Le temps du repentir

 

Les sociétés fixent un temps déterminé pour célébrer les différentes circonstances et occasions pour la commémoration d’un certain personnage ou pour remémorer au monde les choses d’une valeur effective comme la fête des mères... de l’enfance... ou le jour universel pour interdire la fumerie et d’autres.

Et lors de cette occasion, les gens s’apprêtent pour l’accueillir favorablement.

Notre Eglise aussi fête de nombreuses occasions et circonstances qui se renouvellent chaque année, mais à cette différence que ces occasions prennent dans notre Eglise une profondeur spirituelle qui ne s’étend plus uniquement à des rites extérieures, mais les traduisent en une vie intérieure régénérée

Chaque année, au mois de janvier, nous célébrons la Nativité, qui nous rappelle le récit du Salut et comment Dieu a visité son peuple ; comme nous avons palpé Emmanuel présent avec nous.

Au mois de février, nous célébrons le jeûne de Jonas, qui nous apprend le repentir collectif et nous expérimentons comment le repentir a le pouvoir de transformer la pensée de Dieu.

Nous apercevons clairement la conduite de Dieu envers nous...  "Lui qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité" (1Tim.2:4). Et même s’il se voit contraint d’oppresser un peu l’homme, Il a pour seul but son repentir et son retour.

Comme nous constatons aussi que l’amour inouï de Dieu triomphe de Lui et le fait revenir de ses menaces dès que nous revenons à Lui. Dieu ne repousse jamais un cœur repenti.

Je souhaite, chers amis, que ce jeûne ne nous rappelle pas uniquement Jonas, le poisson, les marins et la plante mais qu’il enracine dans nos cœurs l’esprit du repentir. Appelons-le donc: "le temps du repentir".

L’équipe des rédacteurs

Février 1998.

 

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