• Une nouvelle rencontre...
• Mémoires d’un adolescent...
• Etudes dans l’Ancien Testament.
• La crainte de Dieu.
• Ma personne, et les défis du siècle.
• Les cloches du Ciel.
• Prête-moi ton oreille.
• L’histoire d’une Icône.

Ce spectacle me mit dans l’étonnement ! Mais j’ai vite compris la raison : le début était inexact, et de ce fait l’arbitre ordonna de recommencer de nouveau le départ.

Je pensais doucement à ce fait. Qu’arrivera-t-il si les concurrents avaient continué leur course sans se soucier du soufflet du juge ? Ils auraient couru et seraient fatigués, mais malheureusement leurs labeurs resteraient inefficaces. Le vainqueur se trouvera sans récompense ni couronne, du fait qu’un début erroné annule la concurrence.

Nous aussi, dans notre acheminement vers le Royaume, l’apôtre nous prévient que «  l’athlète n’est pas couronné, s’il n’a pas combattu suivant les règles » (2Th.2 :5). Et de ce fait le bon point du départ nous est indispensable. A chacune de nos courses, nous faisons face au commandement de l’Evangile qui nous met en garde de la fin pitoyable de cette course. En fait, il me faut s’arrêter et revoir ma vie sous la lumière du commandement de l’Evangile, pour la reprendre aussitôt, comme le fils prodige  ":je me lèverai, j’irai vers mon père" 

Mémoires d’un adolescent...

Vierge Pourquoi ?

«  Pourquoi tout spécialement la sainte Vierge... je n'ai aucune objection de sa sainteté, mais je veux bien savoir ce qui la favorise des filles de son genre surtout qu’à mon avis, il y a de milliers des saintes qui méritaient d’avoir pour enfant le Messie promis.

+ Dieu l’a-t-elle choisie pour sa pureté et sa chasteté ! J’ai entendu qu’une sainte a préféré percer son œil d’un poinçon au scandale d’un jeune homme qui raffolait de ses yeux.

+ Dieu l’a-t-elle préférée pour son détournement de la vanité futile de la terre ? Sainte Anassimone a abandonné les palais de son père et joua le rôle d’une aliénée dans les monastères.

Dieu l’a-t-elle préférée pour sa modestie ? je ne crois pas qu’un saint ou une sainte ne puisse être paré de cette vertu.

Dans cette Annonciation, l’ange cita deux faits :

Le premier : il lui annonça qu’elle enfantera le Convoité des nations, le Dieu des dieux et le Roi des rois.

Le deuxième : Il lui annonça que Dieu a visité Elisabeth, sa parente qui est enceinte maintenant

Pourriez-vous vous imaginer avec moi, mes bien-aimés :

Elle ne s’est pas répétée « je deviendrai la mère de Dieu, il me faut changer de ma manière de vivre et de mon comportement mais redoubla en modestie et déserta toute gloire terrestre !

 

Citons parmi les petits prophètes : Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nohum, Habakuk, Sophonie, Aggée, Zacharie, Malachie.

Le nom de « petits prophètes » leur fut dédié, non de la médiocrité de leur condition, mais de part la concision de leur prophétie. Nous allons étudier ensemble quelques uns de ces Livres.

Le nom d’Aggée est un nom hébreu qui signifie « Aïddi » ou celui qui est né un jour de fête » Il est né dans la ville de Babel, terre de l’exil * ses parents considéraient le retour de l’exil comme un jour de fête, et l’appelèrent de ce nom même.

Après son retour de l’exil, le peuple voyant le temple de Dieu détruit, s’affaira à construire sa propre demeure en négligeant la demeure de Dieu. De là, l’Eternel s’adressa au peuple par cette prophétie pour le réprimander d’avoir négligé sa Maison détruite. (1 :3,4).

Le peuple qui a délaissé la Demeure de Dieu, fut dépourvu du bien et de bénédiction ; c’est alors qu’il a planté beaucoup et a moissonné peu, même le ciel lui a refusé sa rosée et la terre lui a refusé ses produits. (1 :6-11).

* cet exil était l’œuvre du roi Nabhchasnasser roi de Babel, contre le royaume de Judas

(conf. Dan.1)

Le Seigneur demanda à chaque personne du peuple de considérer attentivement ses voies (1 :5,7)

De commencer par apporter du bois pour bâtir la demeure de Dieu qu’Il remplira de sa gloire (1 :8)

Deuxième chapitre :

« 3 prophéties »

1. La deuxième prophétie «  le temple de la nouvelle alliance »

Le peuple commça à bâtir, mais sentit la médié de ce temple, comparé au premier bâti par Soliman. Mais Dieu l’exhorta à continuer de travailler, parce qu’Il est avec eux . Plus encore, Dieu leur apprit la prophétie de la Venue du Convoité des Nations, soit le Christ qui élèvera le Temple de la nouvelle Alliance ( l’Eglise) pour que la gloire du temple du Nouveau Testament surpasse celle de l’Ancien (2 :6-9).

Au début de cette prophétie, Dieu demanda au prophète Aggée de s’assurer que les prêtres connaissent à fond la Loi (2 :11-13).

2. Dieu ne s’est pas plu dans les offrandes que le peuple lui présentait dans le passé ( 2 :4). Du fait que leur conduite ne lui convenait pas, Dieu leur demanda donc de considérer leurs œuvres passées (2 :15) et de s’occuper à faire de leur cœur, le Temple sacré de Dieu.

A la Vierge Marie à ma bienfaitrice...

Esquisse d’un Saint (20).

 

La crainte de Dieu.

Père Youhanna Nassif.

