scrutait attentivement cette grande œuvre artistique, se mouvant circulairement autour d’elle et tout étonné, dit enfin: « je n’arrive pas à apercevoir son visage », l’artiste répondit: «c’est bien vrai, j’étais bien décidé à cacher son visage en Le sculptant... et celui qui voudrait contempler son visage, n’a qu’à s’agenouiller!!

S’agenouiller, était le seul moyen d’entrevoir le visage du Christ. Cet artiste voulut donner une leçon à quiconque voulait contempler sa statue.

Mon ami... as-tu expérimenté de t’agenouiller pour prier devant le trône divin ? c’est une véritable sensation de plaisir, quand, agenouillé tu pries ton créateur, humilié devant Lui, Il te remplit de sa grâce et de sa paix. Ainsi le faisait Saint Paul qui dit: « C'est pourquoi je fléchis les genoux en présence du Père, notre Seigneur Jésus Christ » (Ep.3 :14).

Se prosterner en priant est des plus belles choses, quand agenouillé tu sens les limites de ta faiblesses, et ta prière terminée tu te sens débordant de force... prosterne-toi donc en priant pour te plaire à contempler la face du Seigneur et te remplir de l’Esprit.

Je te cite une citation de la lettre qu’écrit Sa Sainteté le Pape Kyrillos III à l’un de ses enfants, lui expliquant l’allégresse et l’exaltation vécues en se prosternant: « ...Prosterne-toi devant Dieu avec vénération autant que tu le pourras, vingt ou trente fois... cette vertu surpasse de loin toute autre vertu des hommes....l’un des saints, parlant de l’adoration de Dieu avec déférence dit: « L’homme qui applique cette vertu est aimé de Dieu et de ses anges, cette vertu l’émerge dans la miséricorde, abonde la grâce, exalte l’esprit et donne les plus beaux et les plus délicieux fruits, plus encore, elle terrifie les démons. »

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Nous constatons tous, que les aliments du jeûne ont un goût délicieux, sans connaître la raison. Mais une fois le jeûne terminé, nous nous trouvons dans l’impossibilité de toucher aux alimentsdu jeûne. Quelle en est donc lraison? En jeûnant nous 40 jours et 40 nuits, notre Seigneur Jésus Christ, nous octroie son pouvoir et sa force durant notre long jeûne qui nous rassasie tout le long de notre abstinence. Cegrâce donne aux aliments un goût savoureu. تtes-vous d’accord avec moi? Et si la grâce de notre Seigneur soutient et fortifie celui qui jeûne, pourquoi npriver de cette grâce... et ne pas jeûner dès le début du jeûne pour jouir, et réjouir notre Seigneur et dompter notre chair.

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(Ps.109 :4)

 

Un nuage ombrageux, a jeté son ombre, au milieu de ce siècle sur l’église mais que dispersa le soleil lumineux de ce héros spirituel... qui s’éprit de la prière devant Dieu, la lumière véritable, et s’illumina de l’extérieur et de l’intérieur. Il devint irradiant de la lumière divine, ce qui illumina l’église et la terre tout entière de ce rayonnement irrésistible.

Il découvrit que la voie vers la régénération de l’église est fondée sur la foi et la prière pour faire déborder l’eau vivante du Saint Esprit, qui rend les âmes désaltérées, et transforme notre vie aride en un jardin fruitier.

Il pria et pleura, et déposa toutes les afflictions de l’église et ses peines sur l’autel devant Dieu... Les difficultés se fondirent et les eaux vivifiantes des cours d'eau ont afflué de l’autel pour vivifier l’église et rénover sa jeunesse.

Et l’autel devint une fois de plus, le refuge de l’église et la source de sa force.... et la méthode du Pape Kyrillos fut celle de la prière et de la Liturgie, pour illuminer, donner la paix et édifier ce siècle et tous les siècles...

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