La saga du chevalier Villan : Episode 3 :
Règlement de compte à Ok-Qûm
Slang ! Le coup venait de ricocher sur mon bouclier. Mon bras vibrant sous le choc. Le monstre me toisait malgré ma haute taille. Il devait avoir trois mètres et deux épaisseurs. Quand à son épée, elle faisait à peu près ma taille. Depuis cinq minutes, les coups n'avaient cessé de pleuvoir. Mon armure avait sérieusement dégusté. Encore heureux que ce ne soit que les coups déviés qui m'avaient percuté. Mon adversaire marquait le coup aussi. Je ne l'avais touché qu'une fois mais son absence d'armure jouait à mon avantage et la blessure qui marquais son corps valait toute mes meurtrissures. Autour de nous, la foule observait fascinées et haletantes. Les brigands hurlaient le nom de leur chef
-" Goman ! Goman ! Vas-y, écrase cet avorton"
Les villageois, eux, retenaient leur souffle. J'apercevais Eloïse et son fils Roland blottit dans les bras l'un de l'autre. Je les avais découverts le jour avant dans leurs masures, terrifiés. Après que je les aies rassurés, ils m'expliquèrent que leur mari et père avait été tué en défendant le village contre des brigands qui rançonnaient le Hanvon. Spontanément je me présentais pour les défendre (La Veuve et l'Orphelin sont sacré pour un chevalier). Et donc d'un pas alerte, je partis défier les gredins. Leur chef accepta le défi. Et je me retrouvais dans un combat féroce. Profitant de mes réflexions, le chef tapa de taille avec son épée. Coup maladroit s'il n'avait été aussi puissant. En effet bien que fortement paré il m'envoya tituber hors de riposte. Je me remis en position défensive et me préparais à la suite du combat. Il tenta de me couper de haut en bas. Je décidais alors de tenter ma chance et fonçais sur lui pour le percuter violemment avec mon bouclier dans l'abdomen. La surprise et le coup le déséquilibra et je lui planta mon épée dans le ventre. Il hurla et s'effondra complètement.
La veuve et l'orphelin sauvé, je pouvais partir bravement et fièrement du village. Ce que je fis avec une élégance rare. Les clameurs de joies fusant de partout juste avant mon départ. Et peu après alors que je me retournais pour jeter un dernier coup d'il, je fus ému de voir qu'il faisait un feu de joie en mon honneur. Les braves, je ne les oublierais jamais.