 

Au matin, Jacob s’éveilla de son sommeil, il eut peur et dit :  « Certainement, l’Eternel est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas !...que ce lieu est redoutable...C’est ici la maison de Dieu, c’est ici la porte des cieux ! Il donna à ce lieu le nom de Bethel » qui se traduit par la Maison de Dieu.

Cet incident restait gravé dans la mémoire de Jacob tout le long de sa vie, approfondit sa foi dans l’Omniprésence de Dieu dont il comprit qu’il devait vivre dans sa crainte... Et parce que Joseph était le fils aimé de Jacob, il lui inculqua cette vérité de foi, que Dieu est présent avec nous dans toutes les circonstances et dans tous les endroits. Cette foi qui toucha le cœur de Joseph et consolida la crainte de Dieu dans sa vie, fut son partenaire dans son voyage en Egypte, elle le protégea de succomber au péché avec la femme de Potiphar. Quand elle se croyait seule avec lui, Joseph lui apprit que Dieu est présent au milieu d’eux, et lui cria au visage : « Comment ferais-je un si grand mal et pécherais-je contre Dieu ? »

De ce fait, David suppliait toujours Dieu « Ma chair frissonne de l’effroi que tu m’inspires » (Ps.119 :120).

Dans sa prière d’absolution le prêtre, sa main sur la tête du confessé et sur tout le peuple lors de la fin de la prière du matin et du soir, dit à Dieu : "Ramène-nous dans ta crainte et ton désir "

Je commence avec vous, mes bien-aimés, une nouvelle série des sujets qui nous sont pratiques dans la période préparatoire.

Notre Seigneur Christ nous apprend dans l’Evangile qu’un homme qui veut construire une tour, doit s'arrêter pour calculer le coût, de peur qu’il commence et n’arrive pas à terminer. En outre, un commandant ne peut entreprendre une guerre sans connaître les préparatifs de son ennemi, pour pouvoir l’affronter.

En conséquence, dans notre trajet dans la vie, il faut que chacun de nous se demande : « Que voulait-il de la tournée de sa vie ? quels sont les buts qu’il veut réaliser ? Et rechercher comment coexister avec les défis qui l’affrontent durant ce trajet et en sortir vainqueur par la grâce du Christ. Surtout que nous vivons un temps qui évolue et qui est surchargé de difficultés, du mal et d’un progrès technique étonnant.... Quelle attitude faut-il prendre ?

Citons quelques exemples de ces défis :

1. Le défi scientifique : Les sciences évoluent d’une manière rapide à chaque nouvelle journée... Comment les défier et comment les soutenir, de telle façon à ne pas manquer le siècle que nous vivons et à ne pas en être choqués par ses revers ?
2. Le défi de la foi : que d’hostilités soulevées pour notre foi et notre attachement à Dieu... A chaque jour, un nouveau défi... un doute nouveau ? Faut-il garder le silence? Faut-il parler ? quelles sont nos armes ? Ce sont les sujets de notre discussion collective.
3. Le défi dogmatique : Que de guerres soutenues contre notre foi orthodoxe, les flèches les attaquent d’une ère à l’autre ? Quelle attitude prendre des différentes communautés ?
4. Le défi familial : la famille d’aujourd’hui est différente de celle d’hier.... Quelle est notre attitude en face de toutes ces modifications ?
5. Le défi amical : Du fait que nous sommes à l’âge de l’amitié et des groupes.
6. Le défi de la pureté et le défi du péché en général : La couronne dont nous voulons jouir.

 

Dans le temps, il y avait dans une ville, une cathédrale. Son haut minaret entourait d’énormes et belles cloches.

C’est alors que l’aîné dit à son frèr : «  Vas-toi assister à la Messe tandis que j’aiderai cette femme à se réhabiliter, puis je l’emmènerai à sa maison. »

Le petit frère remua fortement sa tète et les larmes aux yeux dit :  « Je n’irai pas sans toi. Nous avons tant souhaité prier ensemble dans cette cathédrale, je ne te laisserai pas pour aller seul. L’aîné insista en disant : « Au contraire, il faut que tu ailles pour prier pour moi et à ton retour, tu me raconteras ce que tu aurais vu, comme si j’étais avec toi ». Et maintenant prends ces cinq piastres, c’est tout ce que je possède, et mets-les dans la caisse de l’Eglise, c’est mon cadeau pour l’Enfant de la Crèche. »

En conséquence, le frère cadetpartit sans son aîné pour assister à la Messe. A son arrivée, il trouva l’Eglise pleine des gens les plus riches, car le prince de la ville assistait à la Messe cette année. Mais cela ne l’a point empêché de prier tout le long de la Messe, il éleva son cœur vers Dieu, le remercia de sa tendresse qui l’a poussé à nous ressembler pour racheter le monde entier.

La Messe terminée, tout le peuple avait pris l’habitude d’offrir leur cadeau à l’Enfant de la Crèche... En sortant de l’Eglise, le prince jeta dans sa caisse les diamants les plus précieux tout en regardant autour de lui, après lui, les riches offrirent leurs cadeaux d’or et d’argent.

Enfin, arriva le tour de petit enfant. Il sortit les cinq piastres et les lança, c’est alors que les cloches commencèrent à donner leurs plus beaux rythmes célestes, jamais entendus encore.

Les gens qui sortaient, s’arrêtèrent et le prince ordonna l’un de ses gardiens d’aller vite découvrir ce qui se passait, et pour savoir quel est celui qui a offert un cadeau plus précieux que le sien qui fit carillonner les cloches. Arrivé à l’Eglise, le gardien n’a vu qu’un pauvre petit enfant, souriant et quittant les lieux. Il ne comprit rien.

Nous remarquons que quelques personnes présentent sur l’autel une liste comprenant les noms des trépassés, en souvenir de leur mémoire annuelle. Est-ce que tous ceux-ci sont morts le même jour ?