Assis à la table dune terrasse, un couple consomme une boisson fraîche. Il fait beau, une foule clairsemé circule tranquillement. Leur attention se porte sur un bel homme. Il porte des vêtements amples vert émeraude et bleu azur ainsi quune épée au coté dans un fourreau magnifique. Lhomme semble paisible, sûr de lui. Il avance souriant. Trois malabars faisant facilement deux fois sa taille se dirigent sur son chemin, lépée au clair. Ils éructent quelques choses a propos de leur soeur. Lhomme a juste un sourire levé en signe de surprise. Une phrase séchappe de sa bouche malicieuse : « Messieurs, vous ne souhaitez pas mourir par une si belle journée ». Son sourire a quitté son visage, ses yeux deviennent dur comme de lacier. A ces mots son épée file dans ses mains à une vitesse stupéfiante.
Ils se figent :
« Tu as déshonoré notre soeur tu dois mourir ! Ne crois pas nous faire peur ».
Un sourire moqueur illumine le visage de lhomme :
« Il y a erreur messieurs : jai honoré votre soeur de ma semence. Et vous, vous mourrez de peur. Partez et ne mimportunez plus si vous ne voulez pas écourter votre existence. Ha ! Dites à votre soeur que je viendrais la voir fin de la semaine. »
A ces mots, les brutes bondissent maladroitement. Lune des trois seffondre avant de lavoir atteint. Les deux autres essayent de porter un coup mais se gênent mutuellement. Lhomme fait un rapide mouvement, un deuxième sécroule. Le troisième frappe de haut en bas. Linconnu tape sur la lame de bas en haut. La brute laisse son ventre offert. Il se fait ouvrir. Le « combat » na pas duré trois secondes.
Lhomme range son arme, remet ses cheveux en ordre, brosse ses épaules, et repart en sifflotant. Laissant derrière lui trois cadavres et une mare de sang. Il est au coin de la rue quand la milice arrive. Quelques questions aux gens qui ont vu la scène. Le nom de Mirkon est sur toutes les lèvres. La milice opine du chef lair étonné : « Les gars là lont attaqué? Ha?! Et ils savaient qui il était? Ha bon !? Des fous quoi? ».
- Le mari questionne : « Dites tavernier, cétait qui ce type? »
- « Quoi? Vous ne le connaissez pas mon bon monsieur, mais cest Mirkon, le meilleur guerrier de Kostul. »
- « Pourtant quand on le vois il na pas lair si fort que cela... »
- « Oui, ils disent tous cela avant de lavoir vu se battre. Ensuite ou ils meurent ou ils pleurent. »
- « Et doù vient il? »
- « Ca personne ne le sait. Mais on dit quil a battu une manticore à mains nues. »
Le couple en restera là. Le tavernier retournant à son travail. Le mari reste surpris. Alors que la femme, elle, rougit. Car, à linsu de son mari, elle a vu le clin doeil qui lui a fait Mirkon juste avant de partir,... Il est connu, il sera facile à retrouver. Son regard part dans le vague. Son mari la sortira de sa rêverie en lui demandant si elle veut un dessert.