Bouddha enseignant


Les cinq défauts et les huit antidotes

selon La distinction entre la voie du milieu et les extrêmes d’Assanga

Lorsqu’on médite, on doit reconnaître quelles expériences viennent de la méditation et quelles fautes doivent être éliminées. Il y a cinq fautes qui doivent être éliminées par huit sortes d’actions ou antidotes. Ces cinq fautes ou défauts empêchent le développement de la méditation. Si l’esprit peut reposer sur un objet, il devient malléable et très stable, et l’on peut en faire ce que l’on veut. Par contre, notre esprit ordinaire est comme chevaucher un cheval sauvage: nous ne pouvons pas demeurer au même endroit, et nous ne pouvons pas aller où nous voulons. Les moyens d’obtenir un esprit malléable est l’élimination des cinq défauts de la méditation.

Premier défaut: La paresse

Elle empêche l’application à la méditation. On ne commence même pas après avoir reçu les instructions:

Il y a quatre antidotes à la paresse:

L’aspiration, l’intérêt: Intérêt ou attachement positif (möpa) pour la méditation: on a envie de méditer;

Le zèle: Comme on est intéressé, on a pas besoin de se forcer à pratiquer;

La foi: Confiance en une chose de grande valeur;

Être bien entraîné, flexible: L’esprit est prêt à tout moment à méditer. L’esprit reste naturellement centré en un seul point, sans effort.

Deuxième défaut: L’oubli des instructions

Un manque d’attention sur la façon de méditer correctement. Ne pas être clair au sujet de:

L’antidote à l’oubli des instructions est:

L’attention: Un état méditatif ayant les caractéristiques suivantes:

Le troisième défaut: la torpeur et l’agitation

La torpeur (état morne), on perd la clarté:

L’agitation, la perte de la stabilité:

Dans Les étapes de la méditation de Kamalashila, ceux-ci sont comptés comme deux fautes différentes, d’où un total de six fautes. Ici, torpeur et agitation sont comptés comme une seule faute, vu leur effet similaire en tant qu’obstacle à la méditation.

L’antidote à la torpeur et à l’agitation est:

L’éveil et la détente, 2 méthodes:

Le quatrième défaut: le manque d’application

On reconnaît la torpeur ou l’agitation, mais on n’applique pas de remède.

L’antidote au manque d’application est:

L’application du remède approprié, reconnaître la torpeur ou l’agitation, se souvenir des remèdes et les appliquer avec diligence.

Le cinquième défaut: l’excès d’application

On reconnaît la torpeur ou l’agitation, on applique un remède, mais on continue à appliquer le remède lorsque la torpeur et l’agitation sont éliminées et que c’est désormais inutile.

L’antidote à l’excès d’application est:

Le repos dans l’équanimité, on médite sans aucune de ces fautes, on ne devrait rien faire d’autre que de reposer dans cet état méditatif.

